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10 février 2013 7 10 /02 /février /2013 10:22

Souvent, les enfants aiment leurs maitresses... Sauf quand ce sont des peaux de vaches, les maitresses, pas les enfants... enfin, si, quand les enfants sont des peaux de vaches, ils n'aiment pas leur maitresse... à moins que celle-ci en soit une aussi, de peau de vache. Dans ce cas, les enfants peau de vache aiment leur maitresse peau de vache, parce qu'ils trouvent en elle un maitre. (ce qui est la moindre des choses pour une maitresse).

 

Bref, on s'en fout complétement parce que le benjamin n'est pas une peau de vache et sa maitresse, elle est vachement bien !

(tout ça pour ça... un dimanche matin... pffffff... déjà fatiguée)

 

 

Or donc, le samedi, ici, c'est ravioli !

(bon, le samedi peut-être aussi un vendredi, ou un mardi... même un mercredi. Mais pas un dimanche, ben non, on ne dit pas, le dimanche, c'est ravioli... c'est pourri).

 

Mais zut, euh... Arrêter les digressions qui ne servent à rien ! La vache, on ne va pas y arriver !!!

 

 

 

Samedi, ravioli...

Voir les enfants avaler leur assiette sans entendre un seul :

- beark, c'est vert !

- beark, j'aime pas le poisson !

- beark, elle est pas bonne ta soupe/tarte/purée...

 

Et puis entendre le benjamin, ravi-content :

- regarde !!!! J'ai mangé toutes les pâtes

Répondre distraitement :

- super, mon lapin (et encore heureux qu'il a bouffé toutes ses pâtes, non mais, des raviolis, en boite, ça ne se refuse pas)

 

Et le benjamin poursuit :

- ben moi, lundi, je vais faire un cadeau à ma maitresse...

- chouette mon poussin..

- je vais lui donner plein de petites boules.

- c'est ça, mon canard, donne donc... .... euh... tu peux répéter ???

- des petites boules !! Regarde ! toutes les petites boules qui étaient dans mes raviolis, je les ai enlevées, je les ai sucées pour enlever la sauce et puis je vais les offrir à ma maitresse, parce que je l'aime bien, ma maitresse !

 

Purée de pois !!! Le benjamin veut offrir à sa maitresse la farce des raviolis à sa maitresse.

Normalement, les gamins, ils offrent des fleurs, des dessins... pas de la farce à raviolis !!!

 

Qu'est-ce qu'il a ce gamin, il a bouffé de la vache enragée, ou de la vache folle et complètement meuh-meuh...

 

Ou alors, il aime tellement sa maitresse qu'il veut lui garder la quintescence du ravioli : la farce.

Oh ! mon p'tit veau élevé sous la mère (enfin, il y a quelques temps maintenant)... mignon tout plein.

 

(et puis s'imaginer, lundi avec une petite boite pleine de boulettes rabougries à donner à la maitresse, en disant : bonjour, le benjamin vous a fait un cadeau : la farce de ses raviolis... La bonne blague. Et puis, non, renoncer à imaginer)

 

 

Sinon, je vous ai mis un nouveau j'oeuf rigolo sur Marie Poulette !!! A gagner un livre de cuisine Roellinger et des épices Roellinger aussi !Allez, hop ! On va jouer Ici !!

 

Un p'tit clic pour ma trombine, pour le concours famili : c'est ici !!!

 

Et vous likez le profil FB de 4 enfants 2 bras (histoire de ne pas en rater une de bonne... et de me faire passer de 635 à 700 !) ???

 

 

P1090795.jpg

Et vous remarquerez que ce sont des raviolis sans aucune trace de vache, ni de cheval... enfin, je crois !

 

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3 février 2013 7 03 /02 /février /2013 21:30

 

 

Avoir été primipare.

S’en souvenir… un peu.

Avoir enchainé les grossesses et la marmaille… et ultra multigeste et multipare.

 

Prendre quelques jours sans la marmaille (enfin, sans la nôtre).

Allez s’offrir une petite douceur dans un salon de thé… fuir à tout prix toute forme de biscuit cuillère, de chausson au pommes ou de petits pains au chocolat qui nous rappellerait qu’on a des enfants.

Parce que pour 2 jours, on n’a pas d’enfants, on est juste des amants.

On ne pense qu’à notre pomme. (Sans les chaussons)

 

S’installer.

Commander un super thé et une madeleine.

Non, pas une madeleine, THE madeleine.

 

 

Voir le thé et la madeleine arriver, en même temps qu’un couple de primipares avec un bébé…

 

Bon, on s’en fiche. On n’a rien contre les bébés… D’autant plus quand ils ne sont pas à nous.

 

Se concentrer sur notre thé.

Ouvrir un bon bouquin, un pavé qu’on a pris exprès…

 

Entendre le bébé faire « baba ».

Et voir le papa anticiper tout de suite maintenant :

Oui, je vois, tu veux quelque chose.

Regarder le marmot qui n’a pas spécialement l’air de vouloir quelque chose… si ce n’est de dire « baba »

Alors, tiens, je te donne mes lunettes.

(Comprendre que le papa veut que toute la clientèle du salon de thé se rende compte qu’il est un bon papa, qui s’occupe très bien de son bébé et qu’il est prêt à payer de sa personne… parce que le papa, il ne parle pas, il beugle)

Lever le nez de son livre et de son thé.

 

Voir le bébé qui mâchouille distraitement les lorgnons du père.

Une serveuse arrive : Vous avez choisi ???

Euh… non, pas encore.

 

Se marrer en regardant le papa, le nez contre la carte (ben ouais, forcément, un myope sans lunettes, ça ne voit pas grand chose)…

 

Tâcher de replonger dans son livre et dans son thé.

 

Voir la maman du bébé arriver.

Entendre à nouveau « baba »…

Suivi d’un très sonore « oh, mais tu as faim ! »

Voir les parents se mettre à deux sur un pot de compote.

Comprendre que si le papa remet ses lorgnons maintenant, il aura comme un masque au coing sur la tronche.

 

(Se marrer gentiment)

 

Se demander quand même pourquoi ces deux-là parlent aussi fort ?

 

Entendre à nouveau « baba »

Ah ben, voilà, je te l’avais bien dit, il a mal aux dents.

Donne moi son homéopathie.

 

Essayer de ne pas se poiler ouvertement devant le papa qui essaye de compter les granules… en n’y voyant que couic… puis, viser à peu près le bec du marmot. Et faire tomber les précieuses granules. Tenter un sauvetage aléatoire de la granule en péril.

 

Retour de la serveuse : Vous avez choisi ?

Ben, non, toujours pas… pas eu le temps… dents… compote… granules…

 

Redouter secrètement le prochain « baba »…

 

Et puis, tremper sa madeleine dans le thé.

La laisser fondre doucement dans la bouche.

 

Se revoir, 10 en arrière.

Avec l’aînée toute petite.

Avec l’envie de faire bien.

Avec le désir d’être les meilleurs parents du monde pour le meilleur bébé du monde.

 

Se souvenir des apéros commandés et jamais bus.

De notre foulard en soie ruiné par un pot de crème au chocolat blédina…

De nos poches pleines de tétines, de doudous, d’arnica, de crème à cul…

(Ben oui, l’ainée disait aussi « baba »)

 

Reprendre un morceau de madeleine.

Et se souvenir d’avoir eu un deuxième bébé.

De l’avoir laisser dire « baba » et « bibi »… même de l’avoir laisser chouiner.

D’avoir eu les poches un peu plus vides.

Parce que oui, on le savait, on n’est pas des parents tout pourris (enfin, pas complètement).

