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26 janvier 2014 7 26 /01 /janvier /2014 11:45

 

 

Nan mais ho ! C’est quoi cette question à la con ????

 

Après 2 articles avec (un peu) de fond, en voici donc un (un peu) débile… enfin, quoique !

Ben quoi, mon équilibre naturel est plutôt 99 % débile, 1 % avec du fond…

 

 

Le mardi, c’est ravioli.

Le mardi, y’a école.

Le mardi, y’a marché.

Le mardi, y’a mémé.

 

 

Le but du jeu est de partir 10 minutes plus tôt que d’habitude pour faire le marché avant de déposer les enfants (le marché est sur la route).
Parce que, après, l’école, y’a trop, trop, trop de monde et c’est pas le tout, mais j’ai aussi du boulot. Pas le temps d’attendre.

 

Le problème majeur, c’est que avant l’école (à 8h10), y’a les petites mémés.

 

Je n’ai rien contre les petites mémés… sauf le mardi à 8h10.

 

 

Déjà, la petite mémé est devant moi. Toujours.
La petite mémé est nombreuse, plusieurs, multiples.

 

Elle a des trucs bizarres sur les cheveux (ou ailleurs). Et les enfants posent des questions qui mettent mal à l’aise (ils les posent très fort) :

-       Mamaaaaaaaan, pourquoi la dame, elle a mis un sac sur sa tête ???

-       Mamaaaaaaaaan, Pourquoi la dame, elle a les cheveux violets ???

-       Mamaaaaan, pourquoi la dame, elle a des bouts de plastique dans les cheveux ?

-       Mammman, pourquoi la dame, elle n’a plus de cheveux, alors qu’elle a du poil au menton ????

 

La petite mémé peut aussi avoir une très bonne ouïe… quand ça l’arrange.Et en général, quand ça l'arrange, nous, ça ne arrange pas !

 

 

 

La petite mémé est exigeante : Oui, elle veut des carottes, mais pas des petites, parce qu’elle n’arrive pas à les éplucher, vu qu’elle a de l’arthrose. Non, pas des grosses non plus, parce qu’elles sont trop dures et vu qu’elle n’a plus de dents…

 

 

La petite mémé ne peut pas nous blairer parce qu’on a des mômes.

Ils font du bruit, ils courent entre les étals, sont décidemment mal élevés (de son temps à elle…)

 

 

Elle nous déteste parce qu’on a une poussette.

Qu’on prend 2 places dans la queue avec notre engin… (alors que elle, avec son déambulateur à roulettes… Enfin, c’est pas pareil !)

 

 

La petite mémé raconte toute sa vie au maraîcher qui la connaît par cœur, parce que c’est la même chose toutes les semaines et que rarement petite mémé varie.

On sait tout de son côlon irritable (du coup, elle évite les poireaux), de sa cécité galopante (du coup, elle prend 3 bouquets de persil), du fait qu'il ne lui reste que 2 molaires,  et que, du coup, elle prend des patates…

Nous on dit surtout que ça lui ferait du bien de prendre des carottes, au moins 5 kilos. (des pas trop petites, ni trop grosses, on a compris)

 

Elle met des plombes à choisir.

Des plombes.

Elle s’en fout, elle a le temps.

Tout son temps.

Elle n’a que ça à faire, regarder le temps qui passe.

Le temps qu’il lui reste.

Le temps infiniment long des journées passées à regarder les gens passer, de sa fenêtre.

Parce qu’elle ne sort jamais, la mémé, sauf le mardi. Y’a marché.

Alors, le mardi, elle se lève, encore plus tôt que d’habitude.

Elle met sa robe du mardi et ses bas de contention assortis.

Elle arrive toujours trop tôt.

Mais, elle aime bien arriver à l’heure de l’école.

Elle voit les marmots.

Si elle osait, elle leur filerait bien des bonbecs, mais ça pourri les dents. Et les dents, c’est important.

Si elle osait, elle serait sympa, mais à force de regarder passer les gens, le front appuyé sur les carreaux, elle pense qu’ils sont aussi froids que le verre des carreaux.

Elle arrive toujours trop tôt, le mardi.

Elle essaie d’étirer le temps avec les gens, de repousser le moment de rentrer, de se remettre derrière les vitres…

Mais vient toujours le moment où elle doit rentrer.

Elle repart toujours trop tôt.

Elle va éplucher ses patates et ses carottes. Cuire son escalope. Son repas sera prêt à 10h00… ça sera trop tôt. Elle n’aura pas faim.

 

 

Un jour, je serai aussi certainement cette petite mémé.

Qui passera sa journée à mater la vie qui passe devant mes fenêtres.

A râler que mes petits-enfants ne viennent jamais me voir.

A râler quand ils sont là, parce qu’ils font trop de bruit.

A râler quand ils s’en vont…

 

Mais en attendant, la petite mémé qui fait son marché le mardi nous met en retard pour l’école…

 

 

Et vous savez quoi, elle me hait, parce que, des fois, je suis  devant elle dans la file !

 

 

 

 

Bon, sinon, on rigole sur FB (je mets des photos tartes… bref !). Vous êtes plus de 2000… C’est dingue !

Et bravo (et super merci) d’avoir partagé l’article d’il y a 10 jours sur les filles et les gars (je lui referai faire un petit tour le jour de la manif pour tous… pour ne pas oublier, quoi !)

 

Dernière chose, y'a un petit article rigolo sur Marie Poulette (oui, c'est oim aussi !), notamment sur les colères chouîa exagérées des enfants... Le cinéma, quoi !

 

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(et la petite mémé, n'est pas facile à prendre en photo discrètement... elle a des yeux derrière la tête, la mémé !)

