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5 janvier 2014 7 05 /01 /janvier /2014 19:13

 

Sans être une créature antédiluvienne, j’ai connu la pâte modeler en  bâton.

Qu’il fallait réchauffer, malaxer entre nos petits doigts potelés avant de pouvoir en faire des trucs aussi extraordinaires qu’un ver de terre moche.

 

J’ai aussi connu la play-doh, hein ! Même que j’avais le salon de coiffure avec le bonhomme à la tête aussi trouée qu’un passoire et qu’on lui faisait une tignasse bleue canard, pour l’aplatir ensuite en une sorte de brushing, comme seules les années 80 on su en produire.

 

Gamine, ça m’éclatait.

 

Mais j’ai passé l’âge de faire des bonshommes avec coupes bleu canard atroces.

 

 

J’ai maintenant, 4 coiffeurs pourris de pâte à modeler.

 

 

 

Bon, il faut que je le dise, que je l’avoue, que je le confesse : je ne peux pas blairer la pâte à modeler. Ni de près, ni de loin.
Je déteste ça.
Très fort.

 

Je ne pense pas que ça soit dramatique de détester la pâte modeler. On peut avoir bientôt 40 ans, ne pas aimer la play-doh et quand même réussir sa vie… enfin, je crois.

 

 

Le problème majeur est que mes 4 mioches, comme quasi tous les mioches adoooooooooooooorent cette fucking pâte à modeler.

 

 

Alors, étant d’une mauvaise foi intégrale, voici donc donc 10 les raisons de ne pas blairer la pâte à modeler (avec beaucoup de mauvaise foi, donc, dedans) :

 

1 Ça sent presque comme un truc que tu pourrais potentiellement avoir envie de manger, sauf que c’est dégueulasse, c’est hyper salé (je sais, j’ai goûté et je sais aussi que je ne suis pas toute seule à avoir mis ma langue dessus… Euh… Rassurez-moi… S’il vous plait, dites-moi que vous avez déjà mis votre langue sur de la pâte à modeler ?)

 

2 Ça en fout partout (d’ailleurs, l’expression « ça en colle » est bien plus appropriée). Ça se glisse dans des micros endroits. Avec une prédilection pour les côtes des pantalons en velours, mais aussi les mailles des pulls en laine. Les lattes du parquet… Les dessous de godasses.

 

3 On croit que c’est hyper beau, qu’on peut faire des trucs super jolis, mais c’est toujours hyper moche (ou alors, mes marmots ne sont aptes qu’à faire des trucs moches). En même temps, le bleu canard n’aide pas à faire des trucs hyper beaux.

 

4 Les enfants préparent toujours des plats pourris que t’es obligée de manger : 
- Maman !!! Regarde, je t’ai fait une assiette de frites bleu-canard, un œuf violet et un truc, je ne sais pas ce que c’est, mais c’est marron… Allez maman ! Faut tout manger !!!

(Et il est obligatoire de faire semblant manger, si possible en faisant plein de bruits et en ponctuant de Hummmmmm, c’est délicieux ma chérie…)

- Alors, maman, si c’est délicieux, je te fais un dessert !

(Chouette)

 

5 y’a toujours un pot de bleu canard…

 

6 Les enfants veulent toujours faire sécher une de leurs œuvres… toujours… toujours…

 

7 C’est hyper chiant à ranger : y’a plein de petits bouts à rattraper. De micro-bouts que t’essaies de les coller à une plus grosse boule pour tout ramasser, mais tu sais que tu vas en retrouver partout pendant au moins 8 jours.

 

8 Une fois sur deux, ça se termine par un hurlement : Mamaaaaaaaaaaaaan !!!!!!!! Elle a écrabouillé mon trop top super engin de l’espace que ça faisait depuis 1 heure et demie que j’étais en train de le fabriquer.
En sachant qu’on a sorti la pâte à modeler, 23 minutes avant ce cri déchirant et qu’on a bien du mal à voir un engin de l’espace, même aplati, dans cet amas de matière jaune et rouge.

9 T’as beau essayer de démélanger les couleurs, tu ne peux pas… (tellement pas que le verbe démélanger n’existe même pas). Et tu finis toujours avec 4 pots de marron immonde. Encore pire que le bleu canard. (en revanche, le bleu canard, lui, reste toujours bien bleu canard)

 

10 Y’a toujours un pot qu’on ferme mal… Qui sèche… Et ça n’est jamais, jamais, le pot de bleu canard ! Jamais !!

 

 

 

Donc, voilà ! C’est officiel. Je déteste la pâte à modeler.

Et le bleu canard.

 

Et je ne suis même pas désolée.

 

 

Un premier article de l’année de 2014, d’une densité intellectuelle incroyable.

Un signe pour l’année à venir ?

 

 

Sinon, je participe à un projet rigolo, initié par Milie du blog c’est quoi ce bruit.
Il consiste à faire 52 photos sur 52 thèmes sur 52 semaines de l’année.
Je fais ça sur Marie Poulette.

 

Sinon, on peut toujours liker le profil FB de 4E2B. On rigole bien (et on n'y fait (presque) pas de pâte à modeler)

 

Et je vous souhaite une bien bonne et belle année 2014. Qu’elle vous apporte joie, bonheur et douceur ! (et pas trop de pâte à modeler, sauf si vous aimez ça)

 

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21 décembre 2013 6 21 /12 /décembre /2013 20:39

 

 

En voilà une question bien con.

Question bien con que tous les parents doivent se poser à un moment où à un autre.

 

Avoir un benjamin.

 

Comment expliquer le benjamin à ceux qi ne l’ont jamais vu ???

 

Le benjamin est chou mignon.

Le benjamin est super relou (vraiment).

 

Il écoute quand il a le temps, quand il a envie. Il a une audition hyper sélective ou une forme de surdité temporaire.

En général, il entend très bien quand on lui demande s’il veut du chocolat et devient sourd comme un pot quand on lui dit de ranger le bac de légos qu’il a vidé une heure plus tôt.

 

Le benjamin peut hurler très fort et très longtemps.

