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25 mai 2014 7 25 /05 /mai /2014 21:05

Je n'ai jamais, jamais parlé politique ici. Parce que ça n'est pas le lieu.

Et ça n'est pas aujourd'hui que je vais commencer.

 

Je vote. j'ai toujours voté.

Parfois avec des pieds de plombs, parfois avec de l'enthousiasme.

Parfois avec la joie au coeur... mais jamais, jamais avec de la haine.

 

J'ai réellement attendu mes 18 ans avec impatience.

J'ai toujours trouvé ça important, essentiel... parfois un peu vain aussi.

 

J'ai toujours voté, parce que je sais que je sais que des hommes et des femmes sont morts et meurent encore pour que je puisse avoir le choix.

 

Je vote toujours, parce que je sais que si je ne fais pas, d'autres le feront pour moi.

 

Je voterai toujours, parce que dans le monde, à côté de chez nous, des gens n'ont pas ce droit élémentaire.

 

On parle beaucoup ici.

On échange.

On explique.

On commente.

On vote.

 

 

 

Et la plupart du temps, on vote en famille.

C'est un moment gai, mais important.

Ils le voient. Ils le savent.

 

C'est la petite dernière qui a mis l'enveloppe dans l'urne avec moi, il y a quelques heures.

 

Nous votons.

 

Et puis, en sortant, on a encore discuté. L'aînée a dit : Ben, moi, j'aurai voté pour les écologistes, parce que, la terre c'est important (on avait passé une partie de la matinée à expliquer le cycle de l'eau, la pollution, tout ça, tout ça...)

Et la petite dernière, aussi sérieusement qu'une présidente, a décrété :

- Ben moi, je vais voter pour les princesses.

 

Alors, j'ai souri.

On n'élit pas des princesses...en politique. On vote pour les princesses dans les concours de beauté.

 

On n'élit pas les princesses en politique. Et aujourd'hui, plus que jamais, je sais que non, définitivement, il n'y a rien à voir avec les princesses mignonnes de la petite dernière.

 

Et ils voteront.

 

J'espère qu'ils voteront...
Avec leur cerveau et avec leur coeur. Avec leurs convictions plus que par réaction.

En tout cas, j'aimeront qu'ils votent ce qu'ils veulent et pas ce que je veux... mais qu'ils ne voteront jamais avec Force et haiNe.

 



Bon, je suis un peu perdue ce soir...

Mais sinon, on continue à rigoler sur FB... enfin, on essaie...
(comme j'ai écrit vite, je n'ai pas pris le temps de faire une belle photo... j'ai repris celle de la semaine dernière. Elle va bien aussi ! Et puis, recycler, c'est écolo !)

 

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20 mai 2014 2 20 /05 /mai /2014 20:00

Parce que je suis fatiguée en ce moment.

Parce que j’ai besoin de regonfler mon égo.

Parce que, ça ne fait de mal  personne….

 

 

Je le dis bien haut et bien fort : nous les parents, nous sommes des super héros du quotidien. Parce que :

 

 

On peut faire des êtres humains. (rien que ça, c’est balèze)

Mal dormir parce qu’on a mal au dos, qu’on a des crampes, qu'on a des crampes du dos et de rêver qu’on oublie le bébé dans un supermarché.

Se priver de sushis/bières ou de bières aux sushis pendant 9 mois.

Doubler de volume… être aussi striée qu’un zèbre, faire ressortir toutes ses veines des guiboles.

Et être la plus heureuse du monde.

 

 

On peut se lever 8 fois dans une nuit pour remettre une tétine.

Essuyer du vomi à 3 heures du matin… Et même que, en général, ça n’est pas son propre vomi.

Coller son nez sur une couche qui pue et constater que oui, elle pue, cette couche (faut toujours vérifier, on ne sait jamais, si c’était le chien qui avait pété en imitant l’odeur de caca de nourrisson).

Se faire pisser dessus.

Bercer pendant des heures, parce que ces fucking dents sont en train de sortir.

 

Se casser le dos pour tenir une main en accompagnant les premiers pas.

Ramasser la petite cuillère que les enfants ont fait tomber.

Se casser le dos en tenant un vélo sans petites roulettes.

Ramasser la petite cuillère.

Se casser le dos en portant les cartables, trottinettes, les goûters, les gourdes, les collections de cailloux…

Ramasser la petite cuillère.

 

 

 

Retrouver un doudou, perdu dans un centre commercial.

Retrouver un marmot perdu dans le même centre commercial.

 

Ecouter en boucle le générique de « l’âne trotro, trop trop rigolo »

Mater Fort Boyard.

Ecouter Skyrock.

 

On peut rassurer, cadrer, gronder quand il le faut.

On sait faire les bisous-guéris.

On peut consoler les premiers chagrins d’amour.

 

Les serrer très fort contre nous, même si les enfants ont le nez qui coule.

Répéter 25 fois par jour, tous les jours : Mets tes chaussons/mouche-toi/ramasse tes chaussettes.

 

Et aussi s’inquiéter. Souvent trop.

Faire confiance, même si on n’est pas toujours d’accord.

Rester debout toute une nuit à attendre que le grand rentre.

 

 

Supporter les regards pas toujours bienveillants des passants, des grands-parents, des s-enseignants, des médecins, des autres parents… juste parce que nous faisons tous des choix différents.

 

 

 

Et surtout aimer.

Envers et contre tout aimer. Toujours, tous les jours. Indéfectiblement.

 

Aimer quelqu’un bien plus que soi et l’entendre dire qu’on est une vieille conne.

 

 

 

Et malgré tout ça, accepter que les petits aillent vivre ailleurs, qu’un jour, à leur tour, ils aiment quelqu’un bien plus nous.

 

 

Alors, je le dis, aujourd’hui, je le dis, les parents, nous sommes des super héros du quotidien.

Bon, c’est sûr qu’on a un problème de costume.

Le tee-shirt avec incrustation de morve, c’est moins classe que les tatanes à paillettes et les capes qui font voler.

C’est sûr…

 

(Mais n’oublions jamais que superman fout son slip au-dessus de ses collants… sans déconner, elle ne l’aimait pas sa mère ou quoi !)

 

 

Allez hop, je râle aussi sur FB… Mais on se marre itou !! Zou !!!