 

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15 novembre 2013 5 15 /11 /novembre /2013 19:18

On me le dit, on me le répète.

Sur tous les tons.

Ma voisine, la boulangère, la bonne copine…

 

Petits enfants, petits soucis, grands enfants, grands soucis.

 

 

Et ça m’éneeeeeeerve !!!!

 

 

Comme si, tout parent ayant survécu à la petite enfance de leur progéniture était d’un coup un warrior un peu amnésique.

 

Parce que, bien que je ne connaisse pas encore les problèmes des grands enfants, je connais ceux des petits enfants…

 

 

QUESTION :

Est-ce que un tout-petit qui pleure, pleure, pleure sans discontinuer H24 sans qu’on sache pourquoi ni comment le calmer, c’est de la gnognotte ?

 

Perso, en plus de me friser les nerfs, ça m’angoisse de ne pas calmer ce bébé, de ne pas savoir, de ne pas comprendre, d’être impuissante… d’être une mauvaise mère, puisque je ne comprends pas mon bébé.

 

 

QUESTION :

Est-ce que quand un petitou a, d’un coup d’un seul, un pic de fièvre à 3 heures du matin, est tout pâle et à l’air tellement tout pourri qu’on hésite entre appeler le SAMU ou les pompes funèbres directement et que notre cœur de mère-louve saigne d’angoisse, c’est un petit souci ??

 

Non, madame, ça n’est pas un petit souci. C’est une dent… et mauvaise nouvelle, y’en a un bon paquet à sortir pour que l’équipe soit complète…

 

 

QUESTION :

Est-ce que quand on est bloqué parce qu’on a pas de place en crèche, qu’on ne sait pas comment on va aller travailler, c’est du pipi de chat ???

 

Nan, c’est relou. Grave relou…

 


QUESTION :

Est-ce que quand le benjamin, d’un coup d’un seul fond en larmes en demandant en câlin et chuchote tout doucement au creu de notre oreille que, à la récréation, personne ne veut jouer avec lui, que en plus, y’a une petit fille qui l’a poussé et que ses moufles toutes neuves sont tombées dans la boue et qu’elles sont toutes sales, toutes mouillées, ça ne vaut pas le coup de se dire que c’est un souci. Un grand souci. Pour lui. Pour moi.

 

Parce que ça me fend le cœur de le voir si triste. Vraiment.

Que la vie est dure aussi pour les petits…

 

 

Les soucis des petits ne sont pas petits.

Ce sont des soucis de petits. Mais ce sont des soucis…

 

Les soucis de grands ne sont pas plus grands.

Ce sont des soucis de grands…

 

Y’a pas de concours au souci. De « c’est moi qui ait le plus gros »…

 

Il y a les grands soucis des petits. Et les petits soucis aussi.

Les petits soucis des grands. Et les grands soucis aussi.

Les soucis tout court…

 

 

Et puis, aujourd’hui, le benjamin a joué avec des copains.

Il a trouvé ça bien.

Ses gants sont propres et secs.

Et c’est bien aussi…

Une petite joie !

 

 

Et y’en a plein des grandes aussi, de joies ! pour les petits et les grands !

 

(je pourrais aussi faire un inventaire à la Pervers avec tous les vrais soucis des petits... largement aussi pire que ceux des grands. Par exemple : les violences faites aux enfants (petit souci, ça ?), le harcèlement à l'école (petit souci ??? et ça commence tout petit), anorexie juvénile... et je m'arrête là... mais voilà, il y a aussi des énormes soucis chez les petits. Et ils sont assez fréquents)

 

Sinon, pour se marrer, on peut compléter/partager la déclaration universelle du droit des parents.

 

Et surtout le concours rigolo sur Marie Poulette (c'est oim aussi !) avec des trucs sympas à gagner…

 

Et puis, y’a le FB, où qu'on s'amuse bien...

 

(je précise que cette photo est ancienne… un chagrin de deux fois rien. Larmes de crocodile cette fois là, sinon, je n’aurai pas pris la photo !)

 

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17 mars 2013 7 17 /03 /mars /2013 21:25

 

 

On s’est toujours dit que les chiffres, on n’en avait rien à faire.

Que ça n’avait aucune importance… Pffff… des nombres !

Ce qui compte c’est d’être jeune dans sa tête !

 

 

Tu parles !

 

 

Avoir 39 ans (et un mois et demi).

Ne pas y penser plus que ça. Et puis réaliser d’un coup d’un seul qu’on est à la fin de notre trentaine.

 

Se souvenir qu’il a y moins de 20 ans, on avait 20 ans.

 

Nos 20 ans ? Mais c’était hier !

Et comprendre qu’on est déjà demain.

A l’aube de nos 40 ans.

 

Qu’a-t-on fait de ces 20 ans ? Des tonnes choses, 4 marmots… et puis d'autres trucs chouettes… à la fois plein et pas tant que ça.

A 20 ans, 40, ça nous semblait loin.

On était sûr qu’on serait archi vieille à 40 ans, un débris.

 

Est-on archi-vieille ??

Ne surtout pas poser la question aux marmots qui vont nous demander si on a connu les dinosaures en vrai.

 

Parce que vieillir, c’est aussi se souvenir.

 

 


Réaliser aussi qu’en gros, on est à la mi-temps (et pas le temps de faire une pause. Il faut avancer, y aller).

Grosso modo, il nous reste à peu près la même chose.

Mais si ces (presque) 40 premières années sont passées aussi vite qu’un battement de cil, qu’en sera-t-il des quarante prochaines.

(Et pour peu qu’on se choppe Alzeïmer, le temps passera encore plus vite. C’est affreux)

 

La marmaille grandit et on aime ça.

