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28 janvier 2013 1 28 /01 /janvier /2013 20:12

 

 

Résumé de l’épisode précédent :

Avoir préparé moult valises pour la marmaille, avoir largué la marmaille dans divers endroits.

Se retrouver en amoureux, dans le camion jaune qui ne veut pas démarrer et clignote très fort et très rouge « Stoooooooop »(sinon, y'a l'article précédent...)

 

Être hyper gentille avec le camion jaune.

Réussir à le convaincre d’aller jusqu’à la station service au bout de la rue.

Faire une remise à niveau de l’huile en payant un bidon un œil.

Démarrer. Constater que le camion est dans de meilleures dispositions.

Ben, voilà, il fallait le dire.

Pas la peine de se fâcher tout rouge juste pour un p’tit verre d’huile, hein !

Et puis, un petit « s’il te plait-merci », n’aurait rien gâché.

 

Zut, constater qu’on parle au camion comme on parle aux marmots…

 

 

Et puis, partir, paaaaaaartir !!!!

 

Ne pas se retourner une seule fois en se démettant une épaule pour remettre une tétine tombée.

Se vautrer sur le siège avant comme une vraie mémère, avec son châle sur les jambes, se caler les pieds sur le tableau de bord, trouver une position confortable.

 

Ne pas crier. Ne menacer personne de défenestration.

Papoter tranquillement avec le papa qui en l’occurrence sera appelé « l’amoureux ». Evoquer les bonnes choses qui nous attendent.

 

 

Ne pas se farcir 5 heures de route avec M Pokora/Gangnam style/les comptines des tout-petits/Les histoires de la mère Castafiore… ou autre truc audible essentiellement pas les 0-10 ans.

Pouvoir écouter France Culture… si on en avait envie. Mais on n’en a pas envie… alors, écouter un album d’Herman Dune, qu’on n’a pas écouté depuis longtemps alors qu’on l’aime bien (ouais, mais les enfants… enfin, les nôtres, Herman Dune, ils aiment… un peu… pas assez pour l’écouter en bagnole en tous cas)

 

N’avoir personne qui vous rentre ses baskets en 27 dans le dos.

Etre à l’aise.

 

 

Ne pas s’arrêter 7 fois pour un pipi.

Ne pas s’arrêter 3 fois pour un vomi.

Na pas s’arrêter 2 fois pour un caca.

S’arrêter juste pour changer de conducteur, 2 fois… et puis faire pipi quand même… mais n’avoir que notre vessie à gérer.

 

Ne pas compter les voitures roses, ni les blanches, ni les grises.

Ne pas passer des plombes à chercher dans le paysage/sur le bord de la route : une baraque à frites, un monsieur barbu qui conduit une voiture verte, une éolienne, une dame en tutu à cheval sur une citerne...

Chercher la mer du regard… mollement.

 

 

Ne pas filer de bonbecs pour avoir la paix.

N’avoir rien aux pieds, pas une gourde, pas un paquet de mikado, pas une boite de lingettes… rien !

 

 

Ne pas entendre « c’est quand qu’on arrive »

Regarder le GPS, qui nous indique une arrivée dans 3 heures 23

 

 

 

Réussir même à dormir un peu. (C’est bien Herman Dune, même pour dormir)

Se réveiller. Encore 2h12, d'après le GPS.

Plonger machinalement la main au sol, à la recherche des mikados au chocolat noir.

...

...

 

Et comprendre : mais pétard à mèche !!!!! C’est à ça que ça sert, les gamins en bagnole : à avoir des mikados à grignoter !!!!!!!!!!!!!!

 

Zut et crotte de bique !

 

(Hé, mais y’a pas les gamins, alors, on peut y’aller : Putain de bordel de merde, sa race, fais iech !!!!! On n’a pas pris les mikados !!!!)

 

 

 

Allez, zou ! je vous mets la suite, vite

Et je vous prépare un vrai reportage qui déchire sur la maison Roellinger, les cours de cuisine (avec le chef en invité et un bouquin et des épices à gagner), le restaurant le coquillage (hâââââân !!!! j’ai failli mourir de bonheur). Le tout sera dans la semaine sur Marie Poulette… Vous allez voir, vous allez avoir envie de partir un camion jaune (ou en voiture violette ou même en patin à roulettes), direction Cancale !

 

Sinon, un p'tit clic pour la concours, hein, ça fait touhours du bien !

 

Et puis,  pour le concours Marie Poueltte avec une super belle frise d'Atoine Guilloppé à gagner, c'est là !

Et l'article sur les couches qui puent, c'est ici !!!

 

Sinon, le FB de 4enfants 2bras, c'est ici !

 

Et pis c'est tout !

 

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26 janvier 2013 6 26 /01 /janvier /2013 14:28

 

Bon, les marmots, on les aime vachement bien.

Mais on aime aussi vachement bien leur père, qui est aussi accessoirement notre amoureux.

 

Il a été un temps qui nous semble maintenant tellement éloigné qu’on se demande s’il a vraiment existé.

Un temps donc, où quand on voulait partir en week-end, on prenait un sac, on y mettait une culotte propre, une brosse à dents, un bouquin et hop ! On partait.

 

Hein ???

On n’organisait rien ?

On ne prévoyait rien ?

On ne pensait qu’à notre pomme… et oui !

 

Oui, mais, ça c’était avant.

Avant les 4 marmots.

 

Partir en week-end en amoureux, rien qu’à deux est alors devenu un exercice de haute voltige intellectuelle et physique.

 

(Et dire que certains prétendent que plus on a de marmots, moins on a de cerveau)

 

Être méthodique.

Trouver une date.

(Mettre 6 mois à trouver un week-end où on ne travaille pas/il n’y a pas de gala de danse/ d’anniversaire/Noël ou autre fête aussi familiale que religieuse…)

 

 

Placer la marmaille.