Il peut aussi chuchoter des secret dans l’oreille (si possible avec la bouche pleine, c’est plus sympa)

 

Le benjamin a établi un concept pour s’habiller le matin, consistant à mettre plus de 30 minutes pour tout enfiler.
Mais il est aussi capable de s’habiller en 30 secondes quand il est motivé (faut dire que ça n’est pas souvent).

 

 

Il est capable d’être très créatif en matière culinaire: c’est lui qui a fait des tartines de noyaux de mirabelles (dont j’avais posté une photo sur FB).

Il fait des escargots en purée.

Il voit des trucs incroyables dans les croûtes de pain :

Oh ! Regarde maman, ma croûte a la forme d’une petite girafe… je ne peux quand même pas manger une petite girafe. 

 

(Ben ouais, en même temps c’est vrai. Il ne faut pas manger les petites girafes, c’est mignon, les toutes petites girafes)

Mais, mange les croûtes, le pain, ça n’est pas que de la mie. Tout se mange, même les croûtes-girafes.

 

Il peut aussi être particulièrement rétif à certaines formes d’autorité ou de contrainte.

Quand il ne veut pas, il ne veut pas.

Mais quand il veut, c’est avec passion et enthousiasme.

 

 

Sinon :

Il remue, il court, il gueule, il ne bouge plus quand il s’agit de ranger, il vide des bacs de jouets, il court, il gueule, il remue, il rit très fort… Il vit !

 

Et puis, y’a un jour où on me dit :

Oh ! tu sais, ça a été très dur la semaine dernière quand il est venu chez nous.

Il est rentré dans la salle de bain alors qu’on le lui avait interdit.

Il a mis des plombes à s’habiller et on est arrivé en retard.

Il a renversé une tasse à café alors qu’on lui avait dit 3 fois de se calmer.

Alors, non, on ne veut plus qu’il vienne chez nous.

 

 

Et puis, tu sais tu devrais penser à consulter pour lui. Ça n’est pas normal son comportement.

 

 

 

J’avoue que je ne sais pas bien ce qu’est la normalité.

 

J’ai beaucoup réfléchis à la question (j’y avais déjà réfléchi avant et j’en avais même parlé à la maitresse qui m’avait dit qu’on allait être vigilent, mais que pour elle, le benjamin est juste un peu chiant)

 

Et à force d’y réfléchir, je suis arrivée à la conclusion suivante :

 

Il me semble qu’un petit être humain un peu chiant, beaucoup charmant, qui crie fort, qui court beaucoup, qui n’obéit pas tout le temps, qui n’aime pas ranger, qui met des plombes à s’habiller, qui fait des conneries (parfois exprès), qui remue… Il me semble qu’il s’agit simplement… d’un enfant.

 

Pas un psychotique.

Juste un enfant.

 

Après demeure une question : est-ce normal d’être un enfant quand on a 5 ans ?????

 

 

 

 

(Petite parenthèse : parfois les enfants ont besoin d’être aidés. Mes enfants aussi… Mais pas parce qu’ils ont renversé une tasse et été chiants… enfin, pas que pour ça, quoi !)

 

 

Et sinon, le lendemain de cette réflexion désagréable, nous nous sommes rendu compte que le benjamin qui est en grande section sait lire. Tout seul. (fierté de reum)

 

 

Sinon, je vous souhaite de bien belles fêtes !!

 

Et pour ne rien louper des péripéties de benjamin (parce qu’il est vachement marrant quand même), c’est sur FB !

 

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15 décembre 2013 7 15 /12 /décembre /2013 10:05

D’habitude, je ne fais que du léger sur ce blog, je suis spectatrice de ma vie de famille, je la mets parfois un peu en scène… mais c’est un blog léger.

 

Sauf que, en ce moment, je chouïa une peu agacée.

Un tout petit peu vénère.

Bon, en vrai, y’a des trucs qui me brisent les ovaires menu-menu !

Je l’avoue très honnêtement, je ne fais que survoler la blogo…

Je suis fidèle à certaines. Et je commence à devenir allergique à d’autres.

Oui, je pourrais ignorer, ne rien dire.

De toutes manières, ça ne changera rien…

Mais, moi, ça va me faire du bien !

Alors go, go, go…

 

 

Après une grande réflexion, je pense pouvoir dire qu’il existe différent niveaux de mères.

 

 

La mère :

Elle aime ses enfants par-dessus tout.

Elle donnerait sa vie pour eux.

Elle fait de son mieux pour les rendre heureux…

Et parfois, elle peut peu.
Elle crie, parfois quand elle en a ras-la-casquette. (même qu’elle crie très fort des fois)

Il lui arrive d’être débordée, surpassée, exténuée, dépassée.

Parfois, elle ne comprend pas les hurlements, le désarroi de son enfant… elle aimerait comprendre…

Certains  jours, elle passe son temps à dire « dépêchez-vous »… Parce que parfois elle n’a pas le temps. Le temps presse, alors, elle presse ses petits.

Elle fait de merveilleuses coquillettes au beurre (les meilleures du monde).
Il lui arrive de donner des petits pots tout faits (mais c’est elle qui les a réchauffés avec amour… et aussi un micro-ondes)
Elle pense à rapporter un gâteau pour la fête de l’école, même s’il est acheté tout fait.

Elle se lève la nuit pour rassurer ses petits (même si ça la gonfle souvent d’être réveillée à 3heures du mat et qu’il faudrait voir à ce que ça ne devienne pas une habitude)
Elle soigne les petits bobos, chagrins, les petits et les gros.

Parfois, elle laisse pleurer son bébé, parce qu’elle n’en peut plus.

Elle fait parfois les gros yeux en comptant jusqu’à 3.
Elle s’inquiète, parfois.
Elle sait qu’elle a des faiblesses et des failles. Elle essaie de faire différent, mieux…
Elle aime.

Elle est formidable !
Elle est la meilleure mère du monde pour ses enfants.

Allez, on applaudit fort la mère de base !!


La mère-veilleuse :

Elle aime ses enfants par-dessus tout.

Elle donnerait sa vie pour eux.

Elle fait de son mieux pour les rendre heureux…

De temps en temps, elle arrive à finir plus tôt au bureau pour faire une surprise et venir chercher ses enfants à la sortie de l’école.
Elle peut mettre de la mousse dans le bain, parce ses enfants aiment ça.

