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7 juillet 2013 7 07 /07 /juillet /2013 09:42

Dimanche matin.

Soleil ! Soleil ?????? ouiiii, Soleil !

 

Petits zoziaux qui chantent.

 

Trainasser au lit.

Se lever, même pas la première.

 

Voir les enfants, jolis, mignons charmants...

 

Et sur la table de la terrasse, un bouquet de roses et herbes folles du jardin. Ceuillies tout fraichement du matin.

(oui, les fleurs, ça me rend romantique, je fais des rimes)

 

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Adorer ça !

 

Comprendre que, quelque part au fin de nous, sommeille une autre Marion. Celle d'un des rares blogs que je suis spontannément (en fait le seul que je vais voir sans avoir d'alerte FB et pour cause, cette Marion là n'est pas sur FB).

Je ne la connais pas du tout... Et j'avoue, que je regarde "tous les jours dimanche", le dimanche soir, souvent.

En réalité, ça devrait tout à fait m'aggacer, ce bonheur parfait, les nappes blanches, les enfants jolis-jolis...

Mais, le dimanche soir, j'adooooooore !!! J'adoooore le côté petite maison dans la prairie, j'adooooooore le liberty, j'adooooooore la campagne où j'ai pourtant normalement envie de me pendre au bout de 36 heures, j'adoooooore les bouquets jolis, j'adoooooore ses petits mots...

 

 

Voilà, le dimanche, je suis romantique, entre 17h03 et 17h19 et je rêve !

(vous savez tout de moi, maintenant oui, j'ai côté romantico-niais... Mais je jure comme un charretier)

 

 

 

 

Et puis voir la petite dernière qui me tend sa poupée en disant : "maman fait bisou à poupée"

Regarder la poupée, regarder le bouquet.

Se marrer, se poiler et dire "pétard à mèche, moi, j'aime le dimanche !"

 

 

 

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Je remercie Marion, l'autre, qui ne sait rien de moi, de me faire rêver doucettement tous les dimanches soir !

Je ne suis pas elle et c'est bien comme ça, du coup, je peux rêver péinard, sans avoir à laver de nappes !

 

Sinon, moi, la marion d'ici, je suis sur FB ! Et vous avez le droit de bien aimer...

 

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21 avril 2013 7 21 /04 /avril /2013 11:03

 

Avoir la chance d’être en vacances à la campagne avec des amis et leurs enfants (et aussi les nôtres, d'enfants).

 


Se lever le dimanche matin à 08h03 dans le gîte silencieux.


Apprécier les vacances.

 


Se dire qu’on a fait quasi une grasse matinée.


Liker les vacances.

 


Descendre dans la cuisine, avec la petite dernière dans les bras.

Trouver la table de la cuisine prête pour le petit déjeuner.


Lover les vacances.

 


Avec une petite attention pour chacun.

Ma tasse à thé avec mon thé du matin.

Le café des copains.

Le biberon de la petite dernière…

 

Aimer la magie des vacances.

 


Trouver un petit mot écrit pas les grandes (11 ans, 10 ans et 8 ans).

 

Adorer la magie des vacances.

 

 

Sourire en voyant qu’il y a du soleil.

La journée commence bien.

 

 

ET toujours, on peut aimer le profil FB… si on en a envie !!

 

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12 février 2013 2 12 /02 /février /2013 21:50

 

 

Alors, c’est comme ça.

Aujourd’hui, c’est grève.

(Non, je ne parlerai pas du fond de la chose… aujourd’hui, je suis futile, futile… j’ai été super sérieuse avec mon dernier article pas marrant sur l’avortement, alors, hop, du futile !)

 

Y’a des fois, où, la grève, ça ne tombe pas bien, on est déplacement vachement loin, la petite dernière a gastro,  la voiture est en panne, la grand-mère en vacances…

 

Mais cette fois, y’a grève et ça tombe pas trop mal…

N’être pas super débordée par le boulot.

N’avoir que l’ainée et la cadette à gérer (la maitresse du benjamin ne fait pas grève cette fois et la petite dernière est à la crèche).

Se dire qu’on va en profiter.

En profiter en toute futilité.

 

Avoir des trucs à faire en ville.

Que des trucs futiles.

 

Embarquer ses 2 grandes filles en ville.

Se garer fastoche.

Se balader, prendre le temps.

Se donner la main…

Trouver ça bien.

 

Prendre le temps de choisir des magazines, pour la route vacances.

Se promener en ville.

Regarder les vitrines…

Que du futile.

 

Se dire qu’on tricoterait bien à la cadette ce gros gilet qu’on n’a pas trouvé pendant les soldes…

Constater que le magasin de laine à fermé. Se demander comment on va trouver le temps d’acheter de la laine avant de partir en vacances.

 

Chercher des chaussettes en 26 pour le benjamin.

Retourner complètement le bac de chaussettes pour garçons.

Trouver uniquement du 22-24 ou du 28-30…

Trouver ça drôle.

Et puis, voir la cadette trouver LA paire de 25-27 !!!!

L’unique paire en 25-27 dans un bac de centaines de chaussettes.

Acheter la paire de chaussette pour que le benjamin ait chaud aux pieds pendant les vacances.

Futile… quoique, tout même assez utile.

 

S’apercevoir qu’il est déjà midi et demi…

Qu’on a marché bien moins vite qu’on ne l’aurait cru.

Allez se réchauffer dans une pizzeria.

Parler des vacances, de tout ce qu’on fera ou qu’on ne fera pas…

Rire avec ses filles.

Trouver ça futile.

Futilement bon.

 

Chercher un jeu pour les enfants des amis qu’on verra pendant les vacances. Faire 3 magasins. Finir dans une toute petite boutique spécialisée uniquement dans les jeux de société.

Ne pas trouver le jeu qu’on cherchait… rupture… mais… réapprovisionnement… vendredi… et vu qu’on part samedi, c’est parfait.

Acheter un jeu qui fait plaisir aux filles.

Acheter un jeu qui nous fait plaisir, en fait. Parce que ça nous fait plaisir de faire plaisir aux filles.

Un jeu pour les vacances… Parce que c’est futile.

 

Passer devant une boutique qu’on ne connaît pas, une petite boutique de fringues pour gamins qu’on n’avait jamais vue.

Trouver la vitrine vraiment, vraiment jolie.

Hésiter parce qu’on n’a plus vraiment le temps.

Hésiter et puis entrer.

Adorer tout ce qu’on voit.

Glousser entre filles et puis, là, voir LE gilet, tout pile poil pour la cadette !

(Merci !!!!!!!! pas de laine à acheter, même si tricoter, c’est futile)

La bonne taille, la super couleur…

Et détail qui nous avait échappé : ce sont encore les soldes.

Acheter un pull pour la cadette ait bien chaud pendant les vacances.

 

 

Se faire plaisir dans une librairie.

Se trouver un chouette roman à lire ensemble, le soir avant d’aller se coucher en vacances.

Pas un truc compliqué.

Un p’tit truc futile et gai.

 

 

Trouver un petit cadeau mignon pour le bébé des amis qu’on verra pendant les vacances.

Un cadeau qui ne servira à rien.

Un cadeau juste joli et futile.

 

Se choisir du thé, un bon thé d’hiver, à boire au coin du feu, en vacances.

Trouver aussi un faux thé à l’odeur de chocolat pour les filles.

Juste pour qu’on puisse boire un thé, ensemble, pendant les vacances.

