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30 juin 2014 1 30 /06 /juin /2014 20:44

Le choix d’un prénom, c’est toute une histoire.

Ca soulève des débats.

Même chez les gens que ça ne regarde pas… (Vous pouvez aller lire mon article de l’année dernière. Je l’aime bien, cet article).

Mais cette fois, c’est le prénom de Ce Bébé.

 

 

 

Au début, était le Verbe.

Non. Au début étaient les graines.

Non, non, au début, était l’amour, l’envie… Au début, étaient plein de choses, pleins de sentiments et d’émotions… Mais pas le Verbe.

 

Et petit à petit, tandis que le petit devenait moins petit, on a commencé à chercher.

Comme pour l’aînée, comme la cadette, comme pour le benjamin, comme pour la petite dernière…

On a fait des listes.

Chacun la sienne.

Rien en commun.

 

Comme le papa a donné ses chromosomes.

Comme j’ai donné les miens.

Tous différents. Pas deux pareils.

Tout ça, pour en faire un. Un Unique.Ce Bébé.

Un peu du papa, un peu de la maman.

 

Alors, on a laissé les choses reposer. Tranquillement.

On a laissé le temps faire son travail de temps.

 

Cette fois, on a attendu peut-être un peu plus longtemps que pour les autres.

Parce qu’on avait un peu peur, peut-être.

Parce qu’on avait des inquiétudes, un peu plus que pour les autres.

 

On a attendu que les listes se croisent. Se complètent. S’étoffent. Se croisent. Se rencontrent.

 

Et il y a eu Ce Prénom, pour Ce Bébé.

Le soir de la troisième écho.

 

Une évidence. Le Prénom de Ce Bébé.

Ce prénom, c’est… Secret ! (héhé, vous ne croyiez quand même pas que j’allais le dire, comme ça)

 

Et toute la journée du lendemain, j’ai chuchoté :

L’aînée

La cadette

Le benjamin

La petite dernière

Et

Secret.

 

J’ai trouvé ça sublime. Evident. Comme si ça avait toujours été.

(bon, c’est vachement plus joli avec les vrais prénoms)

 

Et puis, j’ai dit à voix haute :

L’aînée

La cadette

Le benjamin

La petite dernière

Et

Secret.

 

Tout était bien. En ordre.

Tout était là.

 

J’ai touché mon ventre, j’ai senti un petit pied. Le pied de Secret.

Il est là, pour de vrai.

Mon Secret.

 

Et le papa ?

Il a fait la même chose, toute la journée.

Répéter les prénoms.

Rentrer le soir, me caresser le ventre et chuchoter tout bas « salut Secret »

 

Secret est secret.

Juste pour le papa et moi.

Un peu du papa et un peu moi.

Beaucoup de Ce Bébé.

 

Un nouveau commencement.

A ce commencement est Le Prénom.

 

 

(on sait bien que ce prénom sera très loin de faire l’unanimité… en s’en contre-cogne. C’est Ce Prénom !)

 

Sinon, je vous remercie de tous vos commentaires et petits mots sur l’article de la césa.

Je les ai tous lus et relus.

Je suis très émue de voir que nous sommes toutes mères, de toutes les manières.

Pour répondre très rapidement (je suis une nouvelle fois débordée… je devrais être en congé mat depuis hier, mais j’ai encore un paquet de boulot. + une surprise qui prend du temps, sur Marie Poulette, vous verrez ça en Juillet).

 

Donc, pour répondre rapidement :

Effectivement, j’ai donné la vie par césarienne, mais c’est juste que la césa me laisse un goût de naissance volée. Et effectivement donc, j’ai le sentiment, que ça n’est pas moi qui donne la vie. Que c’est celui qui m’accouche qui donne la vie tant cela m’échappe. C’est très perso comme ressenti.

 

Sinon, je n’ai pas ma date d’accouchement. C’est en cours de négociation avec les médecins. On parle de 3 semaines avant le terme (le 24 août)… 3 semaines, c’est énorme pour moi, pour les autres, j’ai accouché après terme.

A suivre, donc.

 

 

Dernière chose : Pour Ce Bébé qui a un Ce Prénom, je compte faire une couverture aux 100 vœux. C’est une tradition chinoise :

Il faut 100 morceaux de tissus, associés à 100 vœux pour ce bébé.

 

Pour cette couverture, j’ai besoin de vous !

De vos vœux, de vos bouts de tissus.

 

Il faudrait : plutôt du coton ou du velours ou autre, mais pas de matière extensible, en fait.

Il faudrait que ça fasse 10cm x 10cm.

Si ça peut-être dans les couleurs suivantes : bleu, gris, vert, jaune, blanc, ça serait top.

Avec des motifs, unis, coupés dans une ancienne chemise ou juste une chute… c’est libre !

Pour le vœu, c’est libre aussi. Sur un bout de papier, sur une carte... Je vais tous les relier ensemble.

On peut envoyer plusieurs coupons, mais il faut plusieurs vœux dans ce cas : 1 vœu par coupon.

 

 

Si vous voulez participer, y’a soit les MP via FB.

Soit mon mail, que je vous donne mon adresse postale.

marion.cailleret@orange.fr

D’avance, je vous remercie !

 

Pour me suivre sur FB, c’est là !

Pour aller voir les photos de l’anniv du benjamin, c’est ici !

 

IMG 2130(oui,  c'est la même photo que l'article sur les prénoms. Oui ! Je fais du recyclage. C'est écolo et rapide !! C'est le faire-part de la cadette)


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14 mai 2014 3 14 /05 /mai /2014 21:33

 

En ce moment la blogo parentale a une nouvelle lubie, une nouvelle obsession.
Après le portage physiologique (tout le reste n’est que torture faite à enfants).

Après l’allaitement (le lait artificiel, c’est caca… un biberon est le symbole le l’égoïsme maternel)

Après le cododo (ton bébé a un lit ????? Naaaaaaaan !!!! C’est atroce !)