Elle pourrait tricoter un bonnet si elle en avait envie. (mais elle n’en a pas forcément envie)

Elle sait exactement ce qui fera plaisir à ses enfants.

Elle est capable de trouver un truc introuvable (comme un doudou perdu dans la maison).
Elle emmène ses enfants au parc (enfin, quand elle peut)

Elle allume des bougies alors qu’il n’y a pas de coupure électrique. Juste parce que c’est joli.
Elle prépare un gâteau pour la fête de l’école
Elle s’inquiète, parfois.
Elle sait qu’elle a des faiblesses et des failles. Elle essaie de faire différent, mieux…
Elle aime.

Elle est formidable !
Elle est la meilleure mère du monde pour ses enfants.

Allez, standing ovation pour la merveilleuse !!

(et bonne nouvelle, toutes les mères sont merveilleuses ! Plus ou moins souvent dans l’année… Mais l’essentiel c’est de l’être)


Attention, à partir de là, y’a du niveau, de l’être de l’exception !

 

 

La Reine mère (ou wonder mère)

Elle aime ses enfants par-dessus tout.

Elle donnerait sa vie pour eux.

Elle fait de son mieux pour les rendre heureux…

Elle est disponible. Entièrement.

Dévouée totalement.

Elle est capable de passer des heures pour faire un déguisement de princesse cousu à la main. Et si son enfant le ruine dans 5 minutes avec une paire de ciseaux, ça n’est pas grave. Elle ne s’énerve pas. Il exprime sa créativité, son émotion. Il ne faut pas le brimer. Alors, elle dit simplement qu’elle n’est pas d’accord.
Elle ne s’énerve jamais. Elle prend sur elle.
Elle accompagne ses enfants dans leurs colères.
Elle reste stoïque et digne dans la tourmente.

Elle ne crie pas.

Elle comprend toujours ses enfants. Si jamais elle ne les comprenait pas, elle aura toujours une solution quand même.

Elle ne dit jamais « dépêche-toi », parce que ça stresse les enfants.
Elle gère le temps. Elle anticipe.
Elle a des super trucs pour désamorcer les tensions.

Elle est bienveillante, simplement.

Elle ne dit jamais non à ses enfants. Elle est positive.

Elle prépare des macarons, des gaufres fourrées à la purée de marrons faite maison, des petites madeleines sans lait, sans œufs, sans gluten et qui pourtant sont extra, des cookies… pour la fête de l’école

Elle s’inquiète, parfois.
Elle sait qu’elle a des faiblesses et des failles. Elle essaie de faire différent, mieux…
Elle aime.

Elle est formidable !
Elle est la meilleure mère du monde pour ses enfants.

Allez, on fait la hola pour la Reine mère.

 

 

 

Dieu la mère (ou l’ultime reum, l’élue, la messie… )

Elle aime ses enfants par-dessus tout.

Elle donnerait sa vie pour eux.

Elle fait de son mieux pour les rendre heureux…

Elle est disponible. Entièrement.

Elle est tout comme la précédente…

Mais elle est plus mieux encore !

Elle est bienveillante, mais par opposition aux autres qui sont malveillantes.
Elle sait ce qui est bon pour son enfant, mais aussi pour les enfants en général. Elle sait même ce qui est bon pour tous les parents.

Elle a lu tout ce qui est bien de lire sur l’éducation.

Elle fait des efforts pour être toujours meilleure, mais ça ne sont pas des efforts, c'est normal, elle assume. C'est ça être mère.
Elle se montre en exemple (forcément, elle sait !)
Elle se permet de juger les mères ordinaires.
De dire que, parce qu’elles ne font pas comme elle,  elles sont maltraitantes (parce qu’elles disent non/ne portent pas/n’allaitent pas/ne cododotent pas/ne donnent pas du purées maison bio…)
Elle devient méchante et violente quand on a la faiblesse de dire qu’on a le droit de ne pas être d’accord avec elle.
C’est une force de la nature qui maitrise tout et méprise celles qui ne lui arrivent pas la cheville…
Elle aime.

Elle est formidable !
Elle est la meilleure mère du monde pour ses enfants.

Euh… pour elle, moi, je ne fais rien du tout. Elle n’a pas mon admiration pleine et entière.


Parce que :

Chère Dieu La Mère.

Tu es une reine, tu es merveilleuse, mais tu es une mère… comme moi !
Il faut juste que tu comprennes que les extrémistes qui ne tolèrent pas les différences, ça commence sérieusement à ruiner l’utérus.
Je trouve ça génial que tu sois super balèze, mais il faut vraiment que tu intègres que toutes les mères sont différentes.
Qu’être mère, c’est compliqué, c’est aussi être la fille de ses parents.

C’est faire ce qu’on peut, le mieux qu’on peut.
Qu’on n’a pas toutes le même le même parcours, ni la même vie.


Tu ne sais rien de ma vie, alors cesse de t’ériger en exemple.

Cesse de penser qu’il n’y a qu’une façon de faire/de penser : la tienne ! (Et tu sais quoi,  je vais t’en apprendre une bien bonne : y’a des bébés qui détestent être dans une écharpe)
Et pitié, cesse de juger les autres parents… Je t’assure que mis à part quelques cramés du ciboulot, en général, on essaie de faire bien. Pas TON bien à toi… mais UN bien.

Et ton bien n’est peut-être pas le mien.

Comprends que ne pas tolérer les autres manières de faire, ben, c’est simplement de l’intolérance… et toute parfaite que tu es, sache qu’il en va de l’éducation comme de la religion, l’intolérance mène à l’intégrisme et la l’extrémisme… et tout ça est vraiment très loin de la bienveillance que tu semble prôner !

 

Redescend parmi les vivants.
Tu sais, c’est hyper violent ce que tu balances à la tête des autres en leur démontrant qu’elles sont mauvaises.
Je te jure qu’on a toutes ça de commun : on est les meilleures mère du monde pour nos enfants.


Dieu La Mère, tu n’es pas UNE en particulier… Je ne permettrai de juger une personne, tu es multiple. Tu es cette primipare, maman d’un bébé de 18 moi, qui connaît tout sur la vie avec des enfants et qui me regarde en biais parce que je râle sur mes enfants. Tu es cette grand-mère qui sait tout, puisqu’elle a élevé 7 enfants seule. Tu es cette blogueuse qui vit dans un monde merveilleux. Tu es un peu plein de mères.

