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1 septembre 2013 7 01 /09 /septembre /2013 21:11

 

On le savait.

Ça devait arriver.

La petite dernière grandit.

La petite dernière quitte la crèche.

Il y a deux ans, c’est un bébé que nous amenions à la crèche.
Un bébé qui ne tenait pas assis.
Qui ne parlait pas.

Qui ne marchait pas.

Qui ne disait pas « pourquoi ? »

Qui ne buvait que du lait.

Qui mettait des couches.

Qui ne se barrait pas en se marrant tout au bout de la maison.
Qui ne faisait pas de bisous.


Un bébé de 4 mois.

Mais les bébés, ça grandit.

C’est même pour ça qu’on dit qu’on les élève.

On les élève pour qu’ils grandissent, c’est logique.

On les élève pour qu’ils voient plus loin, plus haut.

Et même pour qu’ils aillent voir là-bas si on y est.

 

Les enfants grandissent pendant que les parents, eux, vieillissent.

 

Parce que voilà, je suis très fière de ma petite dernière qui maintenant

Tiens assise (enfin, pas trop souvent quand même)

Qui parle (beaucoup, beaucoup, beaucoup)

Qui dit « pourquoi ? » (beaucoup, beaucoup, beaucoup) (beaucoup, beaucoup, beaucoup)

Qui ne boit plus que du lait.

Qui ne met plus du tout de couches.

Qui se barre en se marrant à l’autre bout de la maison quand on lui demande de venir se laver/ranger ses jouets/manger…

Qui fait des tonnes de bisous en disant « t’aime »

 

Et je suis heureuse.

Et je suis fière.

Et j’aime qu’elle grandisse.

 

Les bébés grandissent.

Ils deviennent des enfants.
Les parents vieillissent.

Ils restent des parents.

 

Et moi, je n’ai plus de bébés.

J’ai vieilli…

 

Et même si elle a grandi, si elle n’est plus si petite, je n’enlève pas le « petite » de « la petite dernière ».

Non, pour l’instant, je ne l’appelle pas la dernière…

Un jour sûrement.

Mais pas aujourd’hui.

Je n’en ai pas envie. Aujourd’hui.

 

 

 

Et comme on l’aimait cette crèche, qu’on y a passé de beaux moments (oui, oui, nous aussi, les parents, parce que les crèches, ça n’est pas que pour les bébés).

On a fait un petit cadeau.

On n’a pas apporté de bonbons ou de chocolats.

Parce que mes bonbons et les chocolats, c’est périssable (carrément même. Ici, les tulipes vivent plus longtemps que les pralinés).

Alors, on a apporté des fleurs.

Des fleurs faites avec nos petites mains.

Juste pour dire merci.

Juste pour dire au revoir.

 

Au revoir aussi à mon bébé…

 

 

Et bonjour ma petite fille, jolie !!!!

 

 

(je vais vous mettre rapido-rapido le mode d’emploi pour faire les fleurs jolies-jolies, ça sera sur Marie Poulette… V’là le FB, pour ne pas louper)

Et sinon, j’ai carrément super besoin de vous pour ma nouvelle… allez, vous n’avez plus que 14 jours pour voter et faire voter vos copains. Je ne suis qu’une petite blogueuse, pas tout à fait insérée dans la blogo… bref, j’ai besoin des vrais gens, quoi ! Et puis, c’est mon anniversaire de blog, alors, hop, offrez-moi des clics ! Plein !!! C’est lààààààààààà !)

 

Pour le FB, c’est ici (je mets plein de photos rigolotes, tendres, amusantes…)

 

 

Et super merci à vous.

 

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25 août 2013 7 25 /08 /août /2013 18:12

Je le dis franchement et honnêtement.

Je n'aime pas le foot.

Je n'ai rien contre, hein. Ni même contre ceux et celles qui aiment.

 

C'est juste que, en gros, ce que je préfère dans le foot, c'est boire les bières.

Et même, boire des bières sans regarder de foot, ça me va très bien aussi.

 

 

A vrai dire, je reconnais effectivement la prouesse sportive quand on me la montre.

J'admire certains dribles d'enfer.

Mais ça s'arrête là.

Jamais je n'ai pu regarder 2 fois quarante-cinq minutes (ou pire si y'a des prolongations) en entier, même avec des bières.

Je n'ai aucun sens du suspens.

Aucun sens du patriotisme.

Je trouve les maillots moches.

