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22 novembre 2012 4 22 /11 /novembre /2012 21:02

Y’a un âge où il faut croire, un âge où il ne faut plus croire.

 

Y croire ou pas telle est la question…

 

Y croire ou pas, y’a pas, faut faire sa liste ou sa lettre (c’est plus poli qu’une liste).

 

Après avoir épluché tous les catalogues avec grand soin, les avoir découpés avec amour, vient l’heure de la terrible censure maternelle.

 

Incarner la censure de Noël (l’horrible briseuse de rêves de petits n’enfants… j’adore !)

 

Commencer par la liste de la petite dernière.

Essaie de déchiffrer…

Y mettre beaucoup d’imagination : soit elle veut un nuage, soit elle veut des serpentins déjà utilisés, ou alors une pelote de laine emmêlée ou bien la perruque de Jean-Louis Borloo…

Dernière hypothèse, elle est trop petite pour faire des listes, on va donc choisir pour elle.

 

 

Poursuivre par le benjamin. Comprendre qu’il a fini sa période princesse-rose. Qu’il a basculé du côté : JE VEUX SPIDERMAN !!!!!!!!

Bon, OK, tu veux un bonhomme Spiderman ?

JE VEUX BATMAN

Bon, OK, tu veux une Batmobil ?

JE VEUX BATMAN ET SUPERMAN.

Bon, OK, on va se débrouiller avec ça (et quelques Playmobils aussi…)

 

 

Continuer avec l’aînée qui doute :

Euh, en fait, il existe le père Noël ?? Parce que les enfants à l’école, ils disent que c’est pas vrai qu’il existe et que si tu y crois, t’es un bébé… Alors, moi, je leur ai dis que je ne l’en parlerai plus. Et puis, j’en ai discuté avec mes copines, et elles ont dit qu’elles y croyaient encore… un peu… Et ben, moi, j’ai encore envie d’y croire complétement, parce que je trouve ça chouette d’y croire, même si je sais bien qu’en vrai c’est pas vrai.

 

Waouh ! Tenter de tout comprendre… euh, bon, en conclure que de toutes manières, elle a une liste longue comme le bras, alors, elle peut tenter sa chance avec le père Noël… Histoire d’avoir un contributeur supplémentaire…

Se retenir de lui dire qu’elle rêve des genoux.

Lui demander simplement d’établir un ordre de préférence… au cas où…

 

 

Terminer par la cadette :

Regarder la liste :

Pétard à mèche, t’as mis des mégas gros cadeaux !

Ouais, je sais !

Mais, ce sont des cadeaux… euh… comment dire… gros… enfin, chers, quoi !

Ouais, je sais ! Mais comme à Noël, c’est pas vous qui faites les cadeaux, que c’est le père Noël, alors, ça ne coûte rien donc, je me suis dis que c’était l’occasion de demander des gros cadeaux.

 

Ne rien dire… du tout…

Finir par lui tendre un autre catalogue.

Lui demander de choisir un mélange de cadeaux petits/moyens/gros.

 

Et puis se dire que soit cette môme pense que ses parents sont spécialement radins, soit elle est super sympa avec ses parents et préfère vider les poches d’un vieux barbu obèse…

Bon, en tous cas, elle sait où elle va…

 

 

Bon, sinon, moi aussi je vais faire ma liste… (ben quoi : J’ai eu encore une super idée qui me rendra peut-être millionnaire… ou pas… le Lave-Vite-Vitres est à découvrir sur mon 2ème Blog Marie-Poulette, à liker aussi sur Facebook (et puis, y’a un nouveau j’œuf !!!!) : Plumes de Marie-Poulette.

 

On peut toujours liker 4E2B sur FB

 

Et y’a le concours famili… allez, on y va on y croit ! On clique de temps en temps !

 

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4 novembre 2012 7 04 /11 /novembre /2012 21:41

Alors, ça a été bien compliqué de trouver une date, on a cherché un truc qui pouvait convenir à tous… et après des mois et des mois : yalah !! On a trouvé !!!

 

18h34 : Enfiler notre nouvelle jolie robe qu’on adore.

Avoir l’impression d’avoir 16 ans… dans sa tête !

 

18h57 : attendre fébrilement le coup de sonnette des copains… dans 3 minutes !

Avoir 6 ans, dans sa tête…

 

19h23 : attendre toujours…  finir par se demander s’il vont arriver… s’angoisser… et si il y avait un gros bouchon qui bloque toutes les entrées de la ville à des kilomètres à la ronde et si du coup personne ne venait…

Avoir 8 mois dans sa tête (ah, la crise de séparation)

 

19h28 : regarder sur les mail d’invitation : mince, on avait mis 19h30.

Avoir 12 ans…

 

19h31 : ça sonne !!

Bousculade dans le couloir, les marmots, les parents, tout le monde veut aller ouvrir. Arriver en 3ème position (ouais, mais, en même temps, c’est pas du jeu, parce qu’on avait pas les bonnes chaussures… les tatanes de filles, ça courre pas vite, d’abord).

Avoir 5 ans.

 

19h37 : Crier « ouaiiiiiiiiiis !!! Nos copaiiiiiiiiiins, comment c’est biiiiiiiiiiien de se voir !!!!! »

Avoir 14 ans et demi.

 

 

21h47 : avoir raconté et écouté tous les mois passés sans se voir. S’être extasié des bonnes nouvelles, avoir compati aux mauvaises… et boire des apéros.

Avoir 25 ans.

 

23h45 : avoir enchainé les apéros avec le vin. Commencer à rire trop fort aux blagues pas drôles… se marrer comme des baleines.

Avoir 18 ans.

 

01h12 : décider de pousser les meubles, de virer les tatanes de gonzesses et de danser… Bouger notre corps.

Avoir 17 ans.

 

 

03h37 : raccompagner les copains. Se dire qu’il faut se refaire ça… vite ! Y croire !!!

Avoir 23 ans.

 

07h39 : entendre de très, très, très loin la petite dernière appeler.

Tâcher d’ouvrir les yeux.

N’entrouvrir qu’une paupière.

Se dire que ça sera suffisant.

Se lever. Avec difficulté.

Avoir 87 ans.

 

08h12 : prendre un petit déj au radar, avoir beaucoup de difficulté à sortir du brouillard. Avoir mal à toutes les articulations. Avoir un marteau piqueur dans le crâne.

Avoir 96 ans

 

 

10h23 : constater que la baraque est en vrac, qu’il y a du jus d’orange qui colle dans le salon…

Décider de faire le ménage, trouver que la terre est bien basse…

Avoir 63 ans.

 

 

12h36 : on sonne à la porte, enfiler ses chaussons et ouvrir.

Voir les copains qui repassent : ont oublié leurs papiers/leur téléphone/un marmot/de nous faire une bise.

Proposer qu’il reste le midi, partager les restes.

Se dire que c’était bien, hier.

Qu’on est content d’être copains… et que peut-être, vu comme c’est fatigant, une fois de temps en temps, c’est bien aussi !!!

 

Avoir 38 ans. Avoir son âge. Et trouver ça bien.

 

 

Une grande nouvelle !!!! Mon projet secret va voir le jour ! Il va éclore (j'espère cette semaine !). Ca va s'appeler Marie-Poulette, qu'on retrouvera dans son poulailler tout vite : sur www.mariepoulette.com (n'y allez pas avant mercredi, sinon, ce n'est plus une surprise !!!). En attendant, joyeux facebookeur, facebookiste, vous pouvez liker la page : Plume de Marie Poulette

Histoire de rien louper... et quand ça sera en ligne, vous pourrez faire liker tous vos amis !!!

 

Pour ceuss qui ne likerai pas 4enfants2bras, c'est le moment, encore 2 et c'est 500 (et y'aura un p'tit cadeau au 500ème, oh yeah ! Zou ! C'est ici !!

 

Et vous avez jusqu'à mercredi pour soutenir Oyako (ce n'est pas parce que l'oeuf est plein qu'il ne faut pas prendre son oyako... allez-y ! vous y retrouverez sûrement des p'tits mots à moi...) :

Allez, des p'tits radis pour oyako, qu'est si beau !!

 

 

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24 octobre 2012 3 24 /10 /octobre /2012 19:02

Bon, c'est pas bien... V'là que je vous mets l'article de l'an passé...

Mais c'est parce que Jean-Pierre Pernaud en a parlé au 13h (pas de mon article... des allumoirs de chez moi !)

Du coup, c'est marrant de voir la réalité vraie et la réalité de la télé !

 

(je vous écrirai un vrai article, pas un réchauffé... très bientôt !!!)

Les allumoirs, c'est comme  le beaujolais nouveau et la grippe, ça revient tous les ans, à la même période... et on n'en est pas toujours content.

 

Dans l'absolu, l'idée de se balader un soir d'automne, à la nuit tombée avec un degré d'humidité frôle les 100%, en traînant 4 marmots surexcités, on est moyennement pour...

