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11 juin 2014 3 11 /06 /juin /2014 20:01

On mange assez peu de viande.

Assez peu de poisson aussi.

Pas trop d'oeufs non plus.

Une fois par jour.

 

Parce que ça n'est pas donné.

Parce qu'on préfère en manger moins, mais du bon.

Parce que c'est comme ça.

 

Depuis plusieurs mois, le benjamin a décidé de ne plus manger de viande, ni de poisson.

Il tolère encore la saucisse au barbecue, parce que ça, c'est plus fort que lui.

 

Il a décidé que la viande, il n'en voulait plus.

Pas parce qu'il ne trouve pas ça bon... non... C'est comme ça. Il ne veut plus de viande.

 

Ce midi, on mange, dehors. Joie.

Carottes râpées.

Salade de tomates/nectarines/mozza (je vais mettre la recette, dans la soirée, sur Marie Poulette : un bonheur simple qui fait juste waouh !)

Semoule à la va-vite (ça, y'a pas de recette)

Jambon du super boucher pour les filles.

Saumon pas top pour moi.

Nada pour le benjamin.

 

Le benjamin, matant mon assiette avec dédain et dégoût :

- tu sais, tu ne devrais pas manger de saumon, ni de poissons, ni de sardines, non plus.

- Ah bon...

- ni de dauphin, ni de requin, ni de sirène, ni sirènon, ni de sirèneau...

- euh... je n'ai jamais mangé de sirène !

- ouais, ben t'as raison, parce que c'est méchant de tuer les sirènes pour les manger. Pareil pour les sardines. C'est méchant.

 

 

Bon, ben voilà. Le benjamin s'orienterait vers le végétarisme ?? (et moi, je suis une horrible carnivore)

Ca ne va pas être super facile à gérer, question équilibre...

 

(je suis d'ailleurs preneuse de pistes, pour nourir correctement, un petit gars de quasi 6 ans, qui défend les sirènes)

 

Ah oui ! Pour votre info : les sirènons sont les sirènes mâles qui marchent dans le fond de l'eau avec leur queue. (sic).

Le sirèneau est le bébé sirène, c'était facile !

 

 

Sinon, pour changer du poisson, hier, y'avait un article sur les bonnes pommes.

 

Et je suis toujours sur FB.

 

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10 juin 2014 2 10 /06 /juin /2014 19:54

Les filles, souvent, nous sommes bonnes.

Bonnes à faire la lessive… Mais pas que.

Bonnes à conduire les enfants aux activités.

Bonnes au boulot.

Bonnes au pieu.

Bonnes à faire de la bonne cuisine.

Bonnes à faire des bisous aux enfants.

Bonnes à faire des bébés.

Bonnes à sourire à la dame.

Bonnes à rendre service.

Bonnes.

Bonnes.

Bonnes…

 

 

Enfin, c’est ce qu’on croit. Ou ce qu’on essaie de se dire, en bonne tarte (aux pommes) à peu près auto-satisfaite de notre gestion du quotidien « enfants/boulot/amours/amis »

 

Sauf qu’un jour, y’a les gens, les autres.

Eux, ils ne nous trouvent pas bonne.

A peine potable.

Carrément minable.

 

Mauvaises parce qu’on ne crie pas assez.

Mauvaises parce qu’on crie trop.

Mauvaises parce qu’on porte.

Mauvaises parce qu’on ne porte pas.

Mauvaises parce qu’on bosse trop.

Mauvaises parce qu’on ne bosse pas assez.

Mauvaises parce qu’on n’a pas fait de gâteau pour la fête d’école.

Mauvaises parce que la petite dernière a un rhume… sûrement qu’on l’a trop couverte… ou pas assez.

Mauvaises parce qu’on ne fait pas de sport.

Mauvaises parce qu’on fait du sport.

Mauvaises parce qu’on n’aurait pas dû faire des enfants si on ne peut pas les gérer, les assumer.

Mauvaises parce qu’on ne devrait pas être fatiguées…

Mauvaises.

Mauvaises.

Mauvaises…

 

Alors, on se regarde dans la glace.

On se trouve trop grasse. Mauvaise.

Sans grâce. Mauvaise.

Le cheveu terne. Mauvaise.

Des cernes. Mauvaise.

On laisse la glace à la salle de bain.

 

 

Il nous semble pourtant que nous sommes, finalement, plutôt bonnes pommes.

Pomme… LA pomme…

N’est-ce pas là tout le problème.

La première pomme.

Le serpent qui siffle comme… comme les autres qui persifflent.

Et la première bonne à tout faire d’un coup de dent se retrouve mauvaise.

