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12 mai 2013 7 12 /05 /mai /2013 20:10

En voilà une question ! Bien sûr qu’on est une femme.

 

Mais pas que.

 

 

Le matin :

 

Chantonner : Bonjour mes poussins, il est 07h07, c’est l’heure de se lever (être femme-maman-poule)

 

Claironner : Bon, heu, maintenant, il 07h17, z’avez intérêt à vous lever fissa, sinon, ça va barder (être femme-maman-coq)

 

Demander : Mets tes chaussettes (être femme-maman-coach)

 

Résoudre : Elles sont où tes godasses de sports ???? T’as regardé sous ton lit/dans l’armoire à godasses/sous la pluie dans le jardin/dans le frigo ???? (être femme-maman-détective)

 

Hurler : METS TES CHAUSSETTES (pour la 12ème fois) (être-femme-maman-adjudant-chef)

 

Faire des couettes à la petite dernière (être femme-maman-coiffeuse)

 

Embrasser son chéri pour dire « belle journée à toi » (être femme-femme)

 

Emmener tous les enfants à l’école (être femme-maman-cane)

 

Aller bosser (être femme-active)

 

Passer faire les courses (être femme-pilote de formule 1)

 

Superviser les devoirs (être femme-maman-institutrice)

 

Lancer une lessive (être femme-maman-lavandière)

 

Aller à la gym (être femme-sportive de haut niveau)

 

Mettre 3 pâquerettes dans un gobelet (être femme-maman-fleuriste)

 

Répondre à des questions énigmatiques : Pourquoi y’a des nuages/pourquoi on a des crottes de nez/c’est quoi les règles ???? (être femme-maman-philosophe)

 

Donner des coquillettes au beurre aux marmots (être femme-maman-chef 3 étoiles de mère)

 

Veiller à l’hygiène dentaire de la marmaille (être femme-maman-chirdent)

 

Mettre des gouttes dans le nez du benjamin (être Docteur Quin-Femme-médecin)

 

Raconter des histoires (être femme-maman-conteuse)

 

Chanter des berceuses (être femme-maman-choriste)

 

Préparer les fringues du benjamin et de la petite dernière pour le lendemain (être femme-maman-Jean-Paul-Gauthier)

 

Faire le dernier bisou du soir (être maman-maman)

 

Raconter sa journée au papa (être femme-éditorialiste)

 

Passer sa soirée à bloguer/zoner sur internet/papoter sur FB (être femme-geek)

 

Se coucher (être femme-lectrice)

 

Eteindre la lumière (être femme-amante)

 

Se lever dans la nuit pour ramasser la tétine de la petite dernière (être femme-zombie)

 

 

 

Et puis, un jour, aller à la boulangerie, avec le benjamin.

 

La boulangère : Et pour Madame, ça sera ???

Le benjamin : Ben d’abord, c’est pas une madame !

La boulangère : ????

Le benjamin : nan, c’est pas une madame, c’est une maman !

La boulangère : moi, aussi, je suis une maman !

Le benjamin : … … … Alors, ma maman, c’est une madame-maman !

La boulangère, sourire jusqu’aux oreilles : Et pour vous, Madame-Maman, ça sera ???

La madame-maman : un pain complet, s’il vous plait.

Payer

Sortir

Dire : Au revoir Madame-Maman-la boulangère.

 

 

Se marrer dans la rue avec le benjamin.

 

 

Sinon, on peut continuer à se marrer sur le profil FB (en ce moment, y’a super maman qui ne peut pas prendre les escalators avec sa cape et y‘a aussi une session de crocs-claquettes par le benjamin et la petite dernière, la classe !)

 

 

 

Vu le nombre de fonctions qu’on a, se dire qu’on est simplement une super-femme-maman… simplement !

Se dire qu'on est des femmes.

 

 

P1100746.JPG

 

 

 

 

 

 

La Brigade Norvégienne
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7 mai 2013 2 07 /05 /mai /2013 13:40

Faire une promesse au benjamin.

 

Lui dire qu'on va le prendre un midi, lui tout seul, sans ses soeurs et qu'il n' ira pas à la cantine.

Être élue meilleure mère... de la demi-heure.

 

 

Trouver le temps de tenir sa promesse.

 

Aller chercher le benjamin.

Fier, le fils.

Fière, la mère aussi.

 

 

Lui faire plaisir.

L'emmener manger des noguettes chez Mac Crado...

 

 

Lui faire très plaisir.

Lui proposer de repartir à l'école avec sa draisienne... à moteur. (ben ouais, avec un bout de plastique bricolé par le papa, elle fait claclaclaclac quand on roule, la classe)

D'habitude, on n'a jamais le temps.

Mais cette fois, le temps, on le prend.

 

Le benjamin étant de nature plus gastéropode que vif argent (enfin, pour bouffer du chocolat, c'est tout le contraire) voir large, très large.

 

 

En somme, doubler le temps.

(nan, ça ne veut pas dire qu'on dépasse le temps, on le double pour vraiment le prendre, histoire de ne pas être dépassée... bref)

Parce que le benjamin, lui, il a le temps de prendre son temps... il a même le temps de le perdre si le coeur lui en dit !

 

Ecouter le benjamin qui parle aux pâquerettes.

Regarder le benjamin qui regarde le camion poubelle (qui prend la même route que nous, c'est bête).

Porter la draisienne à moteur les 3/4 de la route.

 

 

 

Devant l'école, croiser une petite fille en patin à roulettes à propulsion maternelle.

 

Sourire à la maman qui nous sourit aussi.

 

 

Porter la draisienne au retour.

 

Aimer quand on arrive à prendre le temps d'avoir le temps... et c'est loin d'être tout le temps.

 

 

 

(bon, je crois que j'ai battu le record du monde de placement du mot "temps")

 

 

Sinon, si vous avez le temps, (hû, hû), y'a le profil FB de 4E2B qui est marrant de temps en temps ! (j'y mets la vidéo de la draisienne à moteur, vu que je n'y arrive pas là !)

 

à mon avis, les vacanciers, vous avez raté plein d'articles aussi spirituels que philosophiques... cherchez dans  "Avril 2013"

 

V'là

 

IMG_2656.jpg

 

 

Et pis au moins, avec sa draisienne, il ne pollue pas... M. Papillon va être content !

 

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10 avril 2013 3 10 /04 /avril /2013 21:13

 

Ce n’est pas qu’on soit entièrement psycho-rigide, mais si en fait, sur l’heure du coucher, on est totalement psycho-rigide.

 

 

Décréter qu’il y a une heure des grands.

Imposer que l’heure des grands ne tolère pas la présence des petits.

 

Définir « petit » : fastoche, le petit n’est  pas grand.