 

Essayer d'esquiver, mais pas moyen d'y couper.

Reconnaître que tout est contre nous :

 

- à commencer par la municipalité, traîtresse qui fait de la propagande, oui, de la propagande, en distribuant moult tracts, en placardant des appels à la mobilisation.

- le tout est relayé par un réseau hyper organisé d'enfants perfides qui demandent à tout bout de champs et à nos enfants : « Et t'y vas toi aux allumoirs, parce que moi j'y vais et je fais même le concours du plus beau lampion »(aaaaaaaaaaaaaaaaaaaah ! Non, pas le concours.....)...

 

 

La veille : se retrouver avec les doigts plein de peinture bleue, parce que l'aînée a fait un lampion-terre et qu'il faut bien tenir la boule pendant qu'elle peint...

 

Le jour J :

17h00 : déposer les allumoirs pour le concours.

Être quand même un peu fière du résultat

Regarder d'un air hautain les autres créations

Ranger son air hautain

Être un peu moins fière...

 

Aller chercher les allumoirs « municipaux » distribués gracieusement.

 

17h13 : essayer de faire tenir les 4 lampions avec leur bâton sur la poussette...

 

17h18 : Essayer toujours de faire tenir ces 4 sa.....eries de lampion sur la poussette... finir par comprendre qu'on peut, peut-être les replier (ah ! ah ! Parfois, on se trouve super maligne... certes, un peu lente à la comprenette, mais maligne quand même)

 

17h21 : opération allumoir/poussette réussie ! Yes !

 

17h22 : être catégorique : le stand maquillage, c'est non, il y a une maquilleuse pour 300 gamins et on a espoir de dormir à la maison cette nuit.

 

17h34 : réfléchir à ce qu'on va faire en attendant les résultats du concours... Non, pas le maquillage, on a dit NON !

 

17h35 : décider de repasser par la maison pour faire manger la petite dernière avant le défilé.

 

17h35 et demi : battre le rappel des mouflets éparpillés dans la salle des fêtes bondée

 

17h37 : changer de tactique : croiser l'aînée, lui demander de chercher ses frères et sœurs et de les ramener au point de ralliement fixe.

Décider que la poussette constitue un bon point de ralliement fixe.

 

17h41 : être toujours seule au point de ralliement fixe.

 

17h42 : se décider à laisser la poussette (et la petite dernière) 3min le temps de trouver le reste de la fratrie.

 

17h43 : trouver le manteau du benjamin étalé par terre (on n'aura pas tout perdu).

 

17h45 : croiser la cadette, lui demander de se rendre au point de ralliement fixe :

- Au quoi ???

- A la poussette, quoi !

Pffff ! Aucun sens de stratégie de rassemblement ces gamins !

 

17h47 : croiser le benjamin tout rouge qui court après ???? après ???? après un mystère. L'attraper au vol (le gamin, pas le mystère !)

 

17h48 : retourner au PRF (Point de Ralliement Fixe). Mais où est passé le point de ralliement fixe ??? (petit moment d'angoisse)

 

17h48 et demi, retrouver le PRF, à l'autre bout de la salle, avec la cadette aux commandes et la petite dernière hilare !

 

17h49 : renoncer à expliquer le concept de PRF à la cadette, passer en mode PRM (point de ralliement mobile) à la recherche de l'aînée, qui se trouve présentement être la dernière...à manquer à l'appel. En profiter pour tenir fermement le PRM et les 2 autres gamin qu'on oblige à s'accrocher à au même PRM.

 

Sillonner la salle bondée et surchauffée. Mais où est passée l'aînée ?

 

17h52 : Derrière nous, entendre l'aînée crier :

- Ça y est ! je les ai trouvés ! Je les ai trouvés...

- Euh, quoi donc ???

- Ben, mon frère et ma sœur... ils sont avec toi !!

(ne pas répondre)

 

Quitter la salle sur le champ. Regarder droit devant soi, résister à la tentation de papoter avec les mamans qu'on croise, se souvenir que si on papote les gamins vont s'éparpiller et on ne veut pas recommencer l'opération PRF... ni PRM d'ailleurs.

 

 

18h23 : arriver à la maison (enfin) : constater que la petite dernière dort....le repas, c'est râpé !

 

18h35 : penser à prendre quelques tartines vite tartinées à la Vache qui rit qui constitueront un bon repas d'allumoirs. Hé, hé, en fait, on est hyper organisés !

 

18h36 : Emmitoufler tout le monde, renoncer à trouver une paire de gant digne de ce nom pour l'aînée, qui refuse de mettre un gant vert avec un gant avec une vache grise, pfff! Elle est conformiste, c'te enfant !

 

18h41: se mettre en route.

 

18h42 : faire demi-tour : on a oublié un briquet... ben oui, les allumoirs, va falloir les allumer. (décidément, on est bien ce soir ! On pense à tout !)

 

18h43 : chercher en vain le briquet... se résoudre à partir sans briquet, on trouvera sur place.

 

18h59 : arriver une minute avant le début des résultats !! Trop forts, on est trop forts !

 

19h12 : repartir avec une honorable 4ème place et un lot énorme à glisser sous la poussette en écrasant au passage les réserve de tartines-vache qui rit. Reprendre son air hautain.

 

19h23 : ouvrir tous les lampions, les dispatcher et prendre place dans le cortège.

 

19h23 et demi : ramasser le benjamin qui vient de se vautrer sur son allumoir (ce dernier pouvant être définitivement rangé dans la catégorie des lampions-plat). Lui refiler la boule de la petite dernière, qui d'ailleurs, vient de se réveiller.

 

19h27 : trouver une bonne âme qui veut bien prêter son briquet. Repérer le sens du vent et tout allumer : oh! Yeah ! On est les rois du feu !

 

19h30 : départ du cortège, établir un périmètre de sécurité à ne pas dépasser pour les marmots.

 

19h33 : suivre les marmots et constater qu'ils se rapprochent inexorablement de la fanfare.

 

19h34 : comprendre qu'on va passer tout le défilé avec les souffle de l'hélicon dans les oreilles.

 

19h37 : Belle intervention du papa qui évite que la gamine juste devant ne se transforme en torche humaine à cause de la bougie du benjamin qui ne regarde pas où il va.

 

19h39 : Céder ses propres gants à l'aînée qui a les doigts congelés (regretter de ne pas avoir pris le gant vert et le gant vache).

 

19h45 : RAS... …. … En profiter pour trouver ça joli tous ces lampions allumés...

 

19h46 : Arrêter de s'extasier, éteindre le feu du lampion de la cadette qui vient de s'enflammer (le lampion, pas la gamine, qui elle est plutôt en mode « grandes eaux »).

 

19h57 : consoler le benjamin dont la bougie vient définitivement de mourir.

 

20h14 : fin du défilé. Être lâche, faire appel à l'instinct de chasseur-ceuilleur du père pour la distribution de bonbons. Être ferme, non, on ne rentrera pas à nouveau dans la salle)

 

20h22 : attendre le début du feu d'artifice. Se rendre à l'évidence, la petite dernière a faim... la faire téter (hum, quel bonheur l'allaitement en extérieur quand il fait 8 degrés).

 

20h32 : début du feu d'artifice : Se faire littéralement escalader par le benjamin terrorisé. Avoir l'impression que cet enfant essaie de renter à nouveau dans notre utérus en passant par notre aisselle sous laquelle il est caché avec les mains sur les oreilles.

 

20h43 : fin du feu d'artifice, tâcher de détacher le benjamin.

 

20h56 : retour à la maison, en se caillant les doigts.

 

Se souvenir que c'est quand même joli toutes ces lumières dans la nuit. Et promettre que oui, on y retournera l'année prochaine.

 

(On est parfois de bons parents !)

 

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Y'a aussi la version 2012 (parce que oui, on y retourné !!) : made in journal de 13h... et oui, c'est ma ville et j'y étais (mais on ne me voit pas !!!)

 

Pour voir la vidéo de TFnain sur les allumoirs de chez moi !!

 

On peut toujours liker le profil 4E2B (presque 500 !!!) : C'est là !!

 

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1 septembre 2012 6 01 /09 /septembre /2012 16:10

Ben, voilà, ça devait arriver, le blog a maintenant un âge…

Pas encore bien grand et pourtant, il commence presque à marcher (hû, hû que je suis drôle !!), il passe des concours, mange pas mal de temps, me tient parfois éveillé la nuit… Mais, il comble sa génitrice !

 

Des chiffres :

1 an… 365 jours et autant de nuits, tout plein d’heures, 86 articles (soit 1 tous les 4,2 jours… dingue !), 27696 visiteurs, 55262 pages vues, 414 likers sur Fesses de bouc…

 

Des lettres :

Euh… je ne vais pas les compter, hein !

Plein de mots écrits dans phrases, avec des vrais morceaux de fautes d’orthographes et de syntaxe dedans.