Enfin, s’il y a une chose que j’ai apprise en devenant maman, c’est que, en fait, je ne sais pas grand chose et que ce qui est bon pour moi, ne l’est pas forcément pour une autre.

Et jamais, jamais, jamais, je ne permets de donner un conseil. Qui suis-je pour conseiller une autre mère, qui, connaît mieux ses petits quiconque…
Parfois, quand on me le demande (et uniquement quand on me le demande) je dis avec plaisir ce qui fonctionne chez moi. Mais si ça fonctionne chez moi, ça ne fonctionnera peut-être pas chez quelqu’un d’autre.
Une cellule familiale est unique !

 

 

Demeure quand même un truc qui me perturbe un peu : cette espèce de course à l’échalote de la maternitude ne fonctionne que avec les mères. Les pères, en général se foutent de savoir combien de temps leur pote laisse leur marmot pleurer. S’il met des couches lavables ou pas.
D’habitude, c’est pourtant les hommes qui jouent à celui qui pisse le plus loin… et ma foi, ça n’est pas bien malin comme jeu !

 

 

Allez, hop, on se marre aux canards sur FB ! Viendez…

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 18:54

Bien que vivants en ville, nous avons 2 poules.

Dans un petit poulailler mignon. Tout au fond du jardin. Aussi loin que possible de la maison.
Le loin de la maison est relatif, vu la taille de notre jardin...

Parfois quand elles ont le temps, elles pondent (mais je crois qu’elles sont overbook sur autre chose)

 

Personnellement moi-même, je ne peux pas blairer les poules. Ni de près, ni de loin. Par ce que, oui, j’ai peur des poules. Oh ! ça va hein ! J’en connais une qui a la phobie des limaces. Bon, Ok, la peur des poules c’est très con. Mais elles vous regardent avec leurs petits yeux, prêtes à bondir et vous attaquer, à vous téter les yeux avec leur bec acéré. A vous fourrer leurs plumes dégueulasses dans le fond de la goule pour vous étouffer… Bouh ! c’est méchant les poules.

Y’à qu’au pot que je les aime.

 

 

Bref, nous avons donc 2 poules.

 

L’aînée revient du fond du jardin et déclare :

- Ben quand-même, la poule rousse, elle a un charisme alimentaire, c’est sûr !

 

 

Houlàlàlàlàlàlà… essayer de cerner le problème rapidement.

Echafauder des hypothèses :

Soit l’aînée a super faim (pourtant elle est nourrie) et elle prête à gober la poule rousse vivante.

Soit elle veut faire participer la poule rousse à un casting pour les abattoirs Doux  ou Loué…

 

Bref, elle ne lui veut pas du bien, à la poule rousse…

 

Ou alors… ou alors, l’aînée ne connaît pas bien le sens du mot charismatique.

Naaaaan ????

Siiiii…

 

- Euh. Tu veux dire quoi par : « charisme alimentaire »

- Beeeeen, je veux dire que quand elle me voit, elle croit que je lui apporte à manger, alors elle saute comme ça, sur le grillage.

- Hum hum (essayer de comprendre… chercher encore), euh, oui… tu peux être un peu plus précise ?

- Je veux dire qu’il doit lui manquer des trucs dans son alimentation.

- Aaaaaaaah !!!! Pétard !!!! Des carences alimentaires ! Des carences !! Pas du charisme.

 

 

Je vous rassure, vu ce qu’on lui donne à bouffer, la poule rousse ne souffre d’aucune carence alimentaire.

C’est un estomac sur pattes.

(En revanche, con comme elle est cette poule, elle souffre réellement d’un manque de charisme, mais ça, c’est un autre débat !)

 

Sinon, sur Marie Poulette, je déballe tout le contenu des calendriers de l'Avent (y'a du taf !)

 

Et puis, on est toujours sur FB !

 

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8 décembre 2013 7 08 /12 /décembre /2013 18:06

 

 

Ça n’a l’air de rien. De vraiment rien.

A peine 30 cm de haut.

Il est moche, il est abîmé… mais il est là.

Enfin, il était là.

 

Juste à côté de chez nous, sur le chemin de l’école, il y a un muret.
Il longe un jardin dans lequel on n’a pas le droit d’aller.

 

Mais, le muret, lui, c’est autorisé.

Enfin, c’est autorisé quand, moi, la reine mère, j’autorise les enfants à y jouer les équilibristes.

 

Ça n’a l’air de rien. De vraiment rien.

C’est un muret tout pourri.

 

Mais, sur le muret, on peut marcher !

Tout-petit, en donnant les 2 mains à maman.

Et puis, on grandit, alors, on lâche une main.

Parce que c’est ça aussi devenir grand… avoir moins besoin de ceux qui le sont déjà, grands !

Plus grand, on ne se tient plus que d’une main, puis du bout des doigts et enfin, on vole de ses propres ailes.

Funambules urbains.

 

Ça n’a l’air de rien. De vraiment rien.

Un alignement de parpaings moussus.

Les enfants peuvent faire l’équilibriste uniquement quand on a le temps.

Quand on le temps de prendre le temps.

En général, s’ils ont le temps de faire le mur, ça veut dire que le goûter sera bon, que je prendrai le temps de faire un vrai au chocolat… et tout ce qui va avec.

 

Parfois même, on fait le mur, même quand on ne devrait pas.

On vole.

On vole le temps qu’on n’a pas.

Ça prend 5 minutes de plus sur le temps de trajet.

Uniquement au retour de l’école. Jamais à l’aller. Hey ! Faut pas rêver non plus !

 

 

Ça n’a l’air de rien. De vraiment rien.

On en connaît toutes pierres branlantes, les coins moussus qui glissent vraiment.

Ceux sur lesquels on peut marcher sans danger.

On pourrait presque marcher dessus les yeux fermés.

Mais on préfère profiter, regarder où on pose les pieds.

 

 

Jeudi matin, je me suis dit que j’allais faire une photo parce qu’il était beau, ce muret, tout déglingué et complètement givré. J’ai eu l’impression qu’il brillait. Comme une piste aux étoiles.