Sentir qu’il faut être précise, vu qu’on fait 1 mètre 59…

 

Déf : Le petit n’est ni le papa, ni la maman.

 

 

Le petit a intérêt à regagner son lit à 20H00 tapantes et à ne redescendre que si : sa chambre est en feu/le vrai père Noël vient de s’écraser contre la fenêtre de sa piaule/une guerre thermo-nucléaire vient d’éclater/nous annoncer qu’il a les 6 bons numéros au loto…

 

On est psycho-rigides sur l’heure du coucher, parce que avant l’heure du lit, il y a… l’avant-dodo.

 

Et l’avant-dodo… c’est long, parfois… souvent.

 

 

Prenons une journée, un mercredi, au hasard.

Un mercredi où on ne bosse pas.

Un mercredi tout pourri entre les conduites aux activités qui pourrissent les siestes des petits, un mercredi où le temps est pourri aussi… Super tout pourri, on vous dit.

Un mercredi où les enfants n’ont pas trouvé de jeu plus drôle que de se prendre la tête, la tronche, le chou successivement, par lot de 2, 3 ou 4…

Prise de chou en jouant.

Prise de bec en mangeant.

Prise de tête dans la voiture…

 

Bref, une journée longue comme un mercredi tout pourri.

 

 

Commencer à en avoir ras-le-pompon, vers 17h58 (voire même bien avant)

 

Envoyer les marmots se laver plus tôt que d’habitude.

 

Envisager un plat très élaboré qui remportera un succès certain, sans occasionner une Nième prise de cervelle : Pâtes au beurre (avec des carottes râpées en option).

 

Remporter un succès plus que mitigé avec les carottes… dommage, ça rend aimable.

 

Entendre la marmaille se prendre la trogne pour une histoire de ketchup…

Constater qu’on n’a pas des enfants, mais des escargots, des moules, des huitres… bref , des trucs lents…

 

 

 

19h23 : déclarer le repas terminé : « pipi, les dents, au lit »

 

19h28 : prise de gueule devant les toilettes pour savoir qui était là en premier.

 

19h37 : entamer enfin l’ascension de l’escalier.

 

 

19h38 : Commencer à comprendre que ça va être super chaud pour l’heure des grands à 20h00 : le temps qu'ils se lavent les dents, se prennent le chou, qu'on lise une histoire, qu'ils se prennent le bec, qu'ils trouvent leurs doudous, qu'ils se prennent la trogne, qu'ils grimpent dans leur lit, qu'ils ME prennent la tête.. c’est pas gagné.

 

 

Gérer tous les conflits.

Faire des bisous.

Chanter : Savez-vous planter les choux, à la demande de la petite dernière. 

 

19h59 : apporter les derniers verres d’eau, allumer la veilleuse, vérifier qu’il n’y a aucun monstre sous le lit, faire des ultimes bisous.

 

Descendre.

 

 

20h01 : l’heure des grands !!!!

 

Voir que le papa a préparé  le repas : chouette, un gratin de chou…

 

 IMG_2137.jpg

 

 

Bon, allez, zou ! Y’a un chouette profil FB où qu’on se marre aussi !

 

 

Tant j'essuie, un grand, grand merci à Sabine pour son clin d'oeil !!! à voir sur son Blog : Sabine et associés.

 


 

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9 novembre 2012 5 09 /11 /novembre /2012 20:44

Avoir 4 enfants…

Et irrémédiablement 2 bras (et n’avoir aucun espoir d’en avoir de supplémentaire).

 

Être hyper connectée.

 

Avoir :

2 identités facebook

4 pages

2 sites

2 blogs

Être sur une bonne dizaine de groupes facebook

Être administratrice de 2 de ces groupes

Être super active sur 5 groupes

Avoir plus de 600 amis

N’en connaître en vrai que 10%

Avoir super envie d’en rencontrer en vrai un certain nombre

Avoir un profil Docti

Avoir 2 métiers

Avoir un twitter moribond…

Avoir passé la barre des 500 liker sur 4 enfants 2 bras (merciiiiii !!)

 

Avoir des tonnes de pseudo

Retenir une dizaine de codes secrets différents

 

Avoir un compte ebay, un compte vente privée, un compte Amazon, un compte deezer

Arrêter de compter les comptes…

Avoir trop de comptes, trop de pseudo, trop de mots de passe

 

Avoir 3 adresses mail et une seule maison

 

 

N’avoir que des journées de 24 heures.

Regretter de ne pas avoir de super pouvoirs alors qu’on a autant de pouvoirs virtuels

 

Ne pas avoir 4 enfants

Avoir Une aînée, Une Cadette, Un benjamin, Une petite dernière

 

Avoir Un chéri, un seul…

 

 

Avoir super envie de vous faire découvrir ce nouveau blog /site : Marie Poulette

C’est encore frais, va y avoir plein de trucs rigolos…

Y’a des invités, des chroniques décalées, des concours idiots, des recettes trop fastoches… Mais un blog, sans lecteurs n’est rien !!

Vous pouvez partager les articles qui vous plaisent…

Laisser des commentaires

Vous abonner à la Pouletter

Vous marrer…

Donner des idées

Vous pouvez liker la plage  « plume de Marie-Poulette »

Vous avez aussi le droit d’être pote avec Marie Poulette, c’est fou !!!

 

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21 octobre 2012 7 21 /10 /octobre /2012 20:18

D’ordinaire, nous semble-t-il du moins, l’arrivée des catalogues coïncide avec le début des vacances de la Toussaint.

Histoires que les marmots aient une saine occupation pour combler ces temps de disette d’activité que représentent les vacances.

 

Du coup, les vacances de la Toussaint, c’est toujours humide, les gamins passant leur temps à baver et à re-baver devant les tonnes de trucs hypothétiques qu’ils vont pouvoir commander au père Noël/à leurs ascendants divers et variés.

 

Le temps de la sacro-sainte lettre attend en général que les catalogues aient eu le temps de sécher (vers la fin Novembre, on devrait y arriver).

 

Mais cette année, le premier catalogue à atterrir dans notre boite aux lettres par voie postale est arrivé il y a une bonne semaine, déjà.

 

Et les marmots se pressent devant les pages.

Et forcément, ça crie. Ben ouais, le marchand de jouets par correspondance n’a pas l’air de comprendre qu’il serait fort urbain de sa part d’envoyer 1 catalogue par marmot. Pourtant, on  va lui laisser 4 fois plus d’argent que les familles mono-chiard, ça mérite bien un catalogue par enfant.

 

Parce que ce n’est pas le tout, mais vu que le père Noël est parfois un peu bouché à l’émeri, histoire que le vieux ne se plante pas, le charmant petit enfant découpe LE modèle de jeu qu’il veut. Et quand on est 4 à découper des tonnes de trucs, ben, le catalogue humide passe vite au stade de vieux gruyère, humide, lui aussi…

 

Se poser une question essentielle : que va-t-on pouvoir  proposer comme activité qui puisse concurrencer le bavage sur catalogue de jouets de Noël pendant les vacances ?