 

Mauvaise…

 

 

Alors, on essaie de laisser les autres à leurs persifflages.

 

Et on se dit qu’on est super bonnes.

Qu’avec seulement 2 bras, on peut faire un gâteau d’anniversaire en s’occupant d’une lessive. On est super bonnes !

On a réussi à caler l’orthodontiste pour l’aînée entre midi et deux, on mangera un sandwich, à deux et ça sera chouette. On est super bonnes.

Qu’on est gironde… peut-être pas une vraie bombe, mais potable, pas dégueu ni abjecte. On est super bonnes.

On peut rentrer tard d’une réunion aussi interminable que masculine. Faire un bisou sur les fronts des petits, les voir ouvrir les yeux et dire « maman, je t’aime ». On est super bonnes.

 

Super bonnes !

Et même un peu bonne pomme. Et même parfois, un peu bonne poire aussi !

 

 

C’est bien une question de bonnes et pas de bons.

Jamais les gens, les autres ne diront à un papa qu’il n’est pas suffisamment bon.

Enfin, moins qu’à une maman.

Maman qui est, de toutes manières, mauvaise…  pas assez bonne. A cause d’une pomme.

 

 

Bon, allez, je vais plutôt me faire des fraises, ce soir… avant d’avoir à les sucrer. (hû hû ! je suis la reine du jeu de mots fruitier).

 

Sinon, je suis aussi sur FB, on y rit aussi.

 

Pour ceux qui veulent découvrir, on (mon chéri) a fait des bricolages sympas et jolis. C’est sur mon 2ème blog. Marie Poulette. C’est chouette.

 

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17 mars 2014 1 17 /03 /mars /2014 19:53

Je l’avoue, je le confesse, le matin, chez nous, c’est parfois un peu le bazar, le binz, le waï… C’est vivant quoi !

 

Parfois, même, ça crie.

 

Et pour l’instant, nous sommes arrivés à l’heure tous les matins (hé ouais !).

Ok, parfois juste à l’heure, mais l’heure, c’est l’heure !

 

 

Un jour, sur ce monde merveilleux qu’est la blogosphère, j’ai lu un article d’une maman formidable qui expliquait aux mères pourraves dans mon genre, comment avoir des matins sereins.

 

Chouette ! Une formule magique ? Une poudre de perlimpinpin ? une baguette ?

 

Non, non, non… rien du tout. Une leçon !

 

En substance et pour résumer : pour être zen le matin, il n’y a qu’un maitre mot : ANTICIPER.

 

Préparer les fringues la veille.

Préparer le petit déj la veille aussi (mettre le Neskik dans le bol, le lait au fridge), sortir la pâte à tartiner au chocolat sans OGM, ni huile de palme sur la table…

Préparer les cartables la veille.

 

En gros, la bonne dame explique tout bien.

 

Oim, être organisée dès la veille, ça va me demander de re-pousser mon heure de coucher d’une trentaine de minutes, et ça, ça n’est pas possible.

 

 Si on teste la leçon de la dame, chez nous, ça donne : 

 

 

LES FRINGUES

 

Cas n°1

Préparer les fringues la veille avec amour et aussi les enfants.

Avoir expliqué que ce qui est préparé sera mis le lendemain.

 

Le lendemain : la petite dernière (au hasard) ne veut plus mettre la culotte rose, elle veut la culotte Hello Kitty, ne veut plus de collant, mais un legging… etc

(en général, j’ai le choix, entre imposer la culotte rose et les collants et me retrouver avec une môme qui hurle ou changer ce qui a été préparé)

 

Bilan zénitude : -2

Bilan gain de temps : tout pourri, parce que, en plus d’avoir été obligée de sortir 2 tenues, on doit en ranger une, à 07h12.

 

 

Cas n°2

Fringues préparées la veille avec amour et aussi les enfants, après avoir maté Evelyne Délhiat

 

Le soir :

Préparer un gros pull (il va y avoir du vent), des bottes, (il va pleuvoir)…

 

Le matin :

Ouvrir les volets, comprendre que, pétard à mèches, Evelyne Délhiat, elle dit quand même des conneries.

Changer les fringues…

 

Bilan zénitude : -2

Bilan gain de temps : vraiment tout pourri, parce que, en plus d’avoir à ranger des fringues inutiles, on s’est coltiné de regarder Evelyne Délhiat.

 

 

 

LE PETIT DEJ

 

Le soir, préparer, comme indiqué, des bols, avec une cuillère de Neskik dedans.
Sortir la pâte à tartiner sans OGM, ni huile palme.