Mais elle grandit vite. Bientôt la petite dernière ne viendra plus blottir sa tête dans notre cou.

On le sait.

 

Bientôt nos petits quitteront le nid.

Ils auront peut-être des petits.

Et on sera ravie.

Mais ce qui nous manquera quand même, c’est la tête de nos petits dans notre cou.

Ce lien charnel.

 

On sait qu’on aura autre chose, qu’on passera à autre chose.

 

Vieillir, c’est aussi tenter de retenir un tout petit peu le temps.

 

 

 

Maintenant qu’on est à l’aube de la quarantaine, on sait aussi tout ce qu’on ne sera pas.

 

On n’aura (plus) jamais un corps de rêve de nymphe sylphide anorexique.

Parce que oui, on aime bien le bon fromage, le chocolat…

On assume. Parfois on regrette, mais on assume.

 

On ne sera jamais une aventurière globe-trotteuse.

On est nulle avec un lasso et on a peur en avion.

 

On  ne sera jamais une passionaria vent debout sur les barricades.

On a nos convictions, nos idées, on les défend, on y croit, on s’engage, on manifeste.

Mais il ne faut pas se voiler la face, on est toute petite.

Un petit ruisseau. Mais c’est bien, les petits ruisseaux.

Et puis, on fait une grande chose. On élève nos marmots avec l’esprit critique.

(Même si ça nous vaut parfois des réflexions désagréables « il est dégueu ton gratin »)

 

… ils ont aussi un esprit critique pour d’autres choses que la bouffe.

Ils réfléchissent dans leur cerveau.

Et ça, on est fière.

 

 

On ne sera jamais chanteuse d’opéra (ni même simplement chanteuse juste), on n’arrivera jamais à se maquiller correctement, on n’aura jamais l’air classe avec des talons, on ne parlera jamais anglais correctement (ni italien, ni chinois ni rien du tout), on ne sera pas championne de natation synchronisée.

 

(Et pourquoi pas ?)

 

Vieillir c’est aussi renoncer.

 

 

Oui… mais.

On sait faire plein de choses vachement utiles.

On est plutôt une pro correcte dans notre domaine.

On n’est pas une si mauvaise maman.

Une compagne acceptable.

On est capable de faire une super bouffe pour 15, fastoche (et non, pas les doigts dans le nez, parce que c’est dégueu de mettre ses doigts dans le nez quand on fait à manger).

On a le sens de l’humour.

On est sensible.

On voit toujours le verre à moitié plein.

On sait à peu près quelles sont fringues qui nous vont bien.

On fait même quelques trucs fortiches (mais on ne va pas la ramener ni frimer, parce qu’on est modeste… parfois)

 

 

Vieillir, c’est aussi être fière de 2/3 trucs.

 

 

 

Remarquer qu’on a maintenant quelque (plein) fils d’argent dans les cheveux.

Tenter d’essayer de se convaincre que c’est vachement joli.

 

Quasi 10 kilos de plus qu’il y a 20 ans.

Ne même pas essayer de se convaincre que c’est chouette d’être callipyge, que la mode est aux rondes (mon c… oui !) et qu’on est vraiment plus harmonieuse qu’à 20 ans… C’est faux.

 

On voit vachement mieux nos rides qu’il y a 20 ans et on ne trouve pas vraiment ça top.

 

Ne plus être capable de se coucher à 5 heures du mat morte saoule et d’aller bosser à 8 heures. (déjà, on ne se couche plus jamais morte saoule, mais morte de fatigue et puis, on ne voit « 5 heures du matin » uniquement quand la petite dernière fait un cauchemar).

 

 

Aller chez le médecin et se rendre compte que la toubib remplaçante a au moins 7 ans de moins que nous. (pffffff…)

 

On commence déjà à avoir mal le matin quand on se réveille (mais rendez-moi mon épaule, ça va bien maintenant… 3 mois, une opération et toujours pas d’épaule digne de se nom)…

Admettre qu’on rouille un peu. Qu’on parle lombalgie, diabète, douleurs articulaires (dans 15 ans on dira rhumatisme, mais pas maintenant) avec nos meilleurs copains.

 

Vieillir… C’est vieillir.

 

 

 

Et puis se rendre compte qu’on glousse toujours avec ses copines, pour rien, ou pour pas grand chose... Comme à 20 ans.

 

Qu’on aime toujours l’odeur de la pluie sur la terre chaude l’été… comme à 20 ans.

 

Qu’on adore chanter hyper fort et hyper faux en voiture… comme à 20 ans.

 

Qu’on arrive encore à se faire des week-ends en amoureux, juste à 2… comme à 20 ans.

 

 

Parce que oui, vieillir, c’est avoir 20 ans et un peu plus.

J’ai bientôt presque 20 ans et 20 ans. Si ce n’est pas la classe, ça…

 

(Pour mémoire, la cadette m’a dit un jour que j’avais mes 17 ans toujours en moi, que j’avais aussi mes 7 ans, mes 4 ans… elle est mimi la cadette !)

 

 

 

Bon, le temps passe, c’est comme ça… on ne peut rien y faire.

Je ne veux pas retourner 20 ans en arrière, j’avance. Mais crotte de bique et pétard à mèche quand même ! Voilà !!!

 

 


 

Sinon, ça y est !!!! On est 705 likeur sur Facebook ! Suis contente contente !!!!!! Merciiiiiii.

 

Et puis sinon, y’a bien toujours le concours famili (en vrai, je crois qu’ils n’aiment pas bien mon blog… )

 

Et le j’œufs chez Marie-Poulette : jusqu’à lundi !!!! allez, zou !! On joue !