Et que non, on n’a pas besoin de le montrer à terre entière.

On le sait, c’est tout…

 

Finir sa madeleine, refermer la recherche du temps perdu qu’on ne lira que quand on sera à la retraite… ou pas.

 

Sourire aux parents.

 

Et se barrer, loin de toute forme de bébé, de tétine, de madeleine… Parce que, ce week-end, c’est notre week-end en amoureux, loin de toute forme de maternité ou de maternage.
Ces 2 jours là où on pense qu’à notre pomme… et aussi à celle de notre chéri !

 

Et lundi ?????

Arf… Lundi, c’est une autre semaine.

On fera des madeleines… avec les marmots.

Les nôtres.

Et on sera contente, aussi.

 

Parce qu’on a beau dire… les madeleines, on aime bien ça.

 

 

(Tiens, si vous voulez voir comme a bien mangé au restaurant le Coquillage d’Oliver Roelinger, où il n’y avait pas l’ombre d’un bébé et que c’était tellement bon qu’on en salive encore rien qu’à y penser, ben, c’est chez Marie Poulette)

 

Sinon, pour conjurer cette loose qui me suit depuis un an maintenant, j’essaie de passer la barre des 700 sur le profil Facebook de 4enfants2bras… Parce que ça commence par un 7, et le 7 on le sent bien ! Allez hop, faites de moi une personne chanceuse !

 

(sinon, si tu veux vérifier que j'ai la loose, c'est à voir ! )

 

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17 janvier 2013 4 17 /01 /janvier /2013 22:28

 

 

Voir la petite dernière qui grandit.

Voir la petite dernière, à 21 mois qui adore remettre dedans.

 

Savoir aussi que cette période bénie ne dure que peu de temps… trop peu de temps !

 

En profiter un maximum. (hé ! hé ! hé !)

 

Adorer que la petite dernière remette les playmobils dans la boite à playmobils.

 

Aimer qu’elle range le râteau playmobil dans la boite des accessoires playmobils.

 

(Je suis sûre que je vous fait rêver… une boite à accessoires exclusivement dédiée aux playmobils ! Ben, je vais vous épargner la photo de la sus-nommée boite. Parce que en vrai, le contenu bordélique et éclectique ne fait pas du tout rêver… et généreuse comme je suis, je vous offre une minute de rêve domestique : la boite à accessoires playmobil toute bien rangée !)

 

Trouver chouette qu’elle remette sa poupée dans la poussette.

 

Trouver chou-mignon qu’elle remette ses chaussettes dans ses godasses avant la sieste.

 

Adorer qu’elle remette les petites cuillères dans le tiroir à petites cuillères.

Bon, en vrai, on préfèrerait vachement qu’elle mette les petites cuillères propres, plutôt que quand elles sont pleines de yaourt… Mais, c’est un détail…

 

Aimer… un peu quand elle met les fringues de sa poupée dans la machine à laver… des fringues rouges, qui déteignent et qui pourrissent toute notre lessive.

 

 

Et puis détester qu’elle essaie pendant 30 minutes de remettre une clémentine dans sa pelure, en hurlant, parce que forcément, on NE peut PAS remettre une clémentine dans sa peau. Rester calme, essayer d’expliquer que certaines choses sont sorties pour toujours, que tout ne fonctionne pas comme un râteau playmobil rouge dans sa boite d’accessoires playmobils….

 

Se dire qu'on aimerai d’un coup d’un seul que les hurlements de la petite dernière retournent directement dans le fond de sa goule !

Parce que pétard, on NE peut PAS remettre la clémentine dans la pelure…

 

Parce qu’il a des sorties qui sont définitives.

 

On ne remet pas le dentifrice dans le tube, surtout après l’avoir utilisé, pas plus qu’on ne remet pas la banane dans la peau.

 

Il est aussi impossible de remet ses crottes de nez dans son nez (et c'est valable pour plein de trucs dont je vous épargne les détails vu que nous sommes toujours dans la minute de rêve domestique).

 

Et tant qu’on y est, expliquer à la douce enfant, que nous sommes un peu comme une pelure de clémentine et bien qu’on l’aime un peu comme si on l’avait faite, il est inutile de me coller quasiment toute la journée, de m’accompagner quand je vais dans le couloir, de s’accouder à la baignoire quand je prends mon bain, de s’accrocher à mes jambes quand je passe le balai, de vouloir absolument s’asseoir sur mes genoux quand je suis aux toilettes… parce que non, non, non et NON, jamais, jamais elle ne pourra à nouveau rentrer dans mon ventre !!!!!!

 

Lui signaler au passage qu’elle a triplé de volume depuis sa sortie et qu’il devait sûrement être notifié dans un coin de notre utérus que toute sortie serait définitive et que c’est dingue qu’elle ait passé 9 mois là-dedans sans prendre connaissance du règlement intérieur.

 

(Et je suis sûre aussi, que, organisée comme je suis, dans mon utérus, il devait y avoir des trucs du genre « dormir, c’est bien » et « manger proprement, c’est sain », « les clémentines ne peuvent pas se remettre dans la pelure »)

 

 

Constater que la petite dernière n’en a rien à ficher des règlements intérieurs…

Voir qu’elle persiste toujours à remettre la clémentine dans sa pelure.

 

Décider de faire un geste héroïque (pour nous et aussi pour la pauvre clémentine). Attraper les quartiers, tous les quartiers et d’un coup, se les envoyer dans le gosier devant le regard médusé de la petite dernière qui en oublier de brailler.

 

 

Hé, hé, hé ! On est super balèze… peut-être qu’on n’est pas fortiches en matière de règlements de notre intérieur, mais on est trop balèze pour faire disparaître les clém !!

 

 

Bon, sinon, y’a le profil 4enfants 2 bras (on en est presque à 600… seriez choux si vous partagiez la page avec vos copains)

 

Sur Marie Poulette, je m’auto-plagie (je pense d’ailleurs porter plainte contre moi-même) : est-ce une bonne idée deprendre sa voiture quand il gèle ???

Y'a aussi le j'oeuf bien marrant (vous pouvez jouer et rigoler et puis faite jouer vos enfants, c'est marrant !)

 

Enfin, vous pouvez encore voter pour 4E2B sur le concours famili... on n'en finit plus !

 

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30 septembre 2012 7 30 /09 /septembre /2012 21:29

Il a été un temps, on pouvait parler de ce qu’on voulait, quand on voulait…

Un temps où on parlait de sujets graveleux à 07h32 si ça nous chantait.

 

C’était un autre temps.

 

Parce que maintenant, au petit déj, on parle récitations à réviser, couches à changer, doudou à ne pas oublier, copains à réconcilier, goûter d’anniversaire à organiser, chocolat à tartiner, bouche à nettoyer…

 

Et puis, un matin à 07h32, on entend la cadette demander :

- Ouais, mais comment les bébés arrivent dans le ventres des mamans ????

 

Regarder le papa qui regarde son bol de Ricoré avec une intensité intense.

 

Prendre un air hyper sérieux et tenter la diversion :

- Euh… ta récitation ? Tu la connais, d’abord ???

- Ouais, je la connais, mais les bébés ???

 

Réfléchir hyper intensément.

Décider que à 07h32, on va être super mauvaise pur expliquer sereinement et délicatement la reproduction humaine  (voire même la sexualité).

Non, c’est décidé, nutelcracra et sexualité n’ont rien à faire ensemble à 07h32 (ou alors, sans enfant… Bref, chacun fait ce qui lui plaît avec le Nutelcracra, ça ne me regarde pas).

 

Opter donc pour la classique métaphore potagère (en attendant mieux).

