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6 janvier 2013 7 06 /01 /janvier /2013 09:47

 

On a râlé, on a pesté, on a grogné...

Parce que ce sont les vacances et que les vacances, ça signifie mioches sur-excités, d’autant plus aux vacances de Noël.

 

Avoir fait Noël le 23 (ben oui, faut s’entrainer)

Avoir fait Noël le 24 (normal)

Avoir fait Noël le 25 (ça commence à être difficile)

Faire une pause le 26.

Faire le nouvel an le 31

Finir le nouvel an le 1er

Le faire aussi le 2 parce qu’il y a toujours des copains qu’on n’a pas vus le 31.

 

Voir les marmots couverts de cadeaux.

Voir le sol couvert de papiers cadeaux, d’aiguilles de sapins et de marmots qui cherchent les cadeaux sous tout le reste.

 

Manger bon.

Manger gras.

Manger sucre.

Manger gras et sucre à la fois.

Manger trop…

Tellement trop.

 

Se vautrer devant la téloche avec un plaid pour regarder des dessins animés/Harry Potter/des dessins animés/Harry Potter.

S’endormir comme une grosse vache, se réveiller en sursaut au moment où tout se mélange : Voldemort essaie de ratatiner Popi tandis que quand Léo perd sa baguette magique.

En fait, Léo et Popi, c’est super flippant, comme truc.

 

 

Aller voir les illuminations, manger des crêpes, payer un tour de chenille, être élue la meilleure mère de l’année. Se réjouir. Se rendre compte qu’on est le 30/12/2012 et qu’on aurait préféré être déjà en 2013 pour recevoir ce titre.

 

 

Décrocher les calendriers de l’Avent vides.

Virer les affreux moches pères noël en plastoque qui brillent.

Enlever les guirlandes du sapin qui perd définitivement ses aiguilles, ranger les boules dans le carton. Trouver un second carton pour les déco faites par les enfants.

Se résoudre à prendre un très gros carton pour les déco des enfants.

Descendre les cartons à la cave. Les mettre à la place des cadeaux qu’on avait planqués.

 

Se rendre compte qu’on a oublié la grande guirlande du plafond.

La regarder.

Se dire qu’on a la flemme de la décrocher, qu’elle pourra attendre un peu.

Et puis, en réalité, ça fait 3 ans que la guirlande du plafond attend qu’on la décroche, elle peut donc attendre une année de plus.

Parce que, en vrai, on l’aime, on l’adore cette guirlande.

On l’allume tous les jours, même en été.

Pour avoir l’impression d’avoir la tête dans les étoiles et pas un  nuage à l’horizon et que même que quand on prend un marmot dans les bras et qu’on tourne vite, très vite , les étoiles deviennent filantes et on peut faire des vœux.

 

Adorer faire des vœux.

 

Et dans le fond, se dire qu’on aime bien noël, on aime quand ça brille, quand ça clignote, quand les marmots trépignent.

On aime se dire que les enfants auront de beaux souvenirs qui leur donneront des petites étoiles qui brillent dans les yeux.

 

Alors, prendre une seule et unique résolution pour cette année nouvelle : laisser la guirlande toute l’année et penser à l’allumer… souvent.

 

Tant qu’on parle de vœux, je vous souhaite à tous et toutes les meilleurs.

Que vous ayez plein de grands et de petits bonheurs aussi divers que d’été (hû, hû ! que je suis drôle !!!)…

Profitez !!!!

Et des étoiles, des bonnes, des belles, des à vœux, y’en a tout plein, tout plein !!!!!

 

(Et je fais le vœux que demain… il y ait école !!!!!!!! ouais !!!!!!!!)

 

Sinon, y'a des recettes de galettes super fastoches sur Marie-Poulette.

Et le jeu qui se termine dans 3 jours et qui est rigolo !

 

Et on peut toujours voter pour le concours famili.

 

Les profils FB a liker à la folie : 4E2B et Marie Poulette.

 

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21 décembre 2012 5 21 /12 /décembre /2012 22:49

J- 1 mois :

La cadette : maman, faut garder les pots de yaourt en verre et les pots de bébés aussi pour l’école, mais faut les laver avant.

La maman : sans déconner… j’aillais te les filer crados ou mieux, je vais les laisser dehors avec un fond de yaourt, histoire qu’il y ait du moisi et des vers qui bougent dedans.

La cadette : (haussement d’épaules)

 

 

J-3 semaines et demie

Penser à acheter des petits pots en verre et des yaourts en verre aussi.

 

J-2 semaines et demie :

Obliger tout le monde à bouffer des petits pots pour bébé, vu que la petite dernière n’est pas plus fan que ça, aller hop, effort collectif.

Acheter de la vergeoise parce que sinon personne ne veut manger les yaourts en pot en verre.

 

J-2 semaines :

Envoyer la cadette à l’école avec une bonne cargaison de pots en verre propres.

 

J-2 semaines (le soir)

Revoir les petits pots en verre revenir avec la cadette.

- Maman, faut enlever les étiquettes.

Le soir même : laisser tremper les pots.

Le lendemain : s’apercevoir qu’on ne risque pas de chourer un jour des étiquettes de pot de yaourt dans les supermarché. Pétard ! ça colle, grave.

Passer les pots sous l’eau chaude.

Hésiter à sortir le chalumeau pour brûler ces fuck à brun d’étiquettes.

Voir le papa arriver avec un bidon de trichloréthylène.

Adorer d’un coup d’un seul décoller les étiquettes.

Hésiter à enchainer sur les pots de mayo, de pesto, de ratatouille, de pâté…

 

Se ressaisir. Filer les pots à la gamine.

 

Ne pas voir revenir les pots la semaine suivante, ni celle d’après.

 

J-6 jours :

Trouver un petit mot : merci de préparer quelques gâteaux que nous vendrons au marché de Noël.

Décoder : merci d’acheter de quoi faire 2 cakes, de passer un peu de temps à les patouiller et à les cuire et de les apporter à l’école afin que nous puissions VOUS les revendre.

 

 

J :

Retrouver les pots de yaourt joliment peints.

Acheter les pots de yaourt devenu photophores.

Ajouter plein de parts de gâteaux…

 

 

Rentrer, faire le bilan :

Avoir claqué des sous pour acheter des pots pour bébés que personne n’a voulu manger (même pas les poules qui ont d’ailleurs été infoutues de nous pondre un œuf pour les gâteau sous prétexte que c’est l’hiver et qu’en hiver, elles pondent moins… Alors que personnellement moi-même, j’ai pondu l’aînée en février sans faire de manières. Bref, passons). Avoir aussi acheté des yaourts en pot en verre, de la vergeoise, avoir dépensé des litres d’eau chaude, froide, avoir inhalé des vapeurs de trichlo, avoir donc acheté des œufs (parce qu’on ne peut pas compter sur les poules), du sucre, du chocolat, de la farine, du sucre, du beurre (plein)… tout ça pour racheter le tout et se retrouver avec 3 pots de yaourt peints.

 

Et puis, voir la cadette prendre précautionneusement ses petits photophores sur la table du marché de Noël.

La voir les défendre contre les enfants qui courent, contre son frère qui veut voir de près.

La voir s’approcher de nous et nous présenter SES photophores.

Puis nous demander si on veut bien les poser sur la table le jour de Noël.

Alors, d’un coup, trouver ces pots de yaourts vraiment, vraiment très beaux.