 

Le matin :

Entendre :

-       Euh… Moi, je veux une pomme, je ne veux pas de lait au chocolat.

-       Moi, je veux du roquefort, sans rien. (véridique)

-       Moi, je veux un bibi.

-       C’est quoi, ce truc, au milieu de la table ? Il est où le nutelgras ???

 

Constater que le benjamin à bouloté le neskik, sans lait et qu’il a pourri ses fringues avec la poudre de chocolat.

Tenter de transvaser le contenu du bol dans le bib… en mettre partout et pourrir les fringues de la petite dernière.

 

(ah oui ! Ici, au petit déj, chacun mange (à peu près) ce qu’il veut : craquotte, pain, confiture, orange, yaourt, fromage, pâté, gras-double, maroilles, cassoulet, choucroute… Parce que c’est seul repas où les enfants sont libres de choisir)

 

Bilan zénitude : pfffffff

Bilan gain de temps : entre le fait de gérer les frustrations des uns et des autres, de changer les fringues, dois-je réellement faire un bilan gain de temps ???

 

 

LES CARTABLES

 

Quels cartables ?

Oh ! Pétard ! les cartables !!!!!!!!!!! Dans l’auto ? à l’école ???

Bilan zénitude : pas de bilan ! La maitresse mettra un mot dans le cahier…

Bilan gain de temps : maximum !

 

 

 

Alors, je me moque un peu…

Mais cette charmante-merveilleuse-parfaite maman vit dans cette merveilleuse contrée qu’est la Théorie. Un pays où tout est toujours bien ! En Théorie, ça va !

 

(Mal)heureusement, moi, je vis dans la vraie vie.

Heu… Heureusement en fait !

La vraie vie, où on râle, on court, on se presse… mais aussi où on se marre parce qu’on fait des moustaches avec la croûte de calendos.

 

 

 

Sinon, je propose aussi de vous donner les trucs qui marchent vachement bien !

Testés et approuvés ! Garantis zénitude, plénitude et ça fait même le café.

 

LES FRINGUES :

Fastoche ! la veille, à la place d’enfiler un pyj pour aller se coucher, habillez directement vos enfants avec les habits du lendemain !

Bilan zénitude : complet !

Bilan gain de temps : magnifique !

(et en plus, on fait des économies de pyjamas ! C’est merveilleux… Et je pousse cette idée un peu plus loin : le soir, en rentrant : lavez vos enfants tout habillés, vous économiserez la lessive ! malin !)

 

(je dois rendre à Valérie, ce qui appartient à Valérie : coucher les enfants avec leur fringues du lendemain, c’est elle)

 

 

PETIT DEJ :

Proscrire tout ce qui tâche, goutte, fait des miettes…

La veille, prendre la mie du pain, en faire des boulettes bien serrées que les enfants goberont.

Bilan zénitude : parfait ! C’est hyper détendant de faire des boulettes de pain.

Bilan gain de temps : et hop ! un petit déj avalé en moins de 2 minutes.

 

 

LES CARTABLES :

Imposer aux enfants de toujours tout prendre. Tous les cahiers, tous les livres…

 

Bilan zénitude : rien à dire.

Bilan gain de temps : on ne se pose même pas la question.

et en plus : il deviendront costauds, si vous avez du pot, sinon, auront une scoliose… mais qu’est une scoliose quand on est détendu, hein ?

 

Ne me remerciez pas pour ces précieux conseils.

Et si vous êtes encore à la bourre le matin, c’est que vous le faites exprès (je ne vois que ça !)

 

 

 

Bon, pardon, je me moque un peu… mais, définitivement, les donneurs de leçon qui s’érigent en modèle me brisent les ovaires, menu-menu !

 

 

Bon, on continue à rigoler sur FB. Vous pouvez liker... ou pas !

 

Et pour un peu de sérieux, je ne peux que vous recommander la lecture de « derrière le mur », sur mon second blog, Marie Poulette. Il s’agit de chroniques simples et tendres sur les ateliers que j’anime en prison ! Si ça vous goute, c’est  !

 

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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 18:05

Alors, non, aucun rapport avec le mariage pour tous...

Aucun !

 

Juste un bon mot de la cadette... (enfin, bon, je ne suis pas sûre qu'il le soit, bon)

 

A la maison, nous mangeons du fromage. (ouais, on a une vie de déglingos !)

A la maison, nous mangeons du fromage... avec du pain. (on est des vrais oufs !)

 

Dimanche, repas de famille.

Fromage.

Pas de pain à table. (un drame)

Cadette debout. (une solution)

Papa, profitant de la situation :

- Tiens, ma bichette mignone, tu me rapporterais la baguette ??