Voici maintenant « la positive attitude ».

 

 

Chers parents, chers citoyens,

A partir de dorénavant et de maintenant, vous n’emploierez plus de formules négatives pour parler à vos enfants.

 

 

Oups ! Je veux dire : vous n’allez employer que des formules positives.

Tout le reste est mauvais pour le développement du petit.

Eh oui !

Vous l’ignoriez ???

Ben maintenant vous savez.

 

Ça demande une petite gymnastique de l’esprit, mais on finit par s’y faire !

 

Donc, vous devez dire :

Laisse les boites de conserves rangées dans l’armoire (et non pas : ne vide pas l’armoire… s’il te plait)

Mange avec tes couverts (et non pas : ne mange pas avec les doigts)

 

Bon, OK… Je veux bien.

 

A partir de maintenant, je ne prends donc que des sens autorisés.

Je vais éviter de ma garer sur les places qui doivent toujours rester libres.

Je vais être pour la joie de vivre (et non contre la peine de mort)

Je vais être pour les gens aimants les êtres humains de toutes les nuances de couleurs.

Je vais appliquer le principe qu’il faut laisser en vie tout le monde et qu’il faut laisser à sa place les trucs qui sont à d’autres personnes.

Je vais regarder uniquement mon conjoint…

Je vais dire les endives c’est dégueulasse !

 

Ben quoi ???? Je ne peux quand même pas dire : les endives, ça n’est pas bon !

 

Noooooooooooon !!!!!!!!

 

Arrrrrrrrrrrrgh !!!

 

 

Bon, je l’admets, je suis l’archétype de la négative attitude.
N’est pas Lorie qui veut.

 

Je suis désolée, mes enfants. Vous allez me faire un procès, plus tard.

 

Parce que j’aurai crié que « non, on ne met les doigts dans la prise ». Alors, que j’aurai dû vous dire « met tes mains sur le mur ». Mais voilà, dans le feu de l’action, la peur… je n’ai pas réfléchi… Pardon, mes enfants.

 

 

De toutes manières, je vous dis régulièrement « attention, ne t’approche pas de la route », alors que je devrais vous dire de bien rester sur le trottoir.

 

 

Quand tout petits, je vous ai expliqué que vous ne pouviez pas monter l’escalier, alors que j’aurai du vous dire de rester au rez-de-chaussée… Est-ce que j’ai mal fait ????

 

 

Je suis certainement une vieille réac.

Je suis vieille, de toutes manières, je pense que je suis dans les plus vieille reums de la blogo.

 

Je suis vieille et j’ai la faiblesse de penser que pour certaines choses, il faut dire non.

Non, on ne court pas sur le route, parce que c’est dangereux (tu peux courir sur le trottoir n’a pas tout à fait le même sens)

Non, on ne met pas ses doigts dans la prise.

Non à la peine de mort !

Non au racisme !!

Non à l’intolérance !

 

 

Parce que oui ! Il faut savoir dire NON ! Et même non, non, non et non !

 

NON AUX CHOSES DANGEREUSES.

 

(En revanche, mes enfants, s’il vous plait, mangez avec vos couverts… s’il ne vous plait pas non plus d’ailleurs !!!!)

 

 

Bon, je sais, je ne vais pas me faire des copines… ça n’est pas grave… Je ne suis pas d’accord avec les mères tellement meilleures que les autres et qui ne proposent que des modèles inatteignables (enfin, pour moi. Mais moi, je peux peu) et qui en profitent pour faire culpabiliser à mooooooooooort, toutes celles qui ne sont pas si parfaites.

 

Ouais, mais merde quoi ! Nous les médiocres, on pourrait au moins faire un effort, non ?

(Enfin, pas non…)

Juste pour info :
- personnellement moi-même, j'ai allaité mes enfants, longtemps... J'ai adoré ça. Mais je n'ai jamais fait suer mes copines qui donnaient des bib (parce qu'elles ne sont pas complètement cons, elles ont trouvé que c'est ce qui était bien pour elles et si c'était bien pour elles, c'était bien pour le bébé)
- personnellement moi-même, j'ai porté mes enfants, en écharpe, en physio. mais j'ai aussi une poussette et je ne dis pas à ceux que je croise, bébé face au monde qu'ils sont les pires parents du monde. Parce que je ne le pense pas un seul instant !

- personnellement moi-même, j'ai eu la petite dernière dans mon lit jusqu'à au moins 8 mois... Et je l'avoue, je rêvais qu'elle dorme dans son lit !

- personnellement moi-même, je trouve ça chouette que les parents pratiquent l'éducation positive, l'éducation non violente (comme si les autres parents étaient tous maltraitants)... Mais, je ne suis pas d'accord avec tous les principes. Et pourtant, je ne juge pas les autres parents. Chacun fait ce qui lui convient.

Et surtout, jamais, jamais, jamais je ne me permets d'expliquer aux autres parents que ce que je fais est ce qu'il faut faire.
Ce que je fais est juste... pour moi !

Je sais que je peux évoluer...

Je n'ai pas la science infuse. Et je suis perfectible, et ça, c'est une bonne nouvelle !

 


Bon, sinon (arrrgh), je suis sur FB

 

 

Et j’ai une chouette invitée sur Marie Poulette, hop-là !

 

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12 mars 2014 3 12 /03 /mars /2014 20:39

 

 

Ah ! Cette image de famille unie. Tranquille.

D’enfant jouant paisiblement dans le jardin, pendant que la mère de famille lit, installée dans un transat en sirotant un thé, à côté d’elle, son mari, qui lit aussi.

 

 

Ha, Ha, Ha… Je me marre, je me gosse, je me poile !!

 

Bon, ça existe peut-être, par moment. Peut-être.

 

En réalité, ici, depuis que je maman, je suis loin d’être calme et sereine.

En revanche, je bois plein de thé… Peut-être pour rester vigilante.

 

Ça a commencé même avant la naissance, même avant la conception.