Et se dire que l’air ravi de la cadette, ben, mine de rien, ça n’a pas de prix.

 

(Et oui, on recommencera l’année prochaine et celle d’après et celle encore d’après… et dans 10 ans, on ouvre un magasin de photophores)

 

 

Vous avez vu que je vous ai mis un super article avec plein d’idées pour occuper les poussins pendant les vacances ???

 

Et que j’ai fait un nouvel article pour So Busy Girl ??

 

Allez, hop, on en profite pour liker le profil de 4 E 2 B et de plumes de Marie-Poulette (c’est moi !)

 

(tant qu’on est dans l’auto-promo, je suis à la bourre dans les emballages de cadeaux, je sens que je vais revivre ça )

 

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16 décembre 2012 7 16 /12 /décembre /2012 22:55

Ben, voilà, c’est arrivé.

Un mail comme un cri dans la nuit : si personne ne vient en renfort pour le stand maquillage, on ne pourra pas l’assurer cette année… Et les enfants adorent… c’est un peu l’activité phare de la fête de Saint Nicolas.

 

Tenter d’ignorer le mail avec le cri déchirant.

Et puis, se sentir hantée par le stand maquillage.

La nuit, avoir l’impression de voir des centaines de petites n’enfants pleurent autour de notre lit, parce que cette année, y’aura pas maquillage… à cause… de nous.

 

Et craquer.

Dire que oui, on va y aller, on va faire le renfort en maquillage.

 

Être pleinement consciente qu’on fait là une bêtise, une bêtise énorme…

 

Parce que non seulement, on est totalement infichue de maquiller un petite n’enfant en quoique ce soit mais aussi, parce que, on doit l’avouer, on est aussi totalement incapable de se maquiller soi-même en quoique ce soit… même pas en fille.

 

 

Tenter de s’intéresser aux modèles de maquillage. Avoir super peur…

Se rassurer, se dire que ce ne sont que des couleurs mises les unes à côté des autres, rien de plus, rien de moins… ou presque.

 

Le jour J, assouplir ses petits doigts, écouter avec grande attention les instructions de maquilleuses expérimentées.

Tâcher de positiver, on va y arriver, on va y arriver… ou pas.

 

Prendre son poste et voir devant soi, une énooooooooorme file de petites n’enfants prêts à se faire pinturlurer ou à se faire défigurer, selon la maquilleuse sur laquelle ils tomberont.

 

Voir une première petite fille jolie s’asseoir devant nous.

- Je veux  un maquillage de princesse !

- T’es sûre, parce que t’es déjà jolie, au moins autant que Kate Middelton.

- ?????

- Laisse tomber.

- Bon, c’est comment, une princesse ???

- Ben, il faut des trucs roses autour des yeux.

 

Tremper le pinceau… trop… voir des coulures roses dégouliner sur les joues de la gamine.

Essuyer.

Rattraper le coup… à peu près.

 

Or donc, faire des trucs roses autour des yeux.

Constater qu’on fait certes des trucs roses, mais surtout des trucs roses et moches.

Voir que derrière la petite fille, il y a une maman qui attend, appareil photo à la main.

Ne pas être sûre de vouloir rendre la petite fille jadis si jolie à sa maman…

Ne pas avoir le choix.

Voir que la maman a un léger mouvement de recul en voyant sa fille… 

Faire sourire désolé.

 

Enchainer les princesses moches et fées super pas belles.

 

Faire une tentative de petite étoile au pochoir : trempouiller l’éponge, tamponner le front, enlever le pochoir. Voir une étoile floue et filante, enfin, coulante, quoi.

 

Etre vachement contente qu’on ait oublié de prendre un miroir.

 

Et puis voir un gamin débarquer, s’asseoir et dire :

- Je veux pikachu !

- Rassembler tout son esprit.

- Euh… c’est jaune, ça, non ?

- …

- Jaune ???

- Oui, c’est jaune.

Comprendre qu’on a affaire au gamin le moins loquace de la terre.

Chercher de l’aide auprès de notre voisine de maquillage :

- Pikachu ? Jaune !

OK, mais, pas que jaune, y’a quoi d’autre ???

Faire donc un truc jaune, qui ne ressemble à… rien… en même temps, Pikachu, il ne ressemble à rien non plus.

 

Faire un très moche chat à une petite fille qui nous avoue qu’elle se maquille toujours en chat et qu’elle aime regarder les photos que sa maman prend ensuite.

Se dire qu’on vient d’offrir à cette enfant le premier maquillage de chat décédé de sa collection…

 

Faire une fleur a 4 pétales qu’on pourrait confondre avec un papillon écrasé en même temps que la voisine fait une pâquerette aux dizaines de pétales délicats…

 

Faire une coccinelle-tomate malade, un spiderman-45 tours rayé, un tigre-abeille moisie, un papillon-paillasson, des marguerites déjà effeuillées… que des trucs moches.

 

Avoir des gamins qui ne tournent la tête que d’un côté, des qui bougent dans tous les sens au moment où on fait un truc précis et qu'on cochonne tout avec un grand trait de noir, avoir des gamins aux joues pleines de chocolat, des marmots au nez guilleux… Avoir surtout le sentiment de faire œuvre utile, œuvre moche, mais œuvre utile.

 

Finir la dernière princesse, relever son nez et voir que la fête et finie, tous les gâteaux engloutis, le chocolat bu, le Saint Nicolas fourbu.

 

Apercevoir enfin son chéri avec ses enfants. Les voir se marrer en nous voyant.

- Va te voir dans la glace des toilettes.

Ne pas reconnaître le machin bariolé qu’on voit dans le miroir.

Comprendre qu'on a à peu près tous les maquillages sur notre propre tronche (enfin, propre n'est peut-être pas le terme exact)

Donc, avoir en même temps : un mélange de pikachu, de pirate, de fleur fanée, ou alors, un tableau impressionniste vu de très, très près. C’est ça, on est un tableau impressionniste.

Hésitez à se faire encadrer la trombine et puis opter pour le décrassage en règle.

 

 

Une chose cependant positive : On est que sûre que l’année prochaine, plus personne ne réclamera nos service au maquillage… à nous le stand gâteaux !!!! (et on a quand même bien rigolé de tant mochetées réalisées)

 

 

Bravo aux bonnes maquilleuses !

 

Sinon, vous pouvez toujours liker 4enfants 2 bras et Marie poulette (c’est moi aussi !) sur FB… pour MP, on est quasi au 200, allez, on dit qu’on passe les 200 avant 2013, on y va, on y croit !!

 

On peut aussi voter pour ma pomme.

 

(et pour ceux qui aurait loupé : y'a l’article sur le perroquet sur Marie Poulette, sinon, y’a les idées cadeaux pas chers)

 

 

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18 novembre 2012 7 18 /11 /novembre /2012 21:24

Mais qu’est ce c’est que cette question idiote ?

 

Nous, on rêve d’une maison aux portes grandes ou n’importe qui pourrait rentrer et être accueilli.

 

Ouais, on rêve…

Mais en vrai, dans la réalité du réel, chez nous, y’a plein de portes fermées… ou qu’on aimerait bien voir fermées… de temps en temps.

 

Y'a la porte des toilettes :

Ouverte

Ce n’est pas qu’on ne soit pas ouverte d’esprit, mais le spectacle du benjamin qui fait caca en chantant à tue-tête « petit escargot », c’est marrant une fois… mais le comique de répétition, on est moyennement pour.