 

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13 janvier 2013 7 13 /01 /janvier /2013 18:51

 

 

Les enfants grandissent, on le sait, c’est même pour ça qu’on les élève. Pour qu’ils deviennent plus grands, qu’ils aillent plus haut que ras du sol.

Qu’ils aient à la fois les pieds sur terre et la tête dans les nuages, histoire d’y voir plus loin que le bout de leur nez.

 

 

Avoir une grande fille.

Avoir une aînée.

Notre première née.

La revoir toute petite, si petite.

La revoir même dans notre ventre.

Se souvenir qu’on arrivait presque à lui attraper les petons à travers notre peau.

Savoir qu’il y avait un cordon, un fil, entre mère et fille.

 

Revoir les photos du jour où elle a vu le sien, de jour.

Le jour même où nous sommes devenues mère (et père aussi).

Elle toute petite, contre notre sein.

Si légère qu’on la portait juste sur notre avant bras.

Et le cordon a été coupé, mais d’autres fils ont commencé à se tisser.

 

Et les jours passent, la petite sourit et on sourit aussi.

La petite attrape et on lui donne.

La petite dort et nous aussi.

Et les jours commencent à filer.

 

 

Et les jours font place aux semaines, les semaines aux mois.

Et la petite se tient debout, elle avance un pied et elle nous lâche la main.

Un grand pas pour la petite, un petit pincement de fierté et de crainte mêlées pour les parents.

Fierté de la voir marcher, droite… elle grandit, on l’élève !

Et quand même, cette petite peur de la voir filer, filer peut-être plus vite qu’on le voudrait.

 

 

Et puis, la cadette est arrivée et la petite est devenue l’aînée.

 

 

Et les mois se sont fait années.

On a applaudi aux premiers pipis dans le pot, aux premiers « maman », aux bonhommes-soleils, à l’entrée à l’école…

Et ça file !

 

On a adoré les premières brasses, on a consolé les premiers chagrins d’amour. Et puis, y’a eu les premiers mots déchiffrés et les premiers mots écrits d’une petite écriture tremblotante.

Et la main s’est affirmée, l’aînée aussi.

Et d’un trait, d’une boucle, les mots filent !

 

Et les anniversaires s’accumulent, les années s’additionnent pour bientôt former une décennie. Pétard, 10 ans !

 

Et réfléchir à la meilleure manière de fêter les 10 ans de l’aînée.

10 ans, c’est important.

 

Proposer, comme chaque année de choisir un thème :

- Magie

- Euh… non…

 - Sorcellerie

- Non plus… Maman, je vais avoir 10 ans, je ne suis plus une petite fille.

 

Ne pas broncher. En vrai, être un peu ébranlée.

Effectivement, 10 ans.

 

Proposer une boum.

- Euh… je ne vais avoir QUE 10 ans…

 

Être un peu dans l’impasse.

Mettre tous ses neurones en file indienne.

Et trouver LA bonne idée qui LUI fait plaisir (mais, je ne le dis pas tout de suite, parce que c’est une surprise et je n’en suis pas peu fière !)

 

 Et se dire que de 0 à 10, il y a eu comme un Temps à Grande Vitesse.

Un train de vie qui nous a filé devant les yeux, aussi vite qu’on a seulement de dire :

 

- File, file ma fille !! Ma grande fille.

 

(Et quand tu seras plus grande de 10 ans encore, passe un coup de fil, de temps en temps, à ta vieille mère, qui aura de plus en plus de fils d'argent dans les cheveux (pour ne pas dire qu'elle a des cheveux blancs)  et passe même en coup de vent, me faire une petite bise sur ma joue)

 

Bon, il vous reste à liker 4enfants 2 bras sur FB, si ce n’est pas déjà fait.

A voter pour ma pomme pour le concours famili.

A découvrir Marie Poulette (y’a un nouveau j’œufs rigolo, une pâquerette en visite et une super tarte à la poire et confiture de lait à tomber)

 

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18 septembre 2012 2 18 /09 /septembre /2012 22:36

Flash back :

Avoir bossé toute la journée.

 

17h30 : avoir récupéré ses marmots à la garderie et à la crèche.

Rentrer. Se souvenir qu’on voulait aller à la reprise du sport à 18h40 et que donc la baby-sitter (gloire à elle) va venir à 18h30.

 

17h40 : organiser notre « même pas une heure » qu’il nous reste avant le sport.

 

17h45 : prévenir les aînées que dans 5 minutes, on commence les devoirs.

 

17h46 : tenter de partir à la recherche des nos fringues de sport.

 

17h53 : sortir victorieuse de la recherche des fringues (oh yeah !). Être ravie d’avoir exhumé de notre armoire un tee-shirt et un pantacourt Ad-Hoc. (être moins ravie de voir l’ensemble de notre garde-robe sur le sol de la chambre).

 

17h54 : renoncer à ranger… on est méga à la bourre sur notre timing devoir.

 

17h54 et demi : hurler : « les fiiiiiiiiiiiiiiiiilles, installez-vous pour les devoirs », tout en enfilant nos fringues de sport.

 

17h55 : constater avec horreur qu’on est à peu près aussi poilue des mollets qu’un yéti/Chabal/une écrevisse/une mygale/un chat angora/une gonzesse qui vit dans le nord et qui n’a pas exhibé ses gambettes depuis belle lurette.

 

17h56 : attraper le dépoileur électrique (ben ouais, on a espoir de se dépoiler en gérant les devoirs).

 

17h57 : se retrouver dans le salon, constater que les filles ne sont absolument pas en train de commencer les devoirs. Les motiver en les menaçant avec l’épilateur (ouais, c’est mesquin).