 

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18 mai 2014 7 18 /05 /mai /2014 14:15

 

D’une manière générale, je suis moyennement généreuse.

Oui, je donne… Mais pas de manière excessive.

 

Je donnais au Sidaction, tous les ans. Et puis un jour, ils m’ont vraiment, vraiment gonflée au téléphone. (Je n’aime pas qu’on me gonfle)

 

Je donne à une petite dame, au feu rouge. C’est Ma petite dame.

 

Je donne quand je peux.

 

Je donne mon sang… Mais pas en ce moment.

 

Je ne donne pas mon temps. Parce que ça, j’avoue, je n’en ai déjà pas assez pour moi.

 

Je donne la main à la petite dernière.

Et puis, je donne tout mon amour à mes enfants. (Et au papa aussi)

 

 

La semaine dernière, l’aînée et la cadette sont rentrées de l’école avec une super nouvelle.

Elles allaient participer à la course contre la faim.

Elles étaient super fières.

Elles pouvaient faire un truc vraiment bien.

Elles ont tout expliqué : les petits enfants qui meurent de faim, alors que elles, elles ne finissent pas toujours leurs assiettes, qu’elles ont tout et eux rien…

Que la course servait à récolter de l’argent.

Pour acheter des doses journalières de nourriture. Un truc hyper nutritif à base de cacahuètes. Que une dose, c’est 30 cts.

 

 

Et que, elles avaient besoin de parrains.

 

Le principe est le suivant : le parrain (la marraine, en l’occurrence) s’engage a donner une somme par tour de terrain de foot effectué par les enfants.

Le truc super marrant, c’est qu’on ne sait pas combien de tour vont courir les enfants.

 

Regarder ses 2 filles.

Trouver qu’elles sont aussi épaisses que des sandwiches SNCF (oui, d’accord, c’est une vieille référence).

Bref, elles ne sont pas bien grosses.

 

Chercher dans ses souvenirs ce que peux représenter un tour de terrain de foot : beaucoup. C’est super long un tour de terrain de foot… aussi qu’un jour sans pain, si j’ose dire. (Oui, c’est nul comme comparaison et de très mauvais goût. Je sais. J’ai un super sens du mauvais goût).

 

Faire une savante équation : IMC des filles que soustrait le périmètre du terrain de foot, multiplie la satisfaction des 2 coureuses de faire une très bonne action, à laquelle j’ajoute le fait de passer pour une bienfaitrice universelle : j’obtiens : 5 euros le tour.

 

Je compte sur le fait que l’aînée en fera peut-être 3. La cadette 2.

 

Elles font le tour des parrains, des marraines, des mamies, des tontons, des tatas… avant de faire le tour du terrain.

 

 

Et puis, j’oublie un peu.

Jusqu’à vendredi : The Glorious Day !

 

Le matin, encourager mollement.

Souhaiter bon courage.

Conseiller : s’arrêter si on ne sent pas bien. S’économiser… m’économiser.

Promettre qu’on mettra une rallonge si elles font moins que ce qu’elles pensaient.

 

Bosser toute la journée. Recevoir un coup de fil en fin de journée :

L’aînée : Mamaaaaaaaan !!! Devine combien de tours j’ai fait.

La maman : je n’en sais rien mon poussin, tu as l’air contente, tu as dû bien courir… Je dirais 2 tours et demi.

L’aînée : pas du tout !

La maman : Tu as fait moins ? Tu sais, ça n’est pas grave du tout, vraiment pas gr

L’aînée : Naaaaaaan ! J’ai fait plus !!

La maman : 3 ??

L’aînée : nonononon !

La maman : 5 ?????

L’aînée : pas du tout !

La maman qui révise à fond sa table de 5 : 7 ??

L’aînée : Toujours pas.

La maman, entre 2 suffocations : Quand même pas 9 ?

L’aînée : Siiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!! Tu te rends compte ! C’est super !

La maman : ah oui, pour me rendre compte, je me rends tout à fait compte. Sois mignonne, dis moi que ta sœur s’est fait une entorse avant de courir, qu’elle a vomi ses nouilles ou qu’elle avait oublié ses baskets.

L’aînée : Ah ben non ! Elle a super bien couru aussi ! Elle a fait 6 tours.

La maman : pétard !!!! Vous vous rendez compte que ça fait 15 tours en tout !

L’aînée : t’es pas contente.

La maman : si, si ! Ravie ! Bravo !!

 

 

(Pétard à mèche, 15 tours à 5 euros le tour… 75,00 euros ! Il faisait quelle taille leur stade ? Sûre qu’il n’est pas homologué, ce terrain. Et puis, ils ont bouffé quoi, à la cantine ? Des yaourts à l’EPO ? Des pâtes aux hormones ? Des carottes à coke ? Du poulet aux amphétamines ???)

 

Rationnaliser : 75,00 euros, ça nous fait 250 dosettes de trucs à la cacahuète.

 

Bon, je suis contente… Un peu surprise, c’est tout…

J’ai quand même une question (de très mauvais goût) à bouffer 250 dosettes de trucs à la cacahuète, les mômes ne risquent pas de se chopper du cholestérol ?

 

Oui, bon, d’accord, je retire ma question naze…

Si ça se trouve, grâce à mes filles, y’a un marmot qui ne crèvera pas de faim pendant 250 jours… enfin j’espère !

 

 

Sinon, je suis aussi sur FB. C’est fou !

Et j’ai comme je n’ai plus un radis, j’en ai fait des photos sur Marie Poulette (je suis vraiment très drôle)

 

 

 

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5 mai 2014 1 05 /05 /mai /2014 19:50

On a une vie plutôt pas trop mal.

Une vie même vachement bien.

 

On a en fait plusieurs vies.

Non, je ne crois pas que je vais me réincarner en vermisseau pourrave ou en mouche à caca…

 

On a plusieurs vie dans une. Hop ! Cadeau…

 

Être une femme… enfin essayer.

S’épiler les mollets et même le maillot quand on a le temps. Mettre de temps une jupe de temps à autres…

 

Et sourire.

 

 

Être une femme active… s’employer à l’être.

Allez gagner sa croûte, certes de façon agréable.

Gérer les rendez-vous, les devis, les projets.

 

Et sourire.

 

 

Être une femme de ménage… s’auto-plier à l’être.