En ne faisant rien d’autre à ce moment là.

Rien d’autre que boire du thé.

La futilité, c’est tout un cérémonial.

 

 

Avoir marché toute la journée.

 

Regagner la voiture, garée à perpet’ les oies.

De futilité en futilité, mine de rien, on a trotté.

 

Et puis, croiser la manif…

Se dire qu’on aurait pu y aller, qu’on aurait pu se sentir impliquée ou même juste concernée.

 

Et puis regarder ses filles.

Les voir sourire, simplement sourire.

Assumer totalement notre parenthèse de futilité.

Une journée qui n’a servi à rien.

Une journée à être juste une bonne consommatrice.

Savoir que ce ne sont que de petits plaisirs.

Rien à voir avec le vrai bonheur.

Que des petits plaisirs futiles…

 

Et que juste pour aujourd’hui, rien ne valait ces petits plaisirs futiles…

 

 

 

 

Vous pouvez aussi likez le profil 4enfants2bras sur FB (c’est futile !)

 

Cliquez sur ma tronche pour le concours famili.

 

Ah !!!! Y’a 2 jeux sur Marie Poulette !!!!!!

Un autour des épices Roellinger : hummmmmmmmm !

Et un autre avec 2 livres mignons à gagner

Zou, on joue !!

 

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28 janvier 2013 1 28 /01 /janvier /2013 20:12

 

 

Résumé de l’épisode précédent :

Avoir préparé moult valises pour la marmaille, avoir largué la marmaille dans divers endroits.

Se retrouver en amoureux, dans le camion jaune qui ne veut pas démarrer et clignote très fort et très rouge « Stoooooooop »(sinon, y'a l'article précédent...)

 

Être hyper gentille avec le camion jaune.

Réussir à le convaincre d’aller jusqu’à la station service au bout de la rue.

Faire une remise à niveau de l’huile en payant un bidon un œil.

Démarrer. Constater que le camion est dans de meilleures dispositions.

Ben, voilà, il fallait le dire.

Pas la peine de se fâcher tout rouge juste pour un p’tit verre d’huile, hein !

Et puis, un petit « s’il te plait-merci », n’aurait rien gâché.

 

Zut, constater qu’on parle au camion comme on parle aux marmots…

 

 

Et puis, partir, paaaaaaartir !!!!

 

Ne pas se retourner une seule fois en se démettant une épaule pour remettre une tétine tombée.

Se vautrer sur le siège avant comme une vraie mémère, avec son châle sur les jambes, se caler les pieds sur le tableau de bord, trouver une position confortable.

 

Ne pas crier. Ne menacer personne de défenestration.

Papoter tranquillement avec le papa qui en l’occurrence sera appelé « l’amoureux ». Evoquer les bonnes choses qui nous attendent.

 

 

Ne pas se farcir 5 heures de route avec M Pokora/Gangnam style/les comptines des tout-petits/Les histoires de la mère Castafiore… ou autre truc audible essentiellement pas les 0-10 ans.

Pouvoir écouter France Culture… si on en avait envie. Mais on n’en a pas envie… alors, écouter un album d’Herman Dune, qu’on n’a pas écouté depuis longtemps alors qu’on l’aime bien (ouais, mais les enfants… enfin, les nôtres, Herman Dune, ils aiment… un peu… pas assez pour l’écouter en bagnole en tous cas)

 

N’avoir personne qui vous rentre ses baskets en 27 dans le dos.

Etre à l’aise.

 

 

Ne pas s’arrêter 7 fois pour un pipi.

Ne pas s’arrêter 3 fois pour un vomi.

Na pas s’arrêter 2 fois pour un caca.

S’arrêter juste pour changer de conducteur, 2 fois… et puis faire pipi quand même… mais n’avoir que notre vessie à gérer.

 

Ne pas compter les voitures roses, ni les blanches, ni les grises.

Ne pas passer des plombes à chercher dans le paysage/sur le bord de la route : une baraque à frites, un monsieur barbu qui conduit une voiture verte, une éolienne, une dame en tutu à cheval sur une citerne...

Chercher la mer du regard… mollement.

 

 

Ne pas filer de bonbecs pour avoir la paix.

N’avoir rien aux pieds, pas une gourde, pas un paquet de mikado, pas une boite de lingettes… rien !

 

 

Ne pas entendre « c’est quand qu’on arrive »

Regarder le GPS, qui nous indique une arrivée dans 3 heures 23

 

 

 

Réussir même à dormir un peu. (C’est bien Herman Dune, même pour dormir)

Se réveiller. Encore 2h12, d'après le GPS.

Plonger machinalement la main au sol, à la recherche des mikados au chocolat noir.

...

...

 

Et comprendre : mais pétard à mèche !!!!! C’est à ça que ça sert, les gamins en bagnole : à avoir des mikados à grignoter !!!!!!!!!!!!!!

 

Zut et crotte de bique !

 

(Hé, mais y’a pas les gamins, alors, on peut y’aller : Putain de bordel de merde, sa race, fais iech !!!!! On n’a pas pris les mikados !!!!)

 

 

 

Allez, zou ! je vous mets la suite, vite

Et je vous prépare un vrai reportage qui déchire sur la maison Roellinger, les cours de cuisine (avec le chef en invité et un bouquin et des épices à gagner), le restaurant le coquillage (hâââââân !!!! j’ai failli mourir de bonheur). Le tout sera dans la semaine sur Marie Poulette… Vous allez voir, vous allez avoir envie de partir un camion jaune (ou en voiture violette ou même en patin à roulettes), direction Cancale !

 

Sinon, un p'tit clic pour la concours, hein, ça fait touhours du bien !

 

Et puis,  pour le concours Marie Poueltte avec une super belle frise d'Atoine Guilloppé à gagner, c'est là !

Et l'article sur les couches qui puent, c'est ici !!!

 

Sinon, le FB de 4enfants 2bras, c'est ici !

 

Et pis c'est tout !

 

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26 janvier 2013 6 26 /01 /janvier /2013 14:28

 

Bon, les marmots, on les aime vachement bien.

Mais on aime aussi vachement bien leur père, qui est aussi accessoirement notre amoureux.

 

Il a été un temps qui nous semble maintenant tellement éloigné qu’on se demande s’il a vraiment existé.

Un temps donc, où quand on voulait partir en week-end, on prenait un sac, on y mettait une culotte propre, une brosse à dents, un bouquin et hop ! On partait.

 

Hein ???

On n’organisait rien ?

On ne prévoyait rien ?

On ne pensait qu’à notre pomme… et oui !

 

Oui, mais, ça c’était avant.

Avant les 4 marmots.

 

Partir en week-end en amoureux, rien qu’à deux est alors devenu un exercice de haute voltige intellectuelle et physique.

 

(Et dire que certains prétendent que plus on a de marmots, moins on a de cerveau)

 

Être méthodique.

Trouver une date.

(Mettre 6 mois à trouver un week-end où on ne travaille pas/il n’y a pas de gala de danse/ d’anniversaire/Noël ou autre fête aussi familiale que religieuse…)

 

 

Placer la marmaille.

 

Essayer de placer la marmaille.