 

Essayer de placer la marmaille.

 

Dispatcher la marmaille pour réussir à la placer :

Et hop, l’aînée qui va s’éclater avec sa cousine chez le tonton. (Merci Philippe et Amélie)

La cadette chez sa copine Margot. (Merci Sylvie et Christophe)

Le benjamin et la petite dernière chez la grand-mère qui est aussi ravie de les voir arriver qu’elle sera soulagée de les voir repartir. (Merci Andrée)

 

Maintenir la marmaille dans une forme olympique jusqu’au jour J : leur enseigner l’art de d’éviter les miasmes et microbes, les bourrer de probiotiques au moins 6 fois par jour, leur installer une perfusion de ginseng la nuit.

 

La veille :

Préparer sa valise : mettre un culotte propre dans un sac, une brosse à dents, des chaussettes chaudes (ben quoi, ça caille, la mer en janvier), 2 châles en laine (mais oui, ça caille vraiment… et oui, on se mémèrise), hésiter à embarquer un bouquin… est-ce nécessaire un bouquin quand on est pas partie en week-end en amoureux depuis tellement de temps qu’on ne sait même plus la date du dernier week-end.

 

Regarder la marmaille : oh ! Pétard, il leur faut une valise aussi.

 

Demander à l’aînée et à la cadette de gérer leurs valises respectives.

 

Prendre une grande valoche, y mettre 3 pyjamas en 4 ans (oui, pour 2 nuits… on est prévoyante), 6 slips, 4 pantalons, des chemises, des pulls en laines épaisse (s’il fait froid), des pull en laine fine (s’il fait très froid, pour mettre sous les gros pull), des gilets en laine épaisse (s’il fait froid… mais pas trop, pour qu’on puisse ouvrir), des gilets en laine fine, des chaussettes, des doudous, des bouquins.

 

Ajouter des affaires de la petite dernière : 3 pyjamas en 18 mois (oui…), des bodies, des tonnes de couches, des collants, du doliprane, le carnet de sante, 3 tétines, des chaussons, des doudous, plein, des bottes, des bonnets…

 

Se retrouver avec une valise qu’on doit fermer en s’asseyant dessus.

Comment ça on couve un peu trop nos enfants ?

Nan, on est prévoyante, c’est tout. !

 

Envoyer le papa conduire l’ainée chez le tonton.

 

Chercher un truc dans le sac de la cadette. Se rendre compte qu’elle n’a pas pris de culotte, ni pull… en revanche, elle a des tonnes de jeux.

Rectifier la valoche.

 

Pétard ! Espérer que l’ainée n’a pas le même sens du jeux que sa cadette.

 

 

Se dire que tout est sous-contrôle.

Attendre le retour du papa qui récupère le benjamin et la petite dernière pour les déposer chez la mamie.

Pendant ce temps, déposer la cadette chez sa copine Margot.

 

Tout est sous-contrôle.

La maison vide.

Attraper sa valise.

Monter dans le camion jaune et calme.

 

Voir son chéri mettre le contact.

Le voir changer de tête.

Comprendre que… tout n’est pas sous-contrôle…

 

 

PETRAD A MECHE !!!!! C’est pas un camion à la con qui va nous pourrir notre week-end à la mer !!!!!!!

 

(hé, hé… je vous dirais demain (ou plus tard), si on a réussi à partir !!!! Hou ! le suspens !)

 

En attendant, y’a un article palpitant sur les couches qui puent… à voir sur Marie Poulette (un article d’investigation de dingue)

 

Sinon, je suis un peu à la ramasse dans le concours famili… allez, zou, mettez-moi un p’tit clic dans la tronche !!!!

 

Et si vous voulez suivre mes aventures (enfin... pas tout) en week-end et même en semaine : y'a le profil Face de book.

 

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21 janvier 2013 1 21 /01 /janvier /2013 21:18

 

 

En voilà une question !

Être pour ou contre, on ne choisit pas, le doudou, ça ne se commande pas.

Le doudou, ça se subit.

 

Avoir vécu quasiment 30 ans sans doudou (ben ouais, je n’avais ni doudou, ni tétine. J’avais des peluches, des poupées, même des hamsters mais pas de doudou).

Avoir un bébé.

Recevoir en cadeau une bonne vingtaine de candidats doudous potentiels.

 

Ne pas réfléchir un seul instant au fait que parmi ce tas de peluche se cache l’élu.

 

Être primipare.

Laisser le bébé en contact avec toutes les peluches.

 

Et un jour, se rendre compte, trop tard que le choix est fait.

LE doudou est choisi.

 

Pas de dodo sans doudou, pas de lolo sans doudou, pas de bobo sans doudou, pas de nounou sans doudou.

 

Le doudou est de venu précieux, LE précieux, L’Indispensable.

Celui sans lequel la vie n’est pas possible.

 

Comprendre bien vite qu’un drame est en train de se nouer.

N’ayant encore qu’un seul enfant, disposer d’un stock de neurones encore suffisant pour faire fonctionner à peu près son cerveau.

 

Se mettre en quête d’un jumeau (de doudou… on ne veut pas un bébé en double. L’aînée nous suffit très amplement)

 

Tenter de retrouver la personne qui a offert cette mâââââgnifique vache.

Localiser une collègue de boulot, une fille rigolote qui met toujours des manteaux rouges.

Essayer d’obtenir des informations essentiel : lieu et date d’achat de l’élu.

 

Retrouver le lieu d’approvisionnement. Seule, sans l’enfant sans  l’élu qui est fatalement avec l’enfant.

(Seule, pour ne pas que le bébé se rende compte qu’un double élu va arriver, pour semer le trouble).