Ranger le linge propre qui sent bon, dépoussiérer les souvenirs.

Remettre les choses à leur place.

Quelques fois, planquer la poussière sous le tapis.

 

Et sourire.

 

 

Être sa femme… aimer l’être.

Embrasser, ôter les dessous.

Mettre les draps sans dessus-dessous.

 

Et sourire.

 

 

Etre une mère… et couver ses petits.

Câliner, consoler, se lever la nuit.

S’inquiéter, se réjouir, s’émouvoir, prévoir.

Chercher les doudous et les retrouver.

 

Et sourire.

 

 

Être une copine… et se marrer.

Prendre des nouvelles, trop rarement.

Se croiser, papoter, soutenir.

Se retrouver, s’attendre, se comprendre.

 

Et sourire.

 

 

Être sportive, être une patiente, être consommatrice, être engagée, être une fille, être conductrice, être maitresse de sa vie, être spectatrice, être belle, être intelligente, être sensible, être faible, être forte, être, être, être, être…

 

Et sourire.

 

 

Et parfois, être fatiguée.

 

Tellement fatiguée qu’on oublie de sourire.

 

Croiser la voisine :

- Ben, alors, vous êtes malade ? Vous en faites une tête !

- Non, je suis fatiguée.

 

 

Croiser les parents à la sortie de l’école :

- Tu fais la gueule ?

- Non, je suis fatiguée.

 

 

Croiser plein de gens :

- Holàlà, t’as une sale gueule ce matin !

- T’as mal dormi ?

- T’as mal aux pieds ?

- Oh ! La connasse, là ! Elle est mal-baisée ou quoi ???

- Vous avez un truc de travers ?

- On va peut-être faire une petite prise de sang, non ??

- Tu boudes ?

- T’as mal au crâne ?

- T’es pas partie en vacances depuis longtemps, toi ?

 

 

- Non, je ne fais pas la gueule !

Je suis FATIGUEE, aujourd’hui, je suis juste fatiguée…

 

- Ah bon ? Ben pourquoi t’es fatiguée ????????

 

Et d’un coup sentir un rire qui monte, monte, monte des tréfonds du notre corps.

Un rire de toutes les autres femmes qui ont été fatiguées avant nous.

 

Et se marrer… Ben oui, c’est une bonne question, ça ! Pourquoi je suis fatiguée ????

 

 

Allez, hop, ce soir, je me couche tôt, avec un bon bouquin… enfin, j’essaie !

 

Sinon, je suis sur FB. Où qu’on rigole et où que je mets des photos marrantes parfois !

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15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 19:30

Oui, je suis une cachotière.

Oui, ça fait des semaines que je cache un petit secret.

20 semaines et deux jours pour être précise. (du coup, ça fait une naissance vers le 24 août)

Oui, je suis super heureuse !

 

Parce que oui, il va y avoir un petit 5ème chez 4enfants2bras (pétard ! Va falloir changer de nom !)

 

 

Quand on annonce une première grossesse, tout le monde se réjouit, en général.

 

A la seconde, tout le monde te dit : j’espère que ça sera une fille, si tu as eu un garçon en premier et inversement.

 

A la troisième, ce qu’on entend le plus, c’est : tu vas arrêter de travailler, alors.

 

Mais, à la quatrième et à la cinquième, on sort vraiment du schéma classique. On sort des sentiers battus, on sort de la norme et tout le monde se charge bien de te le dire... et les félicitations ? Ben, c'est fini, les félicitations, les réjouissances aussi !

 

- Holàlàlàlà !! Encoooooore !!

- Oui, encore.

 

- Mais 4, ça ne te suffisait pas ?

- Non, ça ne me suffisait pas.

 

- T’es maso ?

- Certainement.

 

- T’es catho traditionnaliste, c’est ça ?

- Non, je suis athée.

 

- C’est pour les alloc !

- Ouais, c’est ça, c’est pour les alloc (chacun sait que les alloc permettent d’élever grassement des enfants, de se payer des vacances aux Bahamas et même d’avoir 14 écrans plats)

 

Au papa :

- avec la même femme ??? Les 5, avec la même femme ???

- Ben oui, avec la même femme.

 

A la maman :

- Il est au courant, le papa ?

- A priori oui, même qu'il était d'accord.

 

- Vous êtes dingues ?

- Sûrement.

 

- T’avais pas un stérilet ?

- Si, j’avais un stérilet.

- Tu l’as perdu ? Il n’a pas marché ?

- Non, je l’ai enlevé.

- Tu veux dire : exprès ??

- Oui, exprès.

 

- Tu sais que tu vas grossir ?

- Oui, je sais.

 

- Pour quoi faire, un 5ème ?

- Du trafic d’organe... Ou une équipe de foot. Plus que 6 et on est bons.

 

- Tu sais qu’il faudra lui payer ses études ?

- Nan, il s’arrêtera au CAP ou alors, il autofinancera ses études en se prostituant.

 

- Tu sais que les bébés, ça se réveille la nuit.

- Ah bon ??? Première nouvelle !

 

 

 

Bref.

Il faut donc avoir une bonne raison pour décider de faire un nouveau bébé.

 

Mais, on ne fait pas un bébé parce qu’on est raisonnable.

On ne fait pas un bébé avec la raison.

 

Sinon, on ne ferait jamais d’enfants : les enfants, ça coûte des thunes, ça crie, ça pourrit tes sièges de bagnole, ça attrape des poux (et même que ça te les refile), ça te colle la honte dans la rue en criant « hé, t’as vu, la dame, elle a de la barbe ».

 

Non, on fait un bébé, parce qu’on en a envie.

Vraiment envie.

Pas une envie qui vient du cerveau, une envie qui vient d’ailleurs, une envie viscérale, une envie qui vient simplement du cœur, je crois.

 

 

Et le cœur a ses raisons que la raison ignore.

 

 

Sinon, pour l’instant, on se retrouve sur le profil FB de 4enfants2bras… jusqu’à ce que je trouve un nouveau nom !

 

Y’a aussi des nouveaux articles sur la prison… Hop ! chez Marie Poulette !

 

 

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Bébé !!!!!!!!!

 

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Allez, une seconde, parce que les échos 3D, c'est vraiment chelou et puis que comme je ne mets jamais de photos des visages de mes enfants, ben, hop ! j'en profite ! Une fois n'est pas coutume...