 

Ben ouais, forcément, à les recevoir super trop tôt, les machins sont déjà usés d’avoir été tant regardé…

 

 

Et puis à recevoir les catalogues, tôt, toujours plus tôt, ça va finir par mal tourner.

A ce rythme là, on aura les chocolats de Pâques juste après le 15 janvier. Et comme chaque année, tout est de plus en plus tôt (comme si on allait gagner du temps à commencer Noël en Octobre vu que le temps, c’est de l’argent…  Mais pétard, c’est donc bien ça ! les vendeurs de jouets par correspondance, ou pas, pensent bien s’en mettre plein les poches).

 

Donc, comme tout est de plus en plus tôt, dans quelques années, on aura carrément une année d’avance et on recevra le catalogue de l’année prochaine.

 

 

Et puis, surprendre une discussion entre les 2 grandes :

 

L’aînée : T’as plutôt intérêt à mettre « Cher Père Noël, j’ai été PARFOIS sage », au moins, c’est crédible, moi j’ai mis « j’ai été un peu sage »

La cadette : ah ouais !

Et elle reprend sa lettre :

« Je voudrai S’IL TE PLAIT, un jeu pour fabriquer mes bonbons, un puzzle, une jolie robe et du parmesan »

La maman : hein ??? Du parmesan ??? Y’a un jeu qui s’appelle le « parmesan » ?

La cadette : ben, non, je veux du vrai parmesan.

La maman : nan, mais t’es déglingo, tu connais des enfants qui demandent du fromage au père Noël ?

La cadette : ben ouais, ma sœur, l’année dernière, elle a demandé de la mimolette extra-vieille.

L’aînée : ouais, et même que je voulais une grosse boule et que je n’ai eu qu’une tranche.

 

La maman : (oh ! pétard, on vieillit, on avait oublié l’histoire de la mimolette… Ces enfants sont marteau, on se demande quelle cinglée a pu les enfanter et en plus, ils sont mal élevés… Pffffff ! Les parents d’aujourd’hui ! )

 

 

Et puis, entendre les 2 charmantes gamines se prendre le chou et se mettre à crier comme des harpies.

 

Alors crier vachement plus fort : bon, ben c’est simple, si vous ne vous calmez pas tout de suite, ben, les cadeaux de Noël, se sera tintin, vous n’aurez rien !

 

Et comprendre d’un coup d’un seul toute l’utilité d’avoir reçu les catalogues super tôt : on va pouvoir faire durer un peu plus le célèbre « chantage au père Noël »  (certes très critiquable, parce que tout à fait pourri pédagogiquement parlant mais néanmoins d’une efficacité à toute épreuves)

 

YES !!!!!!!!!

 

Vive la société de consommation ! (bon, je rigole, hein… quoique…)

 

Faites moi croire au père Noël : ce soir c’est le dernier moment pour voter pour les golden Blog award 2 solutions : 

Facebook : Je suis sur la page 3, mais ça bouge (il faut d’abord sélectionner la catégorie lifestyle) : Allllllllez, un petit clic de rien ! (il n'en faut qu'une dizaine pour que je sois en première page et sélectionnable !!!!!!!!!)

 

Directement sur le site : Ici !!

 

(l’un n’empêche pas l’autre !)

 

Reste le concours Famili : C'est là !

 

 

Le super projet Oyako à soutenir sur Ulule : Allez zieuter, c'est chouette !

 

 

Et on liker et même lover le profil FB : On approche les 500 !

 

 

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9 octobre 2012 2 09 /10 /octobre /2012 09:37

Admettons-le tout de suite, la question est idiote…

Bien sûr que c’est une idée pourrie.

Cependant, on n’a pas toujours le choix de nos disponibilités.

 

Prendre les devants, se préparer psychologiquement à l’épreuve qui nous attend.

 

Attraper la liste :

- 2  paires de baskets à semelles blanches (pourquoi donc ??? Par choix ? Par conviction idéologique ? Par goût du blanc ? (C’est tellement chic d’écraser une crotte de clébard avec des tatanes à semelles blanches) Par soucis esthétique ?

Rien de rien, c’est O-BLI-GA-TOI-RE pour faire du sport dans la salle municipale fréquentée par l’école…

 

- 2 paires de baskets à semelles tout court (ben oui, les semelles blanches ne servent QUE pour la salle de sport, sinon, c’est pas drôle)

- 1 paire de chaussons d’escalade pour l’ainée

- 2 Kway (marque déposée) et que ce ne sera pas des vrais Kway (marque déposée), parce que ça coûte un œil.

- Un tee-shirt de sport pour nous, parce que vraiment, l’ancien est trop vieux-pourri

ET C’EST TOUT !

 

Allez, hop, hop, hop…

On cherche une place pas trop loin de l’entrée.

Et on en trouve une !!!

… super loin de l’entrée, à peu près aux antipodes de l’entrée.

 

Motiver la troupe.

Zou ! En petites foulées, parce que c’est pas le tout, mais il pleut et les filles n’ont plus de Kway (marque déposée).

 

Atteindre l’entrée.

Attraper un panier à roulettes.

Comprendre que l’aînée veut le tirer, la cadette aussi et le benjamin… pareil.

Autoriser chacun des marmots à prendre son petit panier.

 

Entamer notre périple.

Ha ! Ha ! Ce sont des malins, chez « magasin de sports hyper connu », ils ont changé tous les rayons de place depuis notre dernière venue…

 

En fait, ils veulent tester notre capacité à nous repérer en milieu hostile.

 

Pas de panique : Allez, les marmots, course d’orientation !

 

Avancer entre les rayonnages à la recherche des tatanes de sport.

Passer les maillots de bain, le tennis, la randonnée…

Vérifier que notre petit train de paniers à roulettes nous suit.

 

Trouver le rayon des tatanes !!! Crier victoire !!!

Chercher un 29 et un 32 à semelles blanches et ne trouver que du 42 et +.

Pétard ! On est aux tatanes de sport mec.

 

S’engager dans l’allée suivante : 37-42… tatanes de gonzesses…

 

Allée suivante : on y est.

Chercher des godasses pas trop chères à semelles blanches.

Trouver une chaussure célibataire en 32. Se mettre en quête de sa moitié.

(Crétin de magasin de sport hyper connu qui n’attache pas ses godasses par deux)

 

Trouver une paire pour la cadette : essayage. Voir la cadette se ratatiner de tout son long dans le rayon, parce que les chaussures sont accrochées l’une à l’autre.