 

Trouver le magasin.

Se planter devant un monsieur chauve à qui ont explique que l’élu est une vache jaune avec des cornes jaune d’œuf, une cape orange et une robe verte. L’élue (parce qu’en vrai, c’est est une) à de longues jambes et des pieds oranges. 

 

Comprendre au regard vicelard du monsieur, que ça le fait triper grave que les parents désespérés viennent se rendre ridicules en lui expliquant que leur précieux est une vache jaune.

Qu’ils vendraient père et mère pour retrouver un bovidé vêtu d’une robe verte.

 

Le voir jubiler : ahhhhhh ! Quel dommage, ce modèle n’existe plus !

Hurler : quoi ???????? J’ai un bébé tout neuf, avec un doudou neuf et le machin est en rupture. Pas possible !

- Madame, maintenant que vous en parlez, je me souviens, j’ai vendu la dernière il y a quelques semaines à une dame rigolote avec un manteau rouge.

(Confirmer)

 

Et puis, voir le monsieur sourire de toutes ses larges dents.

- Bon, en théorie, il se peut que peut-être, je puisse en récupérer directement en Allemagne, chez un autre fournisseur… mais ce sera plus cher.

 

Le précieux n’a pas de prix.

En commander direct 2.

 

Attendre des jours et jours, fébrile, à côté du coup de fil.

Vivre dans l’inquiétude.

Imaginer qu’on l’oublie à la crèche/chez la grand-mère/chez des copains.

Ou alors, si on le perdait carrément…

Envisager la possibilité d’endormir, de consoler, de faire manger le bébé sans l’élu.

 

Et puis, un jour, le téléphone sonne : ça y est, les précieux sont arrivés !

 

Courir chez le marchand, payer un œil et un bras les nouveaux doudous.

Les laver directement.

Dormir avec les nouveaux doudous sous les aisselles (le concept de base est que le doudou pue… activer le processus comme on peut).

 

Et un jour, discrètement, échanger l’élu 1 contre l’élu 2.

Regarder l’ainée qui regarde l’élu 2.

Croiser les doigts pour qu’elle ne s’aperçoive de rien.

Comprendre que le bébé s’aperçoit de quelque chose.

Fermer les yeux (enfin, l’œil qui  nous reste après avoir laissé l’autre chez le marchand).

 

Le rouvrir et voir que l’ainée sert son nouvel élu dans ses petits bras.

 

Mission accomplie.

Être la sauveuse !

 

Opérer un roulement judicieux entre les doudous 1-2-3.

Les laver… pas trop.

Avoir toujours un doudou de secours.

 

Avoir d’autres marmots : être hyper judicieuse : opérer à une période stratégique une éviction drastique de tous les doudous, sauf un, dont on sait qu’on peut trouver d’autres exemplaires fastoche (et tant qu’à faire, on se débrouille pour le bébé choisisse un doudou qui lui plaise et qui nous plaise aussi un peu)…

Ouais, on est vraiment un vieux rat.

 

 

Et j’en profite pour compatir avec tous les parents qui n’ont jamais trouvé de doubles et qui vivent dans l’angoisse,.

Je compatis avec tous ceux qui se gaufre, en guise de doudou, une couverture de 2m de long (et qu’on ne peut pas couper, parce qu’un doudou ne se coupe pas)

Je compatis avec les parents dont les marmots ont choisi un doudou ridicule (j’en ai connu qui se trimballaient un vieux marcel pourri et même (dans ma famille), qui se retrouve avec doudou vieille chaussette…

 

On a beau faire, le doudou ne se choisit pas toujours…

 

Allez, pour décompresser, retrouvez la suite, le complément de l’article sur Marie Poulette (faut-il être réincarné en doudou ???)

 

Vous pouvez likez 4enfants 2 bras sur Fesses de boucq

 

Et voter pour ma pomme au concours famili !

 

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17 janvier 2013 4 17 /01 /janvier /2013 22:28

 

 

Voir la petite dernière qui grandit.

Voir la petite dernière, à 21 mois qui adore remettre dedans.

 

Savoir aussi que cette période bénie ne dure que peu de temps… trop peu de temps !

 

En profiter un maximum. (hé ! hé ! hé !)

 

Adorer que la petite dernière remette les playmobils dans la boite à playmobils.

 

Aimer qu’elle range le râteau playmobil dans la boite des accessoires playmobils.

 

(Je suis sûre que je vous fait rêver… une boite à accessoires exclusivement dédiée aux playmobils ! Ben, je vais vous épargner la photo de la sus-nommée boite. Parce que en vrai, le contenu bordélique et éclectique ne fait pas du tout rêver… et généreuse comme je suis, je vous offre une minute de rêve domestique : la boite à accessoires playmobil toute bien rangée !)

 

Trouver chouette qu’elle remette sa poupée dans la poussette.

 

Trouver chou-mignon qu’elle remette ses chaussettes dans ses godasses avant la sieste.

 

Adorer qu’elle remette les petites cuillères dans le tiroir à petites cuillères.

Bon, en vrai, on préfèrerait vachement qu’elle mette les petites cuillères propres, plutôt que quand elles sont pleines de yaourt… Mais, c’est un détail…

 

Aimer… un peu quand elle met les fringues de sa poupée dans la machine à laver… des fringues rouges, qui déteignent et qui pourrissent toute notre lessive.

 

 

Et puis détester qu’elle essaie pendant 30 minutes de remettre une clémentine dans sa pelure, en hurlant, parce que forcément, on NE peut PAS remettre une clémentine dans sa peau. Rester calme, essayer d’expliquer que certaines choses sont sorties pour toujours, que tout ne fonctionne pas comme un râteau playmobil rouge dans sa boite d’accessoires playmobils….