Je n'irai jamais gueuler dans un stade parce que les sièges ne sont pas confortables et que je suis sûre que c'est plein de courants d'air et que je ne pourrai pas téléphoner à mes copines, parce qu'il y a trop de gens qui crient...

Je n'aime pas les chorales foot-ballistiques...

Je n'aime pas les affaires de thunes et de dopages et de gonzesses à poil...

Je n'aime pas choisir un camps.

Je n'aime pas les coups de sifflets.

J'aime bien la bière.

 

Mais je sais. Je sais qu'un stade ça vibre, que ça peut-être incroyable... Je sais.

Mais je m'en tape.

Je préfère boire des bière devant Docteur House... à choisir.

(hé ! amateur de foot et de rosé/jus d'orange/eau plate/ricard... ne te fâche pas. Bière et foot, c'est un cliché, je le sais)

 

Seulement voilà.

Ma soeur est abonnée au stade.

Mon frère est abonné au stade.

 

 

Et elle, la tata a eu la bonne idée d'emmener mes filles, l'aînée et la cadette au stade.

 

Je ne vous raconte pas comme elles ont été ravies contentes, happy.

Comme elles ont trouvé leur tata "super géniale, incroyable, parce que, à l'école, y'a plein d'enfants qui vont au stade, mais que, au fait, comment on va faire pour s'habiller comme il faut, vu que, c'est sûr, ici, y'a pas les maillots qu'il faut..."

(cette phrase est à hurler, si possible dans la gamme sur-aigue)

 

Donc, elles ont cherché.

Elles ont trouvé.

 

Leur pourrave de reum a même prêté une écharpe aux couleurs du club et en a fait une autre... pour être à égalité.

(je dois avouer que j'ai super de la chance d'habiter dans un club dont il le se trouve que j'aime les couleurs... je serais drôlement plus embêtée ailleurs)

 

Elles étaient fières.

 

Elles y sont allées.

Elles ont adoré !

Elles ont kiffé !

Elles ont lové, grave !!!

 

 

Et moi, j'ai compris un truc.

Je sais à quoi servent les tatas/les tontons/les parrains/les marraines/les potes/les grands-parents :

ça sert à faire découvrir à mes enfants ce que moi je n'aime pas... et que eux, potentiellement, pourraient aimer.

ça sert aussi à aimer parfois ce que j'aime aussi et du coup à confirmer que leur mère n'a pas que des goûts de chiottes.

 

Et puis, ça sert à boire des bières avec moi !

 

(en Afrique, on dit que les enfants sont élevés par le village. J'habite une ville. très loin de l'Afrique... Mais, j'ai aussi un peu un village de coeur qui bat autour de moi)

 

 

 

Et vous savez quoi ? Rien que pour cette histoire de village de coeur, je crois que je pourrai aimer le foot... enfin, si y'a des bières !

 

 

(et les bières, c'est comme le foot : modération !)

 

Sinon, faites vibrer le coeur de sac à main qui bat en vous en votant à fond les ballons pour ma nouvelle, faut vraiment que je grimpe... allez, hop, on vise le but : les 7 premiers. On y croit, on y va.

Et c'est le cliiiiiiiiiic !!!

 

Sinon, y'a plein de nouveaux articles sur Marie Poulette. Le ventre, La tête, Les jambes.

 

Et enfin, il vous reste à aimer le profil FB de 4E2B.

 

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19 août 2013 1 19 /08 /août /2013 20:32

Il est un concept de base :

Les enfants adorent mettre le binz.

Conjointement et parallèlement, ils détestent ranger le sus-nommé binz.

 

Ce concept permet d’animer la vie familiale d’oppositions parents/enfants plus ou moins marquées :  

selon la hauteur du binz,

selon le degré de fatigue des deux parties.

 

 

Avoir un benjamin charmant, mignon et plein de ressources pour s’amuser.

Être dans la cuisine.

Ne pas entendre trop de bruits.

Trouver fatalement ça très suspect.

 

Trouver le benjamin, hilare dans un monceau énorme de jouets.

 

La maman :

Mais qu’est-ce que c’est que ce binz ????

Le benjamin :

Ben quoi ??? je fais une colline.

 

Pétard à mèche ! Mais bien sûr, une colline. Dans le salon. Normal !

 

Non, mais ho ! on ne fait de colline en vidant tous les bacs amoureusement triés par la maman.

Empilant avec amour et détermination les clipos, les playmobils, la dînette, les puzzles, les petites voitures…

 

Au boulot ! Tu vas me ranger tout ça mon petit gars !