 

Et des râteaux playmobils, et des verres de rosé, et des « pétard à mèche » et de « crotte de bique » et des photos improbables, et des chansons à trouver pour annoncer les articles sur FB (et ce n’est pas facile tous les jours)

Et puis, les marmots :

L’aînée qui devient plus autonome chaque jour et qui rêve d’aller à l’école seule, à pied.

La cadette qui sait désormais lire, et 2 dents de moins.

Le benjamin qui fait de beaux bonhommes.

La petite dernière qui marche, parlotte et a désormais 5 dents.

 

Et le temps qui passe et qui file plus vite que le vent.

 

Et de nouvelles envies qui pointent le bout de leur nez… Normalement, pour Octobre et je compte sur vous pour suivre cette nouvelle aventure (et non, je ne suis pas enceinte, pour ceux qui auraient un doute !), mais aussi l’envie de continuer…

 

 

Alors, on repart pour une autre année ???

 

Et puis y’a vous qui lisez, qui commentez, qui vous marrez (du moins j’espère), qui votez, qui likez, qui soutenez, qui parfois aussi versez une petite larme, vous qui compatissez, qui partagez, qui relisez, qui corrigez…

 

A tous et toutes : Un GRAND, GRAND merci !!

 

Le blog n’est rien sans ses lecteurs, assidus ou de passage, heureusement que vous êtes là !!!

Donc, c’est un peu notre anniversaire à tous (la blogueuse et les lecteurs), vous avez tous droit à un gâteau (ou un yaourt, ou une pomme, ou une tartine de pâté, bref, un truc pour planter une bougie), plantez une bougie, faites un vœu (un chouette, hein, pas un truc pourri), fermez les yeux, soufflez !!

 

 

Bon, y’a toujours le profil Facebook à liker : Et on peut liker et même partager avec ses amis... dingue !

 

Visiblement, ça vote toujours pour le concours famili : donc, on continue : clique un jour, clique toujours clique un jour, clique tous les jours !!

 

(je twitte aussi... en théorie ! @marioncailleret)

Et encore merciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !

 

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27 juin 2012 3 27 /06 /juin /2012 22:48

 

 

J-30 : être en déplacement, avoir sa fille aînée au téléphone :
- Maman !!!!! J'ai commencé la danse !! Alors, ça fait 1-2-3 par là et puis ensuite on fait comme ça et on recommence 1-2-3 et alors...
- Essayer d'en placer une : nan, mais là, par téléphone, je ne me rends pas bien compte
- et 5-6 et hop et après je vais par là...
- Nan, ma biche, vraiment, par téléphone, la choré, ça passe pas.
- Et puis je tourne et hop !
(se résigner, la laisser faire sa danse jusqu'au bout en priant pour que ça ne soit pas trop long)

J-20 : être tellement tannée qu'on accepte d'acheter la reprise de « à nos actes manqués » par M. Pokora (et le regretter immédiatement)

J :
Les fringues pour la danse, c'est fait.
La pile de crêpes, c'est fait aussi.
Allez hop ! La kermesse, c'est parti.

Samedi matin... dormir !!!!
Naaaaaan, c'est une blague (hû, hû, qu'on est drôle !)... samedi ne rime jamais avec on reste au lit !
Surtout pas le jour de la fête d'école...

Histoire d'alléger notre conscience de n'avoir pas avoir pointé notre nez aux réunions, de ne pas avoir filé de coup de main à la préparation, le minimum qu'on puisse faire c'est d'aider à installer le matériel. Histoire que les choses soient bien faites, on envoie le papa (en plus, c'est lui qui livrera la pile de crêpes, mais c'est bien moi qui les ai faites, que ce soit bien clair.)

Préparer la tribu :

La base : ne jamais, jamais, jamais, jamais, au grand jamais, préparer les enfants avec leurs fringues de danse avant le moment de la danse.
Ne même pas essayer de les coiffer.
Penser à trouver des fringues faciles à enlever en toute discrétion.

Purée de pois, le benjamin (pour la seule et unique fois de l'année) a décidé de se fringuer tout seul (et a réussi !!! Comme quoi, tous les matins, ce gamin nous prend vraiment pour une truffe)... pour le facile et discret, on repassera : il a un tee-shirt vert avec une salopette orange.
Relativiser en disant qu’au moins, celui-là, on ne va pas le perdre.

Prendre un sac, y fourrer les couches, des trucs pour nettoyer les fesses, un bavoir, des fringues de rechange, un lange, le doudou, la tétine, un jouet, un bouquin en carton, un chapeau de soleil et des lunettes, la crème solaire(on ne sait jamais, des fois qu'il y aurait une éclaircie), ajouter la housse en plastoc de la poussette (on ne sait jamais, si les nuages se mettaient à pleuvoir), une tasse, la bouffe préchauffée, le goûter.

Être auto-satisfaite de soi-même, se dire qu'on assure grave et qu'on pense à tout.
(Calculer qu'en fait ça fait 7 ans qu'on va aux fêtes d'école, se sentir comme une vieille habituée)

On va assurer !

Allez, hop, hop, hop, on attrape l'appareil photo, on fourre le sac sous la poussette, on aligne les marmots, on vérifie que tout est OK et c'est partiiiiiiii pour la fête d'école !

Faire trotter la petite troupe dans la rue, repasser mentalement le programme :
13h15, déposer le benjamin dans sa salle
13h45 : danse du benjamin
14h00 : déposer l'aînée dans sa classe
14h20 : déposer la cadette dans sa classe
14h30 : danse de l'aînée
14h50 danse de la cadette
Faire un super planning, mentalement : donc, 13h00 : habiller le benjamin, donc, il faudra qu'il ait fini son sandwich à 12h50...
Oh ! Pétard !!! les fringues !!!!!!
Demi-tour !
Faire trotter la troupe à la vitesse de l'éclair (enfin, à la vitesse de l'éclair au chocolat plein de crème vu l'entrain mis par la troupe pour faire demi-tour)
Choper les fringues toutes belles et toutes propres et toutes bien pliées.
Les mettre sur la capote de la poussette.
Repartir à la vitesse de « pétard à mèche, maintenant on est en retard alors qu'on était à l'heure pour une fois »

Rattraper au vol le sac de fringues de danse et les ratatiner en les attrapant
(ben, ouais forcément, vu qu'on va vite, ça s'envole... on est proche de la vitesse de l'éclair au café, c'est sûr).

Arriver à l'école et perdre immédiatement les 3 aînés (heureusement que la petite dernière est accrochée dans sa poussette, sinon, on l'aurait perdue aussi...)

Retrouver le papa !!
Faire 2 équipes :
Equipe one : gestion des tickets sandwiches et boisson
Equipe two : blocage d'une table

12h43 : AllezNouïa !!! On a les sandwiches !!!
Retrouver les marmots.

12h47 : croiser l'aînée, lui demander de nous envoyer le benjamin si elle le croise
12h52 : voir la cadette arriver, elle a faim, normal.
12h55 : apercevoir le benjamin... sur les épaules de la maîtresse des moyens :
- Il était perdu, je me suis dit que vous le verriez mieux en hauteur
Remercier la maîtresse et avoir un peu honte...
Mettre un sandwich dans les mains du benjamin qui râle (il voulait une saucisse, pas une merguez)
Le consoler avec des chips.

Essayer de nourrir la petite dernière avec son petit pot tiède.
Comprendre qu'elle a vu les chips et qu'il est hors de question qu'elle mange une espèce de purée orange et néanmoins gluante avec des petits bouts verts (et non, pas vers)
S'acheter une tranquillité en filant des chips à la petite dernière.

13h12 : retirer le sandwich à la saucisse des mains du benjamin, se battre avec la salopette pendant que le marmot pousse des hurlements de goret qu'on égorge.
(pour la discrétion, on repassera)
13h14 :faire les plis au bas du pantalon trop grand, mettre le benjamin sous notre bras droit, courir jusqu'à la classe, parce que oui, cette année, on sera à l'heure.
13h15 et 30 secondes : être devant la classe !!! (wineuse !)
Juste avant de laisser le gamin, lui faire promettre qu'il dansera (la maîtresse nous ayant avoué que notre progéniture refuse de danser alors qu'il est au premier rang)

Essayer vainement de rassembler les 3 filles.
Renoncer et préférer papoter avec des copines mamans en attendant la danse du benjamin.

Et d'un coup d'un seul, apercevoir la classe du benjamin arriver.
Planter la maman-copine et courir vers la scène (en même temps, on a la petite dernière dans les bras et il y a environ 59 parents qui ont la même idée que nous.)
Passer toute la danse à se tordre le cou pour trouver un angle où on voit le benjamin (viser entre les cheveux de la grosse dame devant et l'épaule du grand monsieur devant aussi)

Fondre littéralement en voyant Notre gamin, hyper sérieux, tâchant de faire les pas comme il faut.
Adorer le voir se planter de côté et rattraper son coup.
Aimer à la folie croiser son regard et le voir nous sourire
Verser une petite larme (ben ouais, on est une maman toute pourrie, mais on aime la danse de fin d'année, on est une maman toute pourrie sensible)
Et trouver notre fils magnifiquement chou-mignon quand il salue en mettant son front tout contre ses genoux (il est souple, le benjamin) !!!