 

Se dire qu'on aimerai d’un coup d’un seul que les hurlements de la petite dernière retournent directement dans le fond de sa goule !

Parce que pétard, on NE peut PAS remettre la clémentine dans la pelure…

 

Parce qu’il a des sorties qui sont définitives.

 

On ne remet pas le dentifrice dans le tube, surtout après l’avoir utilisé, pas plus qu’on ne remet pas la banane dans la peau.

 

Il est aussi impossible de remet ses crottes de nez dans son nez (et c'est valable pour plein de trucs dont je vous épargne les détails vu que nous sommes toujours dans la minute de rêve domestique).

 

Et tant qu’on y est, expliquer à la douce enfant, que nous sommes un peu comme une pelure de clémentine et bien qu’on l’aime un peu comme si on l’avait faite, il est inutile de me coller quasiment toute la journée, de m’accompagner quand je vais dans le couloir, de s’accouder à la baignoire quand je prends mon bain, de s’accrocher à mes jambes quand je passe le balai, de vouloir absolument s’asseoir sur mes genoux quand je suis aux toilettes… parce que non, non, non et NON, jamais, jamais elle ne pourra à nouveau rentrer dans mon ventre !!!!!!

 

Lui signaler au passage qu’elle a triplé de volume depuis sa sortie et qu’il devait sûrement être notifié dans un coin de notre utérus que toute sortie serait définitive et que c’est dingue qu’elle ait passé 9 mois là-dedans sans prendre connaissance du règlement intérieur.

 

(Et je suis sûre aussi, que, organisée comme je suis, dans mon utérus, il devait y avoir des trucs du genre « dormir, c’est bien » et « manger proprement, c’est sain », « les clémentines ne peuvent pas se remettre dans la pelure »)

 

 

Constater que la petite dernière n’en a rien à ficher des règlements intérieurs…

Voir qu’elle persiste toujours à remettre la clémentine dans sa pelure.

 

Décider de faire un geste héroïque (pour nous et aussi pour la pauvre clémentine). Attraper les quartiers, tous les quartiers et d’un coup, se les envoyer dans le gosier devant le regard médusé de la petite dernière qui en oublier de brailler.

 

 

Hé, hé, hé ! On est super balèze… peut-être qu’on n’est pas fortiches en matière de règlements de notre intérieur, mais on est trop balèze pour faire disparaître les clém !!

 

 

Bon, sinon, y’a le profil 4enfants 2 bras (on en est presque à 600… seriez choux si vous partagiez la page avec vos copains)

 

Sur Marie Poulette, je m’auto-plagie (je pense d’ailleurs porter plainte contre moi-même) : est-ce une bonne idée deprendre sa voiture quand il gèle ???

Y'a aussi le j'oeuf bien marrant (vous pouvez jouer et rigoler et puis faite jouer vos enfants, c'est marrant !)

 

Enfin, vous pouvez encore voter pour 4E2B sur le concours famili... on n'en finit plus !

 

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13 janvier 2013 7 13 /01 /janvier /2013 18:51

 

 

Les enfants grandissent, on le sait, c’est même pour ça qu’on les élève. Pour qu’ils deviennent plus grands, qu’ils aillent plus haut que ras du sol.

Qu’ils aient à la fois les pieds sur terre et la tête dans les nuages, histoire d’y voir plus loin que le bout de leur nez.

 

 

Avoir une grande fille.

Avoir une aînée.

Notre première née.

La revoir toute petite, si petite.

La revoir même dans notre ventre.

Se souvenir qu’on arrivait presque à lui attraper les petons à travers notre peau.

Savoir qu’il y avait un cordon, un fil, entre mère et fille.

 

Revoir les photos du jour où elle a vu le sien, de jour.

Le jour même où nous sommes devenues mère (et père aussi).

Elle toute petite, contre notre sein.

Si légère qu’on la portait juste sur notre avant bras.

Et le cordon a été coupé, mais d’autres fils ont commencé à se tisser.

 

Et les jours passent, la petite sourit et on sourit aussi.

La petite attrape et on lui donne.

La petite dort et nous aussi.

Et les jours commencent à filer.

 

 

Et les jours font place aux semaines, les semaines aux mois.

Et la petite se tient debout, elle avance un pied et elle nous lâche la main.

Un grand pas pour la petite, un petit pincement de fierté et de crainte mêlées pour les parents.

Fierté de la voir marcher, droite… elle grandit, on l’élève !

Et quand même, cette petite peur de la voir filer, filer peut-être plus vite qu’on le voudrait.

 

 

Et puis, la cadette est arrivée et la petite est devenue l’aînée.

 

 

Et les mois se sont fait années.

On a applaudi aux premiers pipis dans le pot, aux premiers « maman », aux bonhommes-soleils, à l’entrée à l’école…

Et ça file !

 

On a adoré les premières brasses, on a consolé les premiers chagrins d’amour. Et puis, y’a eu les premiers mots déchiffrés et les premiers mots écrits d’une petite écriture tremblotante.

Et la main s’est affirmée, l’aînée aussi.

Et d’un trait, d’une boucle, les mots filent !

 

Et les anniversaires s’accumulent, les années s’additionnent pour bientôt former une décennie. Pétard, 10 ans !

 

Et réfléchir à la meilleure manière de fêter les 10 ans de l’aînée.

10 ans, c’est important.

 

Proposer, comme chaque année de choisir un thème :

- Magie

- Euh… non…

 - Sorcellerie

- Non plus… Maman, je vais avoir 10 ans, je ne suis plus une petite fille.

 

Ne pas broncher. En vrai, être un peu ébranlée.

Effectivement, 10 ans.

 

Proposer une boum.

- Euh… je ne vais avoir QUE 10 ans…

 

Être un peu dans l’impasse.