 

Etape 1 : La responsabilisation

Le benjamin range docilement, tout seul.

Durée : 1 minute 26 secondes.

Bilan : 1 clipo rangé dans les voitures.

Etape 2 : la coopération

La maman aide le benjamin à ranger.

Durée : 6 min
Bilan : tous les clipos sont rangés

Etape 3 : la ruse enfantine

Le benjamin joue discrètement avec les playmobils en faisant semblant de ranger.

La maman range tout.
Durée : 4 min
Bilan : Les voitures sont rangées

Etape 4 : la prise de conscience :
La maman : Non, mais dis donc, je suis en train de ranger toute seule.

Le benjamin : Ben Euh… ça ne me dérange pas !







 

La maman : comment ça, ça ne te dérange pas ! Moi, ça me dérange. Range !



Voilà.

 

Je ne suis pas rendue, je crois !

 

 

Sinon, je suis un peu à la ramasse avec ma nouvelle (c’est ça de partir 2 semaines en vacances), donc, je suis vachement preneuse de vos généreux clics… et même plus, vous avez le droit de faire voter vos copains, en disant que c’est vachement bien… ou en disant juste que j’en ai besoin ! Ci-mer beaucoup.

Reste aussi le profil FB pour continuer à se marrer !

 

Et hop !

 

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5 août 2013 1 05 /08 /août /2013 18:22

 

 

Je l’ai déjà dit plusieurs fois.

Je n’aime pas particulièrement les bestiaux.

Je suis allergique aux chats.

J’ai peur des chiens.

J’abhorre les moustiques.

Je n’aime ni les poules, ni les tortues, ni les lamas, ni papillons, ni les araignées…

 

Je n’ai rien contre eux, mais, on ne peut pas dire que je les aime.

 

En revanche, j’aime la crème aux œufs, le pâté de canard aux girolles, la côte à l’os, la soie, les pulls en alpaga.

 

J’ai toujours fait super gaffe à ne pas montrer mon désamour en présence des enfants.

Parce que je n’ai rien contre les gens qui aiment les animaux.

(Mis à part peut-être nos voisins de gîte et leur saloperie de teckel obèse et braillard… Vulcane, il s'appelle… un teckel… Bref)

 

 

Malgré mon admirable self-control, la petite dernière a développé une certaine aversion pour la gente animale.

Doux euphémisme. Elle a une peur panique des chiens, des vaches, des mouettes et même vers de terre.

 

Elle hurle dès qu’un roquet s’approche à moins de 3 mètres, tiré par sa mémère à chien-chien, bavant que « non, il ne faut pas avoir peur, qu’il n’a presque jamais mordu personne… »

(Honnêtement, dans ces cas-là, je me demande si la petite dernière a plus peur du chien que de la mémère.)

 

Comble du malheur pour la petite dernière, ses tortionnaires de parents l’emmènent parfois à la mer et ils l’obligent même à passer ses vacances à la campagne (campagne bourrée de vaches, de chiens (presque marrants), de limaces dégueu.

 

Ces mêmes parents ont d’ailleurs pu constater que la petite dernière était en capacité d’avoir :

- Les jambes qui courent plus vite que le reste de son corps.

- D’émettre un son proche 157 décibels.

- De grimper toute seule jusqu’au sommet de son père en moins de 6 centièmes.

- De voler littéralement.

Parce que… parce que un lapin traverse le terrain.

Socialement, c’est un peu handicapant.

 

En revanche, au petit déjeuner, on a entendu sa petite voix dire :

- Moi, n’aime pas les poules, pas les canards, pas les chiens, pas les escargots.

Ravie par tant de réalisme, les parents ont demandé :

- Alors, tu aimes quoi ?

- Moi, aime maman… papa… l’ainée… la cadette... le benjamin.

 - Et puis ?

 - Moi !!!

 

Elle a raison, la petite dernière !

 

 

Bon, sinon, en parlant d’amour, y’a ma nouvelle pour laquelle vous pouvez cliquer, histoire que je sois dans 7 premières pour passer le première tour…(rôh, j'abuse, mais si vous pouviez partager et faire voter vos copains, ça serait bien adorable !)

 

Vous pouvez voir de bien belles photos de mes vacances à la campagne pleine de limaces sur le FB

 

Et puis voilà !

 

Bel été à vous.

 

 

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Elle aime son papa...

 

 

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28 juillet 2013 7 28 /07 /juillet /2013 21:40

De base, je ne veux pas de mal aux animaux.