Se rendre-compte qu'on n'a regardé que notre gamin, qu'on n'a vu aucun des autres, juste lui, tout maladroit et tellement appliqué.
C'est à peine si on a vu les mains de la maitresse, devant la scène, faire des gestes désespérés pour que les marmots tournent dans le bon sens, reculent au bon moment...

Être fière et sentir que 59 autres parents sont aussi fiers que nous.

Voir que, mine de rien, la maitresse est aussi fière de ses petits. La sentir soulagée.

Vérifier que le papa a pris des photos, des tonnes de photos (ben oui, avec notre pauvre mètre 59 cm, le reportage sur le vif, ben, c'est pas nous. Ce qui nous arrange vachement, parce que avec les yeux humides, on n'est pas sûre que nos photos seraient vraiment réussies).


Enchaîner avec brio le dépôt de l'aînée, changée et même coiffée... (on est toujours une wineuse !!)

Se ratatiner un peu avec la cadette (qu'on a mis un temps infini à retrouver, planquée au stand « pêche miraculeuse »).
La changer et avoir espoir de la coiffer (arrrgh, 14h24...) Entendre une dame qui nous aboie dessus, parce que tout le monde cherche justement la cadette.
(mais quoi ??? On est la seule à avoir 4 min de retard !)
Insister pour finir la tresse de la cadette, malgré le regard courroucé de la dame.

14h26 : livraison de la cadette

Comprendre que la fête prend du retard sur le programme... à cause de la tombola.
Planquer nos numéros parce que non, non, non, on ne veut pas gagner, on veut bien acheter des numéros, plein de numéros, mais, on ne veut pas gagner, non, vraiment, merci, mais non...

Et d'un coup, réaliser qu'on a oublié d'aller chercher le benjamin dans sa classe (arrrrrgh, looseuse qui oublie son fils ! Missionner le papa... hihi, looseur !!)
Voir la classe de l'aînée arriver en même temps que celle de la cadette. Ça bouchonne pour le podium.

Voir nos filles nous faire de grands signes (comme les 26 autres enfants de la classe avec leurs parents respectifs)... ça en fait des mimines qui s'agitent.

Et c'est le tour de l'aînée de danser et là, on comprend tout, les 123 et hop, même les 456.
Voir surtout le sourire hilare de l'aînée, elle est aux anges, elle attendait depuis longtemps.
(et pétard, on en a bouffé de sa danse, mais à voir ce sourire-là, se dire que pour un peu, on en aimerait presque M. Pokora).
Et trouver ça beau, cette petite fille qui s'est tellement appliquée et qui prend un tel plaisir.
En verser à nouveau une petite larme.
Oui, ben quoi ? Voilà, les danses de fin d'année, ça nous fait pleurer...

Et hop, la cadette, entre en scène. Concentrée, concentrée, sérieuse et la voir qui nous cherche du regard.
Faire de grands signes et voir son visage s'illuminer ! Ouiiiiiii ! C'est nous sa maman !
Constater qu'elle a enlevé ses tresses.
Supposer qu'elle a voulu faire comme ses copines. Parce qu'elle grandit.
Et verser une nouvelle larmichette...

Se dire que c'est presque déjà la fin de l'année, qu'encore une fois, on n'a rien vu passer, se souvenir de la rentrée comme si c'était hier. Voir que nos petits ont bien grandi.
Se dire qu'un jour, on n'accompagnera plus nos enfants à la fête d'école, qu'on n'aura plus de tee-shirt au couleurs improbables à trouver, qu'on aura plus de chorégraphie à regarder, plus de musiques un peu pourries à subir pendant des semaines, plus de piles de crêpes à faire et même plus de tombola à fuir.
Comprendre que nos petites larmes d'émotions saluent les prestations maladroites et pourtant tellement sérieuses de nos petits (de moins en moins petits).
Comprendre surtout que nos petites larmes sont là parce que le temps passe, il file et qu'on ne peut pas le retenir....

Être tirée de nos pensées par l'aînée :
- ouais !!! maman !!! on a gagné !!!
(rôh ! Pétard, qui lui a ressorti les numéros !!!!)

 

(hé ! n'oubliez pas le profil face de bouc' (preque 300.... allez, allez !) : ici !!!!

 

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21 juin 2012 4 21 /06 /juin /2012 22:35

 

 

J-15 :

recevoir un petit mot de la maîtresse du benjamin :

« pour la danse de fin d'année, merci d'habiller les enfants de la manière suivante :

garçons : noir (tee-shirt à manches longues et pantalon long)

filles : blanc (idem) »

 

Être trop contente d'avoir un garçon sur ce coup-là !!

Les fringues de la danse, il pourra les remettre !

Compatir un instant pour les parents de filles qui n'ont aucun espoir de de remettre les fringues blanches après une fête d'école... à moins de les teindre... en noir.

 

J-10 :

recevoir un petit mot de la maîtresse de la cadette

« pour la danse de fin d'année, merci d'habiller les enfants de la manière suivante :

Tee-shirt blanc et jean pour les filles

Tee-shirt et pantalon orange pour les garçons »

 

Être assez contente d'avoir une fille... Se préparer d'avance à faire le deuil du tee-shirt blanc.

Avoir une pensée pour les parents de garçons qui vont devoir trouver un pantalon orange

Se marrer intérieurement, parce que non seulement on est méchante et en plus on est lâche.

 

J-5 :

demander pour la Nième fois à l'aînée de quelle manière elle doit s'habiller ??

 

J-3 :

demander pour la Nième et une fois à l'aînée de quelle manière elle doit s'habiller ??

Et avoir une réponse laconique : coloré !

- Coloré ??

- Ouais, je peux choisir, alors je veux un tee-shirt rouge.

 

J-2 :

Faire le tour des armoires :

Pas de noir chez le benjamin

Pas de tee-shirt blanc chez la cadette

Et bien sûr pas de rouge chez l'aînée.

 

J-1... J-1 !!!!! J-1 !!!!!

Pétard à mèche, se rendre compte qu'il faut qu'on trouve le temps aujourd'hui sinon jamais de trouver les tee-shirt noir/rouge et blanc

 

Profiter d'une pause de midi pour se rendre aussi vite que la lumière, en centre ville (hé ouais, on ne se refuse rien !)

Entrer dans un magasin de fringues pour mômes (on a plus de chance d'y trouver notre bonheur que dans une boucherie).

 

Trouver très vite le pantalon et le tee-shirt noirs, hésiter entre du 2 ans ou du 3 ans... laisser reposer le temps de se décider si le benjamin aura des plis au bas de pantalon ou si on investi dans de grandes chaussettes noires, cruel dilemme qui demande le temps d'une réflexion.

Trouver le tee-shirt blanc pour l'aînée.

Se rendre compte, que le tee-shirt blanc en question est quand même vachement cher.

Écouter sagement les explications de la vendeuse : que c'est une qualité supérieure, qu'en plus il est bio et qu'il a un liseré crème, là, tout en bas.

Répliquer, qu'en vrai, on veut juste un tee-shirt blanc, même un tout pourri qui sera moche après lavage, parce que de toutes manières, il sera moche après lavage, qualité ou pas qualité, avec des traces de maquillage, des coulures de glace chimique bleue et du jus d'orange, même bien lavé, il sera moche à tout jamais.

Voir le sourire discret de la vendeuse qui se fout de notre poire : ben, de toutes façons, dans cette taille, on n'a plus que ce modèle...

(ne pas étriper la vendeuse... ne pas étriper la vendeuse... enfin, pas tout de suite, parce qu'on a toujours pas le tee-shirt rouge)

 

- Euh... et sinon, vous avez du rouge, si possible ni bio, ni avec un liseré moche, juste du rouge, quoi !

- Ah, ben non, on n'en a plus, vous êtes au moins la 6ème maman à passer ce matin pour le tee-shirt rouge... vous êtes de l'école Sainte Trucmuche ??

- Ben, non...

- Bon, sinon, on a du orange et on a aussi des pantalons coordonnés, si vous voulez.

Regretter de s'être moquée en pensée des parents de garçons... regretter...

Se sentir punie, voilà, on est punie !!! Essayer de s'excuser mentalement, si on y met les formes, peut-être qu'un tee-shirt rouge apparaîtra ?????

Se confondre en excuses mentales auprès des parents de garçons de CP.

Ne rien voir se produire au niveau tee-shirt rouge, mais constatre qu'une une maman s'approche de la pile de flutals noirs en 3 ans.