 

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2 février 2014 7 02 /02 /février /2014 18:06


Je prends régulièrement le train. Toujours pour des déplacements professionnels.

J’ai le sens du défi, mais non, je ne prends pas le train avec ma marmaille. Déjà, pour 6, ça revient bien plus cher que la voiture (malgré la carte « famille ta mère » qui est payante, elle aussi) et franchement, ça n’est pas très pratique.

 

 

En revanche, quand je suis seule, j’adore prendre le train. Je m’offre même un luxe de bourgeoise : je voyage en première, et ce, depuis que j’ai découvert que parfois, certains billets de première sont quasi au même prix que ceux de seconde (jamais compris pourquoi) sinon, je paie, la différence.

 

J’en profite pour faire ce que je prends pas le temps de faire d’habitude : je rattrape en podcast certaines émissions en retard. Je tricote, je lis, je dors… je glande, tranquille !

 

 

Prendre le train consiste aussi à partager, avec d’autres (plus ou moins bien élevés) un espace très exigu pour un temps parfois long.

 

Alors, si un voyage en train peut-être d’une quiétude agréable, il peut aussi être un enfer sur rail.

 

 

LES PLAIES DU RAIL

 

Le sandwich qui pue (grave) :

Confectionné par une épouse très, très aimante et très, très jalouse (ou par le voyageur lui-même qui alors peut se ranger dans la catégorie terroriste) : composé de pâté, d’œuf dur, de pain frotté à l’ail, tartiné de chou (les légumes, c’est important), arrosé de Maroilles ou de Munster un peu trop fait, surmontée d’une compotée d’oignon aux harengs…

Ça fonctionne aussi avec celui qui bouffe son Mac Crado tiède dans le wagon, ou encore celui qui réussi à empoter une barquette de frites (oui, c’est possible).


Résultat : on a envie d’éradiquer les harengs.

 

 

Les copains/copines qui vont à un super week-end.

On part bosser, ils vont s’amuser.

On est crevé. Ils sont très détendus.

On est stressé. Ils sont heureux.

On veut dormir. Ils sont excités.

Alors ils parlent fort, trop fort. Ils se marrent à des blagues qu’on ne comprend même pas.


Résultat : On a juste envie d’exterminer toute forme de gens de bonne humeur.

 

 

Le sérial phoneur

Le Monsieur du haut-parleur l’a au moins 3 fois : Vous êtes invité à mettre votre téléphone en mode vibreur et invité à passer vos appels téléphoniques de la plate-forme.

Alors, de deux choses l’une, soit il y en a qui ne comprennent pas les mots « vibreur » et « plate-forme », soit, il y en a qui pensent que comme on est invité, c’est qu’on est pas obligé et que donc, on s’en tamponne le coquillard.

Sauf que, entendre « les sirènes du port d’Alexandrie » ou « à la pèche aux moules » ou « le truite de Schubert » retentir toutes les 10 min, ça me broute les tympans.

Savoir comment s’est passée la descente d’organes de mémé, de connaître tout sur le stérilisation du chat ou d’entendre « mais non, poussin, je te jure, je suis sur une place solo. Oui, mon chaton, ton sandwich pâté-œuf dur-hareng était délicieux » ça me vrille la cervelle.

 

Résultat : une furieuse envie de revenir 20 ans en arrière. Au bon vieux temps du téléphone à fil.

 

 

Le solitaire qui s’ennuie.

Y’avait de place ailleurs. Sa résa n’était pas là.

Mais voilà, il/elle a besoin de compagnie. C’est tellement plus agréable de papoter un peu.

Même si on a dit : « c’est à dire que je préfère être seule », il/elle vient s’asseoir à côté et nous raconte sa life.

On a beau mettre le casque du MP3 (même sans le son, on s’en fout, c’est l’illusion qui compte), sortir un bouquin,  fermer les yeux…

Nan, il/elle nous tape sur l’épaule et nous demande des trucs cons :
Heu… pardon… vous savez où sont les toilettes ?
Vous êtes sûre que ce train va bien à Tataouine ?

De guerre lasse, il/elle change de victime (après nous avoir écrabouillé les orteils), va papoter avec un autre. Lui raconter que vraiment, il faudrait remettre la peine de mort. Qu’il y a trop de d’étrangers/de chats/de voitures/de vélos/de moustachus en France…

 

(et des cons, sans déconner, y’en a pas trop dans les trains ?)

 

Résultat : on a envie de zigouiller tous les cons…

 

 

L’enrhumé.

Bon, il n’y peut rien.

Enfin, si. Il y peut qu’il aurait pu penser à prendre des mouchoirs.

Il renifle pendant des heures.

Il renifle très, très, fort.

On finit par lui tendre un paquet de mouchoirs.

Il répond : merci, c’est gentil. J’en ai !

(ben si t’en as, mouche-toi !!!!!!!!!!!!!!! Pétard à mèche !)

 

Résultat : une furieuse envie d’euthanasier tous les porteurs de microbes.

 

 

Le ronfleur.

On l’a vu arrivé. La cinquantaine.

La cinquantaine de kilos en trop.

On l’a vu s’affaler.

Et on a su que le voyage allait être un enfer.

Il ne ronfle pas, non. Il vrombit.

Même les vitres du train tremblent.

On a beau siffler.

Essayer de faire du bruit. Le pousser gentiment.

En vain !

(J’ai vu une fois, un Monsieur exaspéré, attraper son journal, le tirebouchonner et taper frénétiquement sur le gros qui ronfle ! Ah ! Saint homme ! Pour une fois, j’ai même béni le Figaro d’exister… Mais juste cette fois là !)

 

Résultat : On veut dézinguer le premier qui pique du nez.

 

 

La famille Relou.

Ils ont à peine passé la porte qu’on a compris.

Deux parents en mode « ma fille est une merveille, les enfants doivent s’exprimer. C’est une princesse… et je suis un relou et j’aime faire chier le monde »

Une petite fille, jolie comme tout. Qui hurle. Qui gueule. Qui beugle.

En sautant sur les fauteuils. Elle gueule : « pipi caca boudin ».
C’est tellement charmant.

Le père téléphone.

La mère se fait un sandwich à la crème d’ail.

La môme renifle.

La mère lui file son iphone, sans casque, le son à toc.