 

Poireauter... pendant que le camembert se la coule douce.

 

Retour de la cadette qui pose ceci sur la table.

 

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Incompréhension générale et bi-latérale.

 

Et le camenbert qui en profite pour se sauver discrétos....

 

 

Et d'un coup, la maman (claire)voyante, (extra)lucide (et extra tout court), enfin, moi quoi :

 

- oh! pétard !!!!!! La baguette de pain !! Pour manger le fromage, quoi ! Pas la baguette chinoise, que veux-tu qu'on fasse d'une baguette chinoise avec du camembert.

 

La cadette :

- Ah ouais !!!! ça me semblait bizarre que vous mangiez du fromage avec des baguettes chinoises... mais bon, des fois vous faites des trucs bizarres, donc...

 

 

 

Le pire dans tout ça, c'est que la cadette ne l'a pas fait exprès. Pas une once d'humour dans cet acte.

Seulement, pour elle, la baguette est plus un symbole chinois qu'un représentant de la caricature du français moyen !

 

 

Et une chance qu'on ne lui pas demandé :

 

Un pain

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Un pistolet

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Un croissant

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Un bûcheron

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Une flûte

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Une ficelle...

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Comme on se marre chez nous, c'est ouf !

C'est vous voulez rigoler encore plus fort, viendez donc sur le FB... On s'marre ! (et pas que)

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26 juillet 2013 5 26 /07 /juillet /2013 21:58

Ah ! Le temps des cerises !

Celui qui apporte toutes les promesses de beau temps, de longues soirées d’été.

Les cerises petits fruits jolis et sucrés.

Les cerises mignonnes qui nous rendent un peu nostalgique.

 

Les cerises dont on faisait des boucles d’oreilles à 6 ans.

 

Les cerises acides qu’on allait chercher, à 9 ans, en haut du cerisier de la grand-mère de Loison.

On ne les mangeait pas. Mais le plaisir était simplement de les voler aux étourneaux.

 

Les cerises dont on s’amuse à suçoter les noyaux jusqu’à ce qu’ils soient tout blancs. Comme quand on avait 10 ans.

 

Les cerises grâce auxquelles on organisait des concours de cracher de noyaux à 12 ans.

 

Cerises dont on a longtemps cru que le noyau avalé ferait pousser un arbre dans notre estomac… Et c’est ce qu’on a raconté à notre sœur quand on avait 13 ans !

 

 

Acheter des cerises.

Regretter de n’avoir pas de cerisier dans le jardin… ne plus avoir 9 ans.

 

En cachette faire des boucles d’oreilles et avoir 6 ans.

Se faire capter par l’aînée qui s’empresse de nous copier.

Sourire

 

Voir la cadette s’amuser à cracher les noyaux, loin, super loin.

Suivie du benjamin, de l’aînée.

De nous même et hurler qu’on est la plus forte !!!!!!! Se sentir aussi balèze que quand on avait 12 ans.

Filer un abricot à la petite dernière (parce que, la petite dernière est trop petite pour cracher des noyaux de cerise… à moins que ce soit les noyaux qui sont trop petits) et l’entendre cracher son noyau, jubillante !

 

Voir le benjamin, se pointer hilare « hé, maman ! J’ai avalé le noyau ».
Répondre du tac au tac, sans réfléchir, comme quand on avait 13 ans : « ben, y’a un cerisier qui va pousser dans ton bidon ! »

Comprendre que ça ne fait pas marrer le benjamin.

Du tout.

Rétablir la vérité.

Moins drôle.

Lui expliquer que le noyau va être digéré… et sortir dans son caca.

Et constater que en fait, si, c’est aussi vachement drôle la vérité !

 

 

Et voir la petite dernière qui continue à cracher des noyaux d’abricots.

 

Regarder simplement les enfants qui jouent à avoir du sang de cerise qui sort de la bouche.

 

Et la petite dernière qui crache des noyaux d’abricots.

 

Se dire que vraiment, on aime les cerises.

 

Et la petite dernière qui crache des noyaux d’abricot…

 

Réaliser d’un coup d’un seul que des abricots, elle n’en a mangé qu’un.

Qui dit un abricot, dit un noyau…

 

Oh ! pétard, elle crache re-crache le même noyau qui tombe et roule dans la terre et la poussière…

 

Savoir pourquoi on préfère les cerises aux abricots.

Savoir pourquoi les cerises sont nos fruits préférés.

 

 

 

 

Parce qu'on ne peut pas faire de boucles d’oreilles avec des ananas… par exemple.