 

Oh ! Purée, ne pas laisser passer sa chance, se décider pour le modèle en 3 ans, tant pis, il aura des plis, mais au moins, le benjamin pourra le remettre... enfin, on espère.

 

Payer le tee-shirt blanc en coton bio qui vient de l'autre bout du monde, payer aussi le tee-shirt et le pantalon noirs.

 

Partir en quête d'un tee-shirt rouge :

Faire un magasin : rien

Faire 2 magasins : rien de rien

Faire plein de magasin : rien de rien de rien de rien !!!!!!!

Hésitez à aller effectivement dans une boucherie, on aurait peut-être plus de chance de trouver ce fuck à brun de tee-shirt rouge et détester le rouge !!!! (et aussi les tee-shirt)

(être traversée par la pensée qu'on pourrait teindre un tee-shirt orange en rouge... laisser cette pensée nous traverser, ne surtout pas l'arrêter, tenir à conserver son statut de mère pourrite. Ça se mérite, un tel titre)

 

Se décider pour un coloris corail...

 

Finir sa journée, aller chercher les enfants, presque victorieuse.

Montrer les pantalons et tee-shirts noir au benjamin qui n'en a strictement rein à faire.

L'obliger à essayer... Purée de pois, on aurait dû prendre le 2 ans... il va le garder au moins 6 ans celui-là...

Donner le tee-shirt blanc à l'aînée et le corail à la cadette.

Entendre 2 hurlements.

Hurler plus fort que les filles :

- DES ROUGES Y'EN AVAIT PAS !!!! ET LE BLANC, IL EST BIOLOGIQUE AVEC UN MINI LISERE QUE PERSONNE NE VERRA ALORS ON ARRETE DE CRIER !!!!!!! NAN, MAIS !

Saisir d'un coup, qu'on s'est plantée : le rouge, c'était pour l'aînée et le blanc pour la cadette.

Hésiter à bouffer les 2 tee-shirts.

 

Se ressaisir :

Le blanc, glissé dans le jean, on ne voit pas trop qu'il est juste un peu trop grand...

 

Pour le rouge... euh... que faire ?

Aller chercher dans l'armoire de l'aînée... rien...

 

Et avoir une illumination : on avait fait des réserves l'année dernière pour les soldes...

Trouver un tee-shirt rose foncé presque rouge !

Être une winneuse !!!

 

 

Se souvenir des autres années, des autres couleurs, des ballerines blanches, des bretelles, des tee-shirt repeints (et qu'on a gardé parce que c'était pour la première fête d'école de l'aînée et qu'elle était déguisée en clown et qu'on avait adoré ça, mais aussi parce qu'on a adoré les mains en fleurs déssinées par la cadette en moyenne section)...

 

Se souvenir aussi qu'une maîtresse perverse avait demandé, du temps de notre enfance, une cagoule blanche et des collants blancs... au mois de Juin... Et se rappeler même d'avoir dansé en cagoule et collants blancs sous 30°, parce qu'on était un lapin, blanc, avec un pompom cousu sur nos fesses pour faire la queue, la classe quoi !  (et que notre copine Hélène, ben, elle avait pas l'air fin avec sa cagoule mauve... as-ton déjà vu un lapin mauve ?)

 

Être humble, 3 tee-shirts et un pantalon, ben, c'est fastoche, en fait !

Trouver que les maîtes et maîtresses de nos marmots sont vachement sympas avec nous, tous comptes faits !

 

 

 

 

Avec tout ça, on se demande bien quel sera le titre du prochain article...

On a fait les crêpes, les fringues pour la danse...

Hum... ça sent la fête d'école tout ça !

 

(on oublie pas le super profil Facebook 4 enfants et 2 bras pour ne rien louper... et puis, tant qu'y est, si on like, on fait liker ses copains !!! Allez, hop, hop, hop... faut passer les 300 !! lC'est là pour liker 4 enfants et tout ça !

 

Et lundi, en théorie, c'est Paulette (ouais, c'est chouette !)

 

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5 juin 2012 2 05 /06 /juin /2012 22:17

 

La veille :

 

Fanfaronner : La fête des mères, c'est hyper conventionnel comme fête.

 

Étaler sa science : En plus, c'est Pétain qui l'a initié en 1941 pour inciter les femmes à repeupler la France.

 

Être matérialiste :(et un peu ironique aussi) : En fait, les colliers de nouilles, c'est carrément pratique quand tu n'as pas de passoire.

 

Faire la blasée : Ouais, bon, des trucs de fêtes de mères, on en a déjà des cartons pleins.

 

Être une mauvaise mère toute pourrite, une rabat-joie, une maman toute naze...

(et savoir pourquoi...)

 

 

Le jour même :

Ouvrir l'œil droit, regarder le réveil : 8h43.

8h43 !!!!!?????

Sursauter.

Ouvrir l'œil gauche : ben non, on n'a pas rêvé, il est bien 8h43.

Ne pas en croire ses yeux : il est 8h43, nous sommes dimanche et encore au plumard, et nous sommes bien en vie, c'est dingue !

 

Poireauter, paresser, profiter...même si c'est convenu, c'est quand même sympa, la fête des mères

(et avoir une pensée pour le papa qui se coltine les mômes)

 

09h03

Entendre des petits pas dans l'escalier, accompagnés de grands pas.

Voir le minois des 4 marmots, hilares et tout roses, les mains derrière le dos.

 

« Bonne fête,maman ! »

 

 

L'aînée : Bonne fête maman !!!!

Attraper le paquet emballé tout de biais.

Écouter les explications de l'aînée :

- Mon maître, il dit que c'est trop compliqué de faire des cadeaux en classe, alors, j'ai décidé de te faire cadeau moi-même et comme je sais que ta spatule est cassée, ben, je me suis dis que ce serait une bonne idée de t'en acheté une.

 

Être estomaquée, être super touchée.

Écouter le poème d'Arthur « Rambo » (on ne sait pas si c'est le 1 ou 2, mais on sait que l'aînée a volontairement changé le texte, parce qu'elle ne le trouvait pas assez joli... )

 

Ne pas étaler sa science, ne pas rectifier, juste apprécier d'avoir une petite fille qui trouve que Rimbaud, ben, il ne l'est pas assez pour sa maman (beau !)

 

 

La cadette, les joues toutes roses :

- ben, moi, le cadeau, c'est moi qui l'ait fait en classe !

(repasser mentalement tous les cadeaux fait main que nous avons déjà eu : des cadres, des pots de fleurs, les porte-photos, des...)

Être sortie de notre inventaire mental par la cadette qui s'impatiente !

 

Ouvrir le paquet et voir un pot de yaourt en verre couvert de paillettes (dont une partie se décolle et tombe dans le lit... arrrrrgh !)

S'exclamer : Oh ! C'est joli !!! (hésiter à demander : quoi c'est ça ???)

- Tu peux mettre une bougie dedans et ça brille et comme tu aimes les bougies, ça tombe bien !

(mais oui ! Ça tombe bien !)

 

Puis voir la cadette se dandiner, attraper un mèche de cheveux, l'entortiller et prendre une grande respiration :

Une maman/des milliers d'étoiles dans le ciel/ des milliers d'oiseaux dans le ciel/ des milliers de fleurs... … … euh, non, des milliers d'abeilles sur les fleurs/des milliers de coquillages sur les plages/des milliers de poissons dans les mers/et seulement, seulement une maman/André Bay

Bon, on ne sait pas qui est ce « André Bay », mais on trouve que, dit par la cadette, toute rose et si appliquée, ben, André Bay, il vaut bien Rimbaud, question beau.

 

Poser le photophore à paillettes et constater qu'on a les doigts qui brillent à fond.

 

Être totalement matérialiste : les photophores, ça ne sert à rien et c'est justement ça qui est bien !

 

 

Voir le benjamin, enfin, ne pas le voir, parce que les poèmes, ben, ça le branche pas, il préfère définitivement les playmobils.

Intervention du papa

- bon, c'est la fête de maman, tu vas lui chanter ta chanson et lui donner ta fleur

- Non !

- Comment ça, non ???

- Non !

- Houlàlà, mon p'tit bonhomme, tu y vas tout de suite.

 

Voir donc le benjamin qui boude avec un playmobil dans la main gauche et une rose du jardin un peu ratatinée dans la main droite.

Attraper de justesse la fleur.

Demander : tu as une chanson ?

- Ouais, mais, je ne m'en souviens plus.

 

Laisser le gamin repartir dans sa chambre.

Sourire (et se dire que : pétard à mèche, si un jour on est vieille et grabataire, il sera le premier à nous coller dans hospice !)... et en être un peu blasée d'avance.

 

Voir que la petite dernière a un paquet aussi (oh ! Chic, ils y ont pensé à la crèche) et comprendre qu'il est hors de question qu'on lui retire des mains...

 

Être patience, elle finira par le lâcher (ou par s'endormir)...