Mettre tous ses neurones en file indienne.

Et trouver LA bonne idée qui LUI fait plaisir (mais, je ne le dis pas tout de suite, parce que c’est une surprise et je n’en suis pas peu fière !)

 

 Et se dire que de 0 à 10, il y a eu comme un Temps à Grande Vitesse.

Un train de vie qui nous a filé devant les yeux, aussi vite qu’on a seulement de dire :

 

- File, file ma fille !! Ma grande fille.

 

(Et quand tu seras plus grande de 10 ans encore, passe un coup de fil, de temps en temps, à ta vieille mère, qui aura de plus en plus de fils d'argent dans les cheveux (pour ne pas dire qu'elle a des cheveux blancs)  et passe même en coup de vent, me faire une petite bise sur ma joue)

 

Bon, il vous reste à liker 4enfants 2 bras sur FB, si ce n’est pas déjà fait.

A voter pour ma pomme pour le concours famili.

A découvrir Marie Poulette (y’a un nouveau j’œufs rigolo, une pâquerette en visite et une super tarte à la poire et confiture de lait à tomber)

 

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10 janvier 2013 4 10 /01 /janvier /2013 22:03

 

L'ainée, elle est comme ça, elle aime nous écrire des petits mots.

Depuis qu’elle sait écrire, elle aime nous écrire.

Souvent, tout le temps.

Pour tout, pour rien.

Et nous, on aime bien les petits mots de l’ainée.

On trouve ça mignon.

 

On a reçu des mots doux, des « maman, je t’aime »  (elle est tendre l’ainée)

 

On a reçu des histoires complètes illustrées avec des girafes qui font du roller et des blaireaux qui boivent du coca (elle a de l’imagination, l’ainée)

 

Des petits mots apportés par le benjamin avec écrit dessus « maman, notre frère nous embête, garde le avec toi, en bas » (et on a joué avec le benjamin, en bas… parce qu’elle est maligne, l’aînée)

 

On a eu aussi plein de petites demandes comme : « est-ce que je peux inviter Lucie à dormir ??? » (ben oui, elle peut ! Elle a des chouettes copines, l’ainée)

 

On a eu aussi « est-ce que je peux regarder Fort Boyard » (bon, en vrai, on déteste Fort Boyard, mais pour une fois, elle peut ! Mais elle des goûts… de son âge, l’ainée)

 

Et puis, un jour, on a eu « maman, je suis amoureuse de mon amoureux » (elle est amoureuse, l’ainée),

 

Suivi de « maman, je peux inviter mon amoureux à dormir ? » (elle est précoce, l’ainée… mais justement, 9 ans, on peut encore inviter son amoureux à dormir chez ses parents)

 

 

 

Et puis, un jour, y’a quelques jours en fait, l’ainée nous a glissé un petit mot puis, elle a couru à l’autre bout de la pièce en se cachant.

Ouvrir le petit mot et lire : (dans une orthographe… disons, créative)

« maman, papa, je peux voir Justin Bibeur qui vomit ? SVP, SVP, SVP, SVP »

 

Alors, on a concentré tout notre esprit : Pétard, qui est Justin Bibeur ??? (nan, c’est pas du saucisson… alors, c’est quoi ???)

 

 

Ben ouais, elle est d’une autre génération, l’ainée. (enfin, c’est surtout qui sommes d’une autre génération)

Puis on a rassemblé nos derniers neurones valides et on s’est souvenu : Justine Bieber !! C'est ce gamin, ce chanteur pour midinettes de 13 ans et qui fait de la soupe (je parle de la musique !)

Mais oui, on l’a vu au zapping !!!

 

 

Le petit papier est presque tombé de nos mains. Et ce petit mot là, on l’a trouvé touchant.

Touchant, parce que l’ainée grandit et qu’on ne s’en était pas réellement aperçu.

Bien sûr, on sait qu’elle grandit, on le voit… mais, sûrement qu’on essaie de ne pas le voir vraiment.
Peut-être que les yeux de maman voient toujours leur petit, petit. Et que cette image de l’ainée petite se superpose à l’image de l’ainée grande

 

 

 

Se souvenir, alors de tous les petits mots pour regarder les barbapapas, pour manger un bonbons, pour pouvoir aller à l’école à vélo.

 

On a regardé l’ainée. On a hésité… et puis, on a dit oui.

Elle était aux anges, l’ainée, elle s’attendait à voir un truc incroyable (vu qu’on en parle partout à la récré).

Ensemble, on a regardé Justin (et on dit justine alors que ce n'est pas une gonzesse) Bieber qui vomit.

Elle a vu une image floue d’un marmot sur une scène… et qui vomit.

 

Alors, elle nous a dit : « ben, c’est naze, en fait ce truc »

(elle est clairvoyante, l’ainée… et nous, on est bien fiers d’elle !)

 

Et samedi... oh mon dieu, Samedi, y'a Fort Boyart !!!!!!! Arrrrrgh !!!

 

Bon, sinon, y'a un article rigolo sur le sac des filles sur Marie Poulette.

Un  autre sur les rimes avec 2013 sur So Busy

Vous liker avec avec force et amour les profils FB de Marie Poulette et de 4 enfants 2 bras

 

Et je suis sûre que ça fait super longtemps que vous n'avez pas voté pour ma pomme pour le concours Famili, allez Hop !

 

 

 

 

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6 janvier 2013 7 06 /01 /janvier /2013 09:47

 

On a râlé, on a pesté, on a grogné...

Parce que ce sont les vacances et que les vacances, ça signifie mioches sur-excités, d’autant plus aux vacances de Noël.

 

Avoir fait Noël le 23 (ben oui, faut s’entrainer)

Avoir fait Noël le 24 (normal)

Avoir fait Noël le 25 (ça commence à être difficile)

Faire une pause le 26.