Vendredi matin, j’ai pris mon appareil photo.

Il avait disparu.

Plus de muret.

Démonté. Disloqué.

Ce sont les enfants qui l’ont vu en premier.

« Le mur est tombé ».

C’est sûr, ça n’était pas le mur de Berlin, pas d’enjeu.

Mais c'était notre muret. A nous.

Juste un petit jeu. Comme un petit goût de liberté.

Un hymne aux choses futiles et inutiles.

 

 

Au retour, ma voisine était sur le pas de sa porte.

Elle est très pragmatique, ma voisine. Ses enfants sont grands. Vraiment. Même sa petite fille est grande.

Je lui ai dit : le muret a disparu…

J’ai vu, qu’elle a dit. Ben, c’était rien ce muret, mais, ça me fait tout drôle. Comme si on m’enlevait tous les souvenirs d’enfance de mes petits. Parce qu’ils s’amusaient à marcher dessus, au retour de l’école. Quand on avait le temps. Et puis, si on avait le temps de faire, ça voulait dire que le goûter serait chouette. Que je prendrais les temps de leur faire un vrai lait au chocolat…

 

 

Toutes les deux, on a perdu un petit bout de mur… et un peu plus même.

 

 

Allez, venez donc me rejoindre sur Facebook... c'est chouette aussi ! (et puis j'aimerai bien passer les 1700 avant la fin d'année... ouais, on s'en fout, c'est vrai !)

 

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Le 25 juin de cette année, l'aînée et le benjamin

 

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Vendredi matin... début de la chute du mur.

 

 

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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 18:05

Alors, non, aucun rapport avec le mariage pour tous...

Aucun !

 

Juste un bon mot de la cadette... (enfin, bon, je ne suis pas sûre qu'il le soit, bon)

 

A la maison, nous mangeons du fromage. (ouais, on a une vie de déglingos !)

A la maison, nous mangeons du fromage... avec du pain. (on est des vrais oufs !)

 

Dimanche, repas de famille.

Fromage.

Pas de pain à table. (un drame)

Cadette debout. (une solution)

Papa, profitant de la situation :

- Tiens, ma bichette mignone, tu me rapporterais la baguette ??

 

Poireauter... pendant que le camembert se la coule douce.

 

Retour de la cadette qui pose ceci sur la table.

 

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Incompréhension générale et bi-latérale.

 

Et le camenbert qui en profite pour se sauver discrétos....

 

 

Et d'un coup, la maman (claire)voyante, (extra)lucide (et extra tout court), enfin, moi quoi :

 

- oh! pétard !!!!!! La baguette de pain !! Pour manger le fromage, quoi ! Pas la baguette chinoise, que veux-tu qu'on fasse d'une baguette chinoise avec du camembert.

 

La cadette :

- Ah ouais !!!! ça me semblait bizarre que vous mangiez du fromage avec des baguettes chinoises... mais bon, des fois vous faites des trucs bizarres, donc...

 

 

 

Le pire dans tout ça, c'est que la cadette ne l'a pas fait exprès. Pas une once d'humour dans cet acte.

Seulement, pour elle, la baguette est plus un symbole chinois qu'un représentant de la caricature du français moyen !

 

 

Et une chance qu'on ne lui pas demandé :

 

Un pain

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Un pistolet

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Un croissant

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Un bûcheron

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Une flûte

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Une ficelle...

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Comme on se marre chez nous, c'est ouf !

C'est vous voulez rigoler encore plus fort, viendez donc sur le FB... On s'marre ! (et pas que)

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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 20:13

 

 

Or donc, j’ai été taguée , 3 fois de suite.

(être taguée pour les non blogueurs, c’est être invitée sur un blog. On répond à des questions nous concernant et on tague ensuite d’autres personnes, c'est une jolie idée de partage).

 

Je suis toujours super flattée d’être taguée. Vraiment. Mais je suis une vraie quiche pour répondre aux trucs et trouver d’autres blogueuses à taguer.

Du coup, je me fais un coup de freestyle !

 

(si vous voulez voir les tag, c’est chez : Wondermomes, chez Baby-lou, chez graine de caillou. Allez-y jeter un œil ! ça permet de découvrir d'autres univers)

 

 

Donc, plutôt que de mal taguer, je fais un autre truc :

(si vous voulez, vous pouvez le faire aussi ! Dans ce cas, dites-moi, je mettrai vos articles en lien, comme ça on se fera un grand recensement de petits trucs qui font du bien et qui ne coûtent rien… et ça n’est pas un luxe en ce moment de se réchauffer le cœur avec peau de balle !)

 

 Les petits trucs qui font du bien, ce sont : des petits riens. Ils appartiennent à notre famille.  Ils font qu’on appartient à cette famille. Que plus tard, ils diront : « chez moi, on faisait ceci, cela ».

Des petits rituels de riens qui font tout ! (enfin, je trouve !)

Des souvenirs d’enfance qu’on fabrique… Made in chez nous. (et ça, ça n'a pas de prix !)

 

Les 7 petits trucs qui ne coûtent rien et qui font du bien et dont ils se souviendront peut-être :

 

1 les goûters aux chandelles, les soirs d’hiver, quand on tout est moche dehors.

On aime bien ça.

 

2 A l’automne, Aller en forêt. Ramasser des feuilles. (Virer les bottes avant de monter dans l’auto). Rentrer et faire sécher les feuilles entre des dictionnaires.

On aime bien ça.

 

3 Transformer le salon en boite de nuit de jour. Fermer les volets, allumer les guirlandes. Mettre la musique fort et danser !

On aime bien ça !

 

4 Se faire un ciné-maison : un film choisi avec soin et dans le respect de la démocratie, la lumière du plafond éteinte, les bougies allumées. Les coussins et les plaids sortis. Frites ou super chocolat chaud selon l’heure.

On aime bien ça !

 

5 Faire des petits cavaliers avec du fromage comme les faisait grand-grand-pépé quand on mange de la soupe. Les petits cavaliers, ce sont des petits bouts de pain grillés, beurrés avec un morceau de fromage dessus. On en fait plein. On fait une équipe mimolette et une cantal (par exemple) et on les mange les uns après les autres… on fait comme si on avait une armée de petits cavaliers et miam, dans la bouche !