La fille gagne : tout le train le sait « j’ai gagné, j’ai gagné »

Et on pense : mais ta gueule !!!!!! Et on veut que la mère lui donne un jeu de scrabble, à 5 ans, elle ne risque pas de gagner.

Et hurle.

Et on la déteste.

On déteste encore plus ses parents ! Pétard !

(Oui, je les ai croisés sur mon dernier Colmar/Lille. Oui, j’ai changé de compartiment. C’était ça, ou l’homocide à coup ‘aiguille à tricoter (ça fait mal) Oui, j’ai balancé au contrôleur qui passait… Et non, je n’ai même pas eu honte !)

 

Résultat : une envie de stériliser tous les relous.

 

 

Et puis, y’a moi…

Qui suis aussi certainement relou.

Je me lève au moins 3 fois pour aller aux toilettes.

Je fais tomber mes bouquins.

J’ai toujours une énorme valise qui bloque tout le monde.

 

 

Si ça se trouve… je ronfle.

 

 

Bon, on va finir par croire que je suis une vieille ronchonchon… Je râle contre les vieux, contre les gens.

 

Ben ouais ! Allez, je suis une vieille ronchonchon ! Mais, y'a un article choudoudoux sur Marie Poulette ! (c'est oim aussi !)

 

Hop ! y’a le profil Facedeboucq, d’où qu’on se marre quand même !

 

Et pis c’est tout !

 

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15 décembre 2013 7 15 /12 /décembre /2013 10:05

D’habitude, je ne fais que du léger sur ce blog, je suis spectatrice de ma vie de famille, je la mets parfois un peu en scène… mais c’est un blog léger.

 

Sauf que, en ce moment, je chouïa une peu agacée.

Un tout petit peu vénère.

Bon, en vrai, y’a des trucs qui me brisent les ovaires menu-menu !

Je l’avoue très honnêtement, je ne fais que survoler la blogo…

Je suis fidèle à certaines. Et je commence à devenir allergique à d’autres.

Oui, je pourrais ignorer, ne rien dire.

De toutes manières, ça ne changera rien…

Mais, moi, ça va me faire du bien !

Alors go, go, go…

 

 

Après une grande réflexion, je pense pouvoir dire qu’il existe différent niveaux de mères.

 

 

La mère :

Elle aime ses enfants par-dessus tout.

Elle donnerait sa vie pour eux.

Elle fait de son mieux pour les rendre heureux…

Et parfois, elle peut peu.
Elle crie, parfois quand elle en a ras-la-casquette. (même qu’elle crie très fort des fois)

Il lui arrive d’être débordée, surpassée, exténuée, dépassée.

Parfois, elle ne comprend pas les hurlements, le désarroi de son enfant… elle aimerait comprendre…

Certains  jours, elle passe son temps à dire « dépêchez-vous »… Parce que parfois elle n’a pas le temps. Le temps presse, alors, elle presse ses petits.

Elle fait de merveilleuses coquillettes au beurre (les meilleures du monde).
Il lui arrive de donner des petits pots tout faits (mais c’est elle qui les a réchauffés avec amour… et aussi un micro-ondes)
Elle pense à rapporter un gâteau pour la fête de l’école, même s’il est acheté tout fait.

Elle se lève la nuit pour rassurer ses petits (même si ça la gonfle souvent d’être réveillée à 3heures du mat et qu’il faudrait voir à ce que ça ne devienne pas une habitude)
Elle soigne les petits bobos, chagrins, les petits et les gros.

Parfois, elle laisse pleurer son bébé, parce qu’elle n’en peut plus.

Elle fait parfois les gros yeux en comptant jusqu’à 3.
Elle s’inquiète, parfois.
Elle sait qu’elle a des faiblesses et des failles. Elle essaie de faire différent, mieux…
Elle aime.

Elle est formidable !
Elle est la meilleure mère du monde pour ses enfants.

Allez, on applaudit fort la mère de base !!


La mère-veilleuse :

Elle aime ses enfants par-dessus tout.

Elle donnerait sa vie pour eux.

Elle fait de son mieux pour les rendre heureux…

De temps en temps, elle arrive à finir plus tôt au bureau pour faire une surprise et venir chercher ses enfants à la sortie de l’école.
Elle peut mettre de la mousse dans le bain, parce ses enfants aiment ça.

Elle pourrait tricoter un bonnet si elle en avait envie. (mais elle n’en a pas forcément envie)

Elle sait exactement ce qui fera plaisir à ses enfants.

Elle est capable de trouver un truc introuvable (comme un doudou perdu dans la maison).
Elle emmène ses enfants au parc (enfin, quand elle peut)

Elle allume des bougies alors qu’il n’y a pas de coupure électrique. Juste parce que c’est joli.
Elle prépare un gâteau pour la fête de l’école
Elle s’inquiète, parfois.
Elle sait qu’elle a des faiblesses et des failles. Elle essaie de faire différent, mieux…
Elle aime.

Elle est formidable !
Elle est la meilleure mère du monde pour ses enfants.

Allez, standing ovation pour la merveilleuse !!

(et bonne nouvelle, toutes les mères sont merveilleuses ! Plus ou moins souvent dans l’année… Mais l’essentiel c’est de l’être)


Attention, à partir de là, y’a du niveau, de l’être de l’exception !

 

 

La Reine mère (ou wonder mère)

Elle aime ses enfants par-dessus tout.

Elle donnerait sa vie pour eux.

Elle fait de son mieux pour les rendre heureux…

Elle est disponible. Entièrement.

Dévouée totalement.

Elle est capable de passer des heures pour faire un déguisement de princesse cousu à la main. Et si son enfant le ruine dans 5 minutes avec une paire de ciseaux, ça n’est pas grave. Elle ne s’énerve pas. Il exprime sa créativité, son émotion. Il ne faut pas le brimer. Alors, elle dit simplement qu’elle n’est pas d’accord.
Elle ne s’énerve jamais. Elle prend sur elle.
Elle accompagne ses enfants dans leurs colères.
Elle reste stoïque et digne dans la tourmente.

Elle ne crie pas.

Elle comprend toujours ses enfants. Si jamais elle ne les comprenait pas, elle aura toujours une solution quand même.