 

Sans être complètement flippée, je l’avoue, je le confesse… je suis inquiète.

 

Ça n’est pas grand chose.

Juste une petite voix qui chochute au creux de mon oreille.

Je vois que tout va bien, mais si je voyais mal, en fait ?
Si tout allait de travers, sans que je m’en rende compte.

Tous les jours, cette petite voix.
Elle ne me pourrit pas la vie. Elle est discrète, mais elle est là.

(Bon, des fois, elle met le volume un peu fort quand même, je trouve)

 

 

Petite voix pleine de questions :

 

Avant de se dire que nous allions faire des bébés : allait-on y arriver ?

 

Quand ils ont été faits : allaient-ils être réussis ? La grossesse iraient-elle à son terme ?

 

A la première écho : y’avait-il vraiment un embryon ? Et sa clarté nucale ? Normale ?

 

Entre les rendez-vous : est-ce qu’il bouge ou est-ce de l’aérophagie ? Est-il bien là… où est-il parti faire un tour à la friterie ??

 

A la deuxième écho : a-t-il tout ce qu’il faut là où il faut.

 

Et ainsi de suite…

 

 

A la naissance : va-t-il garder ce crâne en pain de sucre ?


Les premières semaines, à chaque endormissement : respire-t-il ?


Les premiers mois :

 

A 3 mois, il ne devrait pas attraper ??? Il a 3 mois demain, il n’attrape pas ? C’est normal ?

 

A 6 mois : Il ne tient pas assis… Il va rester allonger toute se vie ?

 

A 12 mois : il n’a pas de dents… il ne marche pas… Arrrrrrgh.

 

A 2 ans : il n’est pas propre. Va-t-il rester incontinent ?

 

A chaque rhume : et si c’était une pneumonie ?

 

A chaque chute : et si il avait un trauma crânien qu’on n’a pas vu ?

 

A l’école maternelle : il n’écrit pas son prénom, alors qu’il paraît que Justine le fait déjà.

 

12 jours après la rentrée de CP : il ne sait pas encore lire… et s’il était dyslexique ?

 

En novembre : il n’a pas encore été invité à un anniversaire, et s’il n’avait pas d’amis ?

 

En CM1 : il a une amoureuse, est-ce que je lui parle contraception ?

 

En CM2 : et pour la Sixième, est-ce qu’il est prêt ? Is he ready ?

 

En 6ème : il ne raconte pas toute sa journée en rentrant. La drogue ???

 

Et plus tard : le bac ? Les études ? Les soirées ? Les rencontres ? Le mariage ? Des bébés ?

 

Est-ce qu’ils arriveront à faire des bébés ? Seront-ils normaux… et ça recommence.

 

 

Et la petite voix qui continue, à chuchoter le pire, le moins bien.

 

Mais, cette petit voix, qui nous est venue avec nos enfants, cette petite inquiétude, cette trouillette, par hasard, est-ce que ça ne serait pas une partie de ce qui fait qu’on aime nos petits.

 

On s’inquiète pour eux parce qu’on les aime.

On les aime, alors on s’inquiète.

Comme on les aime, on ne dit pas trop qu’on s’inquiète.

On laisse la vie faire. On essaie de lui faire confiance à la vie. Parce qu’elle peut-être jolie.

Mais la petite voix dit : la vie, elle peut-être moche aussi.

 

Alors, simplement, on veille.

Parfois on surveille.

Mais surtout, on veille.

Petite voix qui nous laisse en alerte, au cas où.

Petite voix qui fait de nous une veilleuse… Une mère veilleuse.

On veille, on soutient, on aime simplement.

 

 

Allez zou ! Si vous voulez, vous pouvez faire en prison… juste pour lire mes petites chroniques de derrière le mur, chez Marie Poulette (plein de trucs à découvrir chez Marie Poulette)

 

Sinon, on rigole sur Facebook… si, si !

 

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Et si ça s'infectait ????

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3 février 2014 1 03 /02 /février /2014 20:59

 

 Sur une idée rigolote de papa cube (à voir ici), un nouveau petit jeu/défi sympatoche de la blogo !

Joue qui veut !

 

10 trucs de la réalité de maintenant, que je n'aurai pas cru quand j'étais jeune. (vous allez comprendre)

 

 

La voix : Plus tard, quand tu seras grande (vieille), tu auras 4 enfants.

Moi, 14 ans : Nan, mais ça va pas bien ! Je ne peux pas blairer les mioches. Même pas en rêve, je fais du baby-sitting, même pas pour 20 francs de l’heure. Je préfère ne pas lire « poduim » pendant 1 semaine plutôt que garder des enfants.

Les enfants, c’est chiant, ça pue, ça crie et c’est moche.

La voix : ben si ! Et en plus tu feras ça pour pas un rond.

Moi : Portenin wak !

 

 

La voix : Plus tard, quand tu seras grande (vieille) tu n’iras pas travailler avec un attaché-case, ni avec un tailleur avec des épaulettes.

Moi, 14 ans : Hein ! Tu veux dire que je serais chômeuse ou que j’aurai un boulot pourrave, c’est ???

La voix : nan ! T’auras un chouette boulot, même qu’on t’applaudira quand tu auras fini de bosser.

Moi : Portenin wak !

 

 

La voix : Plus tard, quand tu seras grande (vieille), il y aura des gens qui pensent que les filles sont des princesses et les garçons des chevaliers et que ça n’est pas le rôle de l’Education Nationale d’éduquer les enfants.

Moi, 14 ans : Hein ???????? Naaaaaan ! tu déconnes, les gens auront compris que les filles et les gars peuvent avoir les mêmes droits et les même chances et que c’est important de défendre ça.

La voix : Nan, je ne déconne pas.

Moi : Blurp.

 

 

La voix : Plus tard, quand tu seras grande (vieille) tu n’auras plus besoin d’avoir un téléphone pour papoter avec tes copines. Un écran d’ordinateur suffira. Et vous vous même vous voir.