Bon, en vrai, je n’aime pas tellement les animaux non plus, mais je ne leur veux pas de mal.

Je suis même sympa avec les araignées que je mets amoureusement dehors avec la balayette. Même quand elles sont très moches.

 

 

Mais les moustiques… les funking moustiques de leur mère !

Nan, les moustiques, ça n’est pas possible.

 

 

Le moustique est inutile :

 

D’abord, j’ai appris que tous les animaux avaient un intérêt dans la nature.

Même les moches araignées sont utiles. Elles attrappent les fucking moustiques dans leur toile. C’est dire si elles sont utiles.

 

Mais les moustiques, à quoi servent-ils ?

A pourrir mes nuits ?

A tester ma résistance nerveuse ?

 

 

Le moustique est pervers :

 

Eteindre la lumière.

S’endormir.

Être réveillée par un zzzzzzzzzzzzzz.

Le zzzzzzzzzzzz d’un fucking moustique de sa mère !

Allumer.

Le fucking moustique se planque sous lit/entre les pages de Belle du Seigneur (ou du Saigneur)/dans le tiroir à sous-vêtements.

Eteindre.

Zzzzzzzz

Allumer

Rien

Eteindre

Zzzzzzzzzzzz

 

Arrrrrrrrrgh !!!!!

 

 

 

Le moustique n’est pas romantique.

 

Avoir réservé un super resto avec son super amoureux.

Avoir choisi sa robe la veille. Décolletée.

S’être fait bouffer toute la nuit.

Se réveiller pustuleuse, le décolleté ruiné.

Hésiter entre renoncer à la belle robe en assumant les boutons ou à sortir un col roulé pas joli du tout…

 

 

 

Le moustique est un sadique :

 

Se faire piquer sur la voûte plantaire.

Avoir justement un rendez-vous super important.

Constater qu’il fait un temps dégueu.

Mettre des godasses fermées.

Taper du pied toute la matinée pour calmer les démangeaisons.

Passer pour une folle-dingue blindée de tics.

(nan, j’ai pas de tiques, j’ai des fucking moustiques !)

 

 

 

Le moustique adore les enfants :

 

Il est capable de faire 23 piqûres sur le corps d’une enfant de 2 ans…

Blinder l’enfant de crème anti-gratouillis, de sirop « promis ça gratte plus »…

Se faire réveiller à 5 heures de matin par la petite dernière, en pleurs :

Maaaaaaaaaamaaaaaaan !!!

Se lever.

Cauchemar ? Mal quelque part ????

Naaaaaan !!!!! Maaaaaaman !!!!! Gratte mes boutons !!!! bouhhhhhh !

(bon, alors, je veux bien être sympa, mais oui ! Je déteste gratter des boutons à 5 heures du mat. Surtout si ça ne sont pas les miens ! Et puis, on dit « Gratte mes bouton s’il te plait » !)

 

 

 

Mais pourquoi, oui, pourquoi le moustique est-il si méchant ???

 

Être hyper cultivée.

Savoir que LE moustique en est en fait UNE.

En fait, si LA moustique pique, c’est pour bouffer.

(soit, mais il doit y avoir quand même des moustiques super grasses, ou alors, y’en a qui  ouvrent un commerce de boudin ???)

LA moustique pique pour pouvoir pondre.

LE moustique, lui bouffe du nectar de fleurs.

 

Avoir beau être super gentille avec les futures mères, Détester les futures mères moustiques…

 

 

 

 

La moustique est hyper forte 

 

Avoir des prises, des machins bio, des crèmes répulsives-mon-œil qui en coûtent un d’oeil…

Mais LA moustique est super forte (c’est d’ailleurs à ça qu’on reconnaît que c’est une gonzesse), elle déjoue tous les pièges.

Elle va dans des camps d’entrainement de gonzesses moustiques.

Elles apprennent à se mettre de chiures de mouches dans les trous de pif pour ne pas sentir le répulsif.

Elles s’enduisent le corps de bave d’escargot pour se faire une armure.

Elles perfectionnent leurs zzzzzzzzzzzzzzzzzz. (salopes !)

Elles étudient notre anatomie pour trouver les endroits où ça démange vraiment.

Elles vont espionner dans nos agendas pour savoir à quel moment il sera le plus opportun de nous pourrir la tronche.

 

 

Demeure une question : pourquoi ? Mais pourquoi ???

Parce que LE moustique est un gros glandeur alors du coup, LA moustique est super aigrie et elle devient méga méchante ??????

 

Des idées ? des pistes ????