 

Fermée

Trouver 30 secondes pendant lesquelles, en théorie, l’aînée est en train de jouer avec le benjamin, la petite dernière n’a aucun objet contondant à sa portée et la cadette dessine peinard.

En profiter pour filer aux toilettes (parce que ce n’est pas pour dire, ni pour frimer, on a beau avoir une super vessie et avoir fait une mâââââgnifique rééducation périnéale, on est humaine… et parfois, on doit y aller… aux toilettes)

Courir

Entendre : Maman, tu vas où ???

Répondre : Là où tu ne peux pas aller à ma place (qu’est-ce qu’on est spirituelle quand on est pressée…)

Entrer

Fermer la porte

Profiter de 6 secondes de paix solitaire

A la 7ème seconde : entendre des petits doigts qui s’agitent de l’autre côté de la porte.

A la 9ème seconde : entendre la propriétaire des petits doigts commencer à chouiner « maman maman maman maman »

Rôh ! Mais zut, euh !!! Y’a pas moyen de faire pipi tranquille

Entendre au loin le benjamin qui hurle, suivi des cris de l’ainée.

Puis, sentir des plus gros doigts qui abaissent la poignée (hé, hé, on est maligne, on a fermé à clé)

La cadette : Maman, y’a mon frère qui a tapé ma sœur parce qu’elle l’avait pincé parce qu’il a dit qu’elle est moche parce que…

Crier : Stooooooooop !

Se rhabiller vite fait

Sortir en faisant super gaffe de ne ratatiner aucun enfant.

 

Constater que définitivement, non, y’a pas moyen de faire pipi peinard !

 

 

Y'a la porte du couloir

Ouverte

Crier : Mais je vous ai déjà dit 25 fois de fermer cette porte, y’a des courants…

BLAM !

…des courants d’air

 

Ben, du coup, la porte est fermée.

Problème réglé.

Jusqu’à la prochaine ouverte et non fermeture

 

 

 

Y’a la porte de la chambre des parents

Ouverte

Souvent

 

Fermée… aussi… parce qu’on a trouvé le moyen de la fermer

(hé, non seulement on est humaine, mais on n’est pas de bois non plus)

 

 

Y’a la porte de la chambre de la cadette/le benjamin/la petite dernière :

Plutôt ouverte, enfin, pas trop fermée.

Hein, tu la fermes pas complétement la porte, tu la laisses un peu ouverte et tu peux laisser la lumière du couloir allumée… un peu…

 

Oui, on peut.

Si vous, les marmots, passé 20h02, c’est vous qui la fermez !

 

 

Y’a la porte de l’aînée

Ouverte (quand y’a trop de binz pour pouvoir la fermer)

Et de temps en temps fermée…

Alors qu’on aimerait bien voir ce qu’elle bricole là-dedans

Et qu’on sait aussi que plus le temps va passer, plus elle va grandir et plus elle va fermer sa porte… pas toujours… pas complètement… du moins, on espère qu’on pourra toujours se faufiler…

 

 

Y’a la porte de la minuscule salle de bain du bas.

Porte qu’on pousse pour entrer (oui, oui, c’est important).

Et y’a la petite dernière spéciale pénible un soir de Novembre… qui chouine-braille-chouine…

Qui se planque derrière la porte de la salle bain pour brailler-chouiner-brailler (histoire de varier un peu les plaisirs)

Et puis d’un coup, elle ne chouine-braille plus.

Nan, elle hurle.

Avoir un réflexe, un instinct de survie de dingue. Ne pas pousser brutalement la porte de la salle de bain.

Comprendre que si la marmotte hurle, s’est parce qu’elle a coincé ses petits doigts mignons dans la porte… du côté des gonds… c’est bien gond, tiens ! (hû hû !!)

Comprendre qu’elle a réussi à enfiler ses petits doigts mignons tellement dans le fond du bâti qu’on ne peut ni ouvrir, ni fermer pour la dégager.

Avoir la chair de sa chair dans la salle de bain et être coincée, nous, dehors.

Sentir une légère angoisse nous envahir.

Dire avec le plus de naturel possible « ne t’inquiète pas, on va te sortir de là »

Essayer d’y croire.

Voir le papa tenter de dégonder la porte (mais coincée par le bâti… c’est vraiment, vraiment gond).

Voir le papa dire qu’il va passer par la fenêtre (ben ouais, mais, en Novembre, elle est fermée… et avec la micro-salle de bain, ce n’est peut-être pas une super idée d’exploser la fenêtre…)

Et puis, prendre une décision.

Rentrer son ventre le plus qu’on peut et réussir à passer par l’entrebâillement…

Ouf (s’auto féliciter d’avoir perdu quelques kilos)

Rassurer la petite dernière prise au piège de la porte et qui hurle toujours…

Ouvrir la fenêtre, voir le papa entrer.

Essayer d’analyser la situation sereinement.

Comprendre qu’on est super pas sereine.

Prendre une décision : appelle les pompiers.

Poireauter 8 longues minutes.

Et puis d’un coup voir 3 pompiers rentrer par la fenêtre de la micro salle de bain.

Voir le 3ème pompier ressortir, parce que… y’a pas la place.

Et puis voir une hache débarquer.

Avoir un instant de frayeur : est-ce pour libérer la gamine en lui coupant la main ? Un peu radical, non ? Efficace, mais radical…

Comprendre que c’est pour la porte…

Ah, ben, là, on va devoir casser le bâti, qui dit, le pompier

Faire le deuil du bâti, on s’en tape du bâti, il est pas sorti de notre ventre le bâti (heureusement d’ailleurs… en profiter pour plaindre les mamans portes), il nous a jamais fait des petites caresses, le bâti (pauvres, pauvres mamans portes), il ne jouera jamais de violon, le bâti… (euh… faut-il plaindre les mamans portes, sur ce coup-là ???)

Et dire : allez-y, défoncez le bâti !!!!

 

Et puis… et puis… entendre un tout petit crac… (et non, ce n’est pas la petite dernière qui a perdu son doigt)

Constater qu’on a vraiment un bâti de daube.

Avec la hache, le pompier a délicatement écarté le bois du bâti…

Se féliciter d’avoir une bâti pourri !

(bon, je la fais courte… et puis, j’en garde pour un autre billet !!! Elle va bien, son doigt aussi et le bâti, itou !!!!!)

 

Et puis y’a les portes qui claquent. (et pas à cause des courants d’air)

Mais y’a aussi les petits mots de « pardon de m’être fâchée » glissés sous les portes fermées.

Y’a la porte entrebâillée, par laquelle, alors qu’on nous aussi on baille, on voit passer une tête ébouriffée

 Y’a les portes…

 

 

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(alors, ce que vous voyez là, c'est mon bâti, avec la porte... et la trace de la hâche des pompiers pour faire levier)

 

 

 

 

Tiens, si vous voulez allez vous marrer, y’a une super invention sur Marie-Poulette, des plans pour garnir son calendrier de l’avent et un nouvel invité… et plein d’autres trucs à zieuter… parce que, Marie-Poulette, c’est oim !!!!!

 

Toujours les pages FB à liker : celle de 4enfants 2 bras et celle de Plume de Marie-Poulette

 

Le concours famili à cliquer… souvent !!

 

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11 octobre 2012 4 11 /10 /octobre /2012 21:23

On a essayé d’y croire longtemps.