Et que les cerises rendent un peu nostalgiques... Plus que les kiwis... ou les bananes... encore que...

 

 

 

Allez, zou ! On voooooooote pour ma nouvelle dans le concours au féminin.

Il suffit simplement de cliquer. Et on a jusqu'au 14 août... Il faudrait que je sois dans les 7 premières pour passer le premier tour.

Et puis, on a même le droit de faire aimer ses amis. Enfin, si on veut !

Mille mercis !!

 

Y’a aussi des petites publications marrantes sur FB !

 

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2 juillet 2013 2 02 /07 /juillet /2013 20:34

Fin d’année.

Pelletée d’anniversaires.

Que dis-je : anniversaire du lundi au dimanche, le matin, le midi, le soir, la nuit.

 

Mais qu’avez-vous toutes à pondre en juin (dit celle dont la moitié des enfants sont natifs du 06) ???

 

V’là le benjamin qui revient encore de l’école avec 2 paquets de bonbons.

On le laisse se bâfrer parce qu’on est super sympa. (Faut bien que quelqu’un le dise)

 

Le premier paquet fini, on passe de mode sympa à mode vieux rat :

 

- Maintenant, range ces bonbons.

 

(Bon, ok, on peut aussi dire que je passe de sympa à naïve. Parce que je compte là-dessus et je bois de l’eau…)

 

5 minutes plus tard :

Constater que le benjamin se bâfre avec toujours autant d’allégresse.

 

- Nan, mais dis donc, tu te fiches de ma poire ??

- Ben quoi ???  J’ai fait comme tu as dit : « Mange tes bonbons », alors, je mange.

 

C’est donc désormais officiel, ce marmot de 5 ans se fout de notre tronche (avec un talent relatif) ou alors, il a une dyslexie auditive. Ça existe, ça la dyslexie auditive ?

 

Le benjamin hilare, qui en met une seconde couche : 

- rôh, et puis maintenant, y’en a plus. En fait, je les ai rangés dans mon ventre.

 

 

Et v’lan, et un plaqué-retourné de maman en bonne et due forme.

Allez, la mère rentre chez toi sans passer par la case départ.

 

 

Bon, avec tout ça, je ne suis pas sortie de l’auberge et mon gratin d’aubergine, je sens bien que je vais pouvoir me le ranger dans l’estomac, quelque chose de bien. Parce que forcément, là maintenant tout de suite, il n’a plus faim.

 

 

Allez, zou, on aime, enfin si on veut, le profil FB.

 

 

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3 juin 2013 1 03 /06 /juin /2013 20:12

Avoir des enfants.

Connaître des enfants.

 

Prendre un enfant que nous appellerons "enfant anonyme".

Pour préserver justement son anonymat... parce que plus tard, si son futur employeur lit ça, pas sûre qu'on lui file du taf.

 

 

Bref.

 

Croiser l'enfant anonyme dans une maison lambda.

 

L'entendre dire :

 

- Je vais me chercher à manger.

 

Être ravie contente de savoir que cet enfant-anonyme est capable de se débrouiller seul, d'être en mesure de se sustenter.

 

Se dire que c'est une force dans la vie d'être capable de se trouver à manger tout seul.

Que ça peut servir pour plus tard.

 

Et voir que l'enfant anonyme ne se dirige pas vers le placard, le frigo ou le potager. Non !

L'enfant anonyme fourre son index dans sa narine droite... l'en ressort avec... Bref... et d'un geste aussi alerte qu'esthétique, fourre le... la... Bref... l'index dans sa bouche avec un air ravi.

 

 

Osciller entre le dégoût profond et la poillade intense.

 

Opter pour un sobre :

- Noooooooooooooooooooon !!!! Mais noooooooooooon... c'est dégueu, on ne fait pas ça !!!!!!!!!

 

 

 

Et puis, finalement, se dire qu'un enfant anonyme, capable de s'auto-alimenter nous permettra de faire des économies substantielles. Ce qui en temps de crise n'est pas négligeable.

 

Que si son futur employeur lit ce billet, il se dira qu'un être capable d'avoir autant de ressources et de richesses est sûrement une force pour l'entreprise...

 

 

Bon, sinon, c'est entièrement véridique, quoique complètement crado-dégueulasse, j'en conviens parfaitement !!

 

 

 

Aucun rapport, mais, j'ai exhumé Marie Poulette en vous pondant un reportage passionnant sur le dimanche ensoleillé !!!

 

 

 

Allez, hop ! Vous pouvez liker le profil 4enfants2bras... On s'y marre pas mal !!!!

 

 

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20 mai 2013 1 20 /05 /mai /2013 19:48

 

 

Avoir eu un père.