 

Dispatcher la marmaille pour réussir à la placer :

Et hop, l’aînée qui va s’éclater avec sa cousine chez le tonton. (Merci Philippe et Amélie)

La cadette chez sa copine Margot. (Merci Sylvie et Christophe)

Le benjamin et la petite dernière chez la grand-mère qui est aussi ravie de les voir arriver qu’elle sera soulagée de les voir repartir. (Merci Andrée)

 

Maintenir la marmaille dans une forme olympique jusqu’au jour J : leur enseigner l’art de d’éviter les miasmes et microbes, les bourrer de probiotiques au moins 6 fois par jour, leur installer une perfusion de ginseng la nuit.

 

La veille :

Préparer sa valise : mettre un culotte propre dans un sac, une brosse à dents, des chaussettes chaudes (ben quoi, ça caille, la mer en janvier), 2 châles en laine (mais oui, ça caille vraiment… et oui, on se mémèrise), hésiter à embarquer un bouquin… est-ce nécessaire un bouquin quand on est pas partie en week-end en amoureux depuis tellement de temps qu’on ne sait même plus la date du dernier week-end.

 

Regarder la marmaille : oh ! Pétard, il leur faut une valise aussi.

 

Demander à l’aînée et à la cadette de gérer leurs valises respectives.

 

Prendre une grande valoche, y mettre 3 pyjamas en 4 ans (oui, pour 2 nuits… on est prévoyante), 6 slips, 4 pantalons, des chemises, des pulls en laines épaisse (s’il fait froid), des pull en laine fine (s’il fait très froid, pour mettre sous les gros pull), des gilets en laine épaisse (s’il fait froid… mais pas trop, pour qu’on puisse ouvrir), des gilets en laine fine, des chaussettes, des doudous, des bouquins.

 

Ajouter des affaires de la petite dernière : 3 pyjamas en 18 mois (oui…), des bodies, des tonnes de couches, des collants, du doliprane, le carnet de sante, 3 tétines, des chaussons, des doudous, plein, des bottes, des bonnets…

 

Se retrouver avec une valise qu’on doit fermer en s’asseyant dessus.

Comment ça on couve un peu trop nos enfants ?

Nan, on est prévoyante, c’est tout. !

 

Envoyer le papa conduire l’ainée chez le tonton.

 

Chercher un truc dans le sac de la cadette. Se rendre compte qu’elle n’a pas pris de culotte, ni pull… en revanche, elle a des tonnes de jeux.

Rectifier la valoche.

 

Pétard ! Espérer que l’ainée n’a pas le même sens du jeux que sa cadette.

 

 

Se dire que tout est sous-contrôle.

Attendre le retour du papa qui récupère le benjamin et la petite dernière pour les déposer chez la mamie.

Pendant ce temps, déposer la cadette chez sa copine Margot.

 

Tout est sous-contrôle.

La maison vide.

Attraper sa valise.

Monter dans le camion jaune et calme.

 

Voir son chéri mettre le contact.

Le voir changer de tête.

Comprendre que… tout n’est pas sous-contrôle…

 

 

PETRAD A MECHE !!!!! C’est pas un camion à la con qui va nous pourrir notre week-end à la mer !!!!!!!

 

(hé, hé… je vous dirais demain (ou plus tard), si on a réussi à partir !!!! Hou ! le suspens !)

 

En attendant, y’a un article palpitant sur les couches qui puent… à voir sur Marie Poulette (un article d’investigation de dingue)

 

Sinon, je suis un peu à la ramasse dans le concours famili… allez, zou, mettez-moi un p’tit clic dans la tronche !!!!

 

Et si vous voulez suivre mes aventures (enfin... pas tout) en week-end et même en semaine : y'a le profil Face de book.

 

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30 août 2012 4 30 /08 /août /2012 22:00

 

C'est indéniable, les vacances n'ont de sens que si elles se terminent. Sinon, ce ne sont pas des vacances.

 

Se dire qu'on ne peut pas vivre éternellement dans une caravane/une tente/un gîte rural/un village vacances/une villa de rêve...

Non, on ne peut pas.

 

Un jour, il faut bien rentrer chez soi.

Faire le chemin de retour.

 

Arrivée – 500 km :

C'est presque encore les vacances.

 

Arrivée : - 200 km :

Voir enfin le panneau qui indique le nom de notre ville.

C'est déjà vachement moins les vacances.

 

Arrivée – 150 km :

Il pleut.

Arf... ça sent plus la terre mouillée que les vacances.

 

Arrivée : - 100 km :

On reconnaît. On peut éteindre le GPS.

ça y est, ce n'est plus du tout les vacances.

 

Arrivée – 5 km :

Rien n'a changé et pourtant, tout semble différent.

Et ça leur fait quoi, aux gens qui viennent en vacances chez nous ?? (bon, en même temps, des touristes, chez nous, y'en n'a pas des caisses non plus)

 

Arrivée :

La maison, est toujours là, rien n'a bougé.

On repart en vacances ?????

 

Rentrer dans la maison.

Voir les enfants se ruer sur les jouets qu'ils avaient presque oublié. Les entendre jubiler :

La cadette : Oh ! Ma poupée préférée que j'aime !

Le benjamin : Oh ! Mon camion de pompiers, tu m'as manqué !

L'aînée : Oh ! Ma corde à sauter, comment ai-je pu t'oublier

La petite dernière : Oh ! Galablaoteoga !

Et la maison qui avait été rangée avant de partir se retrouve dévastée en 3 minutes.

Avoir l'impression que c'est Noël, en plein mois d'août.

 

Ouvrir en grand les fenêtres...

Enfin, en pas trop grand, parce que avec la pluie, on ne veut pas créer une inondation de catégorie « raz-de-marée » dans la maison.

 

Constater qu'après 3 semaines de solitude, les patates ont une drôle de tête.

 

Remarquer que le facteur n'a pas pris de vacances, ni EDF, ni même notre opérateur téléphone... on continue à recevoir leurs petits mots doux au milieu des cartes des copains.

 

Trouver les brosses à dents qu'on avait oubliées...

 

Hésiter à remiser les tee-shirts à bretelles dans des cartons.

Être super positive, se dire qu'on aura peut-être un bel été indien... Peut-être

 

Trouver cahier de vacances de la cadette planqué derrière le frigo, mais comment a-t-elle pu avoir l'idée de ranger son cahier derrière le frigo... Oh ! Pétard, il n'était pas du tout rangé, mais bel et bien planqué.

 

Se préparer à faire 53 lessives, Mmmmmm, avec la pluie, ça va être chouette !

 

Retrouver sa tasse à thé préférée... Jubiler :

Oh !Ma tasse à thé préférée que j'aime !

Oh ! Le grille-pain, tu m'as manqué !

Oh ! Mon oreiller ! Comment ai-je pu t'oublier !

Oh ! Une connexion wifi, une vraie !!! Galablaoteoga !

 

Se dire qu'en fait, c'est chouette d'être rentrée... on n'est même pas trop pressée de repartir en vacances... enfin, pour l'instant !

 

Bon sinon, demain, c'est dernier jour pour cliquer !!!!! Allez, n'hésitez pas à partager !!!! Zou ! (en plus samedi, ce sera les 1 an du blog... ce serait un beau cadeau) : zou !! CLIC ici !!!

 

Sinon, y'a le profil face de book : K'on peut aussi faire liker à ses copains !!

 

Je twite : @marioncailleret

 

Et puis, c'est tout !!

 

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24 août 2012 5 24 /08 /août /2012 17:41

 

Ben, voilà, il fallait que ça arrive.

Les vacances d'été sont bientôt terminées...

Alors bien sûr, on a râlé parce qu'il pleuvait, on a râlé aussi parce que le soleil brillait.