On a résisté tant qu’on a pu.

On a gardé nos petites robes dans l’armoire… comme une petit lueur d’espoir.

Parce que non, on ne voulait pas que ça arrive.

On a lutté avec nos petits bras musclés, mais, les nuages ont été plus forts.

 

Il faut maintenant l’admettre et l’accepter : l’été, c’est fini. Il s’est barré on ne sait même pas où.

 

Et puis niveau soleil, maintenant, c’est walou, nibe, nada, queutchi, peau de Z...i (oh ! pardon !)

 

 

Bon, du coup, on a utilisé nos petits bras musclés à quelque chose d’utile :

 

Plier les robes de l’aînée : trier les « encore mettables l’année prochaine » (enfin à vue d’œil) des « potentiellement mettables par la cadette »

 

Faire 2 tas avec les tee-shirts de la cadette : d’un côté, ceux qui iront au benjamin parce qu’ils n’ont pas de fleurettes (on n’est pas sûre que le benjamin « like » beaucoup les fleurs l’année prochaine) et de l’autre côté, ceux qui ont des fleurettes parce que, peut-être que la cadette aimera bien les fleurettes dans 3 ans…

 

Ranger les shorts du benjamin (garder ceux qui ne sont pas trop « garçon » pour la petite dernière).

 

Et puis s’attaquer à l’armoire de la petite dernière, ranger les petites robes jolies, les pyjamas légers, les petites tuniques dans lesquelles elle était vraiment trop mimi…

Mettre tout ça dans un carton…

Se demander à qui on va bien pouvoir refiler cette petite tunique rouge à pois, si jolie…

 

Détester complètement que ça ne soit plus l’été.

 

Avoir totalement en horreur les nuages gris et la température basse qui empêche à tout jamais notre petite dernière de mettre cette petite tunique-là…

 

Cette petite tunique, en fait déjà un peu trop petite.

 

Comprendre que ce n’est pas la faute au mauvais temps.

Que c’est simplement la faute au temps. Celui qui passe, qui court et qui file si vite qu’on ne peut pas le retenir…

 

Se dire que l’automne nous rend bien nostalgique.

 

Et ouvrir le carton « 18 mois ».

L’ouvrir.

Sortir quelques bodies.

Et sous les bodies, retrouver cette petite robe si choupette en velours rouge.

Se dire qu’en fait, on est bien contente que la petite dernière puisse enfiler cette jolie petite robe…

 

Oh ! Et puis ce gilet qu’on avait tricoté pour l’aînée !

 

Et puis, ce bonnet trop rigolo… et puis… et puis…

 

Et puis, l’automne, en vrai, c’est pas si mal.

 

Et puis, même le temps qui passe et qui faire pousser les marmots a du bon. (si, si)

 

 

Et puis, si ça vous dit, y’a le profil facebook (on est 470 !!! On y croit au 500 pour Noël ???, tiens, comme la 400ème, le 500ème aura son petit cadeau (ouais, je suis comme ça, moi : allez, pour 4enfants 2 bras sur FB

 

Bon, je joue toujours pour 2 concours :

Jusqu’au 22/10 : on clique pour les golden blog award (que ça rigole pas !!!)

 

Et toujours Famili

 

 

Je vous rappelle aussi le super projet en cours d’oyako (magazine super chouette et intelligent et beau et que j’adore et que j’ai filé un petit coup de paluche dedans) : le projet est chez Ulule : on clique, on donne des sous : et de 2 choses l’une : soit le projet voit le jour et vous êtes récompensé à hauteur de votre don, soit, y’a pas assez de donneurs et vous récupérez vis sioux… : On ulule à fond pour Oyako !

 

 

(ce qui serait super chouette, ce serait de partager au max pour Oyako : on a besoin de vous !!!!!!!!)

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25 juin 2012 1 25 /06 /juin /2012 08:50

 

ça y est !!!!!!!!!!!

15 jours que j'en parle.

Je suis chez Paulette !! Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! (euh... je suis contente !)

Alors, c'est comme d'hab', vous pouvez liker l'article à fond les ballons, le partager, le faire aimer à votre mémé... en profiter pour adorer le profil Fesses ed' bouc' ici : (ça monte, ça monte, mais il faut encore un effort !!!)

 

Pour les grandes blogueuses (mais aussi les petites), je suis sur Hellocoton depuis hier (on n'arrête pas le progrès !!)

 

Sinon, c'est tout pareil que d'habitude, sauf qu'il faut aller lire l'article chez Paulette : c'est ici !!!!!!

 

 

4 enfants

(et pour la peine, c'est dingue... vous voyez ma trombine !)

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20 mai 2012 7 20 /05 /mai /2012 21:58

 

 

(ouf ! Il était bien long ce titre !!)

 

Alors, voilà, comme beaucoup, on aurait adoré avoir de beaux meubles de famille, en bois massif, patinés par les années et qui ont une histoire à raconter... mais il faut l'avouer, déjà nos parents (et même nos grands-parents) ont des meubles qui viennent du sus-nommé designer suédois, et une chose est certaine, les commodes, tables à langer et autres lits superposés, n'ont aucun, mais alors vraiment aucun espoir d'être légué à nos enfants... ou alors, uniquement dans leur état originel : en kit (mais, en kit définitif)...

 

Toujours est-il que, quoiqu'il soit évident que nous soyons le cœur de cible du désigner suédois, nous sommes aussi fortiche, nous avons tout compris à leurs basses manœuvres pour nous faire acheter plein de trucs dont on a pas besoin...

 

Ruse n°1 pour déjouer les pièges du designer suédois : la liste !!!

  • un lit superposé pour la cadette et le benjamin

  • un matelas pour chacun (parce que, ouais, on est sympa !)

  • une passoire en plastique (parce que la jolie en fer a fini par rouiller)

  • et c'est tout ! Point Barre.

 

 

Et nous voilà parti, un soir après l'école (ben ouais, ça fait partie de la ruse... tout le monde va chez le designer suédois le samedi... donc, comme nous, on est super malin, on y va en semaine !)

Du coup, on ira vite et on va rentrer tôt (si, si, on y croit !!)

Hop ! Tout le monde dans le camion jaune.

 

(j'en vois d'aucun qui se demandent : est-ce une bonne idée d'emmener ses enfants dans un magasin de design suédois quand on en 4 ?? Ben disons, qu'on n'a pas toujours le choix et le benjamin et la cadette, eux voulaient l'avoir... le choix !)

 

Arrivée chez le designer suédois.

 

Ruse n°2 : ne pas prendre de caddie, ni même de sac jaune si pratique à remplir de trucs dont on a pas besoin (hé, hé... on maîtrise toutes les ficelles !!!!!)

 

Arrivée en haut de l'escalator :

Oh ! Mon Dieu, le designer suédois connaît notre addiction  pour les pois !!! Ne pas regarder les vases à pois rouges, non, ne pas les regarder, filer droit devant nous (ouais !!! on est une wineuse !!!)

Entendre cependant une petite voix dire : Oh ! Regarde ! Des vases à pois, exactement comme tu aimes (tâcher de faire taire cette petite voix)... mais la petite voix insiste et nous met le vase dans les mains (bon, faut dire que la petite voix en question a 9 ans et que c'est notre fille aînée qui connaît notre addiction pour les pois...)

Et la voix de reprendre : 6 euros, c'est pas cher !!!