Avoir eu un grand-père pour ses enfants.

Puis être orpheline

 

 

Avoir eu un père qui s’était offert la maison de ses rêves pour ses rêves.

La maison de ses rêves pour accueillir ses enfants et ses petits enfants.

N’avoir pas eu beaucoup de temps pour rêver à cette maison.

N’avoir jamais eu l’occasion d’y boire un apéro sur la terrasse avec son père.

Savoir que lui n’y est allé que 3 fois avant de ne plus être.

Avoir le coeur fendu.

La retraite est parfois courte et les rêves volatils.

 

 

Devoir se séparer de la maison de ses rêves à lui.

(En profiter un été quand même)

Avoir des acheteurs qui trouvent que cette maison est celle de leurs rêves.

 

Se préparer à faire place nette.

 

Grand voyage : de Lille à L’île.

Prévoir des douceurs pour le voyage. Dévaliser les rayons sucre-gras et gras sucré.

Emporter une boite de haricots verts, histoire d’avoir un peu de fibres.

 

Monter dans le camion jaune sous le ciel gris.

Traverser la France.

Arriver à Marseille sous le ciel bleu.

Monter dans le bateau blanc et boire un coup de rouge pour se mettre du baume au cœur.

 

Arriver sur l’île le lendemain matin.

Sous un ciel gris.

 

Monter à la maison.

Pester contre les voleurs d’herbe aussi verte que synthétique (salopards !).

 

Et puis, ouvrir les placards.

Vider les armoires.

Prendre les pantalons, polos, slips, chaussettes qu’il avait prévu de mettre dans sa maison de rêves.

Ne pas chercher dans le détail. Ne pas mettre son nez sur les pulls. Ne pas les respirer.

Emballer. Donner.

 

 

Jeter la brosse à dents, le dentifrice.

Garder le shampoing pour se laver les cheveux.

Se demander ce qu’on va faire de son parfum.

Avoir le tord de le sentir. Se souvenir.

Être incapable de le jeter. Ne pas vouloir le prendre.

Se trouver un peu con quand même.

 

Plier le linge de lit, les serviettes, les gants de toilettes.

 

Trouver le tiroir à bordel.

Voir les plans du futur jardin de rêve qui ne sera jamais fini.

Voir les croquis de « l’extension pour recevoir les copains et la famille ».

Savoir que la maison ne sera jamais extendue.

Plier. Hésiter à jeter.

Garder.

 

Détester fouiner.

Abhorrer l’idée de devoir faire le tri de ce qui vaut la peine d’être gardé…

L’avoir, la peine, pleine et entière.

 

Ouvrir le placard à victuailles :

Trouver 7 boites de haricots verts.

7 boites de haricots verts ???? Se marrer : nan, mais sérieux, il avait quoi, notre père, avec les haricots verts ?????

Un peu d’huile, de thon et même du thon à l’huile.

 

Et « une bouteille de champagne  pour fêter ça ».

Se demander quand on pourra « fêter ça » puis fêter quoi, d’abord.

 

 

Remplir le camion jaune de choses à jeter, de choses à donner, de choses à garder.

 

 

Laver la maison.

 

Préparer une maison propre.

Prête à accueillir d’autres rêves, d’autres fêtes, d’autres rires.

 

 

Et puis partir.

Fermer la porte pour toujours.

Fermer la porte de la maison de ses rêves à lui.

 

Repartir vers la mer sous un ciel qui a le bon goût de se mettre à pleurer à notre place.

 

Faire le chemin inverse.

La route de retour.

Ne pas parler beaucoup.

 

Vider, trier, laver.

Ranger les 7 boites de haricots verts dans le placard à conserve.

Enfin… ne pas ranger les haricots verts… pas la place…

Dans le placard de chez nous, y’a déjà 6 boites + celle qu’on devait manger pendant le voyage… pour les fibres.

 

Savoir de qui on tient notre problème avec les haricots verts.

Comprendre qu’on a hérité…

Se marrer.

 

 

Et se dire que maintenant, y’a peut-être aussi la place pour une autre maison de rêves.

Peut-être…

 Et puis, au pire, il nous reste les haricots verts... espoirs ?

 

 

Je remercie Gilles, Alex et Cathy pour leur bonne humeur qui a bien fait chaud au cœur quand tout était froid.

Un bécot chaud au chéri qui est là quand il faut...

 

Et je croise bien fort mes petits doigts boudinés pour que les acheteurs aient leur accord de prêt.

Dans la maison, je ne veux plus y retourner… y’a plus de haricots verts, là-bas !