- Alors, ma chérie, le ventre de la maman est une espèce de jardin, dans lequel il y a des graines. Pour faire un bébé, il faut qu’il y ait une graine de la maman et une graine du papa.

Se sentir toute naze avec notre histoire de graine.

Prier Saint Nutelcracra pour que la cadette ne pose aucune question, n’ait aucune précision à demander.

 

Être sauvée par l’aînée qui dit simplement :

- Pffff… tu ne sais pas que la graine femelle c’est un ovule et que les femmes n’en n’ont qu’un par mois alors que chez le monsieur ce sont des spermatozoïdes et qu’ils en ont plein.

 

Avaler sa tartine (sans nutelcracra) de travers.

Mourir étouffée avant de s’auto-ressusciter.

 

- Mais d’ousque tu sais ça, toi ???

Hésiter à vouloir entendre la réponse.

- Ben, de l’école !

 

Voir la cadette hyper intéressée par l’école, d’un coup d’un seul.

La voir réfléchir et entendre :

- Ouais, mais, avant qu’on soit là, tu savais que les petites graines deviendraient des trucs importants ? Que les petites graines deviendraient nous ???

 

 

Ben, on savait sans savoir.

 

On ne savait pas qu’on pourrait aimer autant quelqu’un qui pourrirait à ce point notre super périnée.

 

On ne savait pas qu’on aimerait autant quelqu’un qui nous vomirait dessus, nous ruinerait notre super jolie robe avec du caca, quelqu’un qui ferait pipi dans notre lit.

 

On ne savait qu’on aimerait autant quelqu’un qui pourrirait toutes nos nuits depuis 18 mois.

 

On ne savait pas qu’on aimerait autant quelqu’un qui nous ferait rater notre sortie bi-annuelle entre filles parce qu’il a une otite, quelqu’un qui nous ferait louper un entretien de boulot primordial parce qu’il est couvert de pustules.

 

On ne savait qu’on aimerait autant quelqu’un qui nous ferait penser que tout lever après 07h43 le dimanche peut-être considéré comme une grasse mat’.

 

Nan, on ne savait, on ne se doutait presque pas.

On savait qu’on les aimerait inconditionnellement ces petites graines.

Mais on ne savait pas que ça serait si important.

Non, on ne savait pas vraiment…

 

 

Je pense que maintenant vous avez compris qu’on pouvait lover avec amour  le profil fessesdebouque de 4enfants et 2 bras

 

 

2 concours qu’il faut voter, cliquer aussi souvent que possible :

les blog awards  : on cliclicliclic juqu’au 22 octobre

 

Et le concours famili : Clic ici !

 

On peut me suivre sur twitter (quand j’y suis : @marioncailleret)

 

Et puis voilà !!

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9 septembre 2012 7 09 /09 /septembre /2012 19:21

Y’a des choses comme ça, un peu immuables et qui reviennent avec une certaine récurrence.

 

Tel est le cas avec le repas du dimanche midi…

 

Aller au marché, un peu tard, ma foi.

Sentir qu’on va avoir super la flemme de cuisiner pour de vrai ce midi et que de toutes façons, il est un peu tard et que le barbecue est rangé…

 

Bref, chercher des excuses, des prétextes pour en faire un minimum.

 

Investir dans un mâââââgnifique poulet rôti tout cuit (pas un tout pourri, un vrai fermier).

Aller jusqu’à l’accompagner de patates pas top et bien grasses.

 

Rentrer.

Annoncer : Ce midi, c’est poulet tout rôti tout cuit( et patates pas top) : être acclamée.

(Ne pas se vexer pour les repas préparés avec amour et aussi beaucoup de temps et qui pourtant n’ont remporté qu’un accueil mitigé)

 

Faire quand même une jolie table, juste parce que c’est dimanche et que le poulet rôti tout cuit, c’est encore meilleur avec une belle table.

 

Avoir un super sens de l’équilibre alimentaire. Couper quelques tomates en rondelles, réchauffer la ratatouille de la veille. Laver des fraises…

 

Et hop !

12h30 :

- A taaaaaaaaaaaable !!!

 

12h35 :

- A taaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaable !!!!!

 

12h37 

- A tAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAABLE !!!!! (je vous rappelle que c’est poulet rôti tout cuit)

 

 

 

12h37 et demi :

Avoir l’ensemble de la fratrie à table !

 

L’ainée :

- Je veux du blanc avec de la peau.

 

La cadette :

- Y’a des cuisses sur ce poulet ??

- Euh… en général oui, y’a des cuisses sur le sur le poulet et sur celui-là aussi, parce qu'on achète pas des poulets tout-pourris !

- Alors, une cuisse !

 

Le benjamin :

- Il a une tête ??

- Euh… comment te dire ? Oui, enfin non, enfin, il a eu une tête, on lui a coupé, pour le cuire.

- Tu veux dire qu’il est mort

- Ben, oui, il est mort…

Tenter quand même un : Alors, tu veux quoi ??

- Ben, du poulet !

(lui refiler un bout de blanc)

 

Couper des mini-bouts pour la petite dernière.

 

Se servir.

Se préparer à se régaler (parce que ouais, on adore le poulet rôti tout cuit).

 

Entendre le benjamin :

- Maman ???

- Oui, mon poussin.

- Et, il avait des enfants, le poulet ??

(Sortir les rames et ramer) : Euh… ben, non, je ne pense pas…

- Et il avait une maman, le poulet ???

Ranger les rames et partir dans sombre explication de la poule et de l’œuf, du quel des deux est arrivé le premier…

Noyer le poulet, en somme.

 

Se préparer à nouveau à se régaler.

Entendre l’aînée expliquer :

- Nan, mais les poulets, on les tue exprès, pour les manger. C’est pour ça qu’ils vivent, pour être tués et être rôtis.

- Euh… ma poulette, est-ce bien nécessaire, toutes ces explications ???

Le benjamin : ah ! ouais, d’accord.

 

entendre la petite dernière faire "cot-cot-cot"

 

Replonger dans son assiette en se sentant bien crétine. (et bien cruelle)

(et bien affamée aussi)

 

Voir le papa nous tendre le petit os à faire des vœux (c’est aussi pour ça qu’on aime le poulet, parce qu’on peut faire des vœux et que c’est pas en mangeant des sardines qu’on peut faire ça).

 

Réfléchir à un super, super, super, super vœu !!!  (Parce qu’on a un super technique infaillible pour que ça fonctionne à chaque coup).

 

Entendre la cadette dire : moi aussi, je veux faire un vœux.

(Hésiter à lui dire que justement, on voudrait faire le vœu du poulet avec le papa)

Voir le papa lui tendre le petit os magique.

 

Penser très fort à notre super vœu, fermer les yeux pour se concentrer, se préparer à notre technique trop balèze.

Entendre « tic », ouvrir les yeux et constater qu’on n’a que le petit bout (bouhouhouhouhouhouhou !!! notre super vœu !!!)

 

Se demander ce que la cadette a bien pu faire comme vœu…

Se dire qu’il y a de fortes chances qu’on voit apparaître le père noël d’une minute à l’autre, que notre congèlo se remplisse d’un coup d’un seul de glace au caramel, qu’on soit contrainte de regarder ad vitam la télé branchée uniquement sur Fort Boyard, qu’elle n’aille plus jamais à l’école parce que sa maitresse aura contracté la petite vérole, qu’un poney se matérialise dans notre jardin…

 

Ne plus penser.

 

Manger notre poulet (qui refroidit)

 

Voir la cadette nous tendre les os de sa cuisse de poulet rôti tout cuit :

- ??????

- Ben, c’est pour faire un plus gros vœu et pour te consoler vu que t’as perdu tout à l’heure.