(oh ! Pétard, ré-sis-ter !!!!)

Sourire... c'est gentil ma chérie, c'est vrai qu'il est beau, pas cher... mais a-t-on réellement besoin d'un vase (yes !)

 

Donner pour mission à notre troupe de rester groupée !

Le magasin de design suédois est un vrai labyrinthe (même que c'est fait exprès pour qu'on soit désorienté, qu'on perdre nos repères, qu'on faiblisse en passant 8 fois devant le vase à pois rouge... Il paraît que y'a des gens qui n'ont jamais trouvé la sortie et qui vivent ici...)

Donc, un seul mot d'ordre : groupir !!!

 

Allez, hop, hop, hop, tous en ligne, on avance et on ne zieute pas autour de soi...

 

Pour aller au rayon lit, il faut passer par le rayon enfant.

Et voilà, notre ligne groupir toute pourrie. Les enfants s'éparpillent comme une nuée étourneaux...

Le benjamin s'installe dans le fauteuil qui se ferme et qui tourne, la cadette, le fait tourner et on entend le benjamin hurler de rire !

 

GROUPIR !!!!

Reformation de la ligne (oh... une maison en forme en chapiteau trop beau... non, non, non, ne pas aller voir le prix ! Groupir !!)

 

Arriver au rayon lits superposés.

Regarder/comparer/se décider d'un commun accord avec les futurs occupants du lit pour un modèle en bois clair, pas trop cher et pas trop mal non plus.

Retourner l'étiquette : crotte de bique, sur fond rouge, c'est écrit noir sur blanc : contacter un vendeur.

Trouver tout de suite un jeune homme avec une belle chemise jaune (comme les sacs si pratiques !) : Oh yeah ! On est super vernie !!!

ah ! Non, Madame, moi, je m'occupe du rayon cuisine, je ne faisais que passer..

 

Rôh, zut de crotte !

Faire deux équipes : une qui cherche le vendeur préposé au lit superposés, l'autre qui reste à la borne « je peux vous renseigner »

….

…. … … … … (pétard !!!!!! il est où leur vendeur !!!!!)...

N'y aurait-il pas une planque dans le magasin où les vendeurs se cachent, ou alors, c'est un jeu... cache-cache-vendeur... ou alors... ou alors !!! Arrrrrgh ! Non, pervers de magasin de design suédois, tu caches tes vendeurs pour qu'on passe et repasse devant les vases à pois rouge !!!

 

Le voir enfin arriver...

suivi d'une respectueuse vieille dame..

Comprendre qu'on va encore devoir poireauter, parce que la vieille dame a aussi des renseignements à demander (et vu que c'est elle qui a trouvé le vendeur, elle a priorité)

 

Et elle met des plombes la p'tite vieille et que je te demande si tu l'as en rouge et que je te demande si tu l'as en vert...

Non mais, elle a pas bientôt fini la vieille !!!! On s'en tape de la couleur, nous on veut du bois !!!!

 

Constater que la marmaille n'est plus du tout groupir... Résister à l'envie de chercher la marmaille (doivent être au rayon enfant... ou avec leur papa... ne pas lâcher la place, ne pas lâcher la place !!!!)

 

Enfin, la vieille bique s'en va !

 

Expliquer au vendeur qu'on veut ce modèle-là, en bois !

Lequel ??? (salopard de vendeur... il sait que c'est imprononçable le suédois !!)

Montrer le lit de notre index !

Ahh ! Le Smoarlsyurng !!

Euh.. oui, c'est ça !!

On ne le fait plus.

Quoi ???????? Pas possible !!!

Sentir un gouffre s'ouvrir sous nos pieds... que faire... ne pas lâcher le vendeur...

Et vous l'avez en rouge ???

Non

Et vous l'avez en vert ???

Non

(sentir la queue s'allonger derrière nous...)

Bon, pas grave, vous avez quoi en lit superposé.

Ben, on n'a plus que Jurgblostguf...

Très bien !!! parfait !! Il est en bois ???

Non, en fer laqué...

Ha ! Et vous l'avez en rouge ??

Non

Et vous l'avez en vert ??

Non, ça n'existe qu'en blanc.

Ben, c'est parfait ! On adore le blanc !!

 

Repartir avec LA feuille à donner en caisse...

(donc, tout est à retirer après la caisse, sauf les sommiers : allée 19, place 13)

 

Croiser le papa (qui a des draps, des housses de couette dans les bras... ben ouais, un matelas, c'est bien... mais une couette et des draps, c'est pas mal non plus... Bon OK !)

Oh ! M**** les matelas !!! Regarder la queue devant le vendeur...

 

S'approcher, entendre : et vous l'avez en rouge ??? (hésiter à pleurer)

 

Voir le papa revenir l'air hilare : c'est en libre service, allée 12 place 28.

 

Récupérer la marmaille... trouver l'aînée et la cadette... mais pas le benjamin... (et pourtant, on a ouvert le fauteuil qui tourne avec la petite capote qui se referme... on a d'ailleurs fiché une trouille incroyable à une petite fille qui s'était cachée là... désolée, petite...)

L'appeler... l'appeler... sentir que notre sang quitte notre corps.
Se raisonner, ne pas paniquer... courir à l'accueil :

Expliquer...

Entendre la dame dire « la maman du petit... »

Trouver le temps long, long...

Voir le papa arriver avec le benjamin, un sourire jusqu'aux oreilles : il était caché dans le lit superposé.

 

Se sentir mieux ! Revivre ! Remonter l'escalator, attraper le vase à pois rouge au passage (pfff... on a eu peur... faut bien se réconforter...)

 

Quitter l'étage à labyrinthe... descendre au sous-sol à labyrinthe.

 

Ne toujours pas prendre les sacs jaunes, ni les caddies qui crient famine (en espérant, qu'on remplisse leurs ventres affamés).

 

Chercher une passoire en plastique, trouver des verres rigolos (tiens, on en a cassé plein ces derniers temps, et c'est pas cher).

 

Chercher une passoire en plastique, trouver des pinces en plastique pour fermer les paquets de céréales (c'est super pratique ça, et c'est pas cher !!!)

 

Chercher une passoire en plastique et trouver des torchons (rôh, les nôtres sont tout moches... et ils ne sont pas chers)

 

Chercher une passoire en plastique et trouver : des couettes pour les lits/des draps pour notre lit à nous/un filet malin pour ranger plein de trucs/un abat-jour en papier de riz/une tente en forme de cirque (ben, tiens, ils l'ont mise aussi au sous-sol... ils ont bien compris qu'on craquerait !!)...

 

Chercher une passoire en plastique et trouver un caddie !!!!!!!!!!!! (et même un sac jaune super grand)

 

Chercher une passoire en plastique et se souvenir qu'on avait dit qu'on aurait acheté une petite commode pour mettre les fringues de la petite dernière... hop, hop, remonter, trouver les références vite fait (si, si, c'est possible) : Allée 21 place 12 pour les tablettes intérieur, allée 34, place 2 pour les portes et allée 5, place 6 pour le caisson (sans rire, pouvaient pas tout mettre au même endroit ???)

 

Continuer à cherche la passoire en plastique et trouver plein d'autres trucs... pas chers.

 

Se diriger vers les allées 21, 34, 5... voir les piles de cartons super lourds s'accumuler sur le caddie.