 

17h58 : s’installer dans la même pièce que les filles pour gérer devoirs et épilation des mollets (et que tout le monde d’ailleurs, comme si le dépoileur était doté d’un aimant à marmots)… se dire qu’on donne une image pitoyable de notre féminité à nos enfants (qui cela dit, n’en n’ont strictement rien à carrer).

 

18h00 : se souvenir qu’on devait faire cuire des pâtes. Arrêter de dépoiler les nôtres (de pattes) et mettre une casserole d’eau sur le gaz.

 

18h01 : rependre notre œuvre de dépoilation intense tout en gérant la dictée de la cadette et les tables de multiplications de l’ainée.

 

18h04 : se poiler (hû, hû !) en voyant le benjamin enfiler nos godasses (se souvenir d’ailleurs qu’on n’a pas encore remis la main sur nos tatanes de sport…)

 

18h07 : enchaîner dictée/tables/benjamin et petite dernières collés à nous :  4x7 ??? « ma-man/Il a/crainte/va-che » (leçon sur les sons du « a »), 3x2, non, non, non, tu ne mets pas les doigts sur le dépoileur de maman, ma poussinette…, naaaaaaan, ce n’est pas toi que je dis « non », 3x2, ça fait 6, je parle à ta sœur. Très joli mon biquet, mais si tu peux éviter de me pourrir mes tatanes… Naaaaaaaaaaaaan !!!!!! Tatane, n’est pas dans ta liste, mais « pâtes » oui ! (le tout avec un délicieux ronronnement d’un dépoileur électrique qui s’appelle « silencio ». et qui porte vachement mal son nom vu le potin qu’il fait)

 

 

18h12 : entendre le cadet qui dit : on frappe à la porte !

 

- Mais non, tu as du mal entendre, la baby-sitter n’arrive que dans 20min et on attend personne et papa a ses clés…

 

18h13 : ah, ben ouais, ça sonne.

Hésiter à faire le mort, celui qui n’est pas là.

Comprendre que c’est mort et archi mort  pour faire le mort qui n’est pas là vu le boucan qu’on fait avec l’épilateur, le benjamin qui hurle en marchant avec une de nos godasses, la petite dernière qui glousse parce que le dépoileur sur paume de la main, ça chatouille et les 2 grandes qui se prennent le chou…

 

Se dire que ça ne peut-être qu’un emmerdeur… (ben ouais, tous nos potes ont des marmots et ils gèrent les devoirs/le bain/la bouffe… et ceux qui n’ont pas de gamins, boivent l’apéro en ville). Ça ne peut pas être le loup comme dans les 7 biquets, vu qu’on est dans la maison avec nos biquets… ça ne peut pas non plus être  un petit pompier pour les calendriers… trop tôt, dans 15 jours, ils commenceront sûrement, mais, là, trop tôt, vraiment… Peut-être les témoins de Jéhovah ?? (Qui est une forme d’emmerdeur, d’ailleurs)… nan, pas un témoins de Jéhovah, chez nous le témoin de Jéhovah est très matinal et il ne passe que les matins, lendemain de fête où on n’a pas les gamins… (le témoin de Jéhovah est d’ailleurs pervers parce qu’il imite à la perfection le coup de sonnette du facteur qui nous rapporte notre colis qu’on attend depuis une semaine…)

Ça ne peut donc définitivement être qu’un emmerdeur.

 

Et qu’on va devoir aller lui ouvrir, parce que maintenant, ça sonne, en tapant, tout en criant : Madame ??????

Se faire une image mentale objective de nous-même :

Coiffée comme un dessous de bras (propre) à cause de l’enfilage du tee-shirt de sport.

Un mollet presque épilé, l’autre pas du tout

La petite dernière agrippée à nos jambes (en même temps, avec les poils, c’est plus facile)

Une seule godasse de ville avec notre tenue de sport pourave (vu que le benjamin s’est barré avec la seconde)

 

Madaaaaaaaaame ?????

 

Se résoudre à ouvrir. Se dire qu’avec un peu chance, l’emmerdeur aura peur.

 

Porte ouverte :

Bilan, l’emmerdeur est 2, en fait. Pas de « réveillez-vous » dans les mains, ni de calendrier, ni de bouteille de bière. Non, non, non, l’emmerdeur a simplement une espèce de calepin. Et il commence : Monsieur est là ??

Nan, Monsieur n’est pas là, mais en revanche, je suis dotée d’un cerveau et je gère aussi les dépenses du ménage et vu que présentement, je m’occupe des 4 marmots que nous sommes en plein rush hour on gagnerait vachement de temps s’il nous expliquait en directement ce qu’il veut nous vendre à la place de nous débiter son discours sur le CNRS qui fait une étude sur les risques incendie.

(En profiter pour crier à l’aînée : 5x3 ???)

Entendre le monsieur dire : 15 !

Euh, non monsieur, je me fous de savoir que tu connais ta table 3, je demande ça à ma fille aînée, parce que c’est l’heure des devoirs (et vu que l’emmerderurX2, doit avoir en tout 39 ans et pas de marmots du tout, il ne sait pas que c’est la mauvaise heure pour nous parler des risques incendie)

 

Voir le benjamin débarquer et demander à l’emmerdeurX2 : t’es qui ?? Et tu connais des mexicains ?? Parce que à la fête de l’école, j’étais habillé en mexicain…

 

Entendre l’emmerdeurX2 qui insiste sur les horaires où « Monsieur » est disponible.

Crier dans le couloir, pour la dictée de la cadette : « tante »

L’emmerdeurX2 : Tante ??? Nan,  c’est pas votre tante, c’est monsieur que je veux voir.

 

Entendre le dépoileur-silencio se mettre en route (il porte vraiment mal son nom) et l’aînée hurler.