 

 

 

(Bon, après, j’arrête avec mes trucs tristounes… promis ! Soyez rassurés, les marmots mettent tout en œuvre pour que j’ai de la réserve de trucs marrants ! Sinon, pour ceux qui n'ont pas braillé, y'a cet article là... qu'est bien beau, mais qu'est bien triste aussi)

 

Allez, je mets des trucs marrants sur profil FB, on peut au moins se marrer là-bas ! Il suffit de liker !

 

 

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Hé ! Regardez si ça c'est pas une belle vue !!!

 

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Hé regardez si c'est ouf ! J'ai la corse sur mes doigts boudinés (où qu'il faut que je mette de la crème et je dois croiser pour le prêt des futurs acheteurs)... Plaie héritée d'une projection de nougatine... Plaie qui date de l'achat de la maison des rêves de mon père... C'est ouf, non ?

 

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24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 10:49

 

 

Passer ses vacances de printemps à la campagne.

Se dire que ça tombe bien, vu que le printemps, justement, est là.

 

Avoir changé le gris en vert prairie,  en bleu du ciel, en ocre de la terre labourée, en blanc  des fleurs de cerisier, en jaune… pissenlit.

 

Trouver, de loin que, les pissenlits sont comme des petits soleils qui éclatent sur l’herbe verte.

 

Trouver de près que les pissenlits, euh, ben, c’est des pissenlits :

 

Pas la plus belle fleur du monde.

Pas la plus moche non plus.

 

 

Pissenlits qu’on ne trouve jamais chez les fleuristes, ni en pots jolis chez les pépiniéristes.

 

On s’en fout des fleurs de pissenlits. Y’en a partout.

Y’a qu’à se baisser pour les ramasser.

Ça ne sert à rien, les fleurs de pissenlits.

Ça ne se mange même pas.

 

En revanche, les feuilles… hop, en salade avec des lardons.

Utiles, les feuilles.

 

Et les racines ???

Ne pas parler des racines qu’on bouffera un jour.

C’est le printemps.

 

 

 

Comme tous les trucs qui ne servent à rien, les fleurs de pissenlit n’intéressent que les marmots.

 

Au même titre que les cailloux, les petits bâtons, les gravillons, la poussière de cailloux, les brins d’herbe, les marrons, les coquilles d’escargots, les coquilles d’huîtres ou de Saint Jacques…

 

 

Avoir justement des marmots qui aiment les cailloux, les petits bâtons, les gravillons, la poussière de cailloux, les brins d’herbe, les marrons, les coquilles d’escargots, les coquilles d’huîtres ou de Saint Jacques… et les fleurs de pissenlits.

 

Les mêmes marmots aiment aussi leur mère, un peu, beaucoup, à la folie (merci Œdipe)

 

Avoir le sens du syllogisme un peu pourri :

 

Donc les marmots offrent à leur mère les cailloux, les petits bâtons, les gravillons, la poussière de caillou, les brins d’herbe, les marrons, les coquilles d’escargots, les coquilles d’huîtres ou de Saint Jacques… et les fleurs de pissenlits.

 

 

Fleurs de pissenlits qu’on nous offre par poignées, bien écrasées.

 

Fleurs de pissenlits montées en graines qu’on nous souffle dans la tronche.

 

Fleurs de pissenlits qu’on nous offre en nous disant, maman, t’es la plus belle.

 

Fleurs de pissenlits totalement étêtées, arrachées avec une délicatesse relative par la petite dernière.

 

Fleurs de pissenlits qui deviennent super moches après 7 minutes de non-vie.

 

Fleurs de pissenlits miteuses et pourries qu’on met dans un verre sur la table de cuisine.

Fleurs de pissenlit qui se referment dès l’instant où les marmots sont au lit. (Elles sont sympas, en fait, les fleurs de pissenlit…)

 

 

Se dire, qu’en fait les pissenlits, même écrasés, étêtés, moches, miteux et pourris, dans les petites mains de nos marmots, ben d’un coup, on les trouve jolis, charmants, poignants.

 

Les plus belles fleurs du monde en somme.

Des fleurs de printemps, pleine de vie (même quand elles sont décédées, laminées après 1 heure dans le verre d’eau)

Alors, c’est sûr, ces fleurs là, elles sont utiles.

 

 

Bien plus que les feuilles qui sont amères et que les racines qui le sont encore plus (enfin, on verra quand on sera contraint des les bouffer).

D’ici donc qu’on les mange par la racine, on en voudrait encore plein des printemps à pissenlits même un peu pourris.