(Crétin de magasin de sport hyper connu qui attache ses godasses par deux)

 

Sortir ses muscles d’haltérophile bulgare et casser le lien qui reliait la gauche et la droite.

 

Trop grand, remettre les chaussures en rayon (et ayant bien conscience que c’est un couple de chaussures presque divorcé par notre faute)

 

Passer 25 minutes à trouver et à choisir les bonnes chaussures.

 

Se dire que c’est chouette parce que le benjamin a été super sage.

 

Comprendre que si on n’entend pas le benjamin hurler, c’est simplement qu’il s’est barré.

 

Hésiter à enfiler une paire de basket de demi-fond et partir à la recherche du marmot.

Refaire le chemin inverse, tatanes de gonzesses, tatanes de mec, rando, maillot…

 

Arriver aux vélos, éviter de justesse une petite fille qui fonce sur une bicyclette de démo (une future Hells Angels sûrement).

Se dire qu’on a des super reflexes.

Regarder la gamine s’éloigner en lui disant de faire gaffe quand même.

 

Sentir un choc dans nos mollets. Rétablir notre équilibre avec autant de dextérité qu’une gymnaste sur sa poutre.

Constater qu’on a été percutée par un marmot en trottinette…

 

Pétard, c’est hyper dangereux les magasins de sports.

 

N’avoir pas remis la main sur le benjamin.

 

Repartir aux tatanes de sport. Commencer à avoir super chaud. Hésiter à enfiler un maillot de bain pour poursuivre nos emplettes…

 

Attraper au vol une paire de socquettes en 38, les balancer les chaussettes dans le panier du benjamin. (hé, hé, appelez-moi Parker, Tony Parker… ben, quoi, suis super crédible en basketteuse avec mon mètre 59)

 

Entendre une voix s’élever du panier « Aïïïïeeee »

 

Chouette, on a retrouvé le benjamin.

 

 

Partir en quête des Kways (marque déposée)

 

Passer le rayon des ballons, voir des dizaines de gamins en balancer partout. Constater qu’on a un jeu de jambes de dingue ! Maradona, c’est moi !

 

Passer devant le rayon Golf (pétard, il y a un rayon Golf… c’est dingue), filer, devant les tentes, esquiver un puching ball  qu’un gamin frappe frénétiquement (les reflexes, toujours les réflexes).

 

Attraper au vol les chaussons d’escalade taille 32.

 

Ne toujours pas trouver les Kway (marque déposée).

Chercher un vendeur… chercher un vendeur… chercher un vendeur…

Chercher un vendeur et trouver… … … Les Kway (marque déposée), comme quoi, ils sont super balaises ces vendeurs, même pas besoin d’en croiser un pour trouver ce qu’on cherche… il suffit juste d’un peu, (beaucoup) de temps et d’un sens de l’organisation de ouf.

 

Rassembler sa troupe de gamins avec tous les paniers à roulettes et organiser une expédition digne d’easy rider jusqu’au caisses.

 

Patienter dans la queue de la caisse automatique…

 

Lire le mode d’emploi, scanner tous articles, les poser dans le panier réservé à cet usage. Pétard à mèche ! Il n’y a pas de code barre sur les godasses de l’aînée : brieffer la gamine, lui coller une ration de survie dans la bouche (se féliciter d’avoir embarqué des biscuits dans son sac), lui expliquer rapido le plan et la laisser courir à la poursuite de la tatane sacrée pendant qu’on continue à scanner (mais crotte de bique, c’est fou le nombre de trucs qu’on a pu rajouter dans les paniers en passant dans les rayons). Arriver au dernier code barre à scanner et pas d’aînée à l’horizon. Sentir les regards des autres clients nous transpercer. Essayer de gagner du temps en demandant aux enfants de ranger les paniers, faire semblant de chercher sa carte bleue et d’un coup, voir l’aînée surgir avec une paire de basket à la bonne taille et avec un code barre !!!

 

Payer un œil pour plein de trucs qui nous semblaient vraiment pas chers du tout.

Se sentir aussi forte qu’une décathlonienne aux Jeux Olympiques. (d’où peut-être le nom du magasin… ??? !!!!!!!)

 

Franchir le portillon de sécurité  avec les bras levés. S’attendre à ce qu’on nous remette le maillot jaune/une bouteille de champagne/une médaille…

Mais rien.

Ravaler notre déception en se disant que l’essentiel est de participer (à la relance économique des magasins de sport hyper connus qui ne doivent pas vraiment avoir besoin de nous…)

 

 

Se dire qu’en fait, dans le fond, on n’est peut-être même plus obligée d’aller à la gym, que venir tous les samedis suffirait ???

Bon, en même temps, vu qu’une seule sortie nous a coûté la moitié du prix de notre abonnement de gym à l’année… se dire qu’on va peut-être continuer la gym avec notre nouveau… Oh ! Pétard, on a oublié de se racheter un haut.

Ne même pas hésiter un seul instant à rebrousser chemin…

 

Allez, on clique pour les golden blog award (et n’hésitez surtout pas à partager et faire cliquer tout le monde et tous vos copains… c’est jusqu’au 22/10 seulement) (on peut même cliquer si on déjà cliqué) : iciiii

 

On peut aussi toujours cliquer pour Famili : làlàlà

 

Y'a aussi le profil face de book (on peut y voir une super photo de la cadette !) : làààààà

 

Sinon, y’a un beau projet à soutenir (c’est pas pour me vanter, mais j’ai filé un mini coup de main sur une rubrique) : Oyako : super magazine qu’on peut aider grâce à Ulule (le principe : on verse ce qu’on veut : si ça fonctionne, si la somme maximale est atteinte, on reçoit le magazine (qui est top, vraiment !), soit, elle n’est pas atteinte et on est remboursé : rien à perdre, tout à gagner : Allez !!! Tout le monde sur Oyako !

 

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25 septembre 2012 2 25 /09 /septembre /2012 21:22

 

 

Y’a des soirs où on est au taquet, la performance faite femme, la perfection faite nous-même.

 

Et tout ça sans avoir de maillot à étoiles, ni de diadème d’enfer, ni même de bottes rouges qui brillent ni même de brushing d’enfer (parce que, sans déconner, on est super balèze, mais on ne voit vraiment pas à quel moment on pourrait avoir le temps de se faire un super brushing…)

 

Allez, hop, je me la pète, je la ramène un max, je frime, je me la raconte et je vous la raconte aussi :

 

Récupérer ses gamins à 17h00 à la garderie de l’école/la crèche.

 

Rentrer et faire mentalement son planning de la mort qui tue, parce que le lundi, y’a gym et du coup, y’a baby-sitter à 18h30.

 

Prendre tout de même le temps d’installer tout le monde pour le goûter et écouter les journées de chacun.