Moi, 14 ans : Tu veux dire, avec mon Amstrad, qui ne fait que carrés jaunes. C’est chaud, non ??

La voix : pfffffffffffffff…

 

 

La voix : Plus tard, quand tu seras grande (vieille) il y aura des gens qui pensent qu’une famille c’est un père, une mère et des enfants.

Moi, 14 ans : euh… moi, je suis juste avec ma mère. Je ne serais donc considérée comme une sans famille.

La voix : Oui… je crois.

Moi : c’est affreux, non ?

La voix : oui.

 

 

La voix : Plus tard, quand tu seras grande (vieille) on pourra voyager dans le temps.

Moi, 14 ans : Waouh !!! Sans déconner ! C’est super cool !! Trop, trop bien !

La voix : nan ! je déconne ! T’es naïve, un peu !

 

 

La voix : Plus tard, quand tu seras grande (vieille)  tu écriras des trucs et il y aura plus de 2000 personnes qui te suivront.

Moi, 14 ans : Oh ! c’est bon, arrête de te foutre de ma tronche, c’est bon, hein ! Et puis, t’as vu l’appréciation de Mme Cassez, sur mon livret scolaire (tu sais, celui qui te suit toute ta scolarité). Elle a mis « limitée intellectuellement ». Alors, c’est bon, laisse bé-ton.

La voix : là, je te jure que c’est vrai.

 

 

La voix : Plus tard, quand tu seras grande (vieille) les playmobils auront des brushing, des chats, des bébés…

Moi, 14 ans : M’en fous ! Je ne joue plus aux playmobils, moi !

La voix : Sauf que tes enfants vont y jouer. Et que tu te retrouvera avec un râteau playmobil incrusté dans la voûte plantaire.

Moi : pffffff.

 

 

La voix : Plus tard, quand tu seras grande (vieille) tu ne feras pas le tour du monde avec un sac à dos.

Moi, 14 ans : Ah ça ! Si ! Je vais le faire ! Je le sais ! Je veux découvrir le monde et trouver des trésors oubliés, vivre des aventures incroyables.

La voix : arrête ton char, tu flippes en avion, tu n’aimes pas le train, tu vérifies tes vaccins quand tu vas en Belgique, tu as peur de ton ombre, tu parles aussi bien anglais que Jean-Pierre Raffarin.

Moi : qui ???

La voix : laisse tomber.

 

 

La voix : Plus tard, quand tu seras grande (vieille) tu ne vivras pas dans une maison bleue adossée à la colline avec plein d’amis.

Moi, 14 ans : T’es dégueulasse de me dire ça !

La voix : c’est vrai, c'est pas sympa… Allez, si ça se trouve, un jour, tu auras une maison bleue, adossée à la colline, avec plein d’enfants, de copains, de rires… Peuplées de fous, de cheveux longs et peuplée de musique…

Moi : c’est quand même peut-être, alors ?

La voix : oui, c’est quand même peut-être…

 

 

 

Euh... Je remercie particulière Mme Cassez, ma prof de Français en seconde... Merci beaucoup Madame pour votre commentaire. 26 ans après, je ne l'ai toujours pas digéré... (oui, je suis un peu rancunière)

 

 

Allez, on rigole aussi sur le FB ! Zou !!

 

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 19:11

Oui, je sais, autant pour la pâte à modeler on peut se poser la nécessité de l’existence de la chose, autant là, la question ne se pose même pas…

On est d ‘accord. Enfin, je crois, du moins j’espère !

 

 

On m’a raconté une jolie histoire, tout à l’heure.

 

Celle d’une petite fille à qui on a demandé si  Amadou, son copain dont elle parle tout le temps,  si Amadou donc est noir.

 

La petite a réfléchi et elle a répondu : Ben, je ne sais pas. Je ne lui ai jamais demandé.

 

Et les adultes ont ri.

 

Et la petite n’a pas compris.

 

 

 

Une autre fois, une autre petite fille, une autre famille : elle parlait sans arrêt de sa copine Lucie. Sans arrêt. Sa meilleure copine du monde entier pour la vie entière.

Et la maman a demandé : je ne l’ai jamais vu, moi, ta copine Lucie. Elle est comment ?

- Ben c’est facile, a dit la petite fille, c’est celle qui court le plus vite de toute l’école. Elle est super forte Lucie et c’est MA copine.

 

Et un jour, la petite a présenté Lucie à sa maman.

En rentrant à la maison, la maman a dit : Ah ! Mais plutôt que de me dire que Lucie courrait vite, tu aurais mieux fait de me dire qu’elle est asiatique. C’est la seule asiatique de l’école, je voyais bien qui c’était, en fait.

 - Ah… Je ne savais pas qu’elle est asiatique. Ce que je sais, c’est que Lucie, elle est forte et que c’est elle qui court le plus vite et que c’est MA copine.

 

 

 

On ne nait pas raciste. On le devient. Pire même, on vous le fait devenir.

 

Alors, je me pose une question : à quel âge, à quel moment, les racistes le deviennent ?

 

 

Est-ce qu’on devient raciste quand on croit tout ce les grands racontent ? On croit qu’il y a une échelle de valeur entre les gens comme on croit au père Noël ou à la petite souris ?

Sauf que : les adultes ne croient plus au père Noël, en revanche, certains demeurent racistes.

 

Comment, à un moment, on peut se plaire à penser que la richesse peut naitre de ce qui est comme nous. (C’est bien connu, on apprend tellement de ce qu’on connaît déjà) ?

 

Comment, à moment, on peut penser qu’il y a une échelle de valeur entre les êtres humains, simplement pour une question de couleur, de croyance, de culture, de géographie ?

 

A quel moment un enfant devient un gros con, méchant, peureux et abject ??

A quel moment ????

 

 

C’était juste une question comme ça.

Je ne suis pas sûre qu’il y ait de réponse. En tous cas, moi, je n'ai pas de réponse.

