Ben voilà, être une mère pourrite.
Travailler le jour de la fête des mères.
Gâcher la joie de ses enfants qui auraient bien aimer offrir leurs super cadeaux (pas faits en classe... non, non, non, ça n'est pas pédagogique, pas utile, pas nécessaire, pas le temps...)
Se lever dans la maison silencieuse.
Prendre le petit déj dans ma cuisine vide.
Penser au petit déj' qu'on aurait dû avoir au lit.
Partir tôt le matin.
Avoir froid.
Travailler.
Voir des mamans, des enfants.
Penser aux siens d'enfants.
Se dire qu'on est pourrite comme maman.
Se peler les miches... sévère.
Travailler encore.
Penser qu'on avait bien aimé notre fête des mères de l'année dernière (rôh, si vous ne l'avez pas lue, elle est là !)
Cailler.
Rentrer à 19h37.
N'avoir pas le temps d'enlever son gros pull ni de poser son sac à main.
Se faire assaillir par 4 bouches, 8 cordes vocales à toc, 8 bras et 40 doigts.
Entendre le poème de l'aînée illico presto, ouvrir les cadeaux vite faits bien faits à la maison. (remercier le papa)
S'extasier sur les dessins griffonés.
Avoir chaud.
Et trouver chou-mignon le vase-bouteille-d'eau avec des fleurs fanées (ben ouais, elles ont poireauté toute la journée).
Regarder ses enfants.
Regarder les fleurs fanées.
Être touchée... vraiment.
Savoir à cet instant précis qu'on n'est pas une maman totalement pourrie.
Aucune maman pourrie ne pourrait trouver joli un vase-bouteille-d'eau avec des fleurs fanées.
Allez, article symbolique...
Pour le début de semaine, je vous en promets un bien sympatoche !
Bonne fête à toutes les mamans !
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