 

 

Plus tard dans la journée, tenir la petite dernière par une main et sentir qu'elle nous lâche, que maladroitement elle fait un pas, deux pas, seule, pour la première fois.

 

Comprendre que les enfants grandissent et nous lâchent la main et trouver ça vraiment bien !!

 

Et pendant tout ce temps là, se retenir de verser une petite larme, parce que même si on aime fanfaronner, étaler sa science, être matérialiste, faire la blasée et être une mère toute pourrite, ben, en vrai, on adore les cadeaux tout maladroitement emballés, les photophores qui perdent leur paillettes (on adorerait même les colliers de nouilles si ça se faisait encore), on aime aussi les fleurs un peu ratatinées. On les aime tellement qu'on les garde tous avec grand soin. (et ouais, on en a des cartons plein !)

 

Et par dessus tout, on aime les poèmes dits avec tellement de sérieux et de maladresse à la fois qu'on fond littéralement.

(et on aime même les chansons qu'on entendra jamais... ou alors plus tard)

 

(et se souvenir que nous aussi on a entortillé notre mèche de cheveux pour dire un poème qu'on avait répété et répété encore, que nous on a fait des colliers de nouilles... (hé ouais, tout se perd ma bonne dame), qu'on a aussi acheté des cadeaux aussi pourris qu'inutiles quand on a eu passé l'âge des colliers de nouilles et qu'on a toujours été super fière de les offrir... se souvenir qu'avant d'être une maman (aussi pourrite soit-elle), ben, on a été une petite fille qui entortille ses cheveux... se souvenir)

Hey ! Je suis sur facebook, Où qu'on se marre aussi !

 

Sinon, j'ai un second blog... Marie Poulette. On peut y apercevoir les talents artistiques de body painting de la petite dernière.

 

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15 avril 2012 7 15 /04 /avril /2012 23:09

 

 

C'est comme ça, on n'y peut rien, on aime cette chanson de Maxime Leforestier. Du plus loin qu'on s'en souvienne, on l'a toujours aimé, comme la nostalgie de quelque chose qu'on n'a même pas vécu...

 

Et puis, y'a eu un coup de fil... Une voix qu'on connaît bien et qu'on n'a pas entendu depuis trop longtemps.

 

La veille, 21h03

- Hé ! Salut ! On est sur le pont de Normandie, on arrive demain, vous êtes dispo le soir ???

Ne même pas réfléchir, répondre :

- bien sûr !

Yeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeees, nos vieux potes qui habitent à perpet' et qu'on ne voit jamais-jamais-jamais !!!!

 

La veille, 21h06

Réfléchir...

Bon, le lendemain, on a une réunion le matin, les gamins ont respectivement gymnastique/cirque/sieste/anniv' d'un pote au bowling et le frigo est aussi plein qu'un supermarché polonais dans les années 80.

 

La veille, 21h12 :

Organiser, planifier... euh... renoncer à planifier, se contenter de se dire que l'essentiel c'est de se voir et de partager un bon moment à défaut d'un bon repas.

Et puis, se souvenir que du temps où on était presque encore des adolescents, un vieux saucisson, un bout de pain et une bière et c'était le bonheur.

Se surprendre à chantonner :

« On se retrouve ensemble
Après des années de route
Et on vient s'asseoir
Autour du repas
Tout le monde est là
A cinq heures du soir »

 

Et se dire que c'est tout à fait ça !!!

On vit dans une maison presque bleue, adossée au trottoir (et c'est déjà pas mal).

 

 

Le lendemain qui est aussi fatalement le jour même : 19h53

Sauver les apparences

Griller du pain acheté vite fait en revenant de la réunion et qui est, selon toute vraisemblance de la veille.

Faire une tentative de réanimation d'une botte de carottes.

Renoncer à la résurrection des radis.

Envoyer l'aînée et la cadette soudoyer la voisine pour lui emprunter un peu de beurre.

Retailler le morceau de mimolette pour lui donner un aspect presque présentable.

Mettre au frais les canettes de bière qu'on a amoureusement acheté à la supérette du coin. Parce que les canettes de bière, c'est bon pour la nostalgie !

Trancher le saucisson sec qu'on avait dans le frigo (yes !)

Exhumer du fond du placard une terrine de sandre à la coriandre achetée, en vacances, 3 ans auparavant et qui, oh miracle ! est encore consommable jusqu'à la fin du mois.

Enfiler des fringues pas trop pourries.

Se mettre un coup de peigne.

Briefer les gamins : Vous dites bonsoir, vous restez 5 minutes et vous MON-TEZ ! (parce que non, les enfants ne font pas partie de notre soirée nostalgie... d'ailleurs dans la maison bleue, y'a des cheveux long, de la guitare, on se roule dans l'herbe, mais il n'y pas de marmots)

Par prudence, mettre les mioches en pyjama (malgré les protestations de l'aînée qui hurle que à son âge, c'est trop la honte d'être en pyjama quand des invités arrivent).

 

Le jour même, 20h17, attendre les invités

 

Le jour même, 20h36, attendre les invités et gérer les gamins qui ont décidé de hurler/de se taper/faire une pyramide humaine/lancer des billes dans l'escalier/nous aider à mettre la table avec de la dînette... (se dire que pour le « à 5 heures du soir, tout le monde est là », ben, c'est râpé... en même temps, on sait que nos vieux copains sont aussi affublés d'une charmante marmaille et que charmante marmaille et potes dès 5 heures du soir, c'est moyennement compatible...

 

Le jour même, 20h43 :prévenir les marmots que s'ils ne s'assoient pas tout de suite immédiatement sur le canapé en silence, on monte les coucher dans la minute. Et oui, on veut voir aussi les fesses de petite dernière sur le canapé, y' pas de raison.

 

Le jour même, 20h44 : on sonne !

(parce que dans notre maison pas tout à fait bleue, on ne frappe pas, naaaaaan, on sonne (parce que avec les enfants qui braillent, si on frappe, ben, on entend pas et puis, la clef, on ne l'a pas jetée, parce que sinon, pour rentrer, ben, c'est un peu compliqué...)

 

Ouvrir, s'embrasser, être super content de se revoir, enfin !

Se dire qu'on n'a pas changé (bénir le fait que l'ampoule de l'entrée soit cramée et prier pour que les enfants n'aient pas allumé le plafonnier moche du salon).

Faire entrer les potes.

Demander aux gamins de se lever pour dire bonjour.

Faire semblant de ne pas entendre l'aînée soupirer et marmonner « faudrait savoir ce que tu veux ».

 

21h12 : coucher toute la marmaille qui proteste, proteste, proteste...

Rester ferme ! C'est Notre maison presque bleue, on fait ce qu'on veut, non mais !!!

 

21h14 : redescendre et s'apprêter à profiter de notre soirée « nostalgie de la maison bleue adossée à la colline ».

Laisser le choix aux invités entre une bonne vieille bière à la canette et un vin plus que correct.

Comprendre qu'on va pouvoir remettre toutes nos canettes dans leur pack...

 

21h26 : remonter voir les gamins qui font le foin et être suffisamment persuasive pour ne plus avoir à remonter (d'ailleurs, on est sûre que la maison bleue, c'est un plein pied et que personne ne monte le samedi soir pour demander aux marmots de dormir !!!!!)

 

21h43 : se souvenir en bonne compagnie et en buvant du vin

 

Raconter nos plus belles soirées (et dire qu'on pouvait se coucher à 4 heures du matin en ayant bu au moins une douzaine de bières et ressembler à quelque chose le lendemain, constater que maintenant en se levant à 4 heures pour bercer la petite dernière/moucher le benjamin, rassurer la cadette ou soigner l'ainée, ben, on ne ressemble à rien le lendemain, même si on a rien bu d'autre que de l'eau qui pique, parce que les bulles, c'est festif)

 

Parler des concerts qu'on allait voir, au moins 3 fois par mois (euh... chercher le dernier concert qu'on a vu... euh... euh... la chorale de l'école, ça compte ??)

 

Rire en se remémorant les nuits où à 3 heures y'en avait un qui lançait « et si on allait à la mer » et prendre la voiture, aller à la mer, sortir de la voiture et constater que la plage de Dunkerque à 4 heures du matin, ben, non seulement ça caille, mais en plus, dans le noir, ben, en fait, on ne voit pas la mer et remonter dans la voiture et repartir aussi sec. (et dire que maintenant, pour la moindre expédition à la mer, on s'y prend 6 jours à l'avance, le temps de retrouver les bottes dans les bonnes pointures, les K-way, les maillots de bain au cas où il ferait beau, anticiper les sandwichs, l'eau, le liquide physiologique pour le sable dans les yeux, les serviettes, les couches, le parasol, le pare-vent, les seaux, les pelles, les moules, les gâteau pour la route...)