- Euh… ma cocotte jolie, ça ne marche qu’avec l’os à vœux !!

- Pffff ! Nul !

 

Entendre le benjamin qui regarde à l’intérieur de la carcasse :

- Oh ! On dirait la grotte de Dargilan

(Être estomaquée… pétard, dire que ce gamin nous a fait suer tout au long de la visite de la dite grotte, cet été…)

 

Finir notre poulet.

Voir le papa nous tendre un tendre « sot-l’y laisse ».

Le happer avant que les gamins n’aient le temps de formuler une quelconque requête.

 

Constater que le poulet est totalement déplumé, dépouillé, qu’il n’a même plus la peau sur les os.

- Ben dites donc, à ce train-là dans 6 mois

(être coupée par l’aînée)

- Dans 6 mois, on sera gros et gras !

- Nan, dans 6 mois, il en faudra deux comme ça !!

 

Se dire que ça fera 2 fois plus de vœux à faire…

 

Demander à la cadette ce qu’elle a demandé, comme vœu.

L’entendre dire : c’est un secret pour plus tard…

Respecter son secret d’enfant.

Respecter son vœu, son sûrement chouette vœu de petite fille.

 

 

Vous pouvez faire des voeux en likant sur FB (on ne sait jamais et ça ne coûte rien d'essayer) : Voeuuuuuuu qui like

 

Vous pouvez aussi faire un voeu en cliquant pour ma pomme pour le concours Famili (enfait, je suis maintenant en lice pour septembre : alors, hop, hop, hop, on ne lâche rien ! Voeuuuuuuu qui clique !!

 

Twiter : MarionCailleret

 

Bon, et puis on peut toujours partager à tous ses copains mangeurs de poulet ou de saucisse ou de sardine ou de tofu... braf, à tous ceuss' qui ont mangé ce midi !!

 

Parce que c'est dimanche, je mets 2 photo (hou ! je bouscule toute ma charte graphique... à moins que la cadette n'ait fait le voeu que je mette 2 photos ???)

 

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27 août 2012 1 27 /08 /août /2012 18:47

Avoir 4 enfants merveilleux.

Avoir 4 enfants maladroits.

Avoir 4 enfants merveilleusement maladroits.

 

 

Avoir aussi un super voisin de vacances qui promet à notre progéniture un tour en dans son 4x4 tout beau, tout propre, tout neuf.

 

Découvrir une fratrie (la nôtre) enjouée, sur-excitée !

Découvrir que son conjoint est tout aussi enjoué et sur-excité que sa progéniture.

 

Laisser les 4 grands (3 enfants et un papa) aller faire un tour avec le voisin et son 4x4.

Hésiter un instant à les accompagner... renoncer, parce que dans le fond, on est pas trop branchée voiture, vrombrissement, petit chemin et poussière dans les yeux.

 

Rester à la maison avec la petite dernière.

La coucher illico presto, parce qu'on apprécierait d'avoir un peu la paix.

 

Rester seule dans la grande maison silencieuse.

Aimer le silence... 3 minutes, parce que en vrai, le calme et le silence, on n'y est pas trop habituée...

 

Combler le vide et le silence par des tâches super gratifiantes et intellectuellement enrichissantes : s'attaquer au ménage. Ça, c'est pas comme les bagnoles, on adore ça !!

 

(naaan, ce n'est pas vrai, j'ai une sainte horreur du ménage ! C'était pour rire/faire peur/frimer)

 

Commencer par s'attaquer par la chambre du benjamin.

Ranger toutes les voitures qu'on trouve.

Zut... les voitures, ce n'est pas notre truc !

 

Poursuivre par un petit coup d'aspiro.

Crotte de bique... les vrombissements, ce n'est pas notre truc !

 

Suivre les traces laissées par les doigts plein de chocolat (?) sur les murs.

Merdum... les petits chemins, ce n'est pourtant pas notre truc !

 

Terminer en regardant sous le lit.

Mais merdum de crotte de zut.... la poussière dans les yeux, ce n'est vraiment, vraiment pas notre truc !!!!

 

Regretter un peu la ballade en 4x4.

 

 

Voir sa progéniture rentrer, les 2 grandes, avec un sourire jusqu'aux oreilles qui expliquent en hurlant que c'était trop génial, qu'ils ont pris plein de petits chemins poussiéreux, qu'ils ont vu des super criques, que c'était trop beau et qu'en plus, le voisin a payé un coup et leur a offert une pâtisserie, parce qu'il sait que nos enfants aiment ça...

(regretter un instant le silence)

 

Voir ensuite débarquer le benjamin, à moitié à poil, tout blanc.

Suivi du papa, qui lui, ne se marre pas du tout et qui reprend le fil de l'explication :

Les chemins, la crique, c'était top... c'est après que ça c'est gâté, quand on a bu un coup : le benjamin a commandé une grenadine, mais il l'a bue avant qu'on mette l'eau (et il a trouvé ça trop sucré... tu m'étonnes !), ensuite, il a gobé son mini-éclair, super (trop) rapido et on est remonté dans le 4x4, au premier virage, (d'une route normale), il est devenu tout blanc et il a vomi sur les sièges.

 

… ….

….......................

 

 

Merdum de crotte de zut de merdum de crotte de zut de merdum de crotte de zut.

 

Se demander ce qu'on va bien pouvoir offrir au voisin pour s'excuser.

(pas de mini-éclair en tous cas)

 

Se dire, qu'en fait, on ne regrette absolument pas d'être restée, parce que de toutes manières : on est pas trop branchée voiture, vrombrissement, petit chemin et poussière dans les yeux.

 

 

(un grand, grand, grand, grand merci à Alex pour son calme et la ballade dans son 4x4... et toutes mes excuses profondes et sincères...)

 

Allez, les facebookeurs et les facebookeurs, on liiiiiiiiiiiiiike !!

 

Et surtout, y'a le concours famili : on clic, on clic, on clique une fois par jour, tous les jours jusqu'au 31 août !!!

 

 

Et puis, ça twitte (enfin, ça twittera quand ça aura une connexion : @marioncailleret

 

 

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15 juin 2012 5 15 /06 /juin /2012 08:20

 

 

Bon, avouons-le, cette année, on a été un parent d'élève tout nase.

D'ordinaire, on arrive à peu près à suivre quelques réunions, on file un coup de main symbolique pour Saint Nicolas, on aide à préparer la kermesse, on accompagne la cadette et sa classe à la piscine, on va au conseil d'école.

Mais cette année, on est maudite du calendrier, on a tout loupé... sauf les gâteaux, on a toujours assuré en gâteau.

 

Voir un mail demandant de faire des crêpes plutôt que des gâteaux...

Hésiter à hurler, parce que justement, on vient de faire provision de 4 plaques de chocolat...

(Pfff, en plus, c'est dommage, va falloir faire des gâteaux et les manger nous-mêmes)

 

Prendre l'opération crêpes comme un défi personnel.

(en vrai, on a horreur de faire les crêpes... avoir la conscience qui parle pour nous et répondre au mail :

- Mais oui !! On est super contente de faire des crêpes !!!

Mensonge...)

 

Allez, hop, hop, hop, opération crêpes, c'est partiiiiii !!

Augmenter de 50 % les proportions de notre super recette trouvée il y a 15 ans dans un prospectus Carrouf' (c'est dire si elle est bien notre recette !)

 

Mettre 9 oeufs dans une jatte, ajouter le sucre, la farine... bref, tout ce qui faut pour faire plein de crêpes...

Bien touiller pour éviter les grumeaux... Arrrrgh, le grumeau, ennemi fatal de la crêpe.