Elle ne dit jamais « dépêche-toi », parce que ça stresse les enfants.
Elle gère le temps. Elle anticipe.
Elle a des super trucs pour désamorcer les tensions.

Elle est bienveillante, simplement.

Elle ne dit jamais non à ses enfants. Elle est positive.

Elle prépare des macarons, des gaufres fourrées à la purée de marrons faite maison, des petites madeleines sans lait, sans œufs, sans gluten et qui pourtant sont extra, des cookies… pour la fête de l’école

Elle s’inquiète, parfois.
Elle sait qu’elle a des faiblesses et des failles. Elle essaie de faire différent, mieux…
Elle aime.

Elle est formidable !
Elle est la meilleure mère du monde pour ses enfants.

Allez, on fait la hola pour la Reine mère.

 

 

 

Dieu la mère (ou l’ultime reum, l’élue, la messie… )

Elle aime ses enfants par-dessus tout.

Elle donnerait sa vie pour eux.

Elle fait de son mieux pour les rendre heureux…

Elle est disponible. Entièrement.

Elle est tout comme la précédente…

Mais elle est plus mieux encore !

Elle est bienveillante, mais par opposition aux autres qui sont malveillantes.
Elle sait ce qui est bon pour son enfant, mais aussi pour les enfants en général. Elle sait même ce qui est bon pour tous les parents.

Elle a lu tout ce qui est bien de lire sur l’éducation.

Elle fait des efforts pour être toujours meilleure, mais ça ne sont pas des efforts, c'est normal, elle assume. C'est ça être mère.
Elle se montre en exemple (forcément, elle sait !)
Elle se permet de juger les mères ordinaires.
De dire que, parce qu’elles ne font pas comme elle,  elles sont maltraitantes (parce qu’elles disent non/ne portent pas/n’allaitent pas/ne cododotent pas/ne donnent pas du purées maison bio…)
Elle devient méchante et violente quand on a la faiblesse de dire qu’on a le droit de ne pas être d’accord avec elle.
C’est une force de la nature qui maitrise tout et méprise celles qui ne lui arrivent pas la cheville…
Elle aime.

Elle est formidable !
Elle est la meilleure mère du monde pour ses enfants.

Euh… pour elle, moi, je ne fais rien du tout. Elle n’a pas mon admiration pleine et entière.


Parce que :

Chère Dieu La Mère.

Tu es une reine, tu es merveilleuse, mais tu es une mère… comme moi !
Il faut juste que tu comprennes que les extrémistes qui ne tolèrent pas les différences, ça commence sérieusement à ruiner l’utérus.
Je trouve ça génial que tu sois super balèze, mais il faut vraiment que tu intègres que toutes les mères sont différentes.
Qu’être mère, c’est compliqué, c’est aussi être la fille de ses parents.

C’est faire ce qu’on peut, le mieux qu’on peut.
Qu’on n’a pas toutes le même le même parcours, ni la même vie.


Tu ne sais rien de ma vie, alors cesse de t’ériger en exemple.

Cesse de penser qu’il n’y a qu’une façon de faire/de penser : la tienne ! (Et tu sais quoi,  je vais t’en apprendre une bien bonne : y’a des bébés qui détestent être dans une écharpe)
Et pitié, cesse de juger les autres parents… Je t’assure que mis à part quelques cramés du ciboulot, en général, on essaie de faire bien. Pas TON bien à toi… mais UN bien.

Et ton bien n’est peut-être pas le mien.

Comprends que ne pas tolérer les autres manières de faire, ben, c’est simplement de l’intolérance… et toute parfaite que tu es, sache qu’il en va de l’éducation comme de la religion, l’intolérance mène à l’intégrisme et la l’extrémisme… et tout ça est vraiment très loin de la bienveillance que tu semble prôner !

 

Redescend parmi les vivants.
Tu sais, c’est hyper violent ce que tu balances à la tête des autres en leur démontrant qu’elles sont mauvaises.
Je te jure qu’on a toutes ça de commun : on est les meilleures mère du monde pour nos enfants.


Dieu La Mère, tu n’es pas UNE en particulier… Je ne permettrai de juger une personne, tu es multiple. Tu es cette primipare, maman d’un bébé de 18 moi, qui connaît tout sur la vie avec des enfants et qui me regarde en biais parce que je râle sur mes enfants. Tu es cette grand-mère qui sait tout, puisqu’elle a élevé 7 enfants seule. Tu es cette blogueuse qui vit dans un monde merveilleux. Tu es un peu plein de mères.

Enfin, s’il y a une chose que j’ai apprise en devenant maman, c’est que, en fait, je ne sais pas grand chose et que ce qui est bon pour moi, ne l’est pas forcément pour une autre.

Et jamais, jamais, jamais, je ne permets de donner un conseil. Qui suis-je pour conseiller une autre mère, qui, connaît mieux ses petits quiconque…
Parfois, quand on me le demande (et uniquement quand on me le demande) je dis avec plaisir ce qui fonctionne chez moi. Mais si ça fonctionne chez moi, ça ne fonctionnera peut-être pas chez quelqu’un d’autre.
Une cellule familiale est unique !

 

 

Demeure quand même un truc qui me perturbe un peu : cette espèce de course à l’échalote de la maternitude ne fonctionne que avec les mères. Les pères, en général se foutent de savoir combien de temps leur pote laisse leur marmot pleurer. S’il met des couches lavables ou pas.
D’habitude, c’est pourtant les hommes qui jouent à celui qui pisse le plus loin… et ma foi, ça n’est pas bien malin comme jeu !

 

 

Allez, hop, on se marre aux canards sur FB ! Viendez…

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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 20:14

Dimanche matin.

Tôt.

L’aînée se pointe dans la salle de bain : Maman, y’a la directrice qui a mis un mot dans le cahier pour toi.

 

Chouette ! Un petit mot !

J’adore les petits mots.

Peut-être que la directrice veut m’inviter au restaurant… scolaire ?

Ou alors, elle s’est rendu compte que le billet de tombola de la dernière fête d’école qui remportait la super casquette Cochonou était en fait pour nous ???

 

 

Non et non.

  (précision : c'est la directrice de l'école élémentaire qui m'écrit...) 

 

Voici le petit mot de la directrice :

 

Madame, Monsieur,

A plusieurs reprises, vous êtes venus chercher votre enfant au-delà des heures officielles de sortie des élèves. Nous vous rappelons que les sorties des élèves s’effectuent à 11h30 le midi et à 16h30 le soir.