 

(Oh ! pétard ! se rendre compte qu’il ne faut pas trainer quand même)

 

Allez hop !

 

Gérer, avec brio, les devoirs des 2 grandes (nouvelle liste de mots par rapport à la semaine dernière (pour ceux qui suivent, la cadette est passée du A aux différents sons qu’on peut faire avec des A…  et l’aînée a ajouté le 5 à sa liste de multiplications à maitriser).

 

Changer, avec dextérité (et aussi un gant de toilette) la petite dernière de la tête aux pieds parce qu’elle a une légère tendance à avoir la digestion express, en ce moment (quelle belle périphrase pour évoquer la gastro naissante).

 

Se laver les mains super fort.

 

Enfiler sa super tenue de sport (et avoir les mollets pré-épilés : mais quelle organisation, c’est dingue, on assure !!)

 

Lancer un pain pour le lendemain matin, grâce à notre wonderfull machine à pain (ben quoi, Wonder Woman a bien un lasso magique, on a aussi droit à quelques artifices)

 

Pré-préparer un gratin de légumes (pré-cuits la veille, c’est vrai) que notre sublime baby-sitter n’aura plus qu’à mettre au four.

 

Changer à nouveau avec maestria (et 2 gants de toilette) la petite dernière qui a comme un petit souci de trop plein d’efficacité digestive (euphémisme, quand tu nous tiens !)

 

 

Se laver les mains super, super fort.

 

Lancer une machine à laver, parce qu’on peut tout faire, on a des super pouvoirs et aussi du linge sale.

 

En profiter pour plier à la vitesse de l’éclair quelques fringues sèches. (Non, non, non, on  ne repasse plus depuis longtemps… On n’a que des fringues qui s’auto-repassent (Ou qu’on met sous un pull).

 

18h29 : être quasi-prête quand la baby-sitter arrive.

 

(Se mettre vite fait bien fait un coup de déo sous les bras, avant d’aller au sport. Ben quoi ? On va au sport !)

Enfiler un pull et sauter dans notre voiture.

 

Etre presque à l’heure à la gym.

(être super fière de nous… avoir réussi autant de trucs en moins d’une heure trente, ouais, on le dit tout, tout net, on est fortiche et Wonder Woman, elle peut aller se rhabiller, parce que en plus, ça caille et qu’elle va se choper un rhume à se balader les miches à l’air)

 

Retirer notre pull.

 

Trouver qu’il y a comme une odeur…

Regarder sous nos tatanes de sport… rien.

Regarder notre voisine en biais

Remarquer que notre voisine nous regarde en biais aussi…

 

Ignorer la voisine, on s’en fout, parce que nous, on est super super super balèze, on peut faire 36 trucs en moins d’heure trente et aller au sport quand même en sentant bon des dessous de bras.

 

Finir sa séance de sport… y’a toujours comme une odeur…

 

Rentrer, mettre ses fringues de sport au sale.

 

Comprendre.

 

Comprendre qu’on a une belle trace de diarrhée (appelons les choses par leur nom) sur le dos de notre tee-shirt.

Pleurer.

On est pourrie comme Wonder Woman.

 Demeure un mystère : comment a-t-on fait pour avoir du caca dans le dos ????

 

Se remonter le moral toute seule, en se disant que WW, ben, elle a peut-être un lasso, mais elle n’a pas de marmots.

 

Et puis WW, d’abord, elle n’a pas de Machine à pain.

Et c’est bien fait pour elle, voilà !

 

 

Bon sinon, on peut toujours liker le profil fessesbouque : En vrai, maintenant, je suis sur on n'a pas 4 bras (edit du 16/03/2015)... Parce que j'ai un nouveau blog : lààààààà...

 Ou sur instagram @marioncailleret

 

P1080914.JPG

Hey ! J'ai une nappe WW !!!

 

Et c’est tout !! (purée de pois, mon blog, ça devient une vraie pancarte publicitaire !)

 

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13 mai 2012 7 13 /05 /mai /2012 22:06

 

 

Flash-back d'il y a un an... tout pile !!

 

D'abord, c'est vrai qu'on avait promis... c'est que, enceinte de 8 mois, on avait dit :

- Mais oui, je vais vous emmener à piscine... bientôt...

 

Ensuite, c'est vrai qu'on a accouché d'une crevette bien rose... alors la promesse a attendu.

 

Dans le même temps, les grands se sont impatientés.

 

Constater que c'est dingue comme en 3 secondes, les enfants peuvent oublier qu'on leur a demandé de ramasser leurs fringues qui traînent dans la salle de bain alors qu'ils peuvent retenir très, très, très (vraiment très) longtemps qu'on a promis qu'on irait à la piscine/chez Margot/manger une glace/au ciné/manger des frites...

 

Bon, une promesse ça se tient, question de principe/d'honneur.

 

Alors, on s'y colle.

Allez hop, aujourd'hui c'est pistoche !

 

Dans un premier temps, trouver un maillot dans lequel on rentre (un mois après l'accouchement, on y croit à fond !!).

Être honnête, le seul dans lequel on rentre, c'est le maillot de grossesse.

Être super positive (faut se faire du bien) : hé bé, ça nous donnera une occasion de le rentabiliser... un peu...

 

Prendre un sac, mettre 4 serviettes, le nécessairere de récurage (shampoing, gel douche, brosse, crème...), les 3 maillots des enfants et le notre maillot de grossesse (bouhouhouhouhou), les brassards... euh... tout ça dans un sac, ça ne rentre pas.

Changer d'option : prendre 4 petits sacs et obliger chaque gamin à porter son bardas (avec maillot, serviette et matériel de plongée (lunettes) ou de flottabilité)

 

Allez, zou, on y va ! (en guise de zou, on rassemble la troupe, on vérifie une ultime fois que tous les maillots sont dans les sacs...)...

Zou + 12 minutes, on embarque !

 

Débarquer la troupe devant la pistoche, les 3 grands à pied et la toute petite dernière dans son cosy.

 

Passage en caisse : hé, c'est cool... hum, cool n'est peut-être de bon aloi quand on rentre dans une piscine, disons que c'est chouette, parce qu'on est 5 et qu'on ne paie que 1 entrée et demi... Ouais ! On adore avoir l'impression de faire une super affaire !!!!

 

Répartir la marmaille dans des cabines (parce que même en rentrant notre ventre, on ne tient pas à 1 maman, 3 marmots et un bébé avec son cosy dans une seule cabine).

 

Mettre les 2 grandes dans une cabine attenante à la notre (hé, hé, on est maligne, quand on veut !).

Répartir le reste de de la marmaille... avec nous même. (bon même à 1 marmot, 1 maman qui n'en plus de rentrer le ventre et 1 bébé dans son cosy, ben, une cabine de piscine, ça semble d'un coup vraiment, vraiment riquiqui).