Faire le nouvel an le 31

Finir le nouvel an le 1er

Le faire aussi le 2 parce qu’il y a toujours des copains qu’on n’a pas vus le 31.

 

Voir les marmots couverts de cadeaux.

Voir le sol couvert de papiers cadeaux, d’aiguilles de sapins et de marmots qui cherchent les cadeaux sous tout le reste.

 

Manger bon.

Manger gras.

Manger sucre.

Manger gras et sucre à la fois.

Manger trop…

Tellement trop.

 

Se vautrer devant la téloche avec un plaid pour regarder des dessins animés/Harry Potter/des dessins animés/Harry Potter.

S’endormir comme une grosse vache, se réveiller en sursaut au moment où tout se mélange : Voldemort essaie de ratatiner Popi tandis que quand Léo perd sa baguette magique.

En fait, Léo et Popi, c’est super flippant, comme truc.

 

 

Aller voir les illuminations, manger des crêpes, payer un tour de chenille, être élue la meilleure mère de l’année. Se réjouir. Se rendre compte qu’on est le 30/12/2012 et qu’on aurait préféré être déjà en 2013 pour recevoir ce titre.

 

 

Décrocher les calendriers de l’Avent vides.

Virer les affreux moches pères noël en plastoque qui brillent.

Enlever les guirlandes du sapin qui perd définitivement ses aiguilles, ranger les boules dans le carton. Trouver un second carton pour les déco faites par les enfants.

Se résoudre à prendre un très gros carton pour les déco des enfants.

Descendre les cartons à la cave. Les mettre à la place des cadeaux qu’on avait planqués.

 

Se rendre compte qu’on a oublié la grande guirlande du plafond.

La regarder.

Se dire qu’on a la flemme de la décrocher, qu’elle pourra attendre un peu.

Et puis, en réalité, ça fait 3 ans que la guirlande du plafond attend qu’on la décroche, elle peut donc attendre une année de plus.

Parce que, en vrai, on l’aime, on l’adore cette guirlande.

On l’allume tous les jours, même en été.

Pour avoir l’impression d’avoir la tête dans les étoiles et pas un  nuage à l’horizon et que même que quand on prend un marmot dans les bras et qu’on tourne vite, très vite , les étoiles deviennent filantes et on peut faire des vœux.

 

Adorer faire des vœux.

 

Et dans le fond, se dire qu’on aime bien noël, on aime quand ça brille, quand ça clignote, quand les marmots trépignent.

On aime se dire que les enfants auront de beaux souvenirs qui leur donneront des petites étoiles qui brillent dans les yeux.

 

Alors, prendre une seule et unique résolution pour cette année nouvelle : laisser la guirlande toute l’année et penser à l’allumer… souvent.

 

Tant qu’on parle de vœux, je vous souhaite à tous et toutes les meilleurs.

Que vous ayez plein de grands et de petits bonheurs aussi divers que d’été (hû, hû ! que je suis drôle !!!)…

Profitez !!!!

Et des étoiles, des bonnes, des belles, des à vœux, y’en a tout plein, tout plein !!!!!

 

(Et je fais le vœux que demain… il y ait école !!!!!!!! ouais !!!!!!!!)

 

Sinon, y'a des recettes de galettes super fastoches sur Marie-Poulette.

Et le jeu qui se termine dans 3 jours et qui est rigolo !

 

Et on peut toujours voter pour le concours famili.

 

Les profils FB a liker à la folie : 4E2B et Marie Poulette.

 

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30 décembre 2012 7 30 /12 /décembre /2012 21:10

 

C’est la belle nuit de noël… etc, etc…

 

Réunir sa famille et aussi sa belle famille autour du sapin, le soir du réveillon. (parce que, ouais, on a le sens du défi !)

 

21H00 : embarquer la nombreuse marmaille dans les chambres sous un prétexte aussi  débile qu’improbable.

 

21H04 : entendre sonner à la porte.

 

Brouhaha, grosse voix, bruit de sabots sur le parquet, promesse que la marmaille a été suffisamment sage, fermeture de porte, marmaille qui quitte la chambre en hurlant.

 

Découvrir au pied du sapin, plusieurs tas qui s’écroulent les uns sur les autres.

 

Et c’est parti pour la grande course au déballage sauvage, les papiers volent et s’accumulent sur le sol tandis que sur la gauche, ce sont les boites de légos qui s’ouvrent et viennent se mélanger au papiers déchirés (chouette, on va pouvoir trier). Au même moment, c’est l’entrée en lice du tonton avec son caméscope, au coude à coude avec la grand-mère qui flashe en tous sens. Et ça crie, et ça hurle. De joie. Et le déballage continue, on ne voit plus le sol, ni les marmots, ni même le sapin tellement ça vole en tous sens. Et ça hurle, mais pas que de joie… zut, on écrabouille les doigts de la petite dernière. Consoler la marmotte.

 

Et d’un coup, entendre le benjamin crier :

- Ouais !!!!!!! des soutiens-gorge !!!!!!!

 

Suivi d’un grand, grand silence.

 

Regarder son chéri d’un air suspicieux… (Penser très fort : nan, mais t’es pas marteau de m’offrir des soutifs le soir de Noël ????), voir le chéri, faire non, non, non, non de la tête.

 

Changer de cible, chercher qui a eu l’idée de demander des soutiens-gorge au père Noël :

La belle-sœur ? Au vue de l’air effaré et de la tête du mari qui fait nononononononon, se dire que ça ne vient pas de là, non plus.

 

Balayer du regard l’assistance :

Avoir un doute : Maman ??????

Naaaaaaaan….

 

Avoir un très gros doute : Belle-maman ??????????????