 

Se retrouver face aux caisses : mais quoi !!!!!! Tout le monde aurait-il eu la même super idée que nous en venant en semaine ??? Les queues sont tellement longues qu'on a l'impression qu'elles se croisent, tournent sur elles-mêmes...

 

Poireauter un temps infini en berçant la petite dernière/interdisant au benjamin de monter sur le tas de cartons/obligeant l'aînée et la cadette à rester dans un périmètre raisonnable.

 

Arriver à la caisse, tout déballer (et acheter notre 12ème sac bleu... ça nous fera une belle collection), avoir l'impression de n'avoir pas bien compris le montant annoncé par la caissière :

Tout, ça vous êtes sûre ???

Ben, ouais, tout ça...

 

Poireauter encore et toujours pour récupérer le reste des cartons.

Comprendre que, bien que notre camion jaune soit assez grand... ça va être chaud pour tout caser.

 

Caser comme on peut tous les cartons (en faisant super gaffe à notre super vase à pois rouge)

Expliquer à la cadette (qui est obligée d'être tout en biais, coincée par ce qu'on pense être les montants du lit) qu'on n'habite pas loin et qu'elle sera super contente d'avoir son super lit...

 

Rentrer.

Expédier le repas et expédier aussi les marmots au lit, vite fait, bien fait.

 

Se servir un verre de vin pour se donner du baume au cœur pour l'ouverture des cartons.

 

Oh ! Pétard ! On va devoir visser toutes les lattes de 2 sommiers et il y en a une tripotée, de lattes (avaler le verre de vin d'un trait).

 

Deux ateliers : un montage de lit, l'autre montage de commode et le salon disparaît sous les cartons et autres feuilles de montage.

 

Regarder rapidement le guide montage. Tâcher d'être méthodique : repérer les pièces.

Comprendre à peu près de quoi il s'agit. Comparer les pièces et de dessin et se dire que quand, le mec qui fait les dessins, ben il est pas super balèze, parce que ça ne ressemble pas bien...

 

Ne pas comprendre la différence entre les vis E1 et E2 et pourtant, il doit y avoir une différence. Réfléchir... si ça se trouve c'est dans le sens de vissage ???

Laisser tomber la question des vis, on avisera !

S'attaquer aux lattes.

 

Galèrer  parce que les trous ne sont pas en face...

 

Gérer les effets du vin avalé trop vite.

Renoncer aux lattes, trop casse-pieds

Ouvrir le carton du cadre du lit. Le refermer aussi sec.

 

Prendre un 2ème verre de vin.

Attendre qu'il fasse son effet.

Constater que maintenant, on comprend super bien le suédois.

Voir l'air dubitatif du papa...

Saisir qu'on a rien saisi : les lattes sont toutes à l'envers (ben oui, fallait mettre le côté rainuré vers le haut... enfin ! C'est évident).

Renoncer à faire tenir le morceau A avec le morceau B tout en vissant le morceau C.

Maudire le designer suédois et ces modes d'emploi qu'on y comprend rien et qu'il nous faudrait réellement 2 bras de plus pour tout faire tenir ensemble... un cerveau doté du sens pratique ne serait pas un luxe non plus (ou alors, juste un cerveau qui aurait la même logique que les suédois... parce que, en fait, le vin, raisonnablement, ce n'était pas une si bonne idée que ça !)

 

Renoncer tout court... se dire que demain sera un autre jour (et que de toutes manières, c'était très sot d'essayer d'assembler le lit superposé dans le salon, parce qu'il semble évident qu'il ne passera pas les portes...)

Monter uniquement la super tente-chapiteau des enfants et y parvenir (ouais !! c'est bon pour l'ego... qui se contente de peu !)

Laisser le salon dans un état proche Hiroshima après la bombe A...

Se coucher et rêver de vases à pois.

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5 avril 2012 4 05 /04 /avril /2012 22:31

 

Nos enfants, on les aime... mais, y'a des fois où on les aime plus en photo qu'en vrai.

 

(ben quoi, quand on a passé un journée pourrie avec que des trucs pénibles, comme renverser son thé sur le document de 25 pages qu'on vient juste d'imprimer sur du papier trop beau et dont il ne nous reste plus que 7 feuilles, marcher dans une crotte de chien juste avant de monter dans la voiture, aller à la piscine entre midi et deux et se rendre compte, une fois qu'on est déshabillée, dans la cabine, qu'on a oublié son maillot sur l'étendoir dans notre salle de bain)... Une journée pourrie, quoi !... Alors, quand on récupère nos marmots déchaînes et grognons et qui ont aussi passé une sale journée, qui n'ont pas envie de : Faire leurs devoirs/se laver/arrêter de hurler/ vous lâcher 2 minutes/manger des brocolis, ni des pâtes non plus/aller dormir...

Ben, oui, ces soirs-là, nos charmants enfants, on les préfère en photo.

 

Faut dire que des photos de nos lardons, on en a au moins 4 boites à chaussures (en 17-23-26 et 31) en attente de tri et de collage dans un album...

 

Remonter quelques années en arrière :

La naissance de l'aînée : découverte du numérique

L'aînée + 2 minutes et hop, photo du bébé dégueu posé sur notre ventre

L'aînée + 3 minutes : photo du bébé avec un petit chapeau fabriqué par la sage-femme avec un morceau de tissu noué au bout

L'aînée + 3 minutes 22 : photo du bébé avec les yeux ouverts...

L'aînée + 22 heures : photo du bébé à 3 heures du matin, parce qu'elle vient d'arrêter de hurler, et ça s'immortalise.

...

L'aînée + 24 heures et 12 minutes : 1 jour !! Ouais, ça vaut bien une petite photo.

 

Et le pauvre marmot est non stop sous les flashes, ceux de l'appareil de ses parents, ceux des grands-parents, des tontons, des tatas, des copains, du photographe officiel de la maternité...

 

Et toutes ces photos sont classées, par date, par jour même. Rangées dans la boite des premières chaussures de l'aînée.

Les meilleures sont amoureusement collées dans un très bel album hors de prix, elles sont rangées par dates et même par thème.

On a l'aînée avec des pyjamas de toutes les couleurs.

On l'a avec des bonnets sur la tête, parce qu'on trouvait ça rigolo.

L'aînée avec des fleurs du jardin, parce qu'on trouvé ça joli.

L'aînée avec son papa, dans ses bras, sur les genoux, sur les épaules, la tête en haut, la tête en bas.

L'aînée qui dort dans son siège auto avec un casque de vélo, parce qu'elle n'avait pas voulu l'enlever.

L'aînée qui rit, parce qu'on aime ça.

L'aînée qui pleure, parce qu'on est assez sadique pour faire des photo d'une môme qui braille. (ou alors on est maso)

L'aînée à 4 pattes, parce qu'on est fière.

L'aînée qui mange avec sa cuillère toute seule, parce qu'on attendait ça avec impatience.

L'aînée avec son doudou, parce que c'est trop choubidou.

L'aînée, l'aînée, l'aînée, l'aînée.

 

Au moins 400 photos de la première année de l'aînée. (sans compter celles qu'on n'a pas prises nous même)

 

 

Et puis la cadette est née :

La cadette + 10 minutes : 1ère photo, cette fois, on a attendu que tous les morceaux n'appartenant pas réellement au bébé aient été enlevés.

La cadette + 15 minutes : avec son papa et sa maman... photo prise par la gentille sage-femme, qui a même pensé à dire au papa d'enlever son calot en papier.