Faire une mââââgnifique pâte lisse, merveilleusement lisse.*

Être fière.

Laisser reposer 1 heure.

En profiter pour glandouiller

(ha ! ha ! Dans nos rêves... en profiter pour ranger le linge, préparer le repas, passer les mômes au bain et les faire becqueter.)

 

La pâte est bien reposée... nous moins...

Allez, hop, hop, hop (bis), c'est parti pour la cuisson, en mode 2 poêles...

S'attendre à y passer des plombes...

 

Et y passer effectivement des plombes !!

Pétard ! C'est looooooooooooooong de cuire des crêpes.

 

Entendre l'aînée dire :

- Maman, tu fais sauter une crêpe ???

- Non !

(même pas en rêve, déjà retourner les crêpes à la spatule, on galère... alors les faire sauter, sûrement pas !!!)

 

La cadette :

- Maman, tu fais sauter une crêpe ???

- non et non !!

 

Le benjamin :

- Maman, tu fais sauter une crêpe ???

- non, non et non !!

 

Nan, mais, sans rire, c'est une conspiration ou quoi...

 

L'aînée :

- Mais pourquoi tu ne fais pas sauter les crêpes, parce que mamie, elle sait faire sauter les crêpes !!

 

Faire semblant de ne pas le prendre mal (et le prendre hyper mal, en vrai) :

Se concentrer un max, décoller la crêpe de la poêle, secouer maladroitement la poêle, un peu comme une pro (mais juste un peu).

D'un coup, prendre conscience que la petite dernière est juste là, entre nos jambes.

Reposer la poêle, éloigner la petite dernière, refaire la super pro qui secoue sa poêle, donner l'impression d'être sûre de soi, prendre une grande respiration, donner un coup sec du poignet et admirer la crêpe qui s'envole... et fatalement, rater l'atterrissage...

 

Lire la déception dans le regard de l'aînée (on savait qu'on était pourrie en retournage de crêpes... ben, maintenant, l'aînée le sait aussi).

 

Flanquer la crêpe perdue à la poubelle.

 

Passer encore quelques plombes... mais crotte de zut, il n'a donc pas de fond ce saladier de pâte !

 

Réussir à verser de la pâte sans arroser la petite dernière et le benjamin qui ont la super idée de jouer à cache-cache entre nos jambes... pfff, peuvent pas aller jouer plus loin ??

Non, visiblement non.

 

Poser enfin la dernière crêpe sur la pile.

Être super fière de nous même (c'est déjà ça de pris !! )

De voir cette belle pile, ça nous remet un peu de baume au cœur...

 

Résister à la tentation de compter les crêpes...

Ne pas résister, en fait...

Bon, à vue de nez, en fourchette basse, on dit, 80...

 

Compter : 47 !!! Quoi ???? 47 !!!

Re-compter : 47 toujours...

Pffff, tout ce foin pour 47 crêpes.

Être super déçue.

Calculer qu'à 50cts la crêpe, nous sommes à la tête d'un pactole de 23,50€... hésiter à pleurer... 23,50 €... c'est tout nase...

 

Entendre la cadette :

- dis-je peux manger une crêpe

- NAN, mais ça va pas la tête, t'as vu le temps que j'ai passé à les faire, si tu veux une crêpe, t'allonge la monnaie, c'est 50 cts...

Voire la tête navrée de la cadette.

Lui filer sa crêpe.

 

Se dire que ce n'est pas demain qu'on redorera notre blason de parent d'élève...

 

 

Bon, sinon, Lundi 18 juin, j'ai un article qui paraît sur le magasine Paulette (et autant, sur le coup des crêpes, je ne suis pas fin fière... autant pour Paulette, ben, je me pête la galette, grave !!!!).

C'est là, Paulette !

Donc, on y va, on y va ! On like (si on like en vrai... on n'est pas obligé de liker pour de faux ;-) ), on fait liker ses copains, sa matante, son cousin, sa voisine, sa tata qui pique... On commente... bref, on y vaaaaaaa !!!!

On peut aussi toujours s'abonner pour ne rater aucun article sur des sujet d'investigation (toujours, l'investigation !)

Et enfin, y'a le super profil Facebook : 4 enfants et 2 bras !!! Allez, on fait exploser mon nombre copains !! : pour liker 4 enfants et 2 bras sur Face de boucq ! C'est ici !!

 

Bon, et puis, ben, si on like pas, on like pas... parce qu'on n'en a bien le droit aussi !!!!

 

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27 mai 2012 7 27 /05 /mai /2012 21:40

Une plage, du sable, du soleil, un léger vent... et un p'tit creux (ou une grosse envie) à combler.

 

L'aînée

Maman, maman, euh... j'ai pas pris mon goûter

(se douter de quelque chose)

La cadette

Maman, euh... j'ai super chaud

(commencer à comprendre, parce que à Bray-Dunes, même quand il fait super beau, la température excède rarement les 18 degrés)

Le benjamin :

Maman, euh... je t'aime !

(saisir définitivement en voyant la gamine de la serviette d'à côté avec un super kim cône vert pétard et rose fluo)

La petite dernière :

Mamamamamamamamama...

 

Bon, ok, se sentir investie de la mission G. L. A. C. E. (Grand Léchage Au Chocolat Et... tout ce qu'on veut comme parfum, oui, oui, même Vanille des îles (qui a sûrement été élaborée dans un laboratoire), Pistache de Pétaouchnok, Caramel au beurre aussi breton que moi je suis danseuse étoile, Violette (vraiment super violette), Spéculoos, Chicorée, Crème brûlée (mais comment il peut-être possible d'imaginer une glace-crème brûlée... et pourquoi pas une glace fondue savoyarde, tant qu'on y est, ou Lilas, Rhododendron voire même Camembert, Gigot de 7 heures ou Crevette, Frites-Moules... Bref, tous les parfums sont envisageables...)

 

Rassembler la marmaille capable de marcher (du coup, hop, là, j't'embrouille mine de rien et je n'embarque que 3 marmots).

 

Comparer les différents camions de glaces disponibles sur la digue avec le plus grand des sérieux.

 

Arrêter de comparer quand on saisit que l'aînée veut le super cône au chocolat avec un coulis de framboise qui coule au milieu qu'on ne trouve qu'au premier camion, que la deuxième veut la glace rose avec les bonbons humides et de toutes les couleurs qu'on peut manger quand on a fini la glace et qu'on ne trouve qu'au deuxième camion, quand au benjamin, il veut une glace, un point c'est tout.

 

Prendre une décision (c'est ça aussi, conduire une mission, c'est prendre des décisions et les assumer !)

On ira au 3ème camion qui fait des glaces soit en boules, soit un tortillon mou et déjà préfondu.

 

Profiter de la queue pour que chacun choisisse.

 

L'aînée : 2 boules, une vanille et une fraise avec un cornet biscuit.

La cadette : 2 boules cornet gaufrette avec pistache et café

Le benjamin : ???????????

Bon, vu le nombre de personnes devant nous qui veulent aussi une glace, il a bien le temps de se décider...

 

(dans notre grande magnanimité, on prendra une glace 2 boules Rhum-raisin et vanille pour le papa qui se coltine la petite dernière qui braille sur la serviette, parce que bien que n'étant pas marchante, ben, elle serait bien venue quand même... )

 

 

Enfin, nous touchons la Saint Graal du Cornetto, c'est notre tour !!

Récapituler mentalement la commande :

 

Bonjour, alors, on voudrait

une glace Vanille-Fraise cornet gaufrette

une glace Chocolat-Café cornet biscuit

 

entendre hurler : Mais noooooooooooon, c'est pas çaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !!!