 

 

00h23 : continuer à se souvenir et sortir les canettes (yes !), parce qu'on a bu tout le vin

 

Se souvenir des vacances où les outils les plus essentiels étaient quand même l'ouvre bouteille (encore que, pour les canettes, on en a connu qui les décapsulaient avec les dents... ) et l'ouvre-boite, parce que manger du cassoulet froid, à même la boite, ben, ça ne nous perturbait pas plus que ça (se demander ce qui a pu se passer pour qu'on change au point de prendre notre oreiller personnel qui va bien pour dormir dès qu'on part en déplacement, sans compter que repérer les endroits où on est susceptible de ne pas trop mal manger, nous semble être le minimum vital)

 

Parler des soirées où on chantait : « Nageant dans le brouillard, Enlacés roulant dans l'herbe, On écoutera Tom à la guitare, Phil à la kena jusqu'à la nuit noire » (euh, c'est quoi une kena ??). (dire qu'il est hors de question qu'il y en ait un qui sorte une guitare ou qui même l'idée de chanter un peu fort, parce que ça risquerait de réveiller les gamins et que de chanter des berceuses, là maintenant, on n'en a pas envie, parce que on ne sait même pas si ça existe des berceuses à la kena et que là, y'a personne qui s'appelle Phil dans le coin)

 

Et continuer à parler du temps d'avant, «  D'un qui reviendra dans un an ou deux, Puisqu'il est heureux on s'endormira » et rire, s'émouvoir du temps qui a passé, aimer se sentir encore presque que comme une grande ado vers 2h35..., l'effet cessant immédiatement vers 2h57 quand la petite dernière se met à brailler et que les copains ont décidé de rentrer avec leur charmante marmaille, parce que le lendemain, ben, on ne pourra pas dormir... et voir la maison bleue disparaître dans les limbes de nos souvenirs... jusqu'à la prochaine fois où on se verra.

 

 

Aller se coucher en pensant au temps où on avait tous des cheveux longs, comme dans la chanson de la maison bleue qui est : « Peuplée de cheveux longs, De grands lits et de musique, Peuplée de lumière, Et peuplée de fous, Elle sera dernière, A rester debout. »

(Pour ce qui est des grands lits, le seul grand, c'est le nôtre, mais il nous arrive d'être assez nombreux dedans, quand le benjamin fait un cauchemar en même temps que dernière sort une canine... Concernant la musique, on se contente de la berceuse de Brahms, de la boite à musique, pour la lumière, on a un super champignon, très beau qui veille sur le sommeil de charmants petits quand ils sont dans leur lit, pour les fous, on estime qu'on est servi, en revanche, pour ce qui est des cheveux, constater que le dernier de nos copains a coupé les siens il y 6 mois et prendre conscience qu'en fait, on n'a plus vraiment l'âge d'être dans la maison bleue, ou alors, c'est peut-être qu'on n'a pas encore l'âge... en tous cas, la maison bleue, ce n'est pas compatible avec les marmots)

 

Le lendemain de la veille, 06h45, se lever... contre notre volonté.

Regretter d'avoir couché les enfants tôt, si on les avait laisser traîner, peut-être qu'ils se seraient réveillés plus tard... peut-être... (et ne définitivement pas comprendre pourquoi en semaine, on est obligé de secouer les gamins pour qu'ils se réveillent, alors que le week-end, ils sont frais et dispo avant 07h00...)

Constater que près de la poubelle, il y a plus de bouteilles de bière que de jus d'orange...

 

 

06h56 :

L'aînée : Hé, hé, maman, maman, tu m'écoutes ???

La maman qui avait oublié les ravages de l'alcool et l'effet d'écho que ça produit le lendemain : Mmmmm, je t'écoute.

L'aînée : tu sais ce que c'est un potager ????

La maman : ?????????????????????????????????????????????????????????????

L'aînée, qui se bidonne : ben, c'est un vieux copain !!!!

La maman : ????????????????? (comprendre le subtile jeu de mots, faire semblant de trouver ça hilarant)

(et pleurer sur les ruines de notre maison bleue : bouhouhouhou !!! songer à interdire les carambars et leur blagues nazes dans notre maison vraiment pas tout à fait bleue)

 

(je vous garde le descriptif de lendemain de la veille pour la prochaine fois... je ne vais vous déprimer pour commencer la semaine en vous racontant comme ça a été dur de survivre à ce dimanche avec un mal de crâne intersidéral et des enfants qui ressortent la caisse à instruments de musique... ahhhhhhhhhhhhhhhh, non, pas le tambour et put**** c'est quoi une Kera ?????)

 

(et une spéciale bise à Mano, Isa et Sofia (la charmante marmaille) et un bécot à Manu !)

(je mets une photo demain... je ne trouve plus le super dessin de maison bleue que les filles ont fait cet aprèm... du coup, je vous mets Maxime...)

 

 


 

 

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5 février 2012 7 05 /02 /février /2012 22:24

La neige, on aime ça, si, si.
Enfin dans certaines conditions.



On aime quand elle tombe (et qu'on est au chaud à la maison).


Regarder par la fenêtre et admirer la neige qui tombe, trouver jolis ces petits flocons qui volettent doucement.
Être peinard, au chaud, en sirotant un bon vin chaud.
Voir le sol disparaître sous un tapis blanc.
Bilan Zénitude Hivernale (BZH) : total, complet



Les enfants aiment aussi la neige. (et c'est bien là le problème)

Un seul flocon solitaire descend timidement, suivi de ses frères et sœurs flocons de neige et aussi de ses cousins, tata flocons de neige. Bref, toute la famille neige est là.
Sortie en boulet de canon des gamins sur-excités.
Regarder la par la fenêtre et être navrée de voir les gamins qui courent la goule grande ouverte, la langue sortie et les bras en arrière pour attraper les flocons avec la bouche, si possible en criant très fort.
Se sentir moins peinard. Se dire qu'on ferait mieux de boire du thé plutôt que du vin chaud.
Être sûre que le sol ne sera jamais blanc à cause des allers et venues des enfants (et aussi à cause du nombre de flocons qu'ils arrivent à gober).

BZH : moyen, se dire que ça pourrait être pire : on pourrait être dehors avec les enfants.


La neige, on l'aime.

On aime quand elle est tombée (et qu'on ne doit pas bouger).

Trouver que notre pelouse de toute beauté, blanche, presque veloutée.
Alors que d'ordinaire, elle s'apparente plus au pelage d'une vieille hyène miteuse et pourrie. Ben ouais, forcement, le croquet avec des mottes de terre, le patin à roulettes sur herbe, la pétanque avec des cailloux, les gâteaux à la boue, les mââââgnifiques bouquets de pâquerettes fanées (et qu'on trouve beaux quand même), le flamenco sur gazon, les glissades dans la gadoue n'ont pas aidé les petits brins d'herbe à s'épanouir le mieux pleinement.

Se plonger dans la contemplation de ce blanc parfait... avec un petit vin chaud.

Se dire que plus tard dans la journée, on ira regarder les traces de pattes des moineaux.
On se sentira aussi forte que Niel Armstrong posant le pied sur la lune, parce qu'on sera la première à fouler cette perfection immaculée.

BZH : impeccable !


Mais les enfants aiment aussi quand la neige est tombée. Et c'est bien là le problème.



Tôt, beaucoup trop tôt, bien avant que nous ayons pu jouer les astronautes de jardin eneigé, les enfants se lèvent.

 

Résister le plus qu'on le peut, au moyens de prétextes bidons, à leur demande d'aller jouer dehors  :


- Vous êtes encore en pij'
(ben dis donc, on n'a jamais nos enfants aller aussi vite à s'habiller)


- Vous n'avez pas pris votre petit déj'
(c'est dingue comme un gamin motivé peut gloutonner une tartine de maroilles au petit dej' en moins de temps qu'il ne vous en faut pour la beurrer, la tartine)


- T'as pas mis ton manteau

(c'est fou, même le benjamin arrive à enfiler son manteau et à le fermer jusqu'en haut tout seul, c'est bien la première fois)


- Heu... Heu... Il fait froid, vous allez être malades...
- Mais non !!! On a mis 3 maillots de corps, des collants (même le benjamin a enfiler les collants roses à fleurettes de leurs soeurs), des gants avec des moufles au-dessus, un bonnet et une cagoule... et la cadette a miraculeusement retrouvé son écharpe.

Constater qu'ils sont bien effectivement bien oignonés.
Renoncer et laisser les enfants fouler notre moquette blanche personnelle.

Et chacun sait que le blanc et les enfants, ça n'est pas compatible.


Regarder le massacre de la perfection s'opérer devant nos yeux atterrés.
Après 3 minutes 25 secondes, il n'y a plus aucune trace d'empreintes des petites pattes de moineaux, plus aucun endroit vierge où poser nos bottes d'astronautes.
Tout est piétiné, ravagé.