 

Vous êtes tenus de veiller au respect de ces horaires. Dans le cas contraire, votre enfant sera dirigé vers le service de cantine scolaire ou le service d’étude du soir.

 

Pour tout problème lié à votre emploi du temps, je reste disponible pour en discuter.

 

Merci de votre compréhension.

La directrice de l’école.

 

 

 

 

 

Déjà, si je faisais du mauvais esprit, je pourrais dire qu’elle a de la chance que je vienne chercher mes enfants… mais je ne fais pas de mauvais esprit. Juste ça m’énerve un peu, parce que je dois courir tous les soirs entre les 2 écoles… Voici donc ma réponse :

 

 

 

Madame, 

J’ai 4 enfants à récupérer dans 3 endroits différents.

Je suis à l’heure à la sortie de la maternelle.

J’ai beaucoup de qualités, malheureusement, je ne possède pas le don d’ubiquité.

 

J’ai plusieurs fois tenté de faire le chemin inverse : élémentaire en premier. Cependant la ponctualité de mes filles (ou de leurs enseignants) n’est pas non plus d’une grande fiabilité : toutes les fois où j’ai effectué le chemin inverse, les élémentaires sont sortis à 16h35. (certes, c’est encore dans les temps, mais bien trop tard pour mon trajet un peu compliqué)

 

A moins que les horaires d’une des 2 écoles ne soient modifiés (ou que je m’aperçoive que j’ai des super pouvoirs), je suis dans l’incapacité de récupérer mes enfants à l’heure.

 

Je suis donc vraiment désolée pour le désagrément infligé…

 

Je vous propose que mes enfants attendent hors de l’école, devant la grille, que leur gastéropode de mère arrive.

 

(je suis désolée du ton quelque peu sarcastique de ma réponse. Cela fait des années que les parents demandent un aménagement des horaires avec un décalage de 5 minutes. En vain… Je fais donc ce que je peu avec mes humbles qualités)

Cordialement

 

(Le sarcasme peut aussi être pris comme un moyen de sourire un peu)

 

 

 

 

 

Bon, je suis allée m’expliquer avec la directrice, parce que ma réponse n’était pas très sympa… en tous cas, elle était au moins rigolote, contrairement à son mot à elle.

Et je comprends complètement qu'elle trouve gonflant que j'arrive à 16h38...

 

Tiens, je raconterai bientôt comment tenter de récupérer 4 enfants dans 3 endroits différents en moins de 5 minutes… et ne pas y arriver… jamais…

 

 

Voilà, voilà !

 

On peut toujours se marrer sur FB. Où qu’il y a plein de photos marrantes, enfin, je crois !

 

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25 août 2013 7 25 /08 /août /2013 18:12

Je le dis franchement et honnêtement.

Je n'aime pas le foot.

Je n'ai rien contre, hein. Ni même contre ceux et celles qui aiment.

 

C'est juste que, en gros, ce que je préfère dans le foot, c'est boire les bières.

Et même, boire des bières sans regarder de foot, ça me va très bien aussi.

 

 

A vrai dire, je reconnais effectivement la prouesse sportive quand on me la montre.

J'admire certains dribles d'enfer.

Mais ça s'arrête là.

Jamais je n'ai pu regarder 2 fois quarante-cinq minutes (ou pire si y'a des prolongations) en entier, même avec des bières.

Je n'ai aucun sens du suspens.

Aucun sens du patriotisme.

Je trouve les maillots moches.

Je n'irai jamais gueuler dans un stade parce que les sièges ne sont pas confortables et que je suis sûre que c'est plein de courants d'air et que je ne pourrai pas téléphoner à mes copines, parce qu'il y a trop de gens qui crient...

Je n'aime pas les chorales foot-ballistiques...

Je n'aime pas les affaires de thunes et de dopages et de gonzesses à poil...

Je n'aime pas choisir un camps.

Je n'aime pas les coups de sifflets.

J'aime bien la bière.

 

Mais je sais. Je sais qu'un stade ça vibre, que ça peut-être incroyable... Je sais.

Mais je m'en tape.

Je préfère boire des bière devant Docteur House... à choisir.

(hé ! amateur de foot et de rosé/jus d'orange/eau plate/ricard... ne te fâche pas. Bière et foot, c'est un cliché, je le sais)

 

Seulement voilà.

Ma soeur est abonnée au stade.

Mon frère est abonné au stade.

 

 

Et elle, la tata a eu la bonne idée d'emmener mes filles, l'aînée et la cadette au stade.

 

Je ne vous raconte pas comme elles ont été ravies contentes, happy.

Comme elles ont trouvé leur tata "super géniale, incroyable, parce que, à l'école, y'a plein d'enfants qui vont au stade, mais que, au fait, comment on va faire pour s'habiller comme il faut, vu que, c'est sûr, ici, y'a pas les maillots qu'il faut..."

(cette phrase est à hurler, si possible dans la gamme sur-aigue)

 

Donc, elles ont cherché.

Elles ont trouvé.

 

Leur pourrave de reum a même prêté une écharpe aux couleurs du club et en a fait une autre... pour être à égalité.

(je dois avouer que j'ai super de la chance d'habiter dans un club dont il le se trouve que j'aime les couleurs... je serais drôlement plus embêtée ailleurs)

 

Elles étaient fières.

 

Elles y sont allées.

Elles ont adoré !

Elles ont kiffé !

Elles ont lové, grave !!!

 

 

Et moi, j'ai compris un truc.

Je sais à quoi servent les tatas/les tontons/les parrains/les marraines/les potes/les grands-parents :

ça sert à faire découvrir à mes enfants ce que moi je n'aime pas... et que eux, potentiellement, pourraient aimer.

ça sert aussi à aimer parfois ce que j'aime aussi et du coup à confirmer que leur mère n'a pas que des goûts de chiottes.

 

Et puis, ça sert à boire des bières avec moi !

 

(en Afrique, on dit que les enfants sont élevés par le village. J'habite une ville. très loin de l'Afrique... Mais, j'ai aussi un peu un village de coeur qui bat autour de moi)

 

 

 

Et vous savez quoi ? Rien que pour cette histoire de village de coeur, je crois que je pourrai aimer le foot... enfin, si y'a des bières !