 

 

Bon, sinon, y’a des trucs rigolos sur le FB !

 

(et si vous avez envie, vous pouvez partager... mais c'est pas obligé ! Du tout !)

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21 décembre 2013 6 21 /12 /décembre /2013 20:39

 

 

En voilà une question bien con.

Question bien con que tous les parents doivent se poser à un moment où à un autre.

 

Avoir un benjamin.

 

Comment expliquer le benjamin à ceux qi ne l’ont jamais vu ???

 

Le benjamin est chou mignon.

Le benjamin est super relou (vraiment).

 

Il écoute quand il a le temps, quand il a envie. Il a une audition hyper sélective ou une forme de surdité temporaire.

En général, il entend très bien quand on lui demande s’il veut du chocolat et devient sourd comme un pot quand on lui dit de ranger le bac de légos qu’il a vidé une heure plus tôt.

 

Le benjamin peut hurler très fort et très longtemps.

Il peut aussi chuchoter des secret dans l’oreille (si possible avec la bouche pleine, c’est plus sympa)

 

Le benjamin a établi un concept pour s’habiller le matin, consistant à mettre plus de 30 minutes pour tout enfiler.
Mais il est aussi capable de s’habiller en 30 secondes quand il est motivé (faut dire que ça n’est pas souvent).

 

 

Il est capable d’être très créatif en matière culinaire: c’est lui qui a fait des tartines de noyaux de mirabelles (dont j’avais posté une photo sur FB).

Il fait des escargots en purée.

Il voit des trucs incroyables dans les croûtes de pain :

Oh ! Regarde maman, ma croûte a la forme d’une petite girafe… je ne peux quand même pas manger une petite girafe. 

 

(Ben ouais, en même temps c’est vrai. Il ne faut pas manger les petites girafes, c’est mignon, les toutes petites girafes)

Mais, mange les croûtes, le pain, ça n’est pas que de la mie. Tout se mange, même les croûtes-girafes.

 

Il peut aussi être particulièrement rétif à certaines formes d’autorité ou de contrainte.

Quand il ne veut pas, il ne veut pas.

Mais quand il veut, c’est avec passion et enthousiasme.

 

 

Sinon :

Il remue, il court, il gueule, il ne bouge plus quand il s’agit de ranger, il vide des bacs de jouets, il court, il gueule, il remue, il rit très fort… Il vit !

 

Et puis, y’a un jour où on me dit :

Oh ! tu sais, ça a été très dur la semaine dernière quand il est venu chez nous.

Il est rentré dans la salle de bain alors qu’on le lui avait interdit.

Il a mis des plombes à s’habiller et on est arrivé en retard.

Il a renversé une tasse à café alors qu’on lui avait dit 3 fois de se calmer.

Alors, non, on ne veut plus qu’il vienne chez nous.

 

 

Et puis, tu sais tu devrais penser à consulter pour lui. Ça n’est pas normal son comportement.

 

 

 

J’avoue que je ne sais pas bien ce qu’est la normalité.

 

J’ai beaucoup réfléchis à la question (j’y avais déjà réfléchi avant et j’en avais même parlé à la maitresse qui m’avait dit qu’on allait être vigilent, mais que pour elle, le benjamin est juste un peu chiant)

 

Et à force d’y réfléchir, je suis arrivée à la conclusion suivante :

 

Il me semble qu’un petit être humain un peu chiant, beaucoup charmant, qui crie fort, qui court beaucoup, qui n’obéit pas tout le temps, qui n’aime pas ranger, qui met des plombes à s’habiller, qui fait des conneries (parfois exprès), qui remue… Il me semble qu’il s’agit simplement… d’un enfant.

 

Pas un psychotique.

Juste un enfant.

 

Après demeure une question : est-ce normal d’être un enfant quand on a 5 ans ?????

 

 

 

 

(Petite parenthèse : parfois les enfants ont besoin d’être aidés. Mes enfants aussi… Mais pas parce qu’ils ont renversé une tasse et été chiants… enfin, pas que pour ça, quoi !)

 

 

Et sinon, le lendemain de cette réflexion désagréable, nous nous sommes rendu compte que le benjamin qui est en grande section sait lire. Tout seul. (fierté de reum)

 

 

Sinon, je vous souhaite de bien belles fêtes !!

 

Et pour ne rien louper des péripéties de benjamin (parce qu’il est vachement marrant quand même), c’est sur FB !

 

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1 octobre 2013 2 01 /10 /octobre /2013 19:39
 

(Désolée pour le titre… je suis chouïa agacée. D'habitude, j'écris en faisant des efforts de style... mais aujourd'hui, je suis aggacée !!!! Zut !)

 

Nous, on aime regarder les trains qui passent.

Un peu comme les vaches…

 

On regarde les trains passer au passage à niveau.

Et on fait coucou au conducteur et aux passagers.

C’est ce qui doit faire la différence entre les vaches et nous.

 

Parfois, un passager lève le nez de son journal et nous fait signe.

Il arrive même que le conducteur nous salue à coups de klaxon.

 

Là, c’est la classe internationale !

 

(en plus le train passe au bout de la rue à 8h15 précises… ça nous permet de savoir si on est super à la bourre à l’école ou juste à la bourre)

 

On regarde les trains passer depuis quasiment 10 ans.

 

Tous mes enfants sont encore vivants.

Je ne suis pas complètement tarte.

Je ne me colle pas aux barrières… on se met à 1m50

 

 

Et puis lundi matin…

(voilà une histoire qui démarre mal)

On est presque en avance, on arrive avant le train.

On traverse le passage à niveau.

Et on attend.

Les barrières se baissent et le train passe à 2 à l’heure (oui, à cet endroit il passe super lentement, c'est dire si c'est hyper dangereux)

On fait coucou en criant.

 

 

Entendre « hey ! mais faut pas s’approcher des barrières ! »

Compter les enfants.

Tous à 1m50… Distance de sécurité.