Regarder les enfants se lancer des boules de neige en pleine tête, les voir rire.
Se demander comment on peut trouver ça drôle d'avoir un truc froid et mouillé sur la figure alors qu'il au moins -12°... si ce n'est moins.

Voir l'ébauche d'un château en pâté de neige.
Ben quoi, il faut bien rentabiliser les seaux achetés au mois de Juillet.

Ne pas du tout envier l'aînée qui s'est allongée dans la neige et bat frénétiquement des bras et des jambes.

Frissonner quand la cadette prend de la neige et qu'elle la glisse dans le cou du benjamin en riant comme une baleine.

Se surprendre quand même à sourire en regardant les enfants lancer la neige très haut et se mettre en dessous pour la recevoir sur le visage.

D'un coup penser à notre pharmacien, aux Seychelles, aux plages de sable blanc et chaud.
Se dire qu'il va bientôt pouvoir repartir si les gamins continuent à se mettre de la neige dans la bouche/les trous de nez/le col du manteau.

Ouvrir la porte quand on voit nos petits tout bleus, rentrer, hilares.

Créer un sas de décontamination neigeuse : Éplucher les enfants (sans pleurer... parce que ce ne sont pas de vraies pelures d'oignons), enlever les bottes, les manteaux, les bonnets, les gants, les chaussettes, les pantalons, les cagoules, les slips....
Plonger les marmots dans un bain bien chaud.
Constater que les enfants, sous l'effet de la neige, sont comme les homards. Ils sont tout bleus, on les met dans l'eau chaude et ils deviennent tout rouges.

Frictionner, rhabiller et réchauffer.

Entendre les manteaux, écharpes, bonnets, gants, pulls, chaussettes sur tous les radiateurs disponibles.

Regarder le jardin ravagé.


D'un coup, se souvenir que nous aussi, on a adoré jouer dans la neige, faire des bonshommes, s'allonger, balancer des boules de neige.
Se demander à quel moment on n'a plus aimé courir la bouche ouverte pour avaler les flocons.
À partir de quel instant on a préféré regarder la neige plutôt que de la toucher.

A quel moment on est devenu un adulte...

BZH : pas top, la neige, en fait, ça nous rend nostalgique.




On aime la neige quand elle est dehors et nous dedans.

Mais un truc est sûr : on n'aime pas, mais alors pas du tout quand le benjamin ait fait des réserves de neige dans les poches de son manteau... qui essaie de sécher désespérément sur le radiateur du salon.

BZH : humide

 

P1040877

 

Allez hop !

On like le profil Face de book pour ne pas en louper une de bonne !!

 

Vous pouvez aller rigoler sur Marie Poulette avec l'article sur ma vie avec les playmobils...

Ou celui sur comment je me débrouille (mal) avec ma voiture par moins douze...

 

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25 janvier 2012 3 25 /01 /janvier /2012 22:14

 

La fête, on aime ça, mais pas n'importe comment...

 

Dialogue, à table avec notre fille cadette :

Tu sais maman, à l'école, mes copains, ils disent que quand on est pas sage, y'a le père fêtard qui vient.

La maman (Hû ! Hû ! Le père fêtard...)

 

Imaginer :

Journée : gamins insupportables

20h00 : Ding-dong, on sonne à la porte

Ouvrir. Se trouver face à face avec Patrick Sébastien (c'est fou !), en costard rouge à paillettes.

Les enfants pas sages, c'est ici ? je m'en occupe, c'est partiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii, pour la fêêêêêêêêêêêêêête !!!!

Les gamins sont hilares, ravis !!

Et hop, c'est une déferlante de confettis dans le salon

Distributions de chapeaux en cartons moches à élastique aux gamins.

1 ère tournée de champomi, même pour la p'tite dernière, dans le bib.

 

 

20h19 : Ding-dong, on sonne !!

Entrée d'une fanfare de clowns approximative et néanmoins tout à fait bulgare.

Et hop déferlante de nez rouges, de tatane de 60 cm de long, de 3 trompettes, 6 accordéon, 1 grosse caisse et 1 hélicon.

Allez, les marmots ! C'est la fête, on daaaaaaaaaaaaaaaanse !

Les gamins sont médusés

 

21h12 : Ding-dong, on sonne encore !!

Entrée du Grand Orchestre du Splendid avec la sorcière, Belzébuth, Vampirella et tout le tralala !

Et hop déferlante de la salsa du démon dans le salon

Allez, les marmots, on remue les fesses

Les gamins sont effrayés

Allez, 2ème tournée de Champomi cul sec !!!!

Et on enchaîne sur une 3ème tournée, juste pour se marrer. Aller les marmots !!!

 

 

22h26 : Ding-dong, on sonne encore et encore !!

Entrée de la bande à Basile au grand complet

Et hop ! Déferlante de « Pose les deux pieds en canard
C'est la chenille qui se prépare
En voiture les voyageurs
La chenille part toujours à l'heure »

Allez les gamins on s'accroche !

Comment ça vous êtes fatigués, mais non ! Allez, on suit le père Fêtard !!!

 

Après 12 chenilles, rien ne vaut une tournée de champomi.

Levez vos verres au frontibus, au nazibus, au sexisbus et glou et glou et glou et glou !!

 

23h54 : On sooooooooooooooooooooooooooooonne !

Les gamins supplient qu'on n'aille pas ouvrir, alors, c'est Patrick Sébastien qui s'en charge lui-même !

Et arrive JJ Lionel ! (mais qui est JJ Lionel ???) Déguisé en canard !

Allez les enfants, on remue le bas de reins et on fait coin-coin...

 

Le benjamin veut faire pipi.

Non, non, non, on ne fait pas de pause ici, on continue, allez, gamin, danse avec le canard !

 

01h12 : C'est dingue, on sonne !

Arrivée des acrobates chinois en justaucorps rouge à étoiles jaunes.

Ils sautent dans tous les sens, font des sauts périlleux sur le lit du benjamin.

Allez, les gamins, on fait la roue, on fait le poirier, C'est la fêêêêêêêêêêête ! Allez, la p'tite dernière, roule sur toi-même, ça ira !

Et on sourit, avec le père fêtard, c'est l'éclate !!!

 

02h54 : on sonne, encore, encore, encore !!

Arrivée de tous les polchtrons du bistrots d'en face !

(ils boudent un peu quand ils voient le champomi). Du coup, y'en a qui vomit sur la veste à paillettes de Patrick Sebastien, qui se marre en regardant l'acrobate chinois coincé dans l'hélicon de la fanfare des clowns bulgares !!!

Les gamins sont lessivés, ils supplient qu'on les laisse dormir.

Mais non, parce que :

 

03h39 : on sonne !! Chouette, chouette, chouette !!

Entrée de Bézu avec son béret suivi d'une ribambelle de gens !

Et hop déferlante de queueleuleu dans le salon

Allez, les mômes, on repart en farandole.

Le benjamin s'endort, en dansant.

Tournééééééééééééééééééééée de Champomi ! Ça faisait longtemps !

Les gamins ne peuvent plus blairer le champomi !!

 

04h45 : Oh ! On sonne !

Entrée des gonzesses en string avec des pompons qui tournent accrochés aux tétons.

Et hop ! Le père Fêtard entame son hymne :

« Et on fait tourner les serviettes, comme des p'tites girouettes »

Et les pompons des gonzesses tournent, tournent, tournent (tiens, d'ailleurs, pourquoi est-ce qu'elles ont des pompons accrochés et pas des serviettes ?? Parce que c'est pas classe ??... C'est ça ??)

 

Et on voit des clowns bulgares qui passent avec la fourche de Belzébuth, le canard est coincé dans les toilettes parce qu'il s'est sifflé tout le champomi, un pochtron d'en face à des pompons sur les tétons et Patrick Sébastien continue à faire tourner les serviettes, encore et encore et encore...

 

 

06h45 : départ de tout le monde.

Les gamins montent se coucher sans qu'on leur demande. Même la petite dernière arrive à monter les escaliers dans sa turbulette alors qu'elle ne sait même pas marcher.

 

 

07h07 : ça sonne, c'est le réveil !

Allez, les gamins, on se lève, y'a école !

 

 

D'un coup, on entend :

Maman, mamaaaaaaaaaaaaan, tu m'écoutes ??? Le père Fêtard, il existe tu crois ??

Non, je ne crois pas mon biquet, c'est un truc qu'on raconte aux petits, pour leur faire peur.

 

 

 

Et vous savez quoi ? C'est mon cinquantième article !! ça se fête, non ?

 

Et j'ai fait des recherches de dingue :

http://www.ladansedescanards.com/JJ_Lionel_-_La_danse_des_canards.php

 

Et je sais, vous allez me maudire, parce que vous allez avoir la salsa du démon/et on fait tourner les serviettes/la danse des canards/la chenille qui redémarre... (voir tout ça à la fois) dans la tête pendant au moins 2 heures !! (un seul remède : on partage pour être nombreux à le chanter !)

 

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