 

Installer le benjamin en équilibre sur le mini banc de la cabine (que personne ne peut s'asseoir dessus et qu'on vient de comprendre à quoi ça sert... à installer à marmot pour rentrer plus nombreux dans une cabine).

 

Déshabiller le benjamin tout en entendant les filles râler, débattre pour savoir à qui est le maillot bleu (bon, OK, c'est notre faute, on a commis l'énorme erreur d'acheter 2 maillots identiques mais pas à la même taille...).

Demander à l'aînée de passer un maillot sous la cloison.

Poireauter...

Bon alors, ce maillot ???

Ben, je te le tends depuis au moins 10 minutes

Bon, d'abord, 10 minutes, ça n'est pas possible, il y a 10 minutes, on était encore dans la voiture et puis, tu le tends du mauvais côté...

 

Voir le maillot apparaître, chercher l'étiquette... oh ! Pétard à mèche, on ne voit plus la taille.

Tendre le maillot à bout de bras pour estimer la taille. (tout en retenant le benjamin avec notre pied droit pour ne pas qu'il se ratatine sur la petite dernière... constater qu'on a encore le sens de l'équilibre).

 

Entendre la cadette dire : ça y est ! Je suis prête !!

Dire à l'aînée d'enfiler le maillot restant (tout en le glissant sous la bonne paroi)

Déshabiller/mailloter le benjamin.

Entendre la toute petite dernière chouiner.

Comprendre qu'elle crève de chaud (ben oui, il fait au moins 35 degrés... on le sent vu que nous, on a toujours notre gros pull et qu'on a vient de réaliser des prouesses acrobatiques digne de cirque du soleil.

 

Sortir le benjamin de la cabine, le confier à ses soeurs.

Mettre la toute petite dernière en body.

Enfiler notre maillot le plus rapidement possible. (même en rentrant le ventre au risque de frôler l'asphyxie, se rendre à l'évidence, ce maillot de grossesse nous va super bien... arrrrrrgh ! Monde cruel !)

 

Réussir enfin à sortir de la cabine.

Éviter de pouffer en voyant que les 2 grandes ont interverti leur maillot et surtout ne rien dire (oui, on est perverse, mais rien qu'à l'idée qu'elles doivent se changer et prendre 3 plombes à intervertir leur maillot, on  préfère les voir comme ça... une avec le maillot qui baille et l'autre avec les fesses... qui baillent).

Choisir 2 casiers, engouffrer le moins mal possible toutes les fringues + trucs inutiles au bord de la piscine.

Tout ressortir parce qu'on a mis notre sac avec le porte-monnaie dans le fond. On est gourdasse parfois (parfois seulement, hein !)

Trouver le sac, le porte-monnaie et notre unique pièce de 1 euro...

Crotte de bique !

Hésiter un instant à aller faire de la monnaie à la caisse... mais un instant seulement... L'idée de se retrouver en maillot de grossesse dans le hall ne nous séduit que fort peu.

Bourrer à mort un unique casier, filer à la douche.

 

Réaliser qu'on n'avait pas anticipé les douches avec le cosy et la toute petite dernière dedans.

Laisser le bébé devant les douches, mettre la marmaille sous l'eau en restant sourde aux protestations diverses type : c'est chaud/c'est froid/c'est mouillé...

Prendre la douche la plus rapide du monde.

 

Aller rechercher le bébé, embarquer tout le monde près des bassins.

 

Mettre le cosy au bord, mais pas trop. A la distance juste pour être à porté d'oeil sans être à portée d'eau.

 

Distribuer les lunettes aux grandes et les brassards au benjamin.

Oh ! Purée de pois, les brassards !!! Dans le casier, les brassards...

 

Expliquer au benjamin que les flotteurs... ben, faut oublier et prendre conscience qu'on va gaufrer le benjamin pendant toute la séance.

 

Mettre les filles à l'eau.

 

Bilan flottabilité de l'aînée : pas top... Comprendre qu'on aurait pas du attendre si longtemps avant de tenir notre promesse... dire que cette enfant a pris des dizaines de leçon de natation... et qu'elle nage très bien... sous l'eau... bloup, bloup, bloup

 

Bilan flottabilité de la cadette : être franche, honnête, lucide et objective : la gamine a un potentiel flottabilité équivalent à celui d'une brique... entrevoir le bras que va ça va encore nous coûter en leçon de natation. Il est évident que quand la petite dernière saura enfin nager, le maître-nageur pourra nous inviter dans la résidence secondaire aux Seychelles, résidence payée uniquement grâce aux leçons données à notre progéniture...

 

Bilan flottabilité du benjamin : euh... disons que la comparaison avec une moule peut sembler assez juste. Une petite moule qui s'agrippe à son rocher maternel avec ses petits ongles pointus (chouette, on va avoir le dos zèbré, peut-être l'occasion de lancer une tendance).

Regretter, regretter amèrement d'avoir oublié les brassards dans le casier.

 

Après 8 minutes de non flottaison, la petite moule a pris une jolie teinte bleue. Négocier âprement une sortie de l'eau avec la moule bleue qui claque des dents.

 

Sortir de l'eau en emmenant notre petite moule avec nous. L'envelopper dans 3 serviettes,

L'installer à côté de la toute petite qui roupille dans son cosy (charmante enfant)

 

Aller rejoindre l'aînée et la cadette qui sont manifestement en train de boire toute la piscine.

 

Barboter 10 minutes avec les grandes et être sortie de l'eau par les hurlements du benjamin (qui se moulissise sur le bord de la piscine) et de la petite dernière, qui manifestement n'est plus endormie.

 

Comprendre que le benjamin est en train de crier sur les baigneurs parce qu'ils mettent de l'eau partout (non, mais, il est gonflé celui-là ! Et dire que c'est ce même gamin qui est incapable de prendre un bain, s'en en mettre les trois/quart sur le carrelage de la salle de bain).

 

 

Sortir la marmaille de l'eau. Se rediriger vers les douches et constater que, au vue de l'encombrement, il y aura vraisemblablement, un cours d'aquagym fort fréquenté dans 3 minutes...

Regarder toutes les bonnes dames qui vont faire du bien à leur corps. Se visualiser mentalement avec notre marmaille plus ou moins bleue, notre cosy au bout d'un bras et les sacs plein de serviettes humides, de shampoing qui ne piquent pas les yeux, de lunettes (mais définitivement pas de brassards) et notre maillot de grossesse.

Assassiner mentalement et par anticipation la première qui dira « oh ! Vous attendez un petit cinquième »

 

Et puis, voir les dames qui nous regardent et qui disent :

- Ben, vous en avez du courage d'aller à la piscine avec tous ces enfants, moi, j'en n'ai que 2 et je ne les emmène jamais en même temps (et constater que les 12 autres dames opinent du chef).