Naaaaaaan !

 

Finir par accéder au benjamin pour en avoir le cœur net.

Se dire que telle Cendrillon, la propriétaire des soutiens-gorge se reconnaitra à la taille du bonnet.

Et d’un coup comprendre que le benjamin ne connaît rien, ni à la lingerie, ni aux sucreries en le voyant déballer des sucres d’orge !!!!!!!!!!!!

 

Être d’un coup soulagée.

Personne n’a offert de soutiens-gorge à personne le soir du réveillon en famille.

 

Et puis prendre conscience que notre gamin risque de dire à l’école qu’il a sucé des soutiens-gorge à Noël…. Arrrrrrgh !!! Ne plus être soulagée du tout, du tout, du tout !

 

Se dire qu’il nous reste une semaine pour lui expliquer la subtile différence entre soutien-gorge et sucre d’orge…

 

 

(bonne fin d’année à tertousss’ !!!)

Allez, il reste 24 heures pour cliquer pour ma pomme pour le concours famili.

 

Sinon, vous aimez Marie-Poulette (sur FB et en général aussi !)

(y’a un nouveau jeu crétin, d’ailleurs !)

 

Et le profil 4 E 2 B ???

 

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21 décembre 2012 5 21 /12 /décembre /2012 22:49

J- 1 mois :

La cadette : maman, faut garder les pots de yaourt en verre et les pots de bébés aussi pour l’école, mais faut les laver avant.

La maman : sans déconner… j’aillais te les filer crados ou mieux, je vais les laisser dehors avec un fond de yaourt, histoire qu’il y ait du moisi et des vers qui bougent dedans.

La cadette : (haussement d’épaules)

 

 

J-3 semaines et demie

Penser à acheter des petits pots en verre et des yaourts en verre aussi.

 

J-2 semaines et demie :

Obliger tout le monde à bouffer des petits pots pour bébé, vu que la petite dernière n’est pas plus fan que ça, aller hop, effort collectif.

Acheter de la vergeoise parce que sinon personne ne veut manger les yaourts en pot en verre.

 

J-2 semaines :

Envoyer la cadette à l’école avec une bonne cargaison de pots en verre propres.

 

J-2 semaines (le soir)

Revoir les petits pots en verre revenir avec la cadette.

- Maman, faut enlever les étiquettes.

Le soir même : laisser tremper les pots.

Le lendemain : s’apercevoir qu’on ne risque pas de chourer un jour des étiquettes de pot de yaourt dans les supermarché. Pétard ! ça colle, grave.

Passer les pots sous l’eau chaude.

Hésiter à sortir le chalumeau pour brûler ces fuck à brun d’étiquettes.

Voir le papa arriver avec un bidon de trichloréthylène.

Adorer d’un coup d’un seul décoller les étiquettes.

Hésiter à enchainer sur les pots de mayo, de pesto, de ratatouille, de pâté…

 

Se ressaisir. Filer les pots à la gamine.

 

Ne pas voir revenir les pots la semaine suivante, ni celle d’après.

 

J-6 jours :

Trouver un petit mot : merci de préparer quelques gâteaux que nous vendrons au marché de Noël.

Décoder : merci d’acheter de quoi faire 2 cakes, de passer un peu de temps à les patouiller et à les cuire et de les apporter à l’école afin que nous puissions VOUS les revendre.

 

 

J :

Retrouver les pots de yaourt joliment peints.

Acheter les pots de yaourt devenu photophores.

Ajouter plein de parts de gâteaux…

 

 

Rentrer, faire le bilan :

Avoir claqué des sous pour acheter des pots pour bébés que personne n’a voulu manger (même pas les poules qui ont d’ailleurs été infoutues de nous pondre un œuf pour les gâteau sous prétexte que c’est l’hiver et qu’en hiver, elles pondent moins… Alors que personnellement moi-même, j’ai pondu l’aînée en février sans faire de manières. Bref, passons). Avoir aussi acheté des yaourts en pot en verre, de la vergeoise, avoir dépensé des litres d’eau chaude, froide, avoir inhalé des vapeurs de trichlo, avoir donc acheté des œufs (parce qu’on ne peut pas compter sur les poules), du sucre, du chocolat, de la farine, du sucre, du beurre (plein)… tout ça pour racheter le tout et se retrouver avec 3 pots de yaourt peints.

 

Et puis, voir la cadette prendre précautionneusement ses petits photophores sur la table du marché de Noël.

La voir les défendre contre les enfants qui courent, contre son frère qui veut voir de près.

La voir s’approcher de nous et nous présenter SES photophores.

Puis nous demander si on veut bien les poser sur la table le jour de Noël.

Alors, d’un coup, trouver ces pots de yaourts vraiment, vraiment très beaux.

Et se dire que l’air ravi de la cadette, ben, mine de rien, ça n’a pas de prix.

 

(Et oui, on recommencera l’année prochaine et celle d’après et celle encore d’après… et dans 10 ans, on ouvre un magasin de photophores)

 

 

Vous avez vu que je vous ai mis un super article avec plein d’idées pour occuper les poussins pendant les vacances ???

 

Et que j’ai fait un nouvel article pour So Busy Girl ??

 

Allez, hop, on en profite pour liker le profil de 4 E 2 B et de plumes de Marie-Poulette (c’est moi !)

 

(tant qu’on est dans l’auto-promo, je suis à la bourre dans les emballages de cadeaux, je sens que je vais revivre ça )

 

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16 décembre 2012 7 16 /12 /décembre /2012 22:55

Ben, voilà, c’est arrivé.

Un mail comme un cri dans la nuit : si personne ne vient en renfort pour le stand maquillage, on ne pourra pas l’assurer cette année… Et les enfants adorent… c’est un peu l’activité phare de la fête de Saint Nicolas.