(imaginer le pire, du genre, la gamine avec le dépoileur coincé dans les cheveux)

Crier : ça va ????

L’emmerdeurX2 : Oui, oui, ça va, mais Monsieur ???

Nous : Rôh, pas vous, je parle à ma fille…

L’aînée : oui, oui, j’ai marché sur ton épilateur, il s’est mis en route et j’arrive pas à l’arrêter.

Finir par dire à l’emmerdeurX2 : c’est ça, passez demain, si vous voulez… Mais vous vendez quoi, a fait ???

 

Ne jamais entendre la réponse.

 

 

18h22 : Refermer la porte, mettre les pâtes dans l’eau.

 

18h24 : corriger la dictée de la cadette.

18h28 : rattraper le dépoileur, tenter d’entamer le 2ème mollet

 

18h30 : on sonne…

Facile, on sait qui c’est !!

La baby-sitter !!!!!!!!!! La liberté !

(bon, ce soir, la liberté sera à moitié poilue…)

 

 

Bilan : en avoir ch** comme une brute au sport avec d’autres mamans. Avoir quand même remarqué, qu’elles sont vachement malignes les autres, elles ont toutes des pantalons longs… sauf la jeunette de 20 ans qui n’a assurément pas de marmots… et qui a 20 ans et par conséquent des gambettes de midinette pas poilue et a donc enfilé un short… pffff… jeunette, va ! Un jour viendra où tu aura aussi un vieux jogging long…)

 

 

Penser tout de même à se dépoiler correctement dans 15 jours… On ne sait jamais… pour les calendiers…

 (bon, en vrai, je n’ai jamais eu le fantasme de l’uniforme… c’est juste pour rire, hein !)

 

 

 

(Mais se dépoiler quand même…au cas où...)

 

 

Bon, sinon, suis toujours sur fB avec un super profil au poil (décidément, je suis super drôle !) : ici !! pour se poiler...

 

Il faut toujours penser à voter, à cliquer une fois par jour sur le concours famili !! : clicclicclicclic !!!

 

Twitter (un jour peut-être j’aurai le temps d’écrire des trucs rigolos) : @MarionCailleret

 

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27 novembre 2011 7 27 /11 /novembre /2011 20:51

 

Au fil du temps, on a testé un peu toutes les coupes de cheveux :

 

4 ans : une frange aussi aléatoire que asymétrique, première création personnelle au ciseaux à bouts ronds

 

6 ans : un bol (pas de bol)

 

8 ans : un carré

 

9 ans : deux tresses dans le dos qu'on tournicote pour faire des macarons

 

12 ans : longs avec une frange

 

14 ans : longs dégradés sans frange

 

15 ans : longs avec une frange qu'on avait décidé faire tenir en l'air (ben, ouais, on est rebelle ou pas... quand à la question de savoir si on était belle... ou pas... elle restera en suspend, comme les petits points)

 

16 ans : un carré très court (1er chagrin d'amour... on change de tête. )

 

16 ans 3 mois : un carré un peu moins court mais prune avec des reflets rouges (2ème chagrin d'amour...)

 

16 ans et 5 mois : un carré presque mi-long noir corbeau (3ème chagrin d'amour... euh... oui... on change souvent de tête)

 

17 ans, la maturité (qu'on croit !) : longs avec une l'avant bombé, trop la classe

 

18 ans, la majorité : retour des tresses dans le dos (que parfois on remonte... pour faire des macarons)

 

19 ans : on teste les bigoudis en mousse... qui avec une lotion magique transforment vos raideurs en boucles souples et rebondies (pour un quart d'heure)

 

20 ans : la boule à zéro... enfin, on hésite... et puis finalement, non

 

21 ans : longs avec divers tests plus ou moins heureux au henné

 

23 ans : retour vers le carré

 

25 : mi-longs, simplement

 

28 ans : premier enfant : longs à peu près entretenus, premières marguerites (voir note en bas de page)

 

31 ans : deuxième enfant : longs toujours, avec parfois quelques barrettes roses pour tenir les mèches rebelles (il n'y a bien plus que ça de rebelle d'ailleurs)... mais jamais en public. Premiers soin capillaires teintés

 

34 ans : troisième enfant : longs, toujours et encore jusqu'au jour où on se rend compte que les barrettes roses, on les met même quand on va travailler...

 

34 ans et 6 mois : retour vers le carré 2 : simple efficace, peu d'entretien

 

36 ans : Retour vers le carré 3 : court, un peu trop court. Après les marguerites, place aux orchidées (en soie, s'il vous plait) pour dompter cette P....n de mèche qu'on n'arrive pas à faire tenir derrière l'oreille et qui glisse sans arrêt devant nos yeux et c'est é-ner-vant ! En plus, l'orchidée, nous rappelle qu'il fait beau (parfois...)

 

37 ans : 4ème enfant : ça pousse, ça pousse (les cheveux blancs aussi, on se dit qu'on devient sage, c'est sûrement pour ça). Et d'un coup, on renonce à conserver notre châtain naturel... le marron glacé « nuances racines et pointes Truc Machin », c'est aussi vachement bien) : On se prend à rêver de chignons sophistiqués et tellement classes. Et puis, le retour du long à du bon :

 

En plus d'entretenir nos espoirs de coiffures romantiques, quoiqu'on en pense, longueurs capillaires et enfants sont non seulement compatibles mais aussi totalement en adéquation. Une mine d'interactions inépuisables s'offrent à vous ! Des heures de bonheur capillo-puericulteur pour les enfants et la maman !

 

 

 

Programme : aînée et cadette :

 

Quelle bonne occasion de faire une substantielle économie : pas la peine d'acheter une tête à coiffer, la maman prête volontiers son crâne quand l'enfant demande :

 

- maman, je peux te coiffer ??