Regarder le Monsieur bien pensant, en biais.

Un monsieur gros et gras, assis dans sa camionnette avec ses collègues.

C’est le chef, il conduit.

C’est le chef. Il sait ce qui est vrai et bon pour les autres.

C’est le chef. Et il veut le montrer.

 

Le chef fait le chef : « ben ouais, ma p’tite dame, y’a le souffle du train, ils vont se faire happer, vos enfants ! Faut faire un peu attention ! Vous les mettez en danger ! »

 

(nan, mais sans déconner, de quoi, je me mêle, connard !)

 

Être avec ses enfants. Être polie : Merci monsieur, mais je suis prudente, je suis assez loin et ça fait 10 ans qu’o…

Le chef (pas poli, vu qu’il coupe la parole) : ouais, ben ça c’est ce qu’on dit…

 

N’entendre pas la fin vu que le conducteur du train klaxonne pour nous saluer ! (et même il fait coucou avec sa main en se poilant)

 

Se retourner vers les enfants.

Voir leur air effaré.

 

La camionnette démarre.

 

Entendre l’aînée dire : C’est vrai ce qu’il dit le monsieur, tu nous mets en danger ??

 

Maudire intérieurement le connard de chef.

 

Rassurer l’aînée, expliquer… sentir un doute, léger… mais un doute quand même...

 

 

Merci donc, monsieur le chef-connard, grâce à vous, mes enfants ont les chocottes des trains, ils se mettent maintenant tellement loin de la barrière qu’on ne voit plus les passagers…

 

Grâce à vous, mes enfants pensent que éventuellement peut-être, je peux les mettre en danger.

Merci. Vraiment. C'est très chic, je trouve.

 

 

 

Tout le problème, c'est que le Monsieur-cher-connard est assez nombreux, en fait.

Parfois, le monsieur Connard de Chef est déguisé en petite vieille qui m’explique que j’aurai du choisir des prénoms plus communs pour ma marmaille.

Parfois, c’est une connaissance qui m’explique que je ferai mieux donner des bib, je serai plus tranquille…

Parfois, c’est une maman, qui connaît tellement mieux la vie que moi. Qui me dit ce qui est bien et bon. Que je suis inconsciente de ne pas faire comme elle.

 

 

Alors, aujourd’hui, monsieur le chef-connard, quelque soit votre forme, je vous le dis tout net :

Je suis un peu beaucoup vénère…

 

Donc, à tous les bien-pensants-monsieur chef-connard : je suis responsable. Mes enfants ne sont pas maltraités parce qu’ils sont allés dans une poussette. Je ne fais pas forcément comme vous… Mais, c’est NORMAL : je ne suis pas vous.

Ce qui est bon et juste pour les uns ne l’est pas forcément pour les autres…

 

Alors pitié, pitié, pitié : OCCUPEZ-VOUS DE FESSES… elles sont sûrement plus jolies, plus intelligentes, plus douces que les miennes…

(et si j’ai besoin d’un conseil, ne vous inquiétez, j’ai une bouche pour vous demander un avis éclairé)

 

Et cessez de m’expliquer comment je dois :

porter/nourrir/changer/élever/éduquer/protéger/aimer mes enfants… a priori, je sais comment faire… je ne suis pas une vache, quoi ! (enfin, je crois…)

 

 

(ahhhhhhhhhhh… ben ça fait du bien !)

 

Oh ! si vous n’avez pas lu l’article sur les mamans prisonnières, il est là, sur Marie Poulette. C’est rare que je sois contente de moi… Je crois qu’il est pas mal (ça tient plus au fond qu’à la forme, hein !) Et même, si vous l’aimez, vous pouvez le partager…

 

Tant qu'a se poiler, on le fait aussi sur fesses bouk...

J’aurai bien mis une photo de mes fesses… Mais elles ne regardent que moi… alors, je vous mets un train ! Un arrière-train (warf warf warf... On rigole comme on peut !)

 

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1 septembre 2013 7 01 /09 /septembre /2013 21:11

 

On le savait.

Ça devait arriver.

La petite dernière grandit.

La petite dernière quitte la crèche.

Il y a deux ans, c’est un bébé que nous amenions à la crèche.
Un bébé qui ne tenait pas assis.
Qui ne parlait pas.

Qui ne marchait pas.

Qui ne disait pas « pourquoi ? »

Qui ne buvait que du lait.

Qui mettait des couches.

Qui ne se barrait pas en se marrant tout au bout de la maison.
Qui ne faisait pas de bisous.


Un bébé de 4 mois.

Mais les bébés, ça grandit.

C’est même pour ça qu’on dit qu’on les élève.

On les élève pour qu’ils grandissent, c’est logique.

On les élève pour qu’ils voient plus loin, plus haut.

Et même pour qu’ils aillent voir là-bas si on y est.

 

Les enfants grandissent pendant que les parents, eux, vieillissent.

 

Parce que voilà, je suis très fière de ma petite dernière qui maintenant

Tiens assise (enfin, pas trop souvent quand même)

Qui parle (beaucoup, beaucoup, beaucoup)

Qui dit « pourquoi ? » (beaucoup, beaucoup, beaucoup) (beaucoup, beaucoup, beaucoup)

Qui ne boit plus que du lait.

Qui ne met plus du tout de couches.

Qui se barre en se marrant à l’autre bout de la maison quand on lui demande de venir se laver/ranger ses jouets/manger…

Qui fait des tonnes de bisous en disant « t’aime »

 

Et je suis heureuse.

Et je suis fière.

Et j’aime qu’elle grandisse.

 

Les bébés grandissent.

Ils deviennent des enfants.
Les parents vieillissent.

Ils restent des parents.

 

Et moi, je n’ai plus de bébés.

J’ai vieilli…

 

Et même si elle a grandi, si elle n’est plus si petite, je n’enlève pas le « petite » de « la petite dernière ».

Non, pour l’instant, je ne l’appelle pas la dernière…

Un jour sûrement.