 

Tenter d’ignorer le mail avec le cri déchirant.

Et puis, se sentir hantée par le stand maquillage.

La nuit, avoir l’impression de voir des centaines de petites n’enfants pleurent autour de notre lit, parce que cette année, y’aura pas maquillage… à cause… de nous.

 

Et craquer.

Dire que oui, on va y aller, on va faire le renfort en maquillage.

 

Être pleinement consciente qu’on fait là une bêtise, une bêtise énorme…

 

Parce que non seulement, on est totalement infichue de maquiller un petite n’enfant en quoique ce soit mais aussi, parce que, on doit l’avouer, on est aussi totalement incapable de se maquiller soi-même en quoique ce soit… même pas en fille.

 

 

Tenter de s’intéresser aux modèles de maquillage. Avoir super peur…

Se rassurer, se dire que ce ne sont que des couleurs mises les unes à côté des autres, rien de plus, rien de moins… ou presque.

 

Le jour J, assouplir ses petits doigts, écouter avec grande attention les instructions de maquilleuses expérimentées.

Tâcher de positiver, on va y arriver, on va y arriver… ou pas.

 

Prendre son poste et voir devant soi, une énooooooooorme file de petites n’enfants prêts à se faire pinturlurer ou à se faire défigurer, selon la maquilleuse sur laquelle ils tomberont.

 

Voir une première petite fille jolie s’asseoir devant nous.

- Je veux  un maquillage de princesse !

- T’es sûre, parce que t’es déjà jolie, au moins autant que Kate Middelton.

- ?????

- Laisse tomber.

- Bon, c’est comment, une princesse ???

- Ben, il faut des trucs roses autour des yeux.

 

Tremper le pinceau… trop… voir des coulures roses dégouliner sur les joues de la gamine.

Essuyer.

Rattraper le coup… à peu près.

 

Or donc, faire des trucs roses autour des yeux.

Constater qu’on fait certes des trucs roses, mais surtout des trucs roses et moches.

Voir que derrière la petite fille, il y a une maman qui attend, appareil photo à la main.

Ne pas être sûre de vouloir rendre la petite fille jadis si jolie à sa maman…

Ne pas avoir le choix.

Voir que la maman a un léger mouvement de recul en voyant sa fille… 

Faire sourire désolé.

 

Enchainer les princesses moches et fées super pas belles.

 

Faire une tentative de petite étoile au pochoir : trempouiller l’éponge, tamponner le front, enlever le pochoir. Voir une étoile floue et filante, enfin, coulante, quoi.

 

Etre vachement contente qu’on ait oublié de prendre un miroir.

 

Et puis voir un gamin débarquer, s’asseoir et dire :

- Je veux pikachu !

- Rassembler tout son esprit.

- Euh… c’est jaune, ça, non ?

- …

- Jaune ???

- Oui, c’est jaune.

Comprendre qu’on a affaire au gamin le moins loquace de la terre.

Chercher de l’aide auprès de notre voisine de maquillage :

- Pikachu ? Jaune !

OK, mais, pas que jaune, y’a quoi d’autre ???

Faire donc un truc jaune, qui ne ressemble à… rien… en même temps, Pikachu, il ne ressemble à rien non plus.

 

Faire un très moche chat à une petite fille qui nous avoue qu’elle se maquille toujours en chat et qu’elle aime regarder les photos que sa maman prend ensuite.

Se dire qu’on vient d’offrir à cette enfant le premier maquillage de chat décédé de sa collection…

 

Faire une fleur a 4 pétales qu’on pourrait confondre avec un papillon écrasé en même temps que la voisine fait une pâquerette aux dizaines de pétales délicats…

 

Faire une coccinelle-tomate malade, un spiderman-45 tours rayé, un tigre-abeille moisie, un papillon-paillasson, des marguerites déjà effeuillées… que des trucs moches.

 

Avoir des gamins qui ne tournent la tête que d’un côté, des qui bougent dans tous les sens au moment où on fait un truc précis et qu'on cochonne tout avec un grand trait de noir, avoir des gamins aux joues pleines de chocolat, des marmots au nez guilleux… Avoir surtout le sentiment de faire œuvre utile, œuvre moche, mais œuvre utile.

 

Finir la dernière princesse, relever son nez et voir que la fête et finie, tous les gâteaux engloutis, le chocolat bu, le Saint Nicolas fourbu.

 

Apercevoir enfin son chéri avec ses enfants. Les voir se marrer en nous voyant.

- Va te voir dans la glace des toilettes.

Ne pas reconnaître le machin bariolé qu’on voit dans le miroir.

Comprendre qu'on a à peu près tous les maquillages sur notre propre tronche (enfin, propre n'est peut-être pas le terme exact)

Donc, avoir en même temps : un mélange de pikachu, de pirate, de fleur fanée, ou alors, un tableau impressionniste vu de très, très près. C’est ça, on est un tableau impressionniste.

Hésitez à se faire encadrer la trombine et puis opter pour le décrassage en règle.

 

 

Une chose cependant positive : On est que sûre que l’année prochaine, plus personne ne réclamera nos service au maquillage… à nous le stand gâteaux !!!! (et on a quand même bien rigolé de tant mochetées réalisées)

 

 

Bravo aux bonnes maquilleuses !

 

Sinon, vous pouvez toujours liker 4enfants 2 bras et Marie poulette (c’est moi aussi !) sur FB… pour MP, on est quasi au 200, allez, on dit qu’on passe les 200 avant 2013, on y va, on y croit !!

 

On peut aussi voter pour ma pomme.

 

(et pour ceux qui aurait loupé : y'a l’article sur le perroquet sur Marie Poulette, sinon, y’a les idées cadeaux pas chers)

 

 

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