 

La cadette + 4 heures : avec sa sœur aînée. Nos 2 filles !

Photographier la cadette avec autant de plaisir que l'aînée, mais avec une fréquence moins frénétique.

 

Et ces photos sont rangées par...mois. Rangées dans une boîte à chaussures..

Les meilleures, on les a amoureusement collées dans un album..

A peu près 200 photos de la cadette la première année.

 

 

Et le benjamin est arrivé :

Le benjamin + 1 heure, avec le papa (ben quoi, c'est pas facile de faire des photos en même temps qu'on nous recoud une césarienne)..

Le benjamin + 1h30, avec le papa toujours.

Le benjamin + 3 heures : avec ses 2 sœurs, et on est fière de notre fratrie.

 

Photographier le benjamin à chaque fois qu'on y pense et qu'on a une main libre pour attraper l'appareil. Ne louper aucun des moment clef.

 

Et ces photos sont rangées dans une boite à chaussures... enfin dans une demi boite à chaussure.

Se dire qu'on a réussi à capter la quintessence de la vie de cet enfant.

Et dans le bel album, on n'a collé que... le premier mois.

(mais on compte bien s'y coller à nouveau)

 

 

 

Et la petite dernière est arrivée !

La petite dernière + 30 secondes : on a repris nos anciens réflexes et on a investi dans un nouvel appareil (pas vraiment reflex, mais presque...)

La petite dernière avec ses frères et sœurs, être impressionnée par notre fratrie.

Tenter de ne rien louper de la première année de la petite dernière.

Constater qu'il y a plein de photos où on voit, au premier plan, le nez de l'aînée, le bras de la cadette, le pif du benjamin et derrière, la petite dernière...

 

Et ces photos sont rangées dans une boite à chaussures virtuelle sur notre ordinateur.

Et finir par investir dans un bel album... qu'on remplira bien un jour !

 

 

 

 

Et trouver une ancienne boite à chaussures en 42, en farfouillant dans une maison qui n'est plus la nôtre.

L'ouvrir et trouver, une série de photos, même pas classées, ni par année, ni par thème ou par taille.

 

Se revoir en communiante, on nous aurait bien donné le bon dieu sans confession.

 

Se voir bébé avec les cheveux dressés sur la tête et comprendre toutes mésaventures capillaires que nous avons avec la petite dernière.

 

Voir des photos de la famille, posées, au fil des années devant le même cerisier qui grandit, qui grandit... comme la famille (qui grandit moins vite que cerisier, heureusement !).

 

Se marrer en voyant notre sous-pull orange avec notre pantalon patte d'eph' marron, trop la classe ! (et dire que nos enfants nous en diront un jour : mais pourquoi tu nous mettais des fringues à pois/rayures/carreaux ???)

 

Trouver des photos en noir et blanc d'enfants tout nus, allongés sur le ventre sur une fourrure d'agneau.

Des photos de bébés qu'on ne connaît pas mais qui pourraient bien être notre bébé (question capillarité fournie, une marque de fabrique de la famille), alors qu'on doit être l'arrière-petite-fille de ce bébé joufflu.

 

Voir des photos avec des gens sérieux, bien habillés.

Parce qu'il y a eu un temps où on ne pouvait pas mitrailler dans tous les sens. Un temps, où un photo, ça coûtait un œil, alors, il fallait que ça ait un sens.

 

 

Et puis retrouver des souvenirs joyeux, de fêtes, de célébrations, d'anniversaires, des mariages, de cousins de tontons et de cerisier aussi.

 

 

Se dire qu'un jour, on finira les albums... oui, oui, on y croit.

Qu'on les offrira à nos chers petits devenus grands et que ce jour-là, ils n'en auront peut-être rien à faire, qu'il mettront l'album dans un coin (parce que fourrer un album dans une boite à godasses, même des bottes, ben, c'est pas évident !) et qu'un jour, un autre petit, qu'on ne connaîtra peut-être pas ouvrira l'album et comprendra pourquoi il avait une telle touffe de cheveux à la naissance.

 

 

(et constater quand même que la petite dernière à tout à fait la même tête que la cadette au même âge... elle met aussi les mêmes fringues, qu'elle a récupéré de ses sœurs aînées... hésiter un instant à faire un album pour les 2... Mais nooooooooooon ! On lui fera son album à la petite dernière...)

 

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Et si on veut partager, ben, y'a pas à hésiter, on partage !

Si on veut "liker", il y a le profil FB "4 enfants et 2 bras"

Et si on aime le choc des photos, on peut toujours mettre le poids des mots dans les commentaires !

Allez, hop, hop, hop , Cheeeeeeeeeeeeeeeeese !

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28 mars 2012 3 28 /03 /mars /2012 22:36

Non, non, non et non, nous ne sommes pas un bandit de grands ou de petits chemins.

Nous sommes simplement en possession d'un véhicule motorisé à 4 roues demandant d'être conduit par une personne ayant son permis.

 

Et jamais, jamais, jamais, on ne se fait arrêter par la police nationale.

 

Le décor :

Une route (bon, on s'en doutait un peu...)

Un stop

Un petit bouchon devant le stop

Une voiture de police nationale, plus loin, sur la droite. Mais même pas cachée, la voiture... vu qu'on l'a vue !!

 

 

Les protagonistes :

dans la voiture

Avant gauche : une maman, au volant

Avant droite : une petite dernière dans sa coque, qui joue avec ses doigts

Arrière gauche : une aînée

Arrière centre : une cadette

Arrière droite : un benjamin

Plus loin, un agent de la police nationale, qu'on a bien vu, vu qu'il n'est définitivement pas caché.

 

Les circonstances :

ça bouchonne gentiment (alors que d'habitude, ça ne bouchonne pas... enfin, pas là. A croire que c'est cette voiture de police nationale qui ralenti tout le monde... Tous les conducteurs font attention, vu que la voiture de police, tout le monde l'a vue).

 

Itinéraire :

au stop, tourner à droite et passer devant la voiture de police nationale et renter à la maison.

 

L'action :

Poireautage, poireautage, poireautage

Vérification des ceintures des marmots au moins une douzaine de fois (on sait que la police nationale est là)

Se retenir de jeter un coup d'œil au téléphone... pour passer le temps/informer le monde entier que ça bouchonne parce qu'il y a la police nationale (et que même on pourrait prendre la voiture en photo... pour que le monde entier la voit)

Et puis, c'est enfin notre tour de passer le stop !! Yeah !!

La gentille voiture, sur notre gauche, nous laisse passer et hop, un coup de clignotant (hé, hé, on ne pas se faire avoir... on l'a vu, la police nationale) et on tourne à droite.

 

Et poireauter à nouveau... jusqu'à se qu'on arrive à hauteur de la voiture de police nationale, qu'on voit de près, cette fois... de même que l'agent qui nous fait signe de nous arrêter.

 

Petite précision : ce n'est pas qu'on n'aime pas la police, mais j'ai peur. J'ai l'impression que je vais finir en prison si je me fais arrêter(ce qui est idiot, je sais... et non, je ne n'ai rien à me reprocher... j'entends déjà les commentaires !). Mais j'ai peur de la police, comme j'ai peur des majorettes, des clowns et des oiseaux. Les uns n'ayant a priori aucun rapport avec les autres... encore que...

 

 

Passons.