 

Se sentir alors super balèze... superman, à côté, c'est de la gnognotte... d'ailleurs, on ne va pas à la piscine avec des collants et une cape (et puis nous, on sait que le slip, ça se met sous le collant et pas l'inverse... et en plus, superman, il peut aller se rhabiller, parce que c'est bien beau de savoir voler, mais est-ce qu'il est capable de nager avec un gamin-moule agrippé dans le dos, hein ?? Ben, non et si ça trouve, superman, il emmène jamais ses marmots à la piscine municipale)

 

Remettre les mômes sous la seule douche dispo. Faire l'aller-retour petite dernière dans le couloir/enfants mousseux sous la douche.

A entendre les hurlements de la cadette et confirmer que le shampoing qui ne pique pas les yeux, pique en fait carrément les yeux.

 

Tâcher de rincer approximativement tout le monde.

Renoncer à nous savonner et même à nous rincer parce que la petite dernière hurle (c'est sûr, on va crever, dévorée par une mycose géante qui est sûrement en train de pénétrer notre corps par les zébrures de notre dos).

 

Retourner aux cabines, repartir les enfants transis de froid.

Ouvrir le casier, se prendre l'ensemble du contenu sur les pieds (et retrouver les brassards, chouette !). Ramasser les fringues et constater que notre tee-shirt trempe généreusement dans une flaque, re-chouette !

Tâcher de donner à chaque enfant les culottes/maillots de corps/chaussette... qui leur correspondent.

 

Recomposer les équipes-cabine comme à l'aller.

Sécher le benjamin toujours aussi bleu. Lui demander de faire l'effort d'enfiler au moins son slip et son maillot de corps... pendant qu'on tente d'essorer notre tee-shirt...

Le voir se bagarrer avec le sus-nommé maillot de corps et l'entendre hurler (bon, en même temps, vue la taille de la cabine, on doit être à 28 cm de la bouche de cet enfant) :

- maman !!!!!!!!! Mon maillot de corps, il ne veut pas que je rentre ma tête !

 

Renoncer à essorer notre tee-shirt.

Goutter un peu sur la petite dernière dans son cosy.

En finir avec le benjamin.

Entendre : Maman, je peux te voir toute nue !!!

S'arrêter net.

D'une, on n'est pas encore toute nue, de deux, on ne voit pas la tête hilare de la cadette passer sous la paroi de cabine... Oh ! Punaise, elle s'est gouré de côté.

Et entendre l'aînée pouffer et chuchoter (elle est charmante cette enfant) :

- Psssssst, c'est pas le bon côté.

Prier pour que la dame de l'autre cabine ne se soit aperçu de rien.

 

Refiler le benjamin habillé à ses sœurs, dans le couloir.

Rempapilloter la petite dernière.

La virer aussi dans le couloir et dans son cosy aussi.

Chercher une serviette non mouillée et oublier... parce qu'on eu le temps de sécher.

S'habiller le plus vite possible.

Sortir de la cabine avec le tee-shirt mouillé, les cheveux mouillés aussi.

 

Sortir de la piscine.

Embarquer toute l'équipe dans la voiture.

Entendre l'aînée dire :

C'était supeeeeeer !!! On y retourne quand ?????

 

Ne rien dire... ne surtout pas promettre, mais se dire mentalement que oui, on y retournera !

(mais seulement quand on rentrera à nouveau dans notre maillot !!!!)

 

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7 décembre 2011 3 07 /12 /décembre /2011 20:54

 

 

Le temps file.

Courir après le temps tout le temps...

 

S'organiser, biaiser, cumuler, rentabiliser au maximum ses capacités, regrouper les activités, histoire de gagner du temps... Et être fière de soi !!

 

 

Couple d'activité n°1 : calmer la petite dernière/faire un crumble.

 

(Activité possible uniquement une fois que les pommes sont épluchées et coupées, on a bien essayé de peler les pommes avec une seule main... mais en fait, non, ça, ça n'est pas une bonne idée).

 

Lieu d'activité : la cuisine

 

Configuration :

La petite dernière sur le bras gauche.

Le moule devant soi.

 

Objectif :

Réussir à cuire le crumble.

 

Action :

Agiter plus ou moins nerveusement le bras gauche pour calmer la petite dernière qui braille depuis qu'on s'est mis en tête de faire un crumble... de la main droite attraper la cannelle. Chanter n'importe quoi qui ressemble à une berceuse avec le plus de décontraction possible (ce qui n'est évident, vu qu'on a épluché les pommes, qu'on les a coupées, qu'on a géré la patouille des miettes du crumble au son de la fanfare du nourrisson et que ça commence à nous courir sévère.). Saupoudrer les pommes de cannelle, touiller et... sentir... mais, purée, pourquoi ça sent la cuisine marocaine. Oh ! Punaise !!! Non, pas ça !!!!! Mais pourquoi ces crétins de fabricants d'épices font des flacons qui se ressemblent tous. Pfff ! C'est sûr que ça doit bien les faire se marrer quand ils créent étiquettes, de penser à toutes les personnes qui font deux trucs à la fois et qui du font du crumble aux pommes et... au cumin.... « Ah ! Ah ! », ils se gaussent les pro du marketing...

 

Réaction :

Respirer profondément. Jeter les pommes au cumin. Apprendre aux aînées à éplucher les pommes. (arrêter de chanter « le cake d'amour de Peau d'âne. On n'est pas Deneuve et pas la peine de glisser une bague dans pâte)

 

Bilan :

pas si mauvais : (non, non, je ne parle pas du crumble au cumin, ça c'est dégueu...), les aînées sont ravies de savoir éplucher les pommes.

 

Bilan réactivité :

pas trop mal, on s'est aperçu à temps de l'erreur (parce que le crumble pomme/cumin servi à l'école, ça n'aurait pas été classe)

 

 

 

Couple d'activité n°2 : répondre au démarcheur par téléphone/charger la machine à laver

 

Lieu d'activité : la salle de bain

 

Configuration :

Le téléphone coincé entre l'oreille et l'épaule

Du linge plein les bras

Objectifs :

Envoyer paître le démarcheur.

Lancer cette lessive

 

Action :

Convoquer tous ses neurones disponibles pour répondre que non, on ne veut pas de surgelés... le tout en déroulant les chaussettes, en tentant de vider les poches et en balançant les slips dans la machine Ah ouais, ça y est ! On sait ce qu'on va lui dire pour lui clouer le bec ! .

- non, môssieur, je n'ai pas le privilège d'avoir de congélateur... euh... non, je n'ai pas non plus de frigo...

(si c'est un vendeur de fenêtres, on peut toujours tenter dire avec un aplomb incroyable que non, on n'a pas de fenêtres, ni d'ouvertures donnant sur l'extérieur, oui, oui, c'est ça, on vit dans une cave !).