 

C'est fou ce qu'une brosse, appliquée avec des petits bras musclés, ça peut vous stimuler le cuir chevelu (qui se trouve un peu moins chevelu juste après)...

 

C'est fou, c'est toujours à moment là que les sus-nommées enfants tombent justement sur un nid de 34 barrettes (prier intérieurement pour ces barrettes aient été retrouvées dans un endroit sec, pas trop poussiéreux, exempt de toute trace animale ou végétale)

 

C'est fou ce qu'on peut-être mignonne avec des couettes dans tous les sens, les cheveux nettement moins raides que quelques secondes auparavant...

 

C'est fou, mais pourquoi est-ce à cet instant précis que choisi le facteur pour sonner et nous présenter ces calendriers ???

 

- cette femme est folle doit se dire le facteur (non seulement à cause de la coiffure, mais aussi à cause du choix du calendrier : 3 affreux chatons (on avait promis aux filles qu'on prendrait les chatons, et vu que là elles sont remontées chercher des barrettes, ben, on est seule face au facteur avec une coiffure de frappa-dingue et un calendrier à chatons roux dans un panier en osier)

 

(dire qu'on a rêvé toute notre enfance d'avoir une tête à coiffer... mais allez savoir pourquoi, depuis qu'on est moins enfant et surtout depuis qu'on sait qu'il y a des têtes à coiffer qui parlent, ça ne nous fait plus du tout rêver...)

 

 

 

Programme benjamin :

 

- maman, je peux te coiffer ??

- Mais bien sûr mon poussin.

 

Arrrrrrrrrrrrrrrrgh ! Qu'est-ce que c'est que ce truc qui creuse des sillons sur mon crâne ???

Arrrrrrrrrrrrrrrrgh ! Nooooooooooooooooooon !!! le râteau playmobil (plein de vieille pâte à modeler marron entre les dents).

 

 

Programme petit dernière :

 

Les cheveux longs sont un bon outil pour les bébés :

Entraînement à la préhension

Entraînement à la traction

Entraînement à la résistance

Entraînement à la motricité fine

Entraînement à la mastication

 

 

Programme tout court :

 

On attend avec joie de pouvoir partager un jour avec ses enfants le bonheur d'un élevage de poux et de lentes.

 

On est super contente de pouvoir se laver les cheveux avec du shampoing spécial bébé qui sent si bon... le bébé. (parce que le benjamin a vidé le flacon de votre super baume capillaire qui vous a coûté un oeil parce qu'il pensait que c'était du bain moussant)

 

On est vraiment ravie de se rendre compte que les gamines ont fini par vous emprunter vos propres

barrettes trop belles, parce qu'une fois de plus, les leurs avaient disparues...

 

Mais on tiendra bon... un jour on aura un super chignon...

(en attendant, on peut aussi jouer à la tête à coiffer avec les cheveux de ses marmots !)

 

Note de bas de page : j'apprends des trucs super grâce un blog (ça s'adresse aussi à moi !)

Les marguerites sont les premiers cheveux blancs qui apparaissent sur les tempes.

 

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20 octobre 2011 4 20 /10 /octobre /2011 18:37

Il est de grands mystères dans la vie :

- Qui de la poule ou de l'oeuf est arrivé en premier ?

- Pourquoi est-on sur terre ??

- Pourquoi y-a-t-il des pauvres et des riches ???

- Mais où disparaissent les barrettes à cheveux et les demies paires de chaussettes ????

 

Quand une famille est pourvue d'au moins une fille, on a des barrettes à cheveux à la maison... enfin, pour être plus juste, on en a par période.

 

Quand une famille est pourvue d'enfants ayant des pieds, on a des paires de chaussettes... enfin, pour être plus juste, on a des chaussettes par paires, sur des périodes, euh... réduites !

 

Un matin (parce que c'est toujours un matin...), on est pressé (parce que c'est un matin), on cherche une paire de chaussettes (propres !) pour le benjamin... des chaussettes, il y en a dans son tiroir : une bleue, une verte à rayures, une marron avec un dinosaure, une verte à avec un autre dinosaure... et plein d'autres chaussettes solitaires... Mais aucune jumelles... Renoncer à chercher, à assembler une paire cohérente.

Pourtant, à la base, il nous semble bien qu'on avait acheté des chaussettes par paire... enfin, il nous semble...

De dépit, on attrape la chaussette verte à rayures et la chaussette verte à dino, au moins, on est raccord au niveau des couleurs et avec un pantalon un chouïa trop grand, ça fera parfaitement illusion...

 

Un matin (pas forcément le même que celui des chaussettes... mais ça peut-être aussi le même quand même !!!), on est encore pressé... Bref ! On cherche une barrette à mettre dans les cheveux de la cadette, histoire qu'elle ressemble un peu moins à un dessous de bras, qu'elle aille à l'école avec les cheveux un minimum maîtrisés...mais, la boîte à barrettes est désespérément vide...

Pourtant, il nous semble bien qu'on acheté une vingtaine de barrettes, il y a moins de dix jours... enfin, il nous semble....

De dépit, on trouve un vieil élastique en caoutchouc (oui, oui, ceux qui tirent les cheveux quand on les enlève, non, on n'est pas sadique, c'est tout ce qu'on a sous la main. Il nous semble que ce sera toujours mieux que de lui aplatir les cheveux en lui entourant la tête avec du Scotch...)

 

 

Avec tout ça, on n'a toujours pas résolu le mystère de la disparition des chaussettes et des barrettes ???