Et on aime bien ça ! Bien plus que la soupe à la grimace.

 

6 Une fois de temps en temps, quand on le temps et que le temps s’y prête, on fait un petit déj anglais, avec des haricots, des saucisses, des œufs sur le plat et tout le tralala !

And we love that !

 

7 Parce que c’est de saison, le 1er décembre, on installe le sapin, tous ensemble. Un grand sapin qui touche le plafond. On ressort toutes les belles boules, les vieux dessins des enfants, les pères Noël à barbe en ouate… On écoute des chants de Noël sirupeux… et pour la première illumination, on éteint tout, on fait décompte et hop ! il s'illumine. Mieux que les champs Elysée.

Et on aime ça (ho ! ho ! ho !)

 

 

 

 

Et les trucs de quand j’étais une marmotte ???

 

 

 

1 Le dimanche soir : je mangeais de la bouillie Picot cacaotée à cuire (et j’avais bien plus que 3 ans… bien, bien plus !). Ma mère faisait un cœur avec du lait concentré dessus. Et le dimanche seulement on avait le droit de manger devant la télé… On matait les Fraggle Rock (oh, ça va, hein ! Oui, je suis née dans les années 70).

On aimait ça !

 

 

2 Les vacances à Bray-Dunes, au camping. On dévalait les dunes en roulant. On bouffait plein de sable, les oyats nous piquaient les mollets, mais on s’éclatait ! 

Et on aimait ça ! Et puis l’eau était trop froide de toutes manières.

 

 

3 Le samedi, on allait chez ma grand-mère paternelle. On s’entassait à plein dans une petite cuisine (parce que dans les corons du pas de calais, on ne chauffait que la cuisine). On mangeait des frites (des vraies) et du pâté de lapin. On regardait champs Elysées. (oui, c’est bon… les années 70…) Y’avait le vieux Marcel qui fumait la pipe. Et on rentrait tard. On regardait les lumières des lampadaires, au chaud dans la Peugeot 504…

Et on aimait ça.

Sauf qu’un jour, je me suis rendu compte que super pâté trop bon que je venais de manger était fait avec mon lapin, Papillonnette (oui,… j’avais 6 ans). Gagné à la kermesse de l’école et mis en pension chez ma Grand-Mère… Je n'ai jamais plus mangé de lapin.

 

 

4 Tous les mardis, hiver compris, on allait à la piscine à la sortie de l’école, on enchainait direct sur la ludothèque. On emportait toujours un jeu.
En rentrant, pendant que ma mère préparait les crêpes (tous les mardis, oui) on jouait. On se marrait. On gueulait un peu sur les tricheurs-boudeurs.

Mais on aimait ça !

 

5 le samedi, à l’automne, on partait en forêt. On ramassait des feuilles. On se faisait engueuler parce qu’on mettait de la boue dans la sus-nommée 504.

En rentrant, on mettait les feuilles à sécher avec des buvards, pressées sous les tomes des « tout l’univers »… la même chose que je fais maintenant, la boue sur les sièges en moins.

Et on aimait ça !

 

 

6 Les histoires racontées le soir, par ma mère… je les ai écoutées jusqu’à tard ! Très tard ! Je savais lire seule depuis longtemps.

Mais les histoires lues, j’aimais ça !

 

 

7 Trois fois par an, on allait voir les grands-parents de Calais. Poupouche et Moumouche. On voyait notre oncle célibataire par intermittence (fallait pas se gourer sur le prénom de la demoiselle). On mangeait des œufs mimosa. Toujours. Des pâtes boulettes. Souvent. On pouvait emporter chez nous les assiettes BP quand on avait bien mangé.
On aimait ça. Beaucoup.

 

Y’en a encore plein, plein, plein !

 

 

Et chez vous ? C'est quoi vos trucs doux ?

Vous racontez sur vos blogs ? (dites moi, je mettrai le lien ici !!)

 

Sinon, je dévoile le calendrier de l'Avent sur Marie Poulette.

 

Enfin, on se marre aussi sur FB !

 

 

 

 

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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 09:17

Dans l'absolu, il est évident que ça n'est pas une bonne idée.

Les rhumes, les gastro, la varicelle, les rhino-laryngo-trucs, les otites-angines, les angines-otites, ça n'est pas une bonne idée.

 

Il faut se débrouiller pour concilier morve, chouinerie avec boulot/courses/dossier à rendre.

 

Concilier vomito avec tronche pourrave (même avec de l'anti-cernes) à cause d'une nuit passée à éponger le vomito justement.

Concilier place sur le buffet pour installer la dernière création en pâte à modeler du benjamin avec le doliprane, les suppo qui puent, les gouttes dans le nez et le sirop dégueu.

Bref, c'est l'automne et les mouchoirs se ramassent à la pelle.

 

 

Lundi matin.

Petite dernière chonchon.

38, 2 °

Pas assez pour aller chez le toubib.

Trop pour aller à l'école.

 

(bon, j'aurais pu lui refiler une dose de doliprane, la coller à l'école et attendre que l'école appelle vers 12h16 pour me dire : "faut venir chercher la petite dernière, elle a de la fièvre")

Mais voilà. J'ai travaillé tout le week-end.

Aujourd'hui, je travaille à la maison.

Le papa aussi.

Alors, la petite dernière reste au chaud !

 

Accompagner les grands qui font une tentative de "j'ai un peu mal à la tête/au ventre/aux cils/aux orteils"

Pour les orteils, c'est fastoche, on va aller chez le marchand de godasses.

Pour le reste, ça va passer... enfin, j'espère.

 

Rentrer.

Trouver la petite dernière, hilare, dans le canapé, à côté du papa qui travaille sur son ordi.

S'approcher.

Comprendre que le papa ne bosse pas. Du tout.

Il montre regarde le générique du manège enchanté.

 

Aimer les voir tous les deux, sur le canapé.

Trouver ça choudoudoux.

Ne pas beaucoup travailler.


Se préparer un thé.

Entendre (d'une petite voix geignarde d'enfant qui va décéder dans la matinée, vu qu'elle a un rhume) : mamaaaaaaaaaaan, un cââââââââââââlin !
Poser son thé.