On a grogné quand on se levait tôt (ben oui, quoi, c'est les vacances, il faut se reposer).

On a aussi grogné quand on se levait tard (ben oui, quoi, c'est les vacances, il faut en profiter)

 

Et on a surtout grogné-ralonchonné parce qu'on avait les marmots 24 heures sur 24... On les aime, nos marmots, ce n'est pas le problème.

Mais là, c'est : marmots le matin, marmots le midi, marmots l'après-midi et le soir aussi et même marmots la nuit.

 

Alors, les vacances avec les enfants, sont-ce réellement des vacances ???

 

 

Toujours est-il que l'heure vient où il faut remballer ce qui a été déballé (ou à peu près)

Rouvrir les valises y entasser pêle-mêle les chaussettes pleines de boue, les maillots qu'on a essayé de débarrasser du sable, les tee-shirts plein de glace fondue et séchée, des pantalons plein de milkshake. En profiter pour caler quelques bouteilles de ce petit rosé qu'on a trouvé chez un producteur bien sympathique et nous rappellera les vacances quand on le boira. (ne pas oublier les dentifrices et les brosses à dents).

Penser déjà aux 50000 lessives qu'il faudra faire en rentrant... et puis se dire qu'on y pensera en rentrant.

Trouver une toute petite chaussette esseulée, une chaussette dans laquelle la petite dernière ne doit plus rentrer. La mettre de côté.

 

 

Empiler ce qui a été désempilé.

Faire l'inventaire des différents jeux de société. Demander aux gamins de remettre les dés avec les dés, les cartes avec les cartes, les playmobils avec les playmobils, les cubes avec les cubes.

Retrouver le râteau playmobil une fois que les sacs de jeux sont rangés, le mettre de côté.

 

 

Refermer ce qui a été ouvert... ou pas.

Nââân, on ne parle pas des bouteilles de rosé, mais des bouquins.

Mettre d'un côté ce qui a été lu et de l'autre, ce qui aurait du être lu.

Constater un certain déséquilibre entre les 2 piles.

Du côté lu, on a une BD et une pile de magazines de pétasse à graines (plus feuilletés que lus...)

Du côté pas lu, on a plein de trucs pour les prochaines vacances.

Mettre de côté le pavé qu'on est toujours en train de lire (et qu'on avance... vu qu'on en est maintenant à la page 547).

 

 

Ranger ce qui a été dérangé :

Empiler les seaux, dégonfler les bouées, se résoudre à jeter les brassards tout pourris qu'on traine depuis le début des vacances, refermer le parasol, replier les nattes, remiser les godasses de marche.

Retrouver un coquillage dans le fond d'un moule. Le mettre de côté.

 

 

Refaire ce qui a été défait (ou à peu près) :

Installer des draps propres sur les lits, ranger la caravane/la maison de location/de famille/replier la tente.

Trouver un bon tas de sable sous les lits. Le mettre de côté.

 

 

Faire un dernier tour.

Fermer le gaz, couper l'eau.

Fermer les volets

Regarder une dernière fois sous les meubles, trouver les cartes postales qu'on avait rachetées, écrites et toujours pas envoyées...

Les mettre de côté jusqu'à ce qu'on trouve une boite aux lettres.

 

 

Profiter que personne ne regarde pour mettre le sable dans la petite chaussette, y glisser le joli coquillage. Faire un nœud bien serré, la glisser dans notre sac avec le pavé à finir, le râteau playmobil à ranger et les cartes à envoyer. Se dire que rien qu'à la regarder, on se souviendra de ces grandes vacances, à la fois ensoleillées et pluvieuses, des ballades dans la boue, des châteaux de sable, des câlins le matin, des parties de jeux interminables, des grandes rigolades...

 

Ben ouais, c'était bien les vacances !

 

Allez, il faut encore travailler les doigts, avec les clics pour le concours famili (on peut cliquer une fois par jour !!), ça dure jusqu'au 31 août... Clic un jour, clique tous les jours !!!

 

Bien que les 400 soient passés (oh yeah ! Et merciiii), on peut toujours liker le profil FB ! lci pour les 406, 407, 408....

 

Et je twite (enfin, je twitterai mieux quand j'aurai retrouvé la 3G !! : @marioncailleret

Allez, profitez bien des derniers jours !!

 

Tiens pour ceuss qui l'auraient koupé : voici l'article du début des vacances : Est-ce une bonne idée que ce soit les vacances d'été quand on a 4 enfants ??? et des valises Est-ce une bonne idée de faire ses valises quand on a 4 enfants ??

 

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17 août 2012 5 17 /08 /août /2012 18:12

Nous avons plusieurs plaisirs d’été :

Manger une glace, achetée chez un glacier, pas une glace qu’on sort du congélo, ça n’a pas la même saveur !

Bouquiner sur la plage (gnark, gnark, gnark, je me fais mal moi-même Est-ce une bonne d'idée d'avoir 10 bonnes raisons pour aller sur une plage de sable ???  pour ceux qui auraient loupé !!)

Trainer un peu, prendre le temps (pffff… avons-nous réellement le temps, en vacances, plus qu’à un autre moment, assez de temps pour lire un pavé de 1053 pages, par exemple ???)

Boire un coup, tranquille, peinard, à la cool, en terrasse.

 

Les enfants aiment toutes sortes de choses, manger des glaces, trainer (tout le temps…), boire un coup. En revanche, ils n’aiment pas trop qu’on bouquine sur la plage…

 

On aime pour un coup en terrasse, parce qu’on ne le fait pas tous les 4 doigts et que du coup, ça en fait un moment exceptionnel.

 

Choisir la bonne journée, celle, par exemple au hasard, de LA journée de sortie en ville, celle où qu’on achète les cartes postales qu’on dit qu’on doit écrire depuis 2 semaines, et qu’ils serait temps de s’y mettre, parce qu’on rentre dans 2 jours…

 

Acheter les cartes, avoir l’immense espoir de les écrire en terrasse.

 

Proclamer haut et fort devant la marmaille émerveillée

« Nous allons boire un coup !!! »

S’attendre à être acclamée par la foule des enfants en délire.

 

Entendre la cadette chouiner :

Ben, moi, je préfèrerai manger une glace

Le benjamin : ouais, une glace !!!!

L’aînée : ouais, pourquoi pas…

La petite dernière : agnéyada…

 

Être un peu déçue.

Chercher un café avec une terrasse, pas trop proche de la rue.

Trouver un café… en bordure de rue.

Chercher une table vide, pas trop près de la rue.

Trouver une minuscule table ronde… tout près de la rue et pleine de bouteilles et de verres vides.

 

Être mentalement indignée : nan, mais, ho ! Qu’est-ce que c’est que tous ces gens en terrasse ? C’est l’été ou quoi ?? On ne serait pas par hasard dans la seule ville à 50 km à la ronde ???

 

Ben ouais, c’est l’été, tout le monde à la même idée que nous… Tout le monde veut boire un coup, tranquille, peinard, en terrasse.

 

Essayer de rassembler 5 chaises autour de la micro table.

Laisser la petite dernière dans sa poussette.

Comprendre très vite qu’elle n’est pas d’accord.

Se retrouver avec la gamine sur les genoux.

 

Héler une serveuse qui ne nous voit pas.

 

En profiter pour faire le tour des commandes des enfants.