Raccrocher avant que la personne ait eu le temps de sortir son argumentaire spécial « vente de surgelés aux personnes non pourvues d'appareil réfrigérant »

Jeter négligemment le combiné devant soi, en se disant que vraiment, on est super maligne !!

Entendre un des enfants brailler.

Sortir de la salle de bain en trombe sans avoir eu le temps de lancer la machine...

Régler le problème, oublier la machine...

Plus tard : entendre le téléphone sonner, chercher le combiné, chercher le combiné, chercher le combiné... le retrouver... dans la machine.

Embrasser et remercier l'enfant braillard, qui ne comprend pas...

Lancer la machine !! Yes !!

 

Réaction :

être définitivement fière de soi :

On a envoyé balader un démarcheur avec intelligence, tact et subtilité (Ooooooh... ben quoi, ça n'enlève rien personne de le penser, même si, dans le fond, on sait que ce n'est pas tout à fait vrai).

On a retrouvé le combiné avant qu'il ne soit noyé dans la lessive.

On a fait plaisir à un de ses gamins (même s'il n'a toujours pas compris pourquoi)

On a sûrement réussi à éviter un autre démarcheur en n'étant pas assez rapide pour trouver le téléphone

 

Bilan :

pas mal ! On gagne en auto-satisfaction de soi-même !

 

Bilan réactivité :

Top ! Parfois, ça a du bon d'avoir des mômes brailloux...

 

 

 

Couple d'activité n°3 : faire la liste des courses/s'occuper de la dictée (leçon o/au/eau) de l'aînée

 

Lieu d'activité : la véranda

 

Configuration :

D'un côté le cahier, de l'autre la liste de courses avec un stylo

 

Objectifs :

régler de trucs chiants en un minimum de temps (en plus, là, c'est fastoche, risque quasi nul !!)

 

Action :

Désynchroniser ses yeux, loucher mais dans l'autre sens : on a deux yeux, ils doivent pouvoir faire chacun un truc (ben, ouais, quoi, sinon, à quoi ça sert d'en avoir 2 ???)

 

Commencer à dicter en pensant mentalement (yaourts natures, thon en boîte, mouchoirs en papier, barrettes à cheveux, chaussettes) et dicter : « in-vi-ter »

Entendre l'aînée râler.

Insister « in-vi-ter !! »

Ignorer les jérémiades de l'aînée. « IN-VI-TER !!!!!! »

Regarder l'aînée se lever, venir tourner les pages de son cahier et nous dire : pffff ! La leçon avec les « in », c'était la semaine dernière.

S'excuser.

Reprendre : « mou-choir-en-pa-pier »

- Mais, maman !! Qu'est-ce que tu dis ???

oh ! Pardon... on reprend :

Se concentrer, se recentrer : « sau-ver, chau-ssure ... »

 

Réaction :

Se dire que nos yeux sont tout pourris, ils sont deux et même pas capables de regarder deux trucs différents en même temps... à moins que ce soit notre cerveau qui soit défaillant (non, comment serait-ce possible qu'un intellect capable d'une répartie aussi sidérante avec les démarcheurs soit incapable de faire un truc aussi simple que de dicter 10 mots en en notant 10... euh, non 37 différents sur une listes de courses)

 

 

Bilan :

Pourri ! Et encore plus pourri quand arrivé au supermarché, on regarde la liste de courses : « sauver, chaussure, chose, drôle, château, escargot, nouveau »... pffff ! Vraiment, vraiment tout pourri !

 

Bilan réactivité :

Euh... on tente le coup de fil au conjoint : alors : des barrettes, des mouchoirs en papier ???

 

P1000442.JPG

 

(merciiiiiiiiiiiiii ! à Aude pour la proposition de la chanson du "cake d'amour" de Peau d'âne", qui fait un super teaser sur Facebook !!

Ben, oui, pour ceux qui ne le savent pas, y'a un super profil FB : 4 enfants et 2 bras... à aimer, à liker, à partager....)

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21 septembre 2011 3 21 /09 /septembre /2011 17:27

Tout est sous contrôle, pour une fois, tout est sous contrôle :

L'aînée écrit à son arrière-grand-mère.

La cadette est à son cours de dessin.

Le benjamin dessine un bonhomme.

La petite dernière joue avec une peluche dans son transat.

Tout est parfait !

 

Sauf cette vertigineuse pile de linge qui va tomber (et qu'il faudra replier...) si elle n'est pas rangée tout de suite.

 

Prévenir : je monte 30 secondes pour poser le linge dans les chambres. J'y cours, j'y vole.

 

3, 2, 1, Partez...

 

00:00 :  attraper la pile de linge

 

00:03 : du pied droit, essayer d'ouvrir la porte qui mène à l'escalier (comment se fait-il que cette porte soit fermée alors qu'on se bat jour et nuit pour qu'on ne la laisse pas grande ouverte ???)

 

00:05 : poser le linge, ouvrir la porte avec les mains (forcément, ça marche mieux !)

 

00:06 : reprendre le linge.

 

00:09 : arrivée au premier palier, chambre 1 : déposer sur le lit le linge du benjamin.

 

00:15 : chambre 2 : déposer le linge des parents.

 

00:24 : monter le second escalier.

 

00:30 : entrer dans la chambre de l'aînée, déraper sur une pile de Kapla.

 

00:32 : jurer contre les kapla, se relever, refaire une pile correcte(de fringues, pour les kapla, on repassera... ou pas), la poser sur le bureau.

 

00:37 : redescendre : pas de linge pour la cadette.

 

00:43 : premier palier : pas linge pour la cadette ???? C'est suspect ! Remonter !

 

00:48 : chambre de la cadette, regarder sous le lit : trouver le linge sale, roulé en boule.

 

00:53 : re-descendre avec le linge sale.

 

00:57 : premier pallier

 

01:02 : rez-de-chaussée

 

01: 06 : jeter le linge dans la machine

 

01:09 : retour au salon.

 

 

Bilan de la minute d'absence (et 9 secondes, c'est vrai) :

 

- L'aînée est en train de manger une crème caramel (il est 17h12... pas l'heure de la crème caramel)

- Le benjamin a une paire d'aile roses dans le dos et s'est fait une barbe au bic

- La petite dernière joue avec le râteau playmobil (ah ! ah ! il était là !)

 

 

Demeure une question :

 

Comment se fait-il que les enfants soient aussi rapides pour faire des andouilleries et aussi lents quand il s'agit de ranger/manger des salsifis/venir se laver/mettre son manteau pour aller à l'école ???

 

Reste une certitude : il faut que j'améliore mon temps... entraînement, entraînement, entraînement !

P1000143-copie-1

 

 

 

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