(se sentir vraiment pourrie comme maman)

 

- Ben, commandez vous même, débrouillez-vous !(pffff...)

 

Laisser la cadette et l'aînée se dépatouiller avec la vendeuse.

Pendant ce temps, tâcher de comprendre ce que veut le benjamin.

 

Se dire qu'on se fait un peu arnaquer par sa progéniture quand on voit passer une glace « vanille-fraise-nougat-cornet biscuit » et une glace « pistache-café-truc bizarre, un peu violet-cornet gaufrette »

 

Maudire notre sens de la mémoire des boules de glace.

 

Entendre la vendeuse dire :

- Et toi, mon bonhomme, tu veux quoi ???

- Ben... euh... de la glace !!

- Ok, mais quoi ???

- De la GLACE !!!!!!!!

 

Reprendre les choses en main :

- Mon poussin, tu veux une glace à quoi ???

- A LA GLACE !!!!!

 

Trancher dans le vif :

- Chocolat ??

- Non !!! JE VEUX DE LA GLACE !!

(se demander ce qu'on a fait (ou pas fait) pour mériter ça)

 

Comprendre que la vendeuse commence à s'impatienter, sans parler des dizaines d'amateurs de glaces derrière nous.

 

- Bon, mettez une glace en tortillon à la vanille, ça ira bien comme ça !

 

Payer

embarquer la marmaille.

Avoir un éclair avant de s'extirper de la file.

Repasser devant tout le monde.

Faire un regard de cocker névrosé...

- Euh... j'ai oublié : Et une glace cornet biscuit rhum-raisin-vanille, s'il vous plait Madame.

- D'abord, c'est Mademoiselle et vous devez refaire la queue, parce que je suis en train de servir quelqu'un d'autre.

 

(détester cette vendeuse de glace et comprendre qu'elle soit « Mademoiselle »)

Réfléchir plus vite que l'éclair, demander au Monsieur qui est entrain de commander une glace au Nutella, s'il peut, contre financement, commander une glace Rhum-raisin-vanille cornet biscuit en plus. Faire notre plus beau sourire !

Donner les sous au Monsieur.

Sortir de la file avant que la vendeuse nous balance sa cuillère à boule...

 

Attendre que le Monsieur sorte de la file.

 

Constater que l'aînée gère sa glace à peu près correctement, si ce n'est ses cheveux qui volent dans le mélange vanille-fraise et qui du coup repeignent le haut de son tee-shirt en rose clair.

 

Chez la cadette, la boule un peu violette coule allègrement en suivant les doigts, le poignet, le coude pour goutter avec entrain sur les sandalettes toutes neuves. (oui, je sais, c'est crétin d'aller à la mer avec des sandalettes neuves mais c'est aussi crétin de faire du vélo avec des sandalettes neuves, d'aller à l'école avec des sandalettes neuves voire même de marcher avec des sandalettes neuves... n'est-ce pas en fait assez crétin d'acheter des sandalettes neuves... en même temps, l'avantage des sandalettes neuves c'est qu'elles ne le restent en général pas très longtemps...neuves, du coup ça règle le problème de la mer, de la glace, de vélo et même d'école. Passons )

 

Le temps de cette digression hautement intellectuelle a permis au benjamin d'avoir d'entamer sa glace par le bout pointu du cornet sans qu'on ait eu le temps d'intervenir...

 

(Va falloir que le benjamin fasse un stage « commando-glace », c'est un novice, tout à apprendre...)

 

Gestion du cornet troué du fond qui coule du haut et de bas en même temps... en réalité, totale non-gestion... laisser couler, sur le menton, sur les joues, sur le short, le tee-shirt, les sandalettes -ex neuves.

 

Mais pourquoi tu n'as pas commencé par la glace ????

Ben, parce que c'est froid !

Oui, bon, en même temps, c'est le concept de la glace.

 

(Va falloir que le benjamin fasse un stage urgemment)

 

- Mais, maman, ça coule !!!

Expliquer au benjamin que ça fait toujours parti du concept de la glace, ça se mange quand il fait chaud (parce qu'on doute que les inuits mangent des glaces...) et quand il fait chaud, il y a une réaction chimique qui fait fondre la glace qui du coup n'est plus froide.... du coup, on a le choix entre aimer le froid ou aimer être recouvert d'ex-glace)

 

Voir, enfin, 2 bras velus émerger, portant 8 cornets dont un rhum-raisin-vanille-cornet... gaufrette (pas grave, remercier quand même le monsieur)

 

Regagner le sable, atteindre le papa et la petite dernière qui n'a pas cessé de hurler.

Tendre sa glace au papa (qui la regarde en biais vu qu'il a la gaufrette en horreur, renoncer à expliquer...)

Filer un gâteau à la petite dernière qui a bien compris l'enjeu de la mission-glace

Ignorer le regard dédaigneux de la petite dernière qui a vraiment le sentiment qu'on se moque d'elle.

 

Comprendre qu'elle veut de la glace !!!!!

Demander à la cantonade, si quelqu'un veut bien laisser la petite dernière lécher sa glace.

N'entendre que le vent pour toute réponse...Réitérer la demande et voir le papa tendre sa glace.

Constater que la petite dernière, ben, le rhum-raisin, elle aime carrément ça .

(oh ! Pétard ! Est-ce qu'ils mettent du vrai rhum, dans la glace rhum-raisin ???? Se rassurer en se disant que vu que ce n'est déjà pas sûr qu'ils mettent de la vraie glace dans la glace, ça ne devrait pas poser trop de problèmes...)

 

Sentir qu'on reçoit un truc humide sur le bras droit...

Constater que le benjamin s'est mis, à la fois face au vent et contre nous et que du coup, toute la glace fondue volète joyeusement jusqu'à notre bras.

S'éloigner de 5 pas du benjamin.

 

Entendre un hurlement lugubre...

Voir la cadette arriver, couverte de sable, tenant une glace qu'on peut qualifier de glace au sable...

Consoler/essuyer... Filer un sous à la gamine pour qu'elle se racheter une glace (1 boule !!!!)

 

Regarder sa famille :

Voir un papa moyen ravi de partager sa glace avec la petite dernière, hilare et couverte de rhum-raisin-vanille, l'aînée, les cheveux emmêlés dans le cornet, la cadette, les sandalettes, le short... couvert d'un mélange violet-sable et le benjamin qui n'est plus qu'une flaque de vanille....

 

Se demander si on aime vraiment les glaces...

 

Et se souvenir que oui... en tous cas, les glaces on aimait ça, plus ça coulait, meilleur c'était !! (et les meilleures de chez meilleures, c'était quand même celles qui venaient du camion de glaces qui passait dans notre rue en faisant « gling gling gling » sur un air joyeusement niais... même si c'était exactement les mêmes skis vanille avec un simple enrobage chocolat qu'on avait dans le congélo de la maison... ben, celles du camion, c'était vraiment les meilleures... parce que c'était pas souvent...)

 

 

Sinon, les glaces, on aime bien ça...

Celles à la vanille, celles au caramel au beurre salé, celle à la pistache... mais pas celles à la fraise (ben ouais, quand on a 8 ans, qu'on mange avec délectation une boule fraise bien rose et qu'un adulte charmant vous explique que si la glace est rose, ce n'est pas grâce à la fraise, non, non, non ça, c'est comme de croire que le père noël existe... si la glace est rose, c'est à cause d'un colorant (bon, passe encore), obtenu grâce à des cochenilles écrasées. A 8 ans, on ne sait pas ce que c'est que des cochenilles (à 38 non plus d'ailleurs, parce que depuis, on a développé une certaine aversion pour les glace à la fraise, mais aussi pour les cochenilles)

 

Se demander quand même, avec le recul, si cet adulte pervers qui m'a dégoûté à vie de la glace à la fraise, si cet adulte a déjà mangé un ski à la vanille acheté au camion de glace qui fait gling-gling en passant dans sa rue... sûrement que non...