L’aînée : euh… je sais pas… j’hésite

(être bien contente d’avoir anticipé, parce que là, on sent bien qu’on n’est pas rendue…)

La cadette : moi, j’voulais une glace

Le benjamin : ben si ma sœur, elle prend une glace, moi aussi, j’en veux une.

La petite dernière : agnéyada…

 

Remettre les pendules à l’heure : bon, alors, aujourd’hui, ce n’est pas le jour des glaces, le jour des glaces, c’était la semaine dernière. Et si je me souviens bien, y’en avait déjà un qui râlait parce qu’il voulait boire un coup, alors, aujourd’hui, on boit un truc, dans un verre (et non, de la glace fondue, ça ne marche pas) et on est content, parce que c’est chouette, les vacances et que si vous continuez à me courir, ben, on s’en va et puis c’est tout.

 

Comprendre que les 4 tables voisines nous regardent d’un air interloqué.

Faire un sourire niais aux voisins…

 

Héler la serveuse, qui nous fait signe qu’elle arrive… un jour peut-être.

 

Demander aux enfants un peu de patience.

Rattraper au vol le verre sale que la petite dernière a chopé sur la table.

Tenter de l’occuper en lui filant son goûter.

 

Héler la serveuse, qui arrive !!!!! (yes, winneuse)

Qui débarrasse la table (super winneuse)

Et qui se barre en disant qu’elle revient (looseuse)

 

Patienter avec les enfants qui n’en peuvent plus de patienter et qui arrivent au bout de la nôtre de patience.

 

Entendre la cadette marmonner : N’empêche que si on avait pris des glaces, on serait déjà servi…

 

Respirer, HELER la serveuse !!!!

Qui est subitement devenue sourde et aveugle.

 

Constater qu’on a la robe pleine de compote.

Refiler la mioche à son père.

Voir le benjamin se lever pour aller jouer avec l’eau de la fontaine d’à côté.

Le laisser…

La cadette en profite pour aller aux toilettes, quand à l’aînée, elle rejoint son frère.

Rester en presque tête avec le papa. Se rendre compte que la petite dernière a réussi à mettre de la compote dans les cheveux de son père.

Profiter d’un calme relatif d’environ 6 secondes.

 

Voir la serveuse se pointer, alors qu’on ne lui a rien demandé.

Pétard, les gamins sont barrés… qu’est-ce qu’ils voulaient ??

Commander une eau pétillante et entendre la serveuse dire : ben, je prendrai la commande d’un seul coup, c’est mieux.

 

Rassembler ses troupes.

Rattraper la serveuse.

Faire un tour de table :

L’aînée : je sais pas…

La cadette : ben moi, j’voulais une glace

Le benjamin : moi aussi, moi aussi !!!!

La petite dernière : agnéyada…

Le papa : un thé glacé

La serveuse : à quoi, le thé ??

Le papa (un chouïa agacé par sa nombreuse progéniture) : à ce que vous voulez

La maman : une eau pétillante…

 

La serveuse : bon ok, mais les enfants, ils consomment ou pas  ???

(Mais oui, qu’ils consomment les enfants, nan, mais dit donc, on a plein de gamins, mais on les assume, alors oui, ils consomment !!!! Bon, en vrai, ça on le dit dans sa tête, mais on le pense super fort quand même !!)

La serveuse (qui a une idée lumineuse) : On n’a pas de glace, mais on a des milkshakes.

Bénir la serveuse et aller contre nos principes en expliquant aux enfants, qu’on est d’accord pour la glace fondue qui se boit dans un verre, mais que c’est exceptionnel, parce que aujourd’hui, on avait dit que ce n’était pas le jour des glaces et qu’il faudrait voir à pas tout mélanger non plus.

 

Reste le cas de l’aînée qui déclare : Je veux un jus de goyave !

La regarder comme si nos oreilles allaient tomber : un jus de quoi ???

La serveuse, l’air aussi héberlué que nous, mais un tantinet plus agacée quand même : du jus de goyave, on n’en a pas : on a (elle prend une grande respiration) : orangeorangesanguineclémentinebananefraisekiwiraisinpommeananaspoireabricottomate mais pas goyave.

L’aînée : bon, ben alors, je vais prendre un coca.

La maman : mais tu n’aimes pas le coca.

L’aînée : ouais, mais aujourd’hui, j’ai envie de ça.

 

Voir la serveuse repartir et la nuée de marmots s’éparpiller.

Sortir les cartes postales. Chercher un stylo. Ne pas en trouver.

 

Voir la serveuse revenir.

Poser la commande et demander : je peux encaisser, j’ai fini mon service.

(mon oeil, ouais, elle a peur qu'on se barre sans payer...)

Préciser qu’elle a oublié l’eau pétillante.

L’entendre dire qu’elle la rapporte tout de suite.

Payer un œil et un bras (pétard, le milkshake, c’est super cher pour de la glace fondue)

Rassembler la marmaille.

Entendre en même temps : j’aime pas la glace fondue/ça pique le coca/moi, j’voudrais plutôt du thé glacé.

Avoir l’impression de jouer au bento avec les verres, filer le thé glacé au benjamin qui donne son milkshake à l’aînée qui refile son coca à la cadette qui donne son milkshake au papa.

Et nous, pendant ce temps, là, on attend notre eau pétillante…

 

Comprendre qu’on va pouvoir poireauter longtemps…

Profiter qu’on a toute la marmaille occupée pour sortit l’appareil photo pour immortaliser ce chouette moment de vacances.

 

Plonger dans le sac, chercher parmi les couches, paquet de biscuits, mouchoirs et autres trucs pas forcément identifiés.

 

Extirper l’appareil.

Le sortir de son sac.

L’allumer.

Constater que la cadette s’est déjà fait la malle que le papa est plein de milkshake renversé, que l’aînée est partie aux toilettes… reste le benjamin : lui demander de sourire.

Le voir sourire. Appuyer sur le bouton.

Regretter de ne pas avoir d’appareil reflex. Choper uniquement le bras du benjamin qui sort de table…

 

Partir sans jamais avoir eu son eau pétillante.

 

Continuer malgré, envers et contre tout, à aimer boire un coup en terrasse.

Comprendre, qu’en réalité, on aimer boire un coup en terrasse, peinard, tranquille, à la cool quand on n’avait pas encore d’enfants…

 

Faire monter tout le monde dans la voiture et entendre :

merci pour le coup à boire

moi j’aime bien boire un coup en terrasse

C’est bon, le coca

agnéyada…

Sourire et ne rien dire…

Rentrer

S’apercevoir qu’on a oublié les cartes postales sur la table… Pétard !!!

 

Comme c’est vacances, je vais vous faire bosser un peu : je fais le concours famili de ce mois d’août. Quiche comme je suis, je me suis inscrite super en retard… donc, je ne suis pas contre quelques petits votes supplémentaires : on peut voter une fois par jour, alors, si le cœur vous en dit, zou, hop, vlan, paf, on clique, on vote ici  et même si on veut, on partage et on fait voter ses amis.

 

Pour facebook, on est presque aux 400 !!!! (yeah !)… mais pas encore, alors, on like là!

 

Et enfin, y’a un twiter : @marioncailleret

(bon, sinon, je ne remercie pas la roundguianlgigmkjgud**** de serveuse qui a passé une à me faire poireauter pour mon filer son code wifi pourri, vu qu’il ne marche pas… et pendant ce temps là, on remercie le papa qui se coltine les chiards… J’aime bloguer !)