 

Sinon, chers mes lecteurs, chères mes lectrices, je participe à un concours de nouvelles… ça serait super gentil si vous me mettiez un petit clic. Vous pouvez aussi faire cliquer vos copains !

(mille mercis d’avance)

 

 

On continue s’amuser sur le profil FB !

 

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26 juillet 2013 5 26 /07 /juillet /2013 21:58

Ah ! Le temps des cerises !

Celui qui apporte toutes les promesses de beau temps, de longues soirées d’été.

Les cerises petits fruits jolis et sucrés.

Les cerises mignonnes qui nous rendent un peu nostalgique.

 

Les cerises dont on faisait des boucles d’oreilles à 6 ans.

 

Les cerises acides qu’on allait chercher, à 9 ans, en haut du cerisier de la grand-mère de Loison.

On ne les mangeait pas. Mais le plaisir était simplement de les voler aux étourneaux.

 

Les cerises dont on s’amuse à suçoter les noyaux jusqu’à ce qu’ils soient tout blancs. Comme quand on avait 10 ans.

 

Les cerises grâce auxquelles on organisait des concours de cracher de noyaux à 12 ans.

 

Cerises dont on a longtemps cru que le noyau avalé ferait pousser un arbre dans notre estomac… Et c’est ce qu’on a raconté à notre sœur quand on avait 13 ans !

 

 

Acheter des cerises.

Regretter de n’avoir pas de cerisier dans le jardin… ne plus avoir 9 ans.

 

En cachette faire des boucles d’oreilles et avoir 6 ans.

Se faire capter par l’aînée qui s’empresse de nous copier.

Sourire

 

Voir la cadette s’amuser à cracher les noyaux, loin, super loin.

Suivie du benjamin, de l’aînée.

De nous même et hurler qu’on est la plus forte !!!!!!! Se sentir aussi balèze que quand on avait 12 ans.

Filer un abricot à la petite dernière (parce que, la petite dernière est trop petite pour cracher des noyaux de cerise… à moins que ce soit les noyaux qui sont trop petits) et l’entendre cracher son noyau, jubillante !

 

Voir le benjamin, se pointer hilare « hé, maman ! J’ai avalé le noyau ».
Répondre du tac au tac, sans réfléchir, comme quand on avait 13 ans : « ben, y’a un cerisier qui va pousser dans ton bidon ! »

Comprendre que ça ne fait pas marrer le benjamin.

Du tout.

Rétablir la vérité.

Moins drôle.

Lui expliquer que le noyau va être digéré… et sortir dans son caca.

Et constater que en fait, si, c’est aussi vachement drôle la vérité !

 

 

Et voir la petite dernière qui continue à cracher des noyaux d’abricots.

 

Regarder simplement les enfants qui jouent à avoir du sang de cerise qui sort de la bouche.

 

Et la petite dernière qui crache des noyaux d’abricots.

 

Se dire que vraiment, on aime les cerises.

 

Et la petite dernière qui crache des noyaux d’abricot…

 

Réaliser d’un coup d’un seul que des abricots, elle n’en a mangé qu’un.

Qui dit un abricot, dit un noyau…

 

Oh ! pétard, elle crache re-crache le même noyau qui tombe et roule dans la terre et la poussière…

 

Savoir pourquoi on préfère les cerises aux abricots.

Savoir pourquoi les cerises sont nos fruits préférés.

 

 

 

 

Parce qu'on ne peut pas faire de boucles d’oreilles avec des ananas… par exemple.

Et que les cerises rendent un peu nostalgiques... Plus que les kiwis... ou les bananes... encore que...

 

 

 

Allez, zou ! On voooooooote pour ma nouvelle dans le concours au féminin.

Il suffit simplement de cliquer. Et on a jusqu'au 14 août... Il faudrait que je sois dans les 7 premières pour passer le premier tour.

Et puis, on a même le droit de faire aimer ses amis. Enfin, si on veut !

Mille mercis !!

 

Y’a aussi des petites publications marrantes sur FB !

 

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20 juillet 2013 6 20 /07 /juillet /2013 08:48

C’est une belle idée de la chouette Marie de Mamans testent.

Moi de 1 à 10.
Dix moi, quoi !

 

1

Pour commencer, il faut aller à l’essentiel :

1 cerveau à peu près fonctionnel qui permet de gérer les rendez-vous chez le dentiste et les apéros-copines.

Qui permet de lire un article d’investigation de ouf sur la blogo tout en faisant réciter la table de 8.