Mais pas aujourd’hui.

Je n’en ai pas envie. Aujourd’hui.

 

 

 

Et comme on l’aimait cette crèche, qu’on y a passé de beaux moments (oui, oui, nous aussi, les parents, parce que les crèches, ça n’est pas que pour les bébés).

On a fait un petit cadeau.

On n’a pas apporté de bonbons ou de chocolats.

Parce que mes bonbons et les chocolats, c’est périssable (carrément même. Ici, les tulipes vivent plus longtemps que les pralinés).

Alors, on a apporté des fleurs.

Des fleurs faites avec nos petites mains.

Juste pour dire merci.

Juste pour dire au revoir.

 

Au revoir aussi à mon bébé…

 

 

Et bonjour ma petite fille, jolie !!!!

 

 

(je vais vous mettre rapido-rapido le mode d’emploi pour faire les fleurs jolies-jolies, ça sera sur Marie Poulette… V’là le FB, pour ne pas louper)

Et sinon, j’ai carrément super besoin de vous pour ma nouvelle… allez, vous n’avez plus que 14 jours pour voter et faire voter vos copains. Je ne suis qu’une petite blogueuse, pas tout à fait insérée dans la blogo… bref, j’ai besoin des vrais gens, quoi ! Et puis, c’est mon anniversaire de blog, alors, hop, offrez-moi des clics ! Plein !!! C’est lààààààààààà !)

 

Pour le FB, c’est ici (je mets plein de photos rigolotes, tendres, amusantes…)

 

 

Et super merci à vous.

 

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29 juin 2013 6 29 /06 /juin /2013 08:29

L’aînée est en CM1.

Elle a été malade, juste un tout petit peu, une journée.

 

Elle en a un peu profité.

Je l’ai laissée faire.

 

Et puis, le soir, on sonne.

Une copine de l’aînée qui lui apporte ses devoirs.

 

(Rôh ! vous auriez vu sa tête, à l’aînée… un mélange de joie de voir sa pote, de déception, voire même limite de trahison)

 

Les devoirs étant là, servis sur un plateau, il a bien fallu les faire…

 

 

Euh, maman, c’est quoi une perspective cavalière ???

 

Regretter immédiatement d’avoir collé l’aîné à ses devoirs.

 

Proposer :

Regarde sur internet, on trouve tout sur internet…

Mais euh… tu m’as dit qu’il fallait d’abord que je réfléchisse avec mon cerveau.

 

Être désolée d’avoir des principes.

Hésiter à dire à l’aînée, que de réfléchir avec son cerveau, c’est très surfait…

 

 

Avouer qu’on n’a absolument aucune idée de ce que peut être une perspective cavalière.

La renvoyer à ses conjugaisons, le temps qu’on concentre tous nos neurones.

 

 

Alors, perspective cavalière…

 

Cavalière ! ça doit avoir rapport avec les chevaux, non ?

Mais perspective…

 

Ah mais ouais, c’est comme les photos kitsch avec un coucher de soleil sur la plage et des chevaux qui galopent dans les vagues, au fond !

 

Être super fière d’avoir un cerveau !

 

Hésiter un instant avant de faire part à l’ainée de notre fulgurance intellectuelle.

 

Pourquoi est-ce que son maitre lui demanderait de faire un dessin moche avec un coucher de soleil niais et des bourrins qui pourrissent la plage avec leur crottin ????

 

 

Chercher différemment.

 

Alors, une attitude cavalière se dit de quelqu’un qui fait des choses un peu osées, un peu sans gêne.

Genre, un mec qui rentrerait chez nous, qui se mettrai à oilpé (tout nu, quoi) sur le canapé avec une bière…
ça c’est une attitude cavalière.

(Une vraie)

 

La perspective, c’est ce qui arrivera plus tard.

 

Ah ouais !!! ça y est, ça y est !!!!

Le maitre de l’aînée veut qu’elle fasse une rédaction avec comme sujet : Décrivez votre quotidien, quand vous serez adulte. Imaginez que votre vie est pourrie. Placez une image de perspective cavalière.

 

 

Être dotée d’un cerveau surpuissant, avoir vaincu google ! Être bonne tout simplement !

(Trouver quand même, que le maitre a de drôles d’idées).

 

Tenter un « euh… c’est en français, les perspectives cavalières ?? »

 

Nan, en math !

 

(Quoi !!! en Math ????)

 

Se rendre à l’évidence.

On va devoir avouer notre ignorance à notre fille première née…

 

Et puis, yallah, sauvée, l’aînée dit  : Mais, t’inquiète, je me suis souvenu de ce que c’est.

 

Bénir intérieurement le dieu des devoirs.

Cependant, ne pas vouloir mourir idiote.

 

Et voir un pétard à mèche de dessin en 3D, un cube comme on n’a jamais réussi à en faire un.

 

(Bon, je suis une truffe, une quiche en géométrie. Encore maintenant, je suis incapable de faire un angle droit, même avec une équerre)

 

Tenter un « et tu fais ça comment ?? »

Ben, c’est hyper fastoche : tu fais un carré, tu prends le milieu d’un coté, tu traces une droite perpendiculaire de la même taille que le coté, puis, tu relies les angles… et tu traces... parallèle… droite…

 

Purée de pois ! J’ai encore rien compris…

 

 

Bon, ça n’est pas demain la veille que je saurai faire des perspectives cavalières.

Je vais retourner à mes chevaux dans le coucher de soleil et à mes poilus buveurs de bière…

 

 

Sinon, pour voir autre chose, j’ai une nouvelle rubrique sur Marie Poulette (et j’ai fait changer les couleurs, ça ne pique plus les yeux !!!) : derrière le mur : petites chroniques inspirées de mon expérience comme intervenante extérieure en prison… C’est chouette, je crois !

 

 

Et on peut liker le profil FB de 4enfants2bras. En ce moment, y’a des photos marrantes !