(sinon, je suis en train de préparer une petite surprise… comment ça, petite ? Naaaaaaan, une énooooorme surprise pour la rentrée (en octobre, je pense), mais je vous en reparlerai ! (rôh, si c’est pas du teaser, ça !!)…

D’ici là, on peut aussi s’abonner pour recevoir toutes les infos sur les nouveaux articles !!

Et pis, c’est tout !!!

 

(bon, j'avais la super photo du benjamin en train de se faire la malle... mais j'arrive pô à la mettre !!! Crotte de bique de wifi pourri !!!!!!!)

 

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14 août 2012 2 14 /08 /août /2012 16:31

 

 

De prime abord, la réponse est évidente, aussi claire et limpide qu'un joyeux ruisseau se jetant dans la méditerranée :

 

Mais bien sûr !!! Mais oui, c'est une bonne idée !

 

Raison 1 : les gamins adorent la plage, ils en parlent toute l'année

Raison 2 : ils peuvent laisser libre cours à leur créativité : Châteaux, tunnel, voitures en sable.

Raison 3 : enfants occupés = paix royale pour notre pomme

Raison 4 : ça tombe bien, on est bloquée à la page 283 de notre super pavé de l'été (1053 pages quand même), on va pouvoir le terminer !

Raison 5 : on peut emmener le goûter, c'est sympa, les BN face à la mer.

Raison 6 : y'a plein d'autres mômes, ils pourront se faire des super potes

Raison 7 : y'a la 3G à la page !!! (quand on aura avancé sur le pavé, on pourra bloguer, retrouver une cybervie)

Raison 8 : on a investi dans des super moules trop sympa (en forme de brique, de gâteaux...) et ils faut bien les rentabiliser, parce que c'est pas en octobre qu'on fera des pâté de boue (non, et non !)

Raison 9 : Et même s'ils sont à bout de créativité, on veut bien les initier aux morpions (de toutes manières, le temps qu'ils trouvent les pions-coquillages, on aura bien le temps de lire 12 pages, parce que ouais, on est rapide comme l'éclair,comme lectrice ou alors ils sont très lents pour trouver des cailloux-pions. Et non, mon pavé, ce n'est pas la compil' de oui-oui, écrite en typo 76... y'a plein de mots sur les pages, même que c'est écrit super petit...)

Raison 10 : la plage, ça nous rend un naïve...

 

 

Parce que dans la vraie vie... c'est pas pareil... enfin, dans la vrai vie, on ne fait pas abstraction du sable. Et du coup, la réponse devient aussi boueuse que les plages de Dunkerque un jour de tempête...

 

D'abord, en vrai, et pour commencer, on est toute boudinée dans notre maillot (le théorème 9 mois pour faire le bébé, 9 mois pour le défaire, ben chez nous ça donne 9 mois pour le faire, y'a pas de moyen de le défaire...)

 

Faire abstraction des questions esthétiques... on ne va pas s'arrêter à ça !

 

 

Dans la Vraie Vie un peu pourrie :

Tartiner tout le monde de crème solaire.

Y passer 3 plombes....

Bilan pavé de l'été (autrement appelé : BPE) -24 pages lues (c'est super longs à tartiner la fucking crème minérale à la noix)

 

Aller à la plage et embarquer tout le monde dans la voiture (et pour une fois, être bien contente d'avoir des sièges enfants et autres réhausseurs... ça évite de ruiner définitivement nos sièges, si on peut éviter d'imprimer l'empreinte des fesses de nos marmots à cause de la funking crème minérale (en plus des traces de compotes et autres trucs plus crados), ben on n'aura pas tout perdu.

 

Tenter de garer la voiture à moins d'un quart d'heure de la plage : constater qu'il vont au moins se faire plein de potes, parce que vue le nombre de bagnoles, il doit y avoir des milliers de marmots...

BPE : + 56 : vu le nombre de potes, ils vont s'éclater des heures !

 

Se garer super loin. Se répartir les bouées, les moules trop la classe, les seaux avec des créneaux dessus, le sac de serviettes, le parasol, la petite dernière, le sac de change, le sac avec le pavé de l'été (pétard, il est lourd) et le goûter.

Galérer pour traverser le parking et remonter le chemin qui va à la plage

BPE : -21

 

Arriver à la plage et constater qu'effectivement, les gamins vont pouvoir se faire plein de potes...

BPE : + 56

 

Lancer un super concours de châteaux entre les ainés

S'installer, profiter, ouvrir le bouquin, lire 2 lignes.

Expliquer à la petite dernière que le sable ne se mange pas.

La voir sourire.

Replonger dans sa page.

Relire les 2 lignes précédentes.

Réexpliquer à la petite dernière que le sable n'est pas un élément alimentaire...

Comprendre que cette enfant ne sourit pas pour montrer qu'elle a compris. Naaaaan, elle sourit parce qu'elle se fout ouvertement de notre tronche.

 

Lire la ligne 3 (même si en vrai, on a rien compris aux 2 premières, parce qu'on lit d'un œil, de l'autre on surveille la petite dernière.

 

Constater que la cadette ne veut pas faire de château.

Lui dire d'aller se faire des copain.

Essuyer un refus. (ben ouais, elle les connait pas les autres...)

Comprendre qu'elle veut jouer aux morpions.

L'envoyer chercher des pions.

 

Ouvrir le pavé, se rendre compte qu'on lit la ligne 16 alors qu'on a toujours pas finit la ligne 3.

Retrouver sa ligne.

 

Retour de la cadette (pétard, elle a été super rapide) et voir qu'en guise de caillou/bouts de bois flotté ou coquillages, elle a trouvé des mégots et des capsules. La renvoyer chercher des éléments naturels.

 

Lignes 3-4 : (ouais, on avance à fond !) : lever les yeux : la petite dernière a enfin arrêté de bouffer le sable.

 

Elle mâchouille un mégot.

 

Virer les mégots et capsules.

Ne pas ouvrir le livre

Retour de la cadette.

Disposition du jeu. Explication des règles.

Victoire de la maman (ouais, on est trop forte au morpion !!)

Vexation de la cadette qui ne veut plus jouer.

 

Enchainement des activités sur un rythme effréné :

Contemplation des super tunnels réalisés par la partie masculine de notre famille.

Proposer le goûter.

Rendre les choses super positives, le sable ça rend les BN vachement plus croustillants, c'est chouette ! (n'être même pas la seule à y croire... sauf si on excepte la petite dernière qui trempe son gâteau dans le sable avant de le manger...)

 

Reprendre son livre, chercher la bonne page (ben, ouais, on l'a laissé ouvert du mauvais côté, les pages ont tourné)... chercher, chercher, chercher et trouver ! Page 283, ligne 5 (enfin, 4 et demi)

Recevoir en même temps une pelleté de sable en pleine poire. Trouver le coupable : le benjamin, qui trouve ça joli, le sable qui vole...

Tâcher de lui essuyer les yeux en lui expliquant le phénomène de attraction terrestre

 

Aller admirer le château de l'aînée qui hurle parce qu'un chien s'approche.

Lui dire de ne pas bouger, qu'il est sûrement gentil, le toutou, hein, il est gentil, le toutou tout pourri et tout seul...

 

Voir le chien le lever la patte et se soulager sur le super donjon du super château de notre super aînée qui hurle encore plus fort.

Hurler avec elle.

 

Consoler.