Qui permet faire une soupe de courgettes en chantant pour la petite dernière tout en étant la reine du jeu du benjamin.

Un cerveau qui permet de continuer aussi à faire des trucs d'adultes tout en étant raccord avec les trucs d'enfants.

En fait, je suis souple, vachement... mais uniquement des neurones.

Bien utile, un cerveau !

Mais, il n’est rien sans son copain : pour que tout fonctionne bien, il faut aussi un cœur.

Parce que la table de 8, c’est mieux quand on la fait réciter avec amour.

Bon, d’accord, c’est pourri comme exemple.

Mais vous voyez le principe, parce que, en théorie, nous sommes tous pourvus d'une belle cervelle qui nous permet d'être intelligents.

 

 

2

2 bras pour embrasser, pour tout gérer.

Seulement 2 bras.

Envier les mamans pieuvres… Bon, en même temps, enfiler 8 manches le matin, c’est quand même galère…

En revanche, je vous l’avoue ici, comme toutes les mères, à la naissance de mon aînée, une paire d’yeux est apparue derrière ma tête… mais, ça, c’est secret !

 

 

3

Les 3 fois rien qui ne coûtent rien et qui changent tout.

Les petits mots de l’ainée posés devant notre chambre.

Les dessins de la cadette.

Les mots doux du benjamin.

Les câlins de la petite dernière.

Et puis les fleurs du jardin dans un bocal de cornichons.

Les coquillages de la plage.

L’odeur de l’herbe coupée.

Le soleil sur mon bras.

Les 3 fois rien qui font que la vie est jolie, jolie aussi.

 

 

4
4 enfants, 4 marmots joyeux comme la vie, vifs comme un ruisseau qui dégringole de la montagne. 4 qui sont aussi tout : un, un, un et un.

Les 4 enfants que j’arrive encore à serrer dans mes 2 bras.

 

 

Les 5 matins de la semaine où l’on doit lever les enfants, que dis-je, les extirper, les sortir à la grue du lit… parce que non, mes enfants ne se lèvent pas spontanément les matins de semaine à 07h00…

Il faut qu’ils prennent le rythme.

Et tout le problème, c’est que le rythme, ils l’ont enfin, au bout de 5 jours et le samedi, ils sont fin prêts à se lever à 07h00…

 

 

 

6

Les soucis, les 6 cent 6 soucis que j’ai, que je me crée… depuis que j’ai des enfants.

Comment conjuguer otite et semaine de déplacement professionnel ?

Comment nourrir sainement 4 enfants dont 1 n’aime pas les carottes cuites, l’autre les crues, le troisième les concombres et la quatrième ne peut blairer les poireaux… (entre autre) ?

Comment caser les 4 marmots pour se faire un week-end en amoureux ?

Comment emmener l’aînée à l’anniv de sa copine Rachel… à la même heure que la représentation de cirque de la cadette ?

 

 

 

7

Les 7 vies d’un chat dont j’aurai au minimum besoin pour réaliser le tiers du quart de ce que je voudrais faire…
Être gourmande.

Devoir choisir.

Arrrrrrrrrgh !!! Détester devoir choisir !

Zut de crotte de bique, allez, juste une supplémentaire, je m’en contenterai !

 

 

8 (un grand 8)

Le grand 8 que je fais faire à ma voiture quand je dois me garer dans le centre ville et que je ne rentre pas dans le parking sous-terrain avec mon camion jaune et que pétard à mèche, y’a donc pas de fucking places dans cette ville ???
Le grand 8 qui me permet d’être à la crèche et à la sortie de l’école quasi en même temps.

Le grand 8 qui emmène toute la tribu en vacances (comme dans le manège, dans le camion jaune, on vomit aussi… on crie, on s’attache aussi).

 

 

9

Bon, je vous le dis honnêtement et sincèrement. Je suis une tricheuse, une mauvaise joueuse.
N’œuf (n'9 quoi !) que les marmots vont chercher dans le poulailler où vivent nos 2 affreuses poules (Swiming et OpO). Oui, en plus d’être mauvaise joueuse, je donne des noms pourris à nos animaux.

N’œuf qu’on utilise par boite de douze (on est obligé d’en acheter, ces 2 feignasses de poules ne pondent pas assez) pour faire des tonnes de gâteaux pour les tonnes d’anniversaires, de fêtes d’école.

N’œuf que l’aînée casse pour faire des financiers au carambar pendant que ses deux feignasses de parents  roupillent à la sieste (aussi feignasses que des poules… et ils ne pondent même pas d’œuf !)