 

 

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16 juin 2013 7 16 /06 /juin /2013 20:24

 

 

Avoir des enfants.

Les avoir attendus, les avoir rêvés, imaginés.

Avoir eu des principes, des théories, avoir lu des tonnes de livres.

Avoir discuté, observé, écouté.

 

Ne pouvoir que constater qu’on ne réussit pas comme il faudrait.

(et même pas comme on voudrait).

 

 

N’avoir pas pu allaiter l’aînée jusqu’à 6 mois révolus.

L’exposer à un plein de maladies, à des carences affectives importantes.

 

L’avoir portée dans un porte-bébé classique, face au monde.
Elle aura une grave scoliose et sera hyperactive.

 

Avoir essayé de porter les suivants face à soi. Avoir renoncé pour cause de hurlements. Les avoir mis face au monde

Ils seront agressifs.

 

 

N’avoir pas toujours préparé les purées soi-même.

Ils n’auront pas le goût des bonnes choses.

 

 

Avoir repris le travail à la fin du congé maternité.

Délaisser ses enfants.

 

N’avoir pas repris le travail à la fin du congé maternité.

Surcouver les bébés, ne pas avoir de vie de femme.

 

Faire du cododo.

Être une criminelle en puissance. Brouiller les repères des enfants.

 

Ne pas faire du cododo.

Être d’une cruauté atroce.

 

Constater que le pot de Nutella se vide plus vite que celui de chocobio.

Préparer les futures maladies cardio-vasculaires des enfants et participer activement à la déforestation.

 

Les emmener (rarement) au Mac Crado.

Enrichir le grand capital, leur donner le goût de la merde.

 

Avoir une télé et l’allumer parfois.

Être une sombre idiote, inculte et ignorante.

 

Crier parfois, s’énerver, ne pas toujours garder son calme.

Être maltraitante.

 

 

Être poussée à bout et même plus loin encore. Mettre une fessée en dépit de tout le mal qu’on en pense.

Être une future tueuse d’enfants. Mériter d’être huée (ou lapidée) en place publique.

 

 

Ne pas toujours écouter ce que racontent les enfants.

Ne pas savoir ce qui est essentiel.

 

Faire plaisir aux enfants en achetant une idiotie.

Être faible de céder à tous leurs caprices.

 

Chanter faux.

Leur pourrir les esgourdes.

 

 

Ne pas laisser pleurer les bébés.

Être une mauvaise mère.

Laisser pleurer les bébés.

Être une mauvaise mère.

Avoir eu une péridurale, n’avoir pas eu de péridurale.

Être une mauvaise mère.

Scolariser les enfants à 2 ans. Ne pas scolariser à 2 ans.

Être une mauvaise mère.

Manger des frites. Ne pas manger des frites. Avoir des verres en mélamine. Ne pas avoir de verres en mélamine. Mettre des couches lavables. Ne pas mettre des couches lavables. Vivre à la campagne. Vivre en ville. Faire du vélo. Avoir une voiture. Mettre des chaussettes pour dormir. Ne pas mettre des chaussettes pour dormir…

JE SUIS UNE MAUVAISE MERE !

VOUS ÊTES UNE MAUVAISE MERE !

NOUS SOMMES DE MAUVAIS PARENTS !!

 

Toute pourrie, une raclure abjecte sans cervelle, une égoïste, une criminelle, les dictateurs et autres tortionnaires sont des agneaux à côté de vous.
Mieux vaudrait vivre en Syrie que d’habiter avec vous. (hé ! quoi ? on pète à la maison… c’est comme une arme chimique, non ?)

Faire du très mauvais esprit. Etre pourrie jusqu’à la moelle.

 

 

 

Et puis savoir qu’on aime ses enfants plus que tout au monde.

Plus que nous-même.

Considérer que c’est déjà une bonne base.

Faire des erreurs. En avoir conscience.

Essayer de faire mieux la prochaine fois.

Avoir des modèles. Ne pas leur arriver à la cheville.

Ne pas être parfaite.

Avoir des failles. Être humaine.

 

Se regarder dans le miroir.

Ne pas voir la mère parfaite qu’on devrait être. (en plus, on a des moches cernes)

Se dire qu’on a tout faux.

Hésiter à s’auto-dénoncer à la DDASS.

Et puis sentir qu’on tire notre bas de pyj.

Voir la petite dernière.

La prendre dans les bras.

Sentir sa tête se lover dans le creux de notre cou, ses petits bras entourer nos épaules.

« t’aime, maman ».

 

 

Comprendre qu’on n’est peut-être pas si pourrie que ça…

 

Ou alors que nos gosses ont vraiment un goût de chiotte.

 

 

 

Le parent parfait est comme le père Noël, il n’existe pas. (ou bien, il doit être un peu chiant…)

 

 

Dire des gros mots.

Être vulgaire.

 

 

Voilà, petit article suite à celui sur la fessée... qui a déclanché des réactions pas si surprenantes que ça... un peu véhémentes, un peu sans empathie...

 

(et puis, je vous rappelle aussi que je suis une maman, mais aussi une femme)

 

Comme j'exhume cet article, j'en profite, sans même avoir honte, pour vous dire que j'ai une nouvelles qui attend vous clics et ceux de vos amis... pour le concours femina. On a jusqu'au 14/09 pour me faire monter dans le classement ! Merci d'avance !!!! Allez, cliquez moi dans la tronche !!

 

 

Sinon, pour continuer à papoter, voir des photos marrantes, partager... y'a le profil FB !

 

Pour finir et sourire et pourquoi pas s'inspirer, je vous ai mis les photos de l'anniversaire de la cadette.. sur les sorcières (pourrie, je suis ! Je vous le dis !!! ). Le tout est sur Marie Poulette !

 

Et une super merci à Hélène !!! Joyeuse correctrice qui a parfois les yeux qui piquent, sage conseillère, super maman... et bien sur-sur-sur-maman (hû !!! j'ai hâte)

 

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