L'initier (l'aînée, pas le chien tout pourri) aux morpions, gagner (ouais, on est super, super forte aux morpions et impitoyable aussi...)

 

Reprendre le pavé. Retrouver la page hyper facilement, vu qu'il y a la moitié de la plage entre la page 282 et la page 283.

Constater que la petite dernière bouffe une vieille tongue pourrie...

(ah, ben oui, on a dit plage de sable, pas plage de sable fin...)

 

 

Repartir en fin d'après-midi, avec un pavé encore plus lourd (ça pèse le sable), les pieds lourds (ça pèse le sable entre les orteils), des seaux encore plus lourds... on a beau taper, frotter, ça pèse le sable qui colle dans le fond, une petite dernière bien lourde... ça pèse le sable et vu qu'elle a becqueté la moitié de la plage...

 

BPE : 3 lignes qu'on a oubliée aussi sec...

 

Se dire que la prochaine fois, on ira sur une plage de galets.

(renoncer tout de suite à l'idée en pensant à la petite dernière qui mange les galets, au benjamin qui nous les balancent sur le pavé de l'été, à la cadette qui galère pour retrouver ses pions parmi des centaines de galets, à l'aînée avec un château de cailloux).

 

Se coucher, en se disant que le lendemain, on fera, une rando, c'est bien ça, une rando !

Ouvrir enfin son livre.

Et voir la moitié de la plage glisser dans nos draps...

 

(bon, en vrai, je ne me plains pas... quoique... arrrgh, le sable entre les orteils, j'aime pas ça !!)

Nan, en vrai de vrai, je ne me plains pas !

Je like la plage tout comme vous pouvez liker la page Troche de Bélier (FB) : allez, on y es presque, pour les 400 !!! (et puis après, y'a 500, 600...) c'est là !!

 

Et puis y'a même twttter... Pfff et tout ça avec une 3G mitée, j'vous jure ! C'est fou d'être autant connectée sans réseau ! : @marioncailleret

 

Tant que j'y suis, je suis en lice pour le concours de blog de famili !!! alors, hop, hop, hop, on vote, on revote; (on peut voter une fois par jour, c'est dingue !) si on aime, on dit à ses amis de voter... (bon, si on n'aime pas, on ne fait rien !!) : On clique, on vote, hop, hop !

 

P1020566.JPG

 

 

(arf... je ne retrouve plus la photo de la tongue... très belle... la photo... la togue aussi ! Je vous mets donc la page 283 de mon pavé... en attendant ! )

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29 juillet 2012 7 29 /07 /juillet /2012 12:55

Soyons francs et clairs, la voiture a un avantage indéniable, elle permet de caser : marmots, valoches, bouffe et plein d'autres trucs aussi rigoureusement inutiles que totalement indispensables.

Par ailleurs, elle permet aussi de nous transporter jusqu'à nos vacances.

 

En revanche, l'inconvénient majeur demeure que nous sommes à 6 bloqués dans un espace super pas grand du tout et ce, pour pour un nombre d'heures variable et qu'on ne peut pas connaître à l'avance au vu du nombre d'arrêts imposés ou subis (et oui, il y a une différence)

 

La veille :

Prévenir la marmaille qu'on doit se lever hyper tôt, pour partir presque dans la nuit et que ce sera une grosse journée...

Fixer l'objectif de départ à 5 heures (du matin, sinon, c'est pas drôle)

 

Comprendre rapidement qu'on aurait mieux fait de la boucler vu que l'aînée et la cadette sont sur-excitées à l'idée de partir en vacances, que le benjamin est soudainement atteint de l'angoisse du caniche qui a peur qu'on l'oublie. Il n'y a que la petite dernière qui est égale à elle-même : absolument rétive à toute forme d'endormissement.

 

Respirer/Positiver dire qu'un départ à 5h30 sera amplement suffisant...

 

Le jour J

6h15 (atmosphère extérieure : pluvieuse, atmosphère intérieure joyeuse) : les enfants dans la voiture, les portières fermées,

Laisser le premier tour de conduite au papa.

Se retrouver sur le siège passager avec une micro-place pour glisser nos arpions entre les paquets de chips, les gâteaux, bonbecs , les gourdes, le sac de change pour la petite dernière, des playmobils pour passer le temps...

 

Respirer/Positiver/Remercier intérieurement nos ascendants de ne pas nous avoir léguer des panards de 3 pieds de long... Être bien contente de faire un petit 38.

 

 Claquer la portières (et constater qu'on se serait même contenté d'un petit 26 ou même un 12 de taille de pied, ceci eût été aussi très bien)...

Allez, hop : 3-2-1 : Gooooooooooooooooooooooooo !!!!!

 

6h16 : arriver au bout de la rue :

La cadette : - maman ??? On arrive bientôt ???

Sentir que le voiture pile net.

Entendre le papa se respirer profondément, les mains crispées sur le volant.

Se retourner et dire le plus calmement possible :

 

- mon poussin, écoute-moi bien attentivement, nous avons 1000 kilomètres à faire, nous venons simplement de faire 250 mètres, alors NON, ON N'EST PAS BIENTÔT ARRIVE !!!! EST-CE QUE C'EST CLAIR ??? ALORS MAINTENANT TU DORS !!!

Se rendre compte qu'on hurle et qu'il n'y a aucune chance pour que cette petite dorme...

 

Respirer/Positiver... avoir vachement de mal à positiver quand on voit la route qu'on doit encore se cogner et que les marmots commencent déjà à nous farcir la tronche avec « on arrive bientôt »... pétard, elle va être longue cette route...

 

6h23 :

Entrer sur l'autoroute.

Avoir un doute : t'as fermé la porte ??

Entendre le papa qui respire...

Oui.

Et le gaz ??? On a coupé le gaz ?? Et les volets, ils sont fermés ???

Comprendre qu'on ferait mieux de la boucler... voire même de tenter de finir notre nuit.

 

Respirer/Positiver : la porte est sûrement fermée et si ce n'est pas le cas, si on se fait cambrioler, au moins, on n'aura pas la porte à remplacer.

 

6h47 :

Le benjamin : maman, j'ai mal à la langue

La maman : ????? Euh... c'est sûrement pas grave.

 

6h53

Le benjamin : maman, j'ai encore mal à la lang... blurp

Penser à toute vitesse : Crotte de bique, le v'là qui vomit. Mince alors, d'habitude, c'est la cadette qui vomit en voiture et en général, elle attend l'après-midi, après la pause pique-nique, histoire d'en mettre plein partout, et puis, quoi, il confond la langue avec le ventre celui-là ? Et puis si il vomit alors qu'on n'a pas encore quitté le département, on est mal barré pour le reste de la route... Bon, où a-t-on fourré l'essuie-tout, et les sacs poubelles... Rôh, pétard, on a mis le nécessaire à vomi en dessous du pique-nique (ben ouais, on est hyper logique dans notre genre). Tâcher de vider le sac de provisions, tout éparpiller.

Entendre le benjamin qui chouine et le papa qui respire...

 

Gérer le vomi.

Garder le kit vomito sous la main, au cas où...

 

Eviter de respirer/Positiver : on part en vacances, si, si... Être rattrapée par les ondes négatives : il pleut, on a une route infinie à faire et le benjamin-qui-ne-vomit-jamais-en voiture vomit...

 

8h12 : faire une pause pipi/café (pas simultanément, l'un puis l'autre), dans une sympathique aire d'autoroute où le café à la machine nous coûte la moitié de notre budget « sortie » des vacances.