 

 

 

Allez, hop ! Je vous souhaite plein de bouquets de pissenlits…

 

 

Sinon, si vous voulez vous marrer, suivre les aventures de plus près encore, avec des photos extra (ou pas)… y’a le profil FB à liker !

 

 

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11 avril 2013 4 11 /04 /avril /2013 20:11

 

 

 

Avoir des enfants.

Les nourrir.

Ils veulent des frites.

 

Leur proposer des plats variés.

Ils veulent des frites.

 

Leur proposer des plats équilibrés.

Ils veulent des frites.

 

Leur proposer des plats faits de nos blanches mains pendant des heures et des heures.

Ils veulent des frites de la friterie.

 

 

C’est un concept.

Ou alors, c’est une tradition enfantine.

Avant 9 ans, les enfants ne finissent pas leur assiette (sauf si ce sont des frites).

Ce n’est pas qu’on les sert énormément, mais dès l’instant où on propose un truc qui a pris du temps à préparer et qui a coûté plus cher qu’une barquette de frites, ils ne finissent pas leur assiette.

 

 

Quand ce n’est pas pire :

 

Allez, goûte au moins…

Nan, j’en veux pas c’est pas bon les brocolisàlaviande.

 

 

On ne les force pas :

 

Allez, une petite bouchée au moins…

Nan, j’aime pas ça lesbrocolisàlaviande.

 

(Oui, mais, la semaine d’avant, ils adoraient les brocolisàlaviande)

 

Ouais, mais, j’aime plus ça, les brocolisàlaviande.

 

 

Montrer que c’est de la qualité :

 

Allez, manges-en au moins un petit bout. C’est de la viande… de bœuf ( ??? ) euh…  c’est de la viande d’animal, très bonne et surtout très chère, alors, mange moi au moins un petit bout !!!!

Nan, j’en veux pas, y’a du gras !

 

Alors, comment t’expliquer petit enfant : Non, il n’y a pas de gras dans les brocolis. Il n’y en a pas non plus dans ce micro bout de filet qui nous a coûté une journée de salaire.

 

En revanche, dans les fucking frites de la baraque à frites, du gras, y’en a plein ! Et là, petit enfant, le gras ça ne te dérange pas. Alors, mange au moins une bouchée de cette viande ! (Bouchée qui doit coûter environ 5,00 euros à elle toute seule)

 

 

Tenter la carte des pauvres enfants :

 

Y’a des enfants qui n’ont pas de quoi manger tous les jours et qui seraient super contents de manger des brocolisàlaviande.

T’as qu’à leur donner mes brocolisàlaviande, alors.

 

Et se retrouver condamnée à finir 4 assiettes de super gratin de brocolis au filet de bœuf.

 

Prendre 3 kilos en n'ayant mangé aucune frite depuis au moins 3 mois.

 

 

Et puis ce matin :

Le papa : mange les croûtes de ta tartine, s’il te plait.

Le benjamin (4 ans et demi) : nan, j’aime pas ça les croutesdupain.

Le papa : le pain n’est pas constitué que de mie, mange les croûtes.

Le benjamin : mais… les croûtes, alors,  c’est cher ????

 

 

Comprendre qu’on a réussi à associer dans l’esprit des gamins trucs dégueu avec trucs chers…

Pétard, en voilà qui se goinfreront de frites par chères toute leur vie…

 

 

Comprendre aussi que le benjamin pense qu’on peut acheter de la croûte de pain, seule, sans la mie (mais personne ne le fait, parce que les croûtes de pain, c’est dégueu et en plus, c’est cher !)

 

 

 

 

Bon, sinon, grâce à Marie de l’excellent blog : Mamans testent, vous êtes désormais plus de 1000 à liker 4enfants2bras sur FB ! Je n’en reviens pas !!!! et du coup, pour fêter ça, je ne mange pas des croûtes de pain ! Nan, on a commandé des sushis ! Et oui !!!! Merci à vous, du coup !

(Alors, sur FB, j’annonce toujours les articles avec un morceau de chanson, plus ou moins improbable, parce que ça n’est pas toujours fastoche, non plus !)

 


 

Pour tous les nouveaux :

Présentation de la famille :

La maman

Le papa

L'aînée (10 ans tout juste)

La cadette (7 ans bientôt 8)

Le benjamin (4 ans bientôt 5)

La petite dernière, tout juste 2 ans.

 

A travers mes petites histoires, je me rends surtout compte que ce qu’on trouve ici, on le trouve aussi chez vous… parce que qu’il y ait 1, 2, 3 ou 6 marmots… parce que, simplement, ce sont des enfants, quoi !!

 

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Pub ! (ben quoi ???)

Petit Bateau

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