 

 

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22 février 2012 3 22 /02 /février /2012 22:38

Il y a eu une période où on rentrait dans un jean taille 36 (si, si...)
Il y a eu une période où on pouvait enfiler une petite robe sans bretelles et sans soutien-gorge (si, si, si...)
Il y a eu une période où on pouvait enfiler un short sans se poser de questions (si, si, si, si...)

Mais, ça n'a été qu'une période...

Parce que :
Il y a aussi eu une période où on est rentrée tout juste dans un jean de grossesse (et peut-être même que si on l'enfile aujourd'hui, ben, il ne tombera même pas directement sur nos chevilles... dans le doute, s'abstenir d'essayer).

Il y a eu aussi une période où on enfilait de larges tuniques à manches longues avec un soutien-gorge d'allaitement... (D'ailleurs, à bien y réfléchir, le soutien-gorge, ben, il est toujours d'actualité).

Il y a eu aussi une période où les seuls shorts qu'on enfilait, ben, c'était sur les fesses de nos gamins (et ça, on sent bien que ça va durer comme période)



Action/réaction

Technique n°1 l'autruche :
nier l'évidence, éviter les miroirs.

Retour sur investissement : faiblard : on a beau se voiler la face et tâcher de ne pas voir ce qui est largement visible. On a du mal à rester sourde aux charmantes attentions :

Dans le magasin de puériculture, au moment de choisir un cadeau de naissance pour le bébé d'une copine :
La vendeuse : Oh !! Très joli choix, cette salopette. Si votre bébé ressemble à son grand frère, il va être sublime dedans ! (ne pas comprendre sur le coup, vu que notre dernier bébé est une fille... et puis comprendre. Pétard à mèche, elle croit que suis encore enceinte !!!)

A l'école :
La maîtresse : Alors ? On a mis le petit 5ème en route ??? (Bon, Ok, on est pour maintenir l'ouverture de la classe de maternelle, mais on n'a pas non plus l'intention de maintenir à flot les effectifs à nous toute seule)

Dans le bus bondé :
Un p'tit jeune à mèche : Je vous en prie Madame, asseyez vous ! (Euh... s'asseoir sur la super place prioritaire en pensant que quand on était vraiment enceinte, on nous a jamais cédé la place)


Technique n°2 : Assumer
Essayer d'assumer.
Tenter d'assumer
Tâcher d'assumer
Chercher à assumer
Essayer de tenter de chercher à tâcher d'assumer...
Ne pas y arriver.

 

Retour sur investissement : Bon, on connaît maintenant plein de synonymes d'Essayer


Technique n°3 : Réagir
Allez, hop, hop, hop, motivation béton :


Investissement maximum dans la carotte, la salade, le brocoli. On y croit, on croit à fond... le premier jour... Non, on y croit à fond les ballons, la première demi-journée :

Piège n°1 :  sortie d'école
Apercevoir le petit sac de bonbon dans la main du benjamin (ben quoi, c'était l'anniversaire de Manon).
Être contrainte de confisquer le paquet parce que les enfants sont en train de s'embrouiller pour le partage. Le glisser dans la poche de notre manteau.

Piège n°2 : le frigo
Arrrrrrrrrrrrrrrrrrrgh ! Mais qui a planqué les radis derrière les danettes choco ??? Comment ça, c'est moi qui ait rangé les courses la dernière fois ??

Piège n°3 : les lacets
- Maman, tu peux tenir ma glace au caramel beurre salé pendant que je refais mon lacet ???
- Mais oui, mon chaton, maman peut tenir ta glace avec ce fucking caramel au beurre salé... mais je te propose plutôt de te faire ton lacet. Tu veux bien ??? Ah non, tu ne veux pas que je t'aide, tu dois t'entraîner, bon, ben je vais tenir ta glace alors...
Et sentir la glace qui coule, coule, coule le long de nos doigts... se retenir de se lécher les doigts, trouver de l'eau pour se laver les mains. Finir par sacrifier la moitié du bib de la petite dernière pour faire dispraitre toute trace de caramel.

Piège n°4 : les repas, tous les repas
- Ben, maman, tu ne manges pas comme nous ?? Maman, goûte mes frites , elles sont trop bonnes ! Maman !!!! tu dis qu'il faut toujours goûter !!!!!!
(rabattre son caquet et rabattre aussi celui du marmot, pffff, quel mal élevé, celui-là !!)

Piège n°5 : les poches
Un jour de fringale, plonger la main dans notre poche et retrouver dans notre poche de manteau, le paquet de bonbons confisqué à la sortie de l'école.
Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaarghhhhhhhhhhhhhhhhh !


Bilan général :



Se dire qu'à force de galoper après les enfants, de courir à côté du vélo du benjamin, de lever/poser la petite dernière, de trimballer des hectolitres de danette entre la voiture et le frigo, de monter les escaliers les bras chargés de linge sale ou propre... ben, on va finir par retrouver naturellement un ligne a peu près potable (si, si, on y croit)

 

Bon pas sûre qu'on remette un jour un short et se dire que ce n'est pas très grave... parce que la dernière fois qu'on a enfilé une robe même pas de grossesse et ben notre fille aînée a dit qu'on était super belle... et la vérité sort toujours de la bouche des enfants.


Et puis, en gonflant un chouia le ventre, on arrivera peut-être encore à griller tout le monde à la caisse prioritaire !!!

(gnark, gnark, gnark... ouais, on est un définitivement un vieux rat !!)


(bon, en vrai de vrai, on a jamais réussi à passer devant tout le monde à la caisse prioritaire, même enceinte de 9 mois et 4 jours...)

 

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11 janvier 2012 3 11 /01 /janvier /2012 23:19

 

Les repas de midi, en semaine, c'est cantine. Facile !

Mais le problème c'est qu'il y a le mercredi... et quand on ne travaille pas ce jour là... ben, y'a pas cantine. Moins facile.

Le mercredi est un jour plein de pièges, autrement appelées « activités du mercredi ».

Tu parles d'un jour des enfants.

 

Un seul mot d'ordre : OR-GA-NI-SA-TION !

Et puis, un deuxième mot d'ordre, quand même : AN-TI-CI-PA-TION

 

La veille (eh oui, quand, on s'organise, ça ne rigole pas, et puis, on veut concourir pour le diplôme de la mère parfaite !) : cuire le mignon filet mignon pour les enfants tout aussi mignons.

 

Le jour J, matin :

9h00 : demander aux enfants si le menu prévu leur sied :

La maman : bon, ce midi, carottes râpées, pâtes, épinards à la crème, filet mignon, mignon, mignon et dessert : free ! (Ouais, Ouais, des fois, on fait des menus équilibrés, c'est sûr, cette fois, on va pouvoir concourir au diplôme de la mère parfaite... )

Les gamins : mouais, mouais.

 

Prendre cette réponse pour de l'enthousiasme ! (bon, OK, on a un peu triché, ils sont en train de jouer, calmement pour une fois).

 

9h22 : cuire les pâtes (on assure à mort !!!)

 

9h47 : se rendre compte qu'on doit déposer l'aînée à son cours de théâtre.

Et crotte de bique, le benjamin est toujours en pij'. Renoncer à l'habiller.

Faire enfiler les 4 manteaux aux 4 enfants.

Enfourner tout le monde dans la voiture.