 

 

(et les bières, c'est comme le foot : modération !)

 

Sinon, faites vibrer le coeur de sac à main qui bat en vous en votant à fond les ballons pour ma nouvelle, faut vraiment que je grimpe... allez, hop, on vise le but : les 7 premiers. On y croit, on y va.

Et c'est le cliiiiiiiiiic !!!

 

Sinon, y'a plein de nouveaux articles sur Marie Poulette. Le ventre, La tête, Les jambes.

 

Et enfin, il vous reste à aimer le profil FB de 4E2B.

 

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20 juillet 2013 6 20 /07 /juillet /2013 08:48

C’est une belle idée de la chouette Marie de Mamans testent.

Moi de 1 à 10.
Dix moi, quoi !

 

1

Pour commencer, il faut aller à l’essentiel :

1 cerveau à peu près fonctionnel qui permet de gérer les rendez-vous chez le dentiste et les apéros-copines.

Qui permet de lire un article d’investigation de ouf sur la blogo tout en faisant réciter la table de 8.

Qui permet faire une soupe de courgettes en chantant pour la petite dernière tout en étant la reine du jeu du benjamin.

Un cerveau qui permet de continuer aussi à faire des trucs d'adultes tout en étant raccord avec les trucs d'enfants.

En fait, je suis souple, vachement... mais uniquement des neurones.

Bien utile, un cerveau !

Mais, il n’est rien sans son copain : pour que tout fonctionne bien, il faut aussi un cœur.

Parce que la table de 8, c’est mieux quand on la fait réciter avec amour.

Bon, d’accord, c’est pourri comme exemple.

Mais vous voyez le principe, parce que, en théorie, nous sommes tous pourvus d'une belle cervelle qui nous permet d'être intelligents.

 

 

2

2 bras pour embrasser, pour tout gérer.

Seulement 2 bras.

Envier les mamans pieuvres… Bon, en même temps, enfiler 8 manches le matin, c’est quand même galère…

En revanche, je vous l’avoue ici, comme toutes les mères, à la naissance de mon aînée, une paire d’yeux est apparue derrière ma tête… mais, ça, c’est secret !

 

 

3

Les 3 fois rien qui ne coûtent rien et qui changent tout.

Les petits mots de l’ainée posés devant notre chambre.

Les dessins de la cadette.

Les mots doux du benjamin.

Les câlins de la petite dernière.

Et puis les fleurs du jardin dans un bocal de cornichons.

Les coquillages de la plage.

L’odeur de l’herbe coupée.

Le soleil sur mon bras.

Les 3 fois rien qui font que la vie est jolie, jolie aussi.

 

 

4
4 enfants, 4 marmots joyeux comme la vie, vifs comme un ruisseau qui dégringole de la montagne. 4 qui sont aussi tout : un, un, un et un.

Les 4 enfants que j’arrive encore à serrer dans mes 2 bras.

 

 

Les 5 matins de la semaine où l’on doit lever les enfants, que dis-je, les extirper, les sortir à la grue du lit… parce que non, mes enfants ne se lèvent pas spontanément les matins de semaine à 07h00…

Il faut qu’ils prennent le rythme.

Et tout le problème, c’est que le rythme, ils l’ont enfin, au bout de 5 jours et le samedi, ils sont fin prêts à se lever à 07h00…

 

 

 

6

Les soucis, les 6 cent 6 soucis que j’ai, que je me crée… depuis que j’ai des enfants.

Comment conjuguer otite et semaine de déplacement professionnel ?

Comment nourrir sainement 4 enfants dont 1 n’aime pas les carottes cuites, l’autre les crues, le troisième les concombres et la quatrième ne peut blairer les poireaux… (entre autre) ?

Comment caser les 4 marmots pour se faire un week-end en amoureux ?

Comment emmener l’aînée à l’anniv de sa copine Rachel… à la même heure que la représentation de cirque de la cadette ?

 

 

 

7

Les 7 vies d’un chat dont j’aurai au minimum besoin pour réaliser le tiers du quart de ce que je voudrais faire…
Être gourmande.

Devoir choisir.

Arrrrrrrrrgh !!! Détester devoir choisir !

Zut de crotte de bique, allez, juste une supplémentaire, je m’en contenterai !

 

 

8 (un grand 8)

Le grand 8 que je fais faire à ma voiture quand je dois me garer dans le centre ville et que je ne rentre pas dans le parking sous-terrain avec mon camion jaune et que pétard à mèche, y’a donc pas de fucking places dans cette ville ???
Le grand 8 qui me permet d’être à la crèche et à la sortie de l’école quasi en même temps.

Le grand 8 qui emmène toute la tribu en vacances (comme dans le manège, dans le camion jaune, on vomit aussi… on crie, on s’attache aussi).

 

 

9

Bon, je vous le dis honnêtement et sincèrement. Je suis une tricheuse, une mauvaise joueuse.
N’œuf (n'9 quoi !) que les marmots vont chercher dans le poulailler où vivent nos 2 affreuses poules (Swiming et OpO). Oui, en plus d’être mauvaise joueuse, je donne des noms pourris à nos animaux.

N’œuf qu’on utilise par boite de douze (on est obligé d’en acheter, ces 2 feignasses de poules ne pondent pas assez) pour faire des tonnes de gâteaux pour les tonnes d’anniversaires, de fêtes d’école.

N’œuf que l’aînée casse pour faire des financiers au carambar pendant que ses deux feignasses de parents  roupillent à la sieste (aussi feignasses que des poules… et ils ne pondent même pas d’œuf !)

 

 

10

Les 10 petits doigts boudinés qui me permettent de tenir ce blog, avec frénésie et grand plaisir aussi !

 

 

 

(et super merci à super Hélène, pour le 8)

Bon, maintenant qu’on a bien rigolé, passons aux choses sérieuses, je participe à un concours de nouvelles. L’idée et d’avoir plein de gens qui votent (et d’après ce que j’ai compris, je crois qu’on peut voter tous les jours… mais je ne suis pas entièrement sûre). Bref, si ma bafouille vous plait, zou ! votez ! C'est ici !!
Si elle vous plait beaucoup, faites voter vos copains !

 

Sinon, on continue à se marrer sur le FB !

 

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