 

A étude scientifique, méthode scientifique :

Échafaudons donc des hypothèses :

- Y-a-t-il un flux migratoire de la chaussette et des barrettes : dans ce cas, il doit y avoir un coin du monde (ou de la maison ??) qui concentre, par période, toutes les chaussettes et barrettes du monde. (et comme on ne voit jamais de vols de chaussettes, on imagine que les migrations sont souterraines) ?

 

- Est-ce qu'il y a, quelque part dans cette maison, un endroit (qui n'aurait pas encore été vérifié, en sachant que, les dessous de lits, les derrières d'armoire, le fin fond de la cave, le tiroir à couverts, le frigo c'est fait) où chaussettes et barrettes par centaines feraient la fête de manière discrète ??

 

- Cette maison serait-elle reliée à un trou noir qui n'aspirerait que ces deux éléments (mais aussi parfois les clés de voiture, mais heureusement, ça, il lui arrive de les recracher de temps en temps) ?

 

- Les barrettes et chaussettes se cacheraient-elles pour des ébats débridés (bon, dans ce cas-là, il est évident que les barrettes sont stériles (ou ont une bonne contraception... on n'a jamais vu de bébés barrettes dans notre maison...), en revanche, il semble évident que les chaussettes solo, elles se reproduisent, pour preuve le tiroir de chaussettes célibataires ne cesse de se remplir) ???

 

- Y-a-t-il un programme spécial "divorce des couples de chaussettes" dans la machine à laver ??

 

- Les barrettes seraient-elles atteintes d'une phobie des poux qui les pousseraient à s'envoler à tout jamais ???

 

- Il semble peu probable que les enfants ne mangent pas les chaussettes et barrettes (vu ce qu'ils arrivent à ingurgiter aux repas et entre les repas, s'ils avaient bouffé leurs chaussettes, ils ne pourraient pas manger autant)...

 

Bref, parents de tous pays, unissons-nous, cherchons, trouvons où se planquent ses tonnes de saloperies de chaussettes et de barrettes !!!!

Si on trouve où sont parties toutes ces cochoncetés de barrettes et de chaussettes, c'est le Nobel assuré !!!!!!!

 

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6 octobre 2011 4 06 /10 /octobre /2011 20:36

Il fait beau, les enfants jouent, tout est bien dans le meilleur des monde...

Arrivée d'une petite vieille, tout à fait charmante

 

la petite vieille charmante: - ah ! là là ! ma bonne dame, les enfants c'est du soucis.. et les soucis ça fait les cheveux blancs.

La maman : ...

La même petite vieille : Et vous avec 4 quatre... ça doit en faire des soucis !

La maman : ... (non mais, qu'est-ce qu'elle insinue ?)

La petite vieille qu'on commence à trouver légèrement désagréable : Non, et puis, vous avez rien vu, petits enfants, petits soucis, grands enfants grands soucis.

La maman : ... (commence à être pénible la petite vieille... est-ce qu'elle pense qu'on a forcément des longs cheveux blancs quand on a des grands enfants, tellement on a des gros soucis... c'est idiot comme truc, les parents d'ado n'ont pas tous de longs cheveux blancs)

La vieille, carrément pénible : éh ! éh ! vous m'écoutez !!

La maman : euh... non, enfin oui.

La vieille : ça fait 5 min. que je  vous dis que votre fils mange des cailloux.

 

Récupérer le gamin, lui faire cracher tous les cailloux, compter les enfants, (1, 2, 3, 4). Quitter le parc.

Rentrer démoralisée, quel vie pourrie, pleine de soucis et de futurs soucis...

Trouver un miroir : ahhhhhhh ! y'a au moins 50 cheveux blancs.

Sortir la teinture qui traîne depuis 6 mois dans la salle de bain : un joli châtain !

Allumer la télé, coller les gamins devant, lire les instructions du paquet :

Retenir celle-ci : vous vous préparez à vous colorer les cheveux... profitez de ce moment pour vous relaxer !

OK ! c'est parti :

les produits mélanger, étalés et c'est parti pour 10 minutes de relaxation pure :

- minute 1 : chercher un magazine de fille à la con.

- minute 4 : trouver le magazine sous une pile de dessins inachevés

(bilan relaxation : bof)

- minute 5 : s'asseoir dans le fauteuil (en faisant bien gaffe de ne pas s'appuyer pour ne pas mettre de la teinture partout... du coup, on reste raide comme la justice... relaxée... bof !)

(bilan relaxation : néant)

- minute 6 : se lever, aller voir les aînées hurlent : le benjamin s'est mis juste devant la télé.

-minute 8 : sortir le tapis pour petites voitures et les voitures pour le benjamin

(bilan relaxation : négatif)

- minute 10 : allez chercher la petite dernière qui a été réveillée par les hurlements des aînées

- minute 12 : (se dire qu'il faut rincer) le benjamin hurle : -maman, je dois faire caca !!

- minute 12 et demi, poser le benjamin sur les toilettes.

(bilan relaxation : tout pourri)

- minute 14 : - alors, il vient ce caca !

- minute 16 : les aînées : - maman le DVD, y marche plus

- minute 17 : courir entre les toilettes et le salon

- minute 19 : Le benjamin, sort des toilettes : en fait, j'ai pas envie de faire caca...

- minute 21 : courir à la salle de bain pour rincer pendant que tous les enfants crient

(bilan relaxation : total stress... on a doublé le temps, qu'est-ce que ça fait un joli châtain moyen avec 10 minutes de trop...)

 

-minute : 55 : croiser un miroir, les cheveux secs... arrrrgh : alors là, c'est sûr, y'a plus un cheveu blanc... ben, le châtain avec 10 minutes de pose en trop, ça fait du noir...

 

Ah làlàlàlàlàlà... quel souci !!!

 

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