S'installer dans le fauteuil avec la petite dernière et une couverture.

Sentir qu'elle se pelotonne, se roule en boule.
Ne pas bouger.

 

AImer ce gros câlin.

Trouver ça mignon.

Ne pas beaucoup travailler.

Avaler un thé froid.



Proposer un DVD (histoire de bosser un peu).

Joie de la petite dernière qui peut choisir, elle ! Toute seule !

La voir revenir, fière comme Artaban, avec le DVD des barbapapas.

Lancer le dessin animé.

S'assoir 2 minutes à côté de la petite dernière, parce que, en fait, on n'a jamais plus regardé les barbapapa depuis notre prime jeunesse.

Comprendre que les 2 minutes se transforment vite en 45 min.

 

AImer que la petite dernière regarde les barbapapas, peinard.

Trouver ça chouette.

Heu... ne pas beaucoup travailler du tout.

 

 

Pour le repas, le papa a fait des coquillettes au beurre et au jambon (avec des courgettes qu'on n'est pas obligé de manger).

Voir l'air réjoui de la petite dernière.

 

Aimer qu'elle mange des coquillettes.

Trouver ça chouette et se dire qu'on a encore un coeur de beurre mou.

Ne pas travailler... du tout !

 

 

La mettre en sieste.

Dans le lit des parents.

Bosser !!!!! (un peu)

Se dire qu'on aurait aimer faire la sieste aussi.

 

 

Aller chercher les grands.

 

Revenir et trouver une petite dernière en robe de chambre et jupe de princesse.

Aimer cette princesse au nez qui coule.

Touver que cette journée cotoneuse était rudement douce.

 

 

Et espérer que le lendemain, la petite dernière n'ait plus le nez qui coule...

Espérer !

 

 

Bon, sinon, y'a un jeu rigolo sur mon deuxième blog avec des petits trucs sympas à gagner !

Hop, c'est sur Marie Poulette.

 

Et puis, y'a toujours le FB de 4enfants2bras !

 

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15 novembre 2013 5 15 /11 /novembre /2013 19:18

On me le dit, on me le répète.

Sur tous les tons.

Ma voisine, la boulangère, la bonne copine…

 

Petits enfants, petits soucis, grands enfants, grands soucis.

 

 

Et ça m’éneeeeeeerve !!!!

 

 

Comme si, tout parent ayant survécu à la petite enfance de leur progéniture était d’un coup un warrior un peu amnésique.

 

Parce que, bien que je ne connaisse pas encore les problèmes des grands enfants, je connais ceux des petits enfants…

 

 

QUESTION :

Est-ce que un tout-petit qui pleure, pleure, pleure sans discontinuer H24 sans qu’on sache pourquoi ni comment le calmer, c’est de la gnognotte ?

 

Perso, en plus de me friser les nerfs, ça m’angoisse de ne pas calmer ce bébé, de ne pas savoir, de ne pas comprendre, d’être impuissante… d’être une mauvaise mère, puisque je ne comprends pas mon bébé.

 

 

QUESTION :

Est-ce que quand un petitou a, d’un coup d’un seul, un pic de fièvre à 3 heures du matin, est tout pâle et à l’air tellement tout pourri qu’on hésite entre appeler le SAMU ou les pompes funèbres directement et que notre cœur de mère-louve saigne d’angoisse, c’est un petit souci ??

 

Non, madame, ça n’est pas un petit souci. C’est une dent… et mauvaise nouvelle, y’en a un bon paquet à sortir pour que l’équipe soit complète…

 

 

QUESTION :

Est-ce que quand on est bloqué parce qu’on a pas de place en crèche, qu’on ne sait pas comment on va aller travailler, c’est du pipi de chat ???

 

Nan, c’est relou. Grave relou…

 


QUESTION :

Est-ce que quand le benjamin, d’un coup d’un seul fond en larmes en demandant en câlin et chuchote tout doucement au creu de notre oreille que, à la récréation, personne ne veut jouer avec lui, que en plus, y’a une petit fille qui l’a poussé et que ses moufles toutes neuves sont tombées dans la boue et qu’elles sont toutes sales, toutes mouillées, ça ne vaut pas le coup de se dire que c’est un souci. Un grand souci. Pour lui. Pour moi.

 

Parce que ça me fend le cœur de le voir si triste. Vraiment.

Que la vie est dure aussi pour les petits…

 

 

Les soucis des petits ne sont pas petits.

Ce sont des soucis de petits. Mais ce sont des soucis…

 

Les soucis de grands ne sont pas plus grands.

Ce sont des soucis de grands…

 

Y’a pas de concours au souci. De « c’est moi qui ait le plus gros »…

 

Il y a les grands soucis des petits. Et les petits soucis aussi.

Les petits soucis des grands. Et les grands soucis aussi.

Les soucis tout court…

 

 

Et puis, aujourd’hui, le benjamin a joué avec des copains.

Il a trouvé ça bien.

Ses gants sont propres et secs.

Et c’est bien aussi…

Une petite joie !

 

 

Et y’en a plein des grandes aussi, de joies ! pour les petits et les grands !

 

(je pourrais aussi faire un inventaire à la Pervers avec tous les vrais soucis des petits... largement aussi pire que ceux des grands. Par exemple : les violences faites aux enfants (petit souci, ça ?), le harcèlement à l'école (petit souci ??? et ça commence tout petit), anorexie juvénile... et je m'arrête là... mais voilà, il y a aussi des énormes soucis chez les petits. Et ils sont assez fréquents)

 

Sinon, pour se marrer, on peut compléter/partager la déclaration universelle du droit des parents.

 

Et surtout le concours rigolo sur Marie Poulette (c'est oim aussi !) avec des trucs sympas à gagner…

 

Et puis, y’a le FB, où qu'on s'amuse bien...

 

(je précise que cette photo est ancienne… un chagrin de deux fois rien. Larmes de crocodile cette fois là, sinon, je n’aurai pas pris la photo !)

 

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12 novembre 2013 2 12 /11 /novembre /2013 20:22

 

Sur une idée brillante de mon chéri (appelé aussi le papa), que c’est normal, c’est mon chéri. Et aussi écrit à 4 mains, ce qui fait 20 doigts sur un seul clavier, rien que ça, c’est une prouesse.