 

 

10

Les 10 petits doigts boudinés qui me permettent de tenir ce blog, avec frénésie et grand plaisir aussi !

 

 

 

(et super merci à super Hélène, pour le 8)

Bon, maintenant qu’on a bien rigolé, passons aux choses sérieuses, je participe à un concours de nouvelles. L’idée et d’avoir plein de gens qui votent (et d’après ce que j’ai compris, je crois qu’on peut voter tous les jours… mais je ne suis pas entièrement sûre). Bref, si ma bafouille vous plait, zou ! votez ! C'est ici !!
Si elle vous plait beaucoup, faites voter vos copains !

 

Sinon, on continue à se marrer sur le FB !

 

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14 juillet 2013 7 14 /07 /juillet /2013 20:37

 

Avoir des enfants.

Ils sont beaux, pas forcément blonds et ils sentent bon.

Surtout dans le pli du cou.

 

Parfois, ils sentent aussi le chocolat, l’herbe coupée, le gigot, la poussière, le vieux feutre et d’autres choses dont on a renoncé à savoir de quoi il s’agit.

 

Les enfants sont parfois sales.

Même sales, dégoutants, répugnants, on les aime.

 

Mais à vrai dire, même s’ils sont très beaux couverts de boue, d’herbe et de feutre, on aime aussi quand ils sentent bon le savon.

 

 

Avoir des enfants crado dégueu.

 

Travailler sa voix enchanteresse de sirène des mers du Sud.

 

Version Artiste

Dire à l’aînée :

Ma grenouille, c’est l’heure de se laver.

Je finis mon dessin.

 

Version partisane du moindre effort.

Dire à la cadette :

Mon canard, il est l’heure de se laver.

Mais je suis propre, je me suis déjà lavée hier.

 

Version trop polie pour être honnête.

Dire au benjamin :

Mon escargot, il est l’heure de se laver.

Euh… non, merci.

 

Version folie des grandeurs.

Dire à la petite dernière :

Ma loutre, il est l’heure d’aller se laver.

Non, moi aime la piscine.

 

 

Travailler sa voix de sirène de pompier :

Allez, hop, pas de négociation.

Au bain et ensuite à la bouffe.

Ce soir, c’est pâtes au beurre.

 

 

Voir les 4 mioches plonger dans la baignoire/filer sous la douche.

 

Les laisser barboter.

Les laisser profiter.

 

 

Travailler son chant de baleine :

Mes crevettes, il faut sortir de l’eau.

Pas de réponse

 

Travailler sa voix de dauphin :

Mes anguilles, on se savonne, on sort de l’eau.

Pas de réponse.

 

Travailler sa voix de murène :

Mes étoiles de mer, on sort !!!!!!

Pas de réponse.

 

Travailler sa voix de corne de brume :

Mes nouilles trop cuites, on sort ses spaghettis de l’eau.

Allez, hop, le repas est servi, le beurre est fondu.

Pas de réponse.

 

 

Aux cris qu’on entend, on sait que les enfants ne se sont pas noyés.

Se diriger vers la salle de bains.

Trouver des fringues sales dans le couloir, dans l’escalier, dans la chambre… dans la sale de bain.

(pétard à mèche, le petit poucet en mode striptease…)

 

Trouver des flaques d’eau savonneuse.

Trouver des gants trempés.

Trouver 4 marmots, nus comme des vers.

Absolument pas nettoyés, ni savonnés.

Des marmots qui barbotent.

 

Etre une vrai peau de requin : virer l’écubier.

(Alors oui, chez moi, le bouchon de la baignoire a un nom : écubier).

 

Voir les mioches sauter dans les serviettes et enfiler illico presto leurs pyjamas.

 

 

Avec tout cela, un mystère demeure.

Comment se fait-il que les enfants aient une saine horreur de l’idée de se laver tout en passant un temps incroyable dans une baignoire :
Option 1 : ils ont des ventouses sous les fesses qui font qu’ils n’arrivent pas à se décoller du fond de la baignoire ?

Option 2 : le shampoing qui ne pique pas les yeux (mon œil) contient une substance aussi addictive qu’hallucinogène qui ensorcèle les mioches.

Option 3 : Ils ne sont pas à une contradiction près et adorent les pâtes froides.

 

 

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Zou ! Cet été, le profil facebook reste ouvert ! On y papote et on se marre aussi !

 

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10 juillet 2013 3 10 /07 /juillet /2013 20:38

Je l’avoue, ici, on parle un peu crûment.