Respirer (sauf dans les toilettes)/Positiver : on peut repartir pour 2 heures, youhou, la route est à nous !

 

8h35 : remonter la marmaille dans l'auto, prendre le volant.

Respirer/Positiver : Ce n'est plus à nous de gérer le vomi.

 

8h43 :

Le benjamin : Maman, je dois faire caca.

La maman : Nan, mais dis donc, tu te fous de moi ?????? On vient de s'arrêter, tu ne pouvais pas faire caca à ce moment là ?

Le benjamin : Ben, j'avais pas envie à ce moment-là.

Respirer/Respirer et encore respirer.

 

8h56 : arrêt caca.

Respirer (une fois rentrée dans l'auto)/positiver : on va connaître toutes les aires d'autoroute... On pourra peut-être même en faire un guide si ça continue.

 

9h10 : repartir !!!

Proposer un jeu super élaboré pour passer le temps : chacun choisi une couleur de voiture et on les compte (ouais, trop fun, comme jeu)

L'aînée choisit le gris, la cadette, le blanc, le benjamin, le rose.

- Rose ??? Mais y'a pas de voitures roses, prends une autre couleur, rouge par exemple.

- Non, rose.

- OK, comme tu veux.

Laisser les enfants compter, mettre la radio.

Respirer/Positiver : On part en vacances et on peut entendre la radio...

 

9h18 : Entendre hurler.

Elle triche !!!! (constater que l'ainée en est 126, la cadette a 92 et le benjamin a 0000000)

Changer de jeu, proposer que l'on chante.

Respirer/Positiver : on va pouvoir parfaire notre répertoire d'enfantines...

 

12h54 : Pluie toujours... Pause pique-nique.

Avoir épuisé toutes les chansons que nous connaissons et même celles que nous ne connaissons pas, s'être arrêté pour changer de conducteur/ changer la couche de la petite dernière/changer le tee-shirt de la cadette qui a renversé sa gourde dessus et qui du coup à froid...

Respirer/Positiver/S'organiser pour faire un pique-nique dans la voiture sans en foutre partout... Et en foutre partout... S'interroger : Pourquoi, mais pourquoi pleut-il toujours quand on fait une pause pique-nique ???

 

13h37 : Repartir, constater que le soleil brille... prévenir les marmots que c'est l'heure de sieste, pour tous (sauf pour le papa qui conduit...)

Respirer/Positiver (ouais, on y croit, dormir juste 20 min)/Somnoler.

Parvenir à faire le vide das notre esprit, à oublier la porte de la maison et réussir même à trouver une position presque pas trop complètement inconfortable et s'endormir.

 

La cadette : Mamaaaaaaaaaan ???

La maman :Mmmmmm ??? (sentir toutes nos cellules tenter de se reconnecter avec grande difficulté)

La cadette : J'm'ennuie...

- Lis ! (yeah ! L'idée de génie malgré notre état de coma dépassé)

- Je voudrai bien, mais si je lis, je vomis...

Sentir des mots se former seuls, sans notre volonté : c'est bien ma chérie, fais ça alors...

Entendre le papa dire : non mais, t'es pas marteau, tu veux qu'elle vomisse partout ???

 

Respirer/Positivermontrer combien on a de la ressource)/Proposer un nouveau super jeu :

- Alors, c'est simple, on regarde le paysage et on essaie de trouver : un piéton, un barbu, un bateau, une vache, une grue, une éolienne, une station service, une voiture en panne, un moulin, un ours

- Un ours ???

- Oui, un ours et puis aussi une dame en maillot de bain, un gendarme et une baraque à frites

- Une baraque à frites ???? Mais on est à côté de Lyon, sur l'autoroute, comment veux-tu qu'on trouve un ours et une baraque à frites ???

- Débrouillez-vous. (repartir pour notre coma profond)

Entendre les marmots hurler : Une éolienne ! Un bateau, là, un bateau ! Une station service avec une baraque à frites ! Un barbu, là, dans la voiture rose ! Un gendarme en maillot de bain ! Un ours qui mange une dame !

 

Sursauter/Respirer/Positiver : on a dormi 7 min, mais pétard, on ne proposera plus de jeux à la con, ça fait faire des cauchemars.

 

Constater que tout le monde boude dans la voiture : il fait une chaleur de gueux, on est dans un bouchon et du coup, les mouflets ne peuvent pas jouer au super jeu de maman, vu qu'on est coincé entre un camion rouge qui pue et un car rempli de vieilles dames absolument pas en maillot de bain.

Laisser tomber le jeu.

Gérer la petite dernière qui hurle, hurle, se retourner, se contorsionner, virer la ceinture (de toutes façons on est totalement à l'arrêt), lui proposer de l'eau/de la compote à boire/du brumisateur/lui virer ses fringues/ouvrir la fenêtre en grand/coincer un lange pour faire de l'ombre/donner des jouets/un doudou/la tétine.

 

Respirer/Respirer/Respirer/Positiver : on a fait plus de la moitié de la route et la cadette n'a pas vomi.

 

15h18 : repartir enfin avec la cadette qui hurle toujours.

N'avoir plus rien à lui proposer.

 

Entendre l'aînée hurler : Mamaaaaaaaaan !!!! Ma sœur !!!!

Paniquer/Respirer/Positiver (on sait que toutes les sœurs sont dans voiture parce qu'on entend tout le monde beugler et que tant qu'ils crient, c'est que ça va)

- Maman !!!!! Ma sœur, elle a balancé son doudou par la fenêtre.

 

Respirer/Positiver... Nan, négativer à fond les ballons parce qu'on ne va pas faire un demi-tour sur l'autoroute et imaginer déjà les prochaines nuits sans le doudou... Calmer tout le monde en refilant des bonbecs et même des chips avec.

 

Bien plus tard, beaucoup plus tard : après avoir fait environ 12 arrêts pipi/caca/vomi/café/changement de couche... Avoir donné tous les playmobils que nous avions sous la main/filé des feutres/ des feuilles/chanté à tue-tête/trouvé 12 jeux crétins (et une voiture rose)/entendu 127 fois : « Maman, on arrive bientôt »/Etouffé de chaleur dans bouchons/avoir fait la pause goûter sous l'unique orage croisé après Lyon...

 

Se dire qu'on a survécu à tout ça sans dévisser la tête des marmots

 

Respirer/Positiver/ARRIVER !!!!!!!!

Ouvrir la portière arrière voir l'immonde chantier aux pieds des marmots, composé d'un mélange de chips molles de gâteaux écrabouillé, de pâté tombe des sandwichs, de compote, de vieux mouchoirs, de paymobils dégueux, de feuilles griffonnées...

Sentir qu'un truc un peu humide nous tombe sur les pieds.

Oser regarder : le doudou de la petite dernière !!!!!!!!!!

Youhouhouhouhouhouhou !!!!!!! (on est arrivé et c'est les vacances!!!!!!!!!)

 

Respirer/Positiver à fond (et ne surtout pas penser à la tonne de valises à sortir de la voiture, parce que c'est VA-CAN-CES!!!)

 

Pour continuer à positiver et ne rien louper : y'a la page Fesses de boucq : On peut le liker tout l'été... enfin, quand je trouve du wifi !!

 

(en vrai, je remercie beaucoup la super pintade Hélène (qui se reconnaitra) et sa non moins chouette Maman, Marie-Claire qui nous ont offert une super pause à Bollène!)

 

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