(je vous préviens, c’est une amusette… parce qu’il en faut aussi !)

 

Être parents, c’est avoir des devoirs.

Devoir de math et de français niveau CE1.

Devoir changer les couches.

Devoir se lever la nuit pour chercher la tétine.

 

Bref, ça n’est pas le sujet !

 

Mais être parent, nécessite aussi que ces derniers puissent avoir des droits.

Et chaque jour, chaque minute, chaque seconde ces droits sont bafoués ! (une honte !)

 

ARTICLE 1 :

Chaque parent a le droit d’avoir des fringues exemptes de traces de vomi/de feutre/ribambelle faite aux ciseaux à bouts ronds/de chocolat (est-ce bien du chocolat, ce truc marron ??)

 

ARTICLE 2 :
Lors de ses déplacements pour les congés annuels mérités, le parent a le droit d’écouter et d’entendre autre chose que Henry Dès/Mon doudouuuuuuuuu, il est tombé, mon doudouuuuuuu/mon frère, il m’a mordu l’oreille (ou l’orteil)/Lady Gaga/Je vais vomiiiiiiiir/Pipiiiiiiiiii/les fabulettes (même si j’adore les fabulettes)/j’ai vomiiiiiii/c’est quand qu’on arrive ???? (524 fois minimum sur un Paris/Limoge)


ARTICLE 3 :

Tout adulte parent a droit de faire au moins 3 nuits complètes par semaine sans être réveillé par la dernière qui a perdu son doudou/le moyen qui a fait pipi au lit parce qu’il fait le concours de celui qui boit le plus d’eau qui pique/les cauchemars dans les placards/l’angoisse parce que le grand n’est pas rentré à 00:03, alors qu’il avait promis de rentrer à minuit/les loups sous le lit/les dents qui poussent/le cauchemar du mari qui se réveille en hurlant « nan, pas les fractions, pas les fractions… »


ARTICLE 4 :

L’adulte parent devrait avoir le droit d’être peinard passé 20H00 ou 20H30 ou 21H00… bref, l’heure qu’il décide sans : J’ai pas fait pipi/Un verre d’eau, j’ai soif/Encore un bisou/Euh… caca ??/Zut, j’ai oublié que je devais rendre un devoir super important sur les échanges commerciaux entre la Bolivie et l’extrême orient en 1934, tu peux m’aider ???/Pipiiiiiiiiii (ben oui, l’enfant a bu un verre d’eau)…

 

ARTICLE 5 :

L’adulte a le droit de prendre l’apéro et de réussir à attraper une cacahuète (ou deux… mais ça, ça n’est plus un droit, c’est de l’utopie)

 

ARTICLE 6 :

Les adultes parents ont le droit a leur espace préservé et privé dans la chambre personnelle/d’y faire une sieste le samedi… et de ne pas forcément dormir pendant celle-ci sans être obligé de mettre verrous, cadenas ou digicode à l’entrée/de ne pas s’allonger sur une vieille banane/un légo contondant/une couche sale/un préservatif que c’est pas à nous du tout/un feutre fuschia sans capuchon (sur nos draps en lin gris perle, c’est moche)/une escalope de dinde dont on se souvient que la cadette a dit que c’était pas bon au repas du midi…



ARTICLE 7 :

L’adulte parent a le droit de ne pas avoir envie de posséder au sein du foyer fiscal d’animaux à poils/plumes ou écailles/d’insectes vertébrés ou non/vivant ou non ; qu’ils soient attachés/en bocal/en cage/en vivarium/sur la tête de sa progéniture/en boite non homologués par les services vétérinaires compétant.

 

 

ARTICLE 8 :

L’adulte parent de sexe féminin, autrement appelée maman a le droit d’avoir un sac à main dépourvu de couches 4-9 kg/de pompote entamées ouverte et moisie/un appareil dentaire taille 12 ans (mais pourquoi, l’appareil qui nous a coûté une semaine de congés est-il dans le sac à main de la reum et pas dans la bouche de la gamine ??? /de doudou qui pue/de lingettes qui sentent bon/de paquet clopes confisqué alors qu’on arrêté de fumer/de popi/de couches 4-9 kg sales/la convocation au lycée pour justifier notre absence à la rencontre parent/prof…

 

ARTICLE 9 :

Le parent a droit à un réveil matinal pas trop matinal (5 heures du matin, ça ne compte pas), de prendre un café sans avoir changé de couche pleine de caca/de s’asseoir et de manger une tartine entière sans se lever pour donner une petite cuillère (« j’arrive pas à l’attraper »)/mettre du lait froid dans le bib trop chaud/ouvrir le pot de confiture (« c’est trop dur »)/remettre le bib à chauffer parce que maintenant c’est trop froid… Juste une tartine.

 

 

 

ARTICLE 10 :

Le droit élémentaire d’aller aux toilettes. Seul. Simplement.(Bordel !)

 

 

 

ARTICLE… universel :

Le droit d’entendre « maman/papa, je t’aime » (tout court… sans entendre ensuite : tu me prêtes ton portable/ta voiture/des sous/ton chocolat…)
Qui va de pair avec le droit (et c’est le meilleur) d’aimer ses enfants, très, fort, très fort !

 

Bon, être parent, c’est aussi être fatigué et du coup, avoir le droit de se marrer, même de trucs qui ne sont pas drôles. Qui sont sérieux. Parce que, en vrai, je ne rigole pas avec les droits de l’homme et de l’enfant… Que même en ici, dans notre doux pays (qui est bien dur en ce moment), ces droits ne sont pas respectés pour tous...
Mais là, c’est juste une amusette, quoi !

 

Allez, apportez votre contribution ! Proposez de nouveaux droits… Parents ! Unissons-nous étoffons cette déclaration !

Et faites tourner vous avez le droit !!!!!!!!!!

 

 

Tiens, tant que j’essuie, y’a un p’tit jeu-concours rigolo sur mon deuxième blog, Marie Poulette. Allez jouer, c'est rigolo et y'a des trucs à gagner.

 

Et toujours le profil FB où on rigole aussi et qu’on a le droit d’aimer… ou pas !

 

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