 

L'arrestation :

Garer sa voiture sur le côté en faisant hyper gaffe de ne pas accrocher la voiture de la police nationale.

 

Se remémorer les instructions des policiers dans les téléfilms (on a les références qu'on peut...)

D'abord, laisser les mains visibles sur le volant.

 

En même temps, les mains sur le volant, ce n'est pas méga pratique pour ouvrir la fenêtre.

 

Sans faire de geste brusque, diriger la main gauche vers le bouton qui ouvre la fenêtre

(ne pas oublier de dire aux enfants de fermer leur bouche).

 

Une fois la fenêtre ouverte, replacer les mains sur le volant.

Regarder le policier en prenant un air gentil, très gentil (non, non, non, je ne suis pas armée, monsieur, je suis gentille)

 

Constater que l'agent nous regarde un peu en biais.

 

- « Police Nationale »

(oui, bon, on avait vu, on sait lire)

- Vous avez les papiers du véhicule ?

Répondre (parce qu'on est polie et qu'on ne veut pas d'ennuis) : Oui.

!!!!!

????

??????????

- Vous pouvez me les montrer ?

- Euh, oui... mais je vais devoir enlever les mains de mon volant et elles ne seront plus visibles.

- ???????????????????????????????? Bien sûr, enlever vos mains, se sera plus facile. (sentir que la police nationale se fiche un peu de nous)

 

Constater que entre la police nationale et nous, il y a comme une incompréhension.

 

Farfouiller dans notre sac à la recherche des papiers.

Sortir dans le désordre et sur le tableau de bord :

1 papier de carambar encore collant

1 petite cuillère

1 voiture miniature

1 téléphone

1 paquet de mouchoir plein de miettes de biscuits (comment les miettes ont-elles fait pour entrer dans un paquet de mouchoir fermé ??)

Le planning de la crèche (chouette, il était là)

1 vieille tétine

1 sac en plastique

1 crayon de couleur rose, sans mine

3 barrettes

1 invitation à l'anniversaire de Nina (qui est née en janvier)

1 brosse à cheveux (pleine de cheveux et de miettes aussi)

Des tonnes de facturettes de carte bleue

Un râteau playmobil rouge

Et enfin notre portefeuille !!!

 

Dans le portefeuille :

on trouve des tickets de métro, des dizaines de cartes de fidélité pour des magasins avec auxquels on n'avoue n'être pas toujours très fidèle, une carte d'identité et dans le fond, pliés en douze, la carte grise et les papiers d'assurance (et même un permis de conduire, mais celui-là, il est nickel, parce qu'on a investi dans une super pochette plastique).

 

Tendre le permis et les papiers du véhicule à la police nationale qui nous remercie (quoique, commençant un peu à perdre patience... comme les marmots dont on sent que la bouche ne va plus rester fermée très longtemps).

 

Avoir l'impression que les yeux de l'agent police nationale vont tomber au moment où le brave homme ouvre notre super pochette plastique qui protège notre permis...

 

 

- Vous savez pourquoi je vous arrête ??

- Euh... vérification des papiers du véhicule...

(bien tenté, mais rate !)

- Pas du tout, vous avez coulé le stop.

 

Ne plus, comprendre, paniquer, se ressaisir, ne pas contester. Dire seulement :

- Je n'en ai pas eu l'impression

 

- Vous savez combien ça coûte, de couler un stop (non, on ne sait pas, on ne se fait jamais arrêter par la police nationale) ?? Et vous savez combien de points en moins ça va faire sur votre permis ??? Vous avez tout vos points ??

 

A ce moment, entendre la cadette qui chuchote:

- Maman va aller en prison.

Le benjamin, hilare : C'est vrai !! Maman, tu va aller en prison.(se demander pourquoi le benjamin trouve ça si chouette qu'on aille en prison)

L'aînée, paniquée : mais si tu vas en prison, comment on va rentrer ?? et tu seras là pour la fête de l'école, tu crois ??

La cadette : si tu vas en prison, c'est que t'as fait une grosse bêtise !

La petite dernière qui a arrêté de jouer avec ses doigts, relève la tête et chouine, histoire de participer.

 

Et d'un coup, entendre tous les gamins se mettre à crier/hurler/s'époumoner et n'entendre plus que « PRI-SON, PRI-SON ».

Penser toujours à laisser ses mains sur volant, bien visible et tâcher de se retourner et de calmer tout le monde.

 

Regarder l'agent de la police nationale avec des yeux de cocker qui a peur de finir à la fourrière.

- bon, ça ira pour cette fois, allez, circulez... mais que je ne vous y reprenne pas !

- Promis

- Allez, circulez !

 

Et on circule.

 

Plus loin, se garer, se retourner et dire aux marmots

- Hé, bravo ! Vous avez assuré !!

 

Constater que les gamins ne comprennent pas pourquoi on les remercie.

 

Plus tard, bien plus tard, ouvrir la pochette plastique de notre permis de conduire et y trouver... une fraise tagada écrabouillée et se souvenir de l'air de l'agent de la police nationale.

 

Conclure que les agents de la police nationale ne sont pas tous effrayants... certains sont effrayés... par 4 enfants !

 

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11 septembre 2011 7 11 /09 /septembre /2011 20:47

Dimanche au ciel gris souris, gris pourri...

Tellement gris qu'il démoraliserait un clown sous extasy.

 

Le benjamin et la petite dernière dorment (les bien-heureux)

 

L'aînée et la cadette jouent dans la chambre de cette dernière.

 

15 min... 20 min.... 23 min... : mais... mais qu'est-ce que c'est que ce binz ? Comment 2 petites filles, pesant respectivement 17 et 19 kg peuvent arrivent à faire autant de bruit qu'un éléphant obèse ??

 

Se transformer en Mère Courage et n'écouter que ce dernier (le courage !). Monter les escaliers. S'arrêter un instant devant la porte de la chambre (mais pourquoi est-ce qu'elles sifflent, paillent, hululent, glougloutent ?? Oh ! purée, on dirait qu'il y a un problème !)

 

 

Ouvrir la porte... euh... ouvrir la porte en poussant un peu, en poussant beaucoup :

 

2 petites filles en culottes, l'air hilard, sautent sur le lit, sur le sol (non, ce n'est pas le bon terme : ce dernier étant couvert de cousins, d'oreillers, ceux des parents compris, de peluches plus ou moins fraîches, de piles de bouquins, des balles, y'a même un rateau playmbil rouge (mais aucun signe de mon beurre de cacao), de fringues, de légos...)

 

La mère : MAIS-KESKE-C'EST-KE-CE-BAZAR ????

 

Les filles :  Ben quoi, on joue à la DS

La mère : ?????  vous n'avez pas de DS

Les filles : Justement, on joue à comme si on était dans la DS

La mère : ....

 

Ne rien dire. Fermer la porte. Ne surtout pas penser au moment où il faudra rendre cette chambre à peu près habitable (on ne sait jamais, si un enfant daigne y dormir ce soir...)

 

Se transformer en Mère Courage-Fuyons. Re-descendre, rester sourde au bruit de l'éléphant obèse. Rester sourde.

 

Se dire qu'on n'aurait peut-être pas du refuser de les laisser regarder un DVD cet après-midi....

 

Mais pourquoi il fait un temps pourri ? pourquoi le dimanche, y'a de la pluie ? Pourquoi je ne leur ai pas acheté de DS ?????

Et il est où mon beurre de cacao ???

 

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