Beaucoup même parfois…

(oui, on peut aimer les bouquets de fleurs sauvages et dire caca à tout va)

 

A la question « qu’est-ce qu’on mange ? »

La réponse « du caca » s’impose quasiment à chaque fois…

 

Oui, je sais, c’est fin, très fin, la classe, quoi !

 

Bref, nous sommes plus sorcières que princesses. Et ma foi, on le vit assez bien.

(et les enfants ont bien compris la différence entre ce qu’on peut dire à la maison et ce qu’on ne peut pas dire ailleurs… du moins j’espère)

 

On essaie aussi de faire attention à ne pas dire des mots trop gros devant les enfants.

J’ai changé le « p**ain » contre le désormais célèbre « pétard à mèche »

 

Mais honnêtement, retenir les gros mots, ça n’est pas facile tous les jours.

Exemple :

Se cogner le petit orteil contre le pied du canapé.

Hurler : Mais putain de bordel de merde, quel est le fils de sa mère qui a foutu ce connard de canapé dans le salon ??

 

Ben, quoi ? ça fait mal, petit orteil.

 

 

 

 

Entendre le papa dire (en voyant l’état du salon) :

- Non, mais dites donc, c’est la fête du slip ici ?

 

Percevoir la voix fluette de la petite dernière :

- Non, non.

Voir les yeux du papa tomber de leurs orbites :

- Comment ça, « non, non » ? C’est la fête de quoi, alors ?

La petite dernière :

- C’est la fête de la culotte !!!

Et  elle se sauve en se marrant comme une baleine.

 

Ben quoi ???? On a le sens de la parité dans l’idiotie aussi !

 

 

Voir le papa ramasser ses yeux et ses oreilles. Et aller voir dans la cuisine s’il y est.

 

Ben quoi ???? (bis) On a aussi le sens de la parité dans la cuisine aussi !

 

Je précise que la petite dernière a deux ans et 3 mois… et en vrai, elle a dit : c'est la fête de la yoyote, ce qui est encore plus drôle... enfin, je trouve !

M’est avis qu’on n’est pas sortis de l’auberge, nous !

 

 

 

Sinon, on peut toujours admirer mes magnifiques photos sur le profil FB ! C’est wonderful !

 

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7 juillet 2013 7 07 /07 /juillet /2013 09:42

Dimanche matin.

Soleil ! Soleil ?????? ouiiii, Soleil !

 

Petits zoziaux qui chantent.

 

Trainasser au lit.

Se lever, même pas la première.

 

Voir les enfants, jolis, mignons charmants...

 

Et sur la table de la terrasse, un bouquet de roses et herbes folles du jardin. Ceuillies tout fraichement du matin.

(oui, les fleurs, ça me rend romantique, je fais des rimes)

 

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Adorer ça !

 

Comprendre que, quelque part au fin de nous, sommeille une autre Marion. Celle d'un des rares blogs que je suis spontannément (en fait le seul que je vais voir sans avoir d'alerte FB et pour cause, cette Marion là n'est pas sur FB).

Je ne la connais pas du tout... Et j'avoue, que je regarde "tous les jours dimanche", le dimanche soir, souvent.

En réalité, ça devrait tout à fait m'aggacer, ce bonheur parfait, les nappes blanches, les enfants jolis-jolis...

Mais, le dimanche soir, j'adooooooore !!! J'adoooore le côté petite maison dans la prairie, j'adooooooore le liberty, j'adooooooore la campagne où j'ai pourtant normalement envie de me pendre au bout de 36 heures, j'adoooooore les bouquets jolis, j'adoooooore ses petits mots...

 

 

Voilà, le dimanche, je suis romantique, entre 17h03 et 17h19 et je rêve !

(vous savez tout de moi, maintenant oui, j'ai côté romantico-niais... Mais je jure comme un charretier)

 

 

 

 

Et puis voir la petite dernière qui me tend sa poupée en disant : "maman fait bisou à poupée"

Regarder la poupée, regarder le bouquet.

Se marrer, se poiler et dire "pétard à mèche, moi, j'aime le dimanche !"

 

 

 

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Je remercie Marion, l'autre, qui ne sait rien de moi, de me faire rêver doucettement tous les dimanches soir !

Je ne suis pas elle et c'est bien comme ça, du coup, je peux rêver péinard, sans avoir à laver de nappes !

 

Sinon, moi, la marion d'ici, je suis sur FB ! Et vous avez le droit de bien aimer...

 

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