Laisser les aînées s'attacher dans leurs sièges. Installer la petite dernière.

Asseoir le benjamin, lui demander de s'accrocher lui-même. Se rendre compte qu'on n'a pas le temps de prendre le temps qu'il prenne le temps de s'accrocher lui-même. Accrocher le benjamin, nous-même, le plus rapidement possible. Ne pas y parvenir, parce qu'un pan du pyjama s'est coincé dans la ceinture. Ne pas perdre son, calme ne pas perdre son calme. Éviter de répondre à l'aînée qui crie qu'elle va être en retard... enfin, réussir à accrocher le benjamin.

Grimper dans l'auto et partir.

Déposer l'aînée, presque à l'heure.

 

10h18 : arriver à la maison, sortir les 3 enfants restants de la voiture. (enfin, 2 et demi, la petite dernière s'est endormie dans son siège-auto).

Demander au benjamin de se détacher lui-même.

Intervenir avant qu'il ne hurle qu'il n'y arrive pas.

Essayer de ne pas réveiller la petite dernière en l'embarquant avec son siège auto. Rentrer dans la maison. Déposer le siège auto dans le couloir avec une délicatesse infinie.

Constater que la petite dernière à ouvert les yeux. Tâcher de l'ignorer. L'entendre hurler. Détacher l'enfant. Faire une tentative pour la recoucher. Échouer, bien que nous soyons hyper motivée

 

 

10h29 : initier la cadette au savant art de l'épluchage des carottes. Constater qu'elle se débrouille très bien !

(et non, on ne propose pas au benjamin, pas parce que c'est un garçon, mais parce qu'il n'a que 3 ans et demi. Qu'on l'a fourni à la naissance avec tous ses doigts et qu'on tient à ce qu'il les garde encore quelques années... Mais, à ses 6 ans, il aura aussi droit à son petit couteau économe... et ouais, on fait des repas équilibrés, mais on fait aussi bosser les enfants... on ne sait pas si on peut toujours concourir pour le diplôme de la mère parfaite).

 

10h43 : habiller enfin le benjamin qui opère une certaine résistance

 

11h18 : Vérifier les carottes... pas si mal, un peu lent, mais pas mal ! Rôôôôh, l'horrible maman, sûre, qu'elle n'aura pas le diplôme de la mère parfaite !

 

11h19, 11h20... quoi !! 11h20 : mince, l'aînée, le cours de théâtre...

 

Aller, hop, hop, hop ! Ré-enfilage de manteaux, ré-enfournement dans l'auto, ré-accrochage-redémarrer. Arriver à l'heure ! On est une wineuse !!! Eh ! Eh ! Nous revoilà dans la course pour le diplôme, oh yeah !

 

Regarder sa montre, on est large, proposer aux gamins de passer par le parc (cette fois, le diplôme, c'est dans la poche !!!).

 

12h15 : récupérer sa petite troupe et rentrer.

 

12h24 : lancer l'opération « bouffe du midi ».

 

12h26 : faire chauffer les épinards surgelés (on veut bien le diplôme... mais laver les épinards, les trier... comment dire... on n'a pas le temps : c'est ennuyeux pour le diplôme ???)

 

12h28 : demander au benjamin de mettre la table (et accepter qu'il y ait 8 assiettes et 1 seule fourchette)

 

12h30 : mettre les pâtes dans un plat au micro-ondes.

 

12h31 : demander à l'aînée de faire un check de la table

 

12h36 : mixer des pâtes, des épinards et de la viande pour la petite dernière, qui chouine, chouine, chouine (ben oui, quand on n'a dormi que 3min43 dans la matinée, on est un peu fatiguée...)

 

12h37 : demander à tout le monde de venir à table avec une serviette de table. Servir les pâtes.

 

12h37 et demi : se rendre compte qu'on a zappé les carottes râpées... Hésiter... constater que le benjamin a déjà entamé les pâtes. Renoncer aux carottes

 

12h37 et 45 secondes : entendre la cadette hurler qu'on n'a pas servi les carottes qu'elle a épluché.

 

12h39 : servir les pâtes avec les épinards, la viande et les carottes dans la même assiettes. (Ahhhhhhh ! Mon diplôme de mère parfaite... jamais une mère parfaite ne mettrait des carottes râpées avec des épinards)

 

12h40 : s'asseoir enfin avec une assiette devant soi. Essayer de penser à ne pas oublier de prendre les gélules bleues-lagon des Seychelles prescrites par notre médecin pour qu'on soit moins fatiguée et délivrées par notre pharmacien qui a regardé le bleu-lagon de l'emballage avec une certaine nostalgie.

 

Réussir à manger tout en donnant à manger à la petite dernière qui chouine toujours.

 

12h49 : renoncer à forcer la petite dernière... prendre la décision de la coucher. Aller la changer. La coucher, l'endormir.

 

12h57 : redescendre, s'asseoir à nouveau.

 

13h08 : dire aux enfants qu'ils peuvent aller se chercher un dessert. Pour une fois, penser que ce n'est pas dramatique s'ils ne finissent pas leur assiette (on se dit que c'est mieux pour le diplôme de la mère parfaite de ne pas les forcer).

 

13h15 : demander aux enfants de débarrasser leur assiette.

 

13h15 et demi : revenir sur notre demande, le lave-vaisselle est plein (diplôme, mon diplôme... ce n'est rien, je gère !).

 

13h16 : demander aux enfants de débarrasser leur pot de yaourt (c'est déjà ça, et la poubelle n'est pas pleine... normalement).

 

13h17 : envoyer les aînées jouer dans leur chambre.

 

13h18 : demander très gentiment au benjamin de monter sans faire de bruits, le plus doucement possible comme une petite souris, pour ne pas réveiller sa sœur

Être ravie de constater qu'il respecte notre demande. (oh ! Yeah ! Ça c'est bon !!!)

 

13h18 et 37 secondes : entendre le benjamin hurler du haut de l'escalier : CA Y EST ! JE SUIS MONTE SANS FAIRE DE BRUIT

 

13h18 et 38 secondes : entendre la petite dernière hurler.

 

13h39 : redescendre avec la petite dernière sans avoir réussi à la rendormir.

 

13h40 : regarder la table : l'aînée a laissé la viande, dans l'assiette de la cadette, il reste les pâtes et dans celle du benjamin, les épinards sont là, solitaires. Penser qu'on aurait pu faire une seule assiette au lieu de trois... Refouler cette pensée pour le diplôme, le diplôme, le diplôme !!!

 

13h57 avoir débarrassé et vidé le lave-vaisselle (Enfin, dans l'autre sens !)

 

13h59 : voir qu'on a oublié d'avaler les gélules, en faire tomber une sous la table... Rrrrrrr ! On a débarrassé le dessus de la table et on a oublié le dessous... on y retrouve tout les éléments du repas (et même ceux du petit déj').

 

Ramasser la gélule, l'avaler, sans même souffler dessus.

 

Aller s'asseoir 5 min en se disant que le dessous de table attendra bien le soir.

 

Renoncer à tout jamais à notre super diplôme de mère parfaite !!!!

 

P1000484.JPG

 

Note : les gélules ne sont pas des amphèt', ni de la cocaïne... non, seulement du magnésium !

Note 2 : n'hésitez à me laisser des p'tits mots ! (même si j'y réponds super tard... ça me fais toujours bien plaisir !)

Note 3 : Pour les distraits : il y a un profil 4 enfants et 2 bras sur facebook dans lequel je mets d'autres petits trucs !

Note 4 : et si ça vous fait marrer, ben faites-en profiter vos amis en partageant (mais, on